Kilcarra - The Genuine Donegal

 
 

Avez-vous déjà vu les étiquettes “Kilcarre - The Genuine Donegal - Spun in Ireland” ?

Ce label met en avant le fil KILCARRA TWEED de chez Knoll Yarn. Il puise son inspiration dans les fils Donegal traditionnels tissés à la maison - homespun. Kilcarra Tweed est un fil rempli d’histoire, coloré avec une touche contemporaine. Le poids de ce fil en laine se prête parfaitement au tricotage de pulls Aran dans différentes couleurs et différents motifs.

KILCARRA TWEED est produit en Irlande par le filateur Donegal Yarn Spinning Mill Limited - anciennement Kilcarra Yarns et dont Knoll Yarns est l’exportateur exclusif - ce qui en fait l’un des seuls “vrai” fil Donegal sur le marché. Comme expliqué dans notre article consacré à Knoll Yarn, Donegal Yarn Spinning Mill Limited est niché entre les collines du sud-ouest de la ville irlandaise de Donegal et l'océan Atlantique.

Cette filature, remonte au début des années 1900. C’est à cette période que le Donegal Tweed a acquis une réputation mondiale à la fois pour les tissus et les tricots. Donegal Yarns est une entreprise verticalement intégrée, de la laine brute, en passant par la teinture, le cardage jusqu'aux fils finis. Ce processus est réalisé à Kilcar par une équipe d'artisans et de techniciens, dont certains sont des ouvriers de 2ème et 3ème génération de la même famille. Elle permet la transformation de la laine brute en un fil moucheté multicolore, destiné à la fois aux industries du tissage et du tricotage.

Cette filature n’utilise par ailleurs que des fibres naturelles, principalement des laines de Nouvelle-Zélande, d'Australie et de Wicklow en Irlande - la filature développe une gamme «Genuine Irish Wools». Ils travaillent également des fibres plus luxueuse tel que le cachemire, du mohair, de l'alpaga ou encore l'angora.

Ci-dessous des exemples d’utilisation des fils Kilcarra Tweed chez Journal Standard, J. Crew, Club Monaco et Fred Perry.

Pull japonais Journal Standard en laine irlandaise Image grailed.com

Pull japonais Journal Standard en laine irlandaise
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100% laine Donegal Image grailed.com

100% laine Donegal
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Pull J. Crew en laine irlandaise Kilcarra Image poshmark.com

Pull J. Crew en laine irlandaise Kilcarra
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100% Kilcarra Irish Donegal wool Image poshmark.com

100% Kilcarra Irish Donegal wool
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Pull Club Monaco en laine irlandaise Kilcarra - Made in China Image grailed.com

Pull Club Monaco en laine irlandaise Kilcarra - Made in China
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Kilcarra For Club Monaco Men’s Wool Sweater Image grailed.com

Kilcarra For Club Monaco Men’s Wool Sweater
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Pull Fred Perry en laine irlandaise Kilcarra - Made in China Image grailed.com

Pull Fred Perry en laine irlandaise Kilcarra - Made in China
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Bonnet Highland 2000 en laine Kilcarra Image highland2000.com

Bonnet Highland 2000 en laine Kilcarra
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100% laine Donegal Image grailed.com

100% laine Donegal
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Le logo de la filature Donegal Yarn Spinning Mill Limited Image Donegal Yarns - donegalyarns.com

Le logo de la filature Donegal Yarn Spinning Mill Limited
Image Donegal Yarns - donegalyarns.com

 

McGeorge of Scotland

 

Vous avez sans doute déjà vu ces deux photos célébrissimes de pulls Aran. Sur la première, Steve Mcqueen lors du tournage du film The Thomas Crown Affair. Sur la seconde, Grace Kelly en 1950, dans la baie de Monaco.

De quelle marque s’agit-il ? McGeorge of Scotland ! En 100 ans, McGeorge s’est fait une bonne place sur le marché mondial et ce notamment parmi certains des acteurs et actrices les plus célèbres de l’histoire. On pense par exemple au film de Jean-Luc Goddard des années 1960, À bout de soufflé, où Jean Seberg porte un pull oversize McGeorge.


Histoire

En 1881, James McGeorge reprend Robert Scott and Sons, un petit atelier de tricot familial situé à Dumfries afin de créer sa propre marque. Le site Future Museum South-West of Scotland précise qu’à partir de 1885, “McGeorge se spécialise dans la production de gants sur des machines à tricoter conçues et développées dans leurs propres usines. Une nouvelle expansion a eu lieu à partir de 1888 lorsque les vastes usines de la rue St Michael sont devenues vacantes et que l'entreprise de McGeorge y a transféré ses opérations. En 1902, l'entreprise disposait également d’une partie des usines de Nithsdale, où de 700 à 800 travailleurs, pour la plupart des jeunes femmes, étaient employés. McGeorge exploitait également une usine de gants à Sanquhar et d'autres unités plus petites dans les campagnes autour de Dumfries.” 
Au fil des années McGeorge est devenue la plus grande entreprise de bonneterie à Dumfries. Elle y produit alors majoritairement des pulls en cachemire, en laine Shetland ainsi qu’en coton. Elle est également spécialisée dans les tricots intersia.
McGeorge travaille à la fois en marque blanche - pour des marques de Luxe telles que Lanvin, Burberrys, Sulka - mais aussi sous sa propre marque.

Pull en cachemire Sulka fabriqué par McGeorge Image tumblr.com

Pull en cachemire Sulka fabriqué par McGeorge
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Pull Lanvin par McGeorge Image tumblr.com

Pull Lanvin par McGeorge
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Motif intersia fait à la main - sous entendu hand-framed Image tumblr.com

Motif intersia fait à la main - sous entendu hand-framed
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Pull Burberrys par McGeorge Image tumblr.com

Pull Burberrys par McGeorge
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Plus tard, McGeorge a été rachetée par le groupe Dawson International qui possédait également d'autres marques écossaises historiques telles que Braemar, Pringle of Scotland, Todd & Duncan et Barrie Knitwear.
McGeorge a fermé ses portes dans les années 1990. Ce n’est que très récemment, en 2017, que Lorenzo Borre et Simone Castronvo relancent J&D McGeorge à Hawick avec le soutien du Scottish Borders Council et du Scottish Development International. 20 emplois qualifiés ont été créés.


PRODUCTION

Sans surprise, McGeorge of Scotland utilise principalement des Cotton Machines pour tricoter ses pulls. Comme expliqué dans notre article dédié à ces machines, les machines Straight Bar Frame ont été conservées dans un certain nombre d’ateliers haut-de-gamme du fait de leur tricotage tout en douceur et de leur bonne productivité.

Remaillage manuel Image McGeorge of Scotland

Remaillage manuel
Image McGeorge of Scotland

The Bentley-Cotton Image McGeorge of Scotland

The Bentley-Cotton
Image McGeorge of Scotland

COLLECTIONS & DISTRIBUTION

Les collections McGeorge ne sont pour le moment pas faciles à trouver. The Rake a proposé une sélection l’hiver dernier de pulls en cachemire - de chez Loro Piana - et en laine Shetland. Principalement à col rond.
Autre possibilité via le Oconnells Clothing. Ou sur Yoox.

100% Shetland wool Image oconnellsclothing.com

100% Shetland wool
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Pull motif Argyle - 100% Shetland wool Image oconnellsclothing.com

Pull motif Argyle - 100% Shetland wool
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100% Shetland wool Image oconnellsclothing.com

100% Shetland wool
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100% Shetland wool Image oconnellsclothing.com

100% Shetland wool
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Pull Aran - Mythes et légendes

 

Tout comme les îles d'Aran, le pull Aran est associé à de nombreux mythes et légendes qui perdurent encore aujourd’hui. Les travaux de Siún Carden (cf son article intitulé Cable Crossings: The Aran Jumper as Myth and Merchandise paru en 2014 dans la revue Costume), Richard Rutt (cf son livre A history of hand knitting), Alice Starmore (cf son livre Aran Knitting) ou encore Vawn Corrigan, ont permis de casser quelques uns de ses mythes qui continuent depuis des années.
C’est le cas par exemple avec Heinz Edgar Kiewe (1906–1986), auteur du livre The Sacred History of Knitting dans lequel il associe les motifs des pulls Aran à des motifs celtiques Irlandais d’origine médiévale. Bien que fallacieuse, cette théorie fût pendant longtemps très répandue.

 
The Sacred History of Knitting de Heinz Edgar Kiewe Image amazon.fr

The Sacred History of Knitting de Heinz Edgar Kiewe
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Les mythes qui entourent les pulls Aran sont nombreux et continuent à se diffuser, même dans des livres dédiés à la maille qui semblent sérieux.

Fifteen years ago I wrote this book with the intention of demolishing some of the myths surrounding Aran knitwear
— Préface de Alice Starmore dans Aran Knitting 

Les motifs distinctifs

L’une des principale légende affirme que chaque famille d'insulaires d'Aran tricotait un motif distinctif pour ses pulls afin de pouvoir identifier le corps d’un pêcheur qui se noyait en mer.

Il est possible que les racines de ce mythe ait vu le jour en 1904, avec la pièce Riders to the Sea de John Millington Synge, dans laquelle une femme des îles d’Aran identifie un marin mort grâce à se chaussette qu'elle avait tricoté. En découvrant le vêtement, la fille, Nora, s'écrie : « C'est Michael, Dieu épargne son âme [...] C'est la deuxième [chaussette] de la troisième paire que j'ai tricotée, et j'ai mis trois points de suture […] ».

Une histoire reprise et consolidée en 1962 par Pádraig O’Síocháin dans son livre Aran: Islands of Legend. Il y rapporte que les tricots Aran ont toujours été un moyen d'identification des insulaires retrouvés en mer.

Et pourtant, si on l’en croit les travaux de Siún Carden ou Alice Starmore, tout ceci n’est qu’un mythe qui a grandement contribué à populariser ce pull.

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Images beige-habilleur.com - Pulls Aran Inis Meain

Carpi - La Mecque de la maille

 
 

Le textile est souvent associé à une géographie. En France, Troyes est un des berceaux de la bonneterie. En Écosse, Hawick est la capitale de la maille haut-de-gamme - on en a déjà parlé ici.

Quid de l’Italie ?

L’Italie est l’un des grands pays producteurs de maille en Europe. Un quartier en particulier concentre un tissu industriel important dédié à la maille : il s’agit de Carpi situé en Émilie-Romagne, à côté de Modène.
Pour être plus précis, il s’agit d’un district industriel, au sens défini par l’économiste Alfred Marshall dans les années 1890. Une zone géographique où sont regroupées des activités industrielles d'une même nature et dont les petites entreprises peuvent ainsi obtenir les avantages typiques d’une production à grande échelle.

Histoire de Carpi

Carpi a une solide tradition dans le monde de la mode. Ce district rassemble de grandes marques et un réseau dense de PME allant de la production de fils jusqu’aux produits finis. La région est l'un des principaux centres de fabrication de textiles et de vêtements en Italie et l'un des rares en Europe à s'être historiquement spécialisé dans la fabrication et la vente de tricots.

L'origine du tricot à Carpi remonte historiquement aux années 1950. Si la région était connue pour sa fabrication de chapeaux de paille, elle est petit à petit passée à la production de pulls et chemises, souvent à bas prix afin d’être exportée sur le marché européen. Cette industrie s’est particulièrement bien développée après la Seconde Guerre mondiale jusque dans les années 70 où l’on comptait plus de 6000 salariés.

Depuis ses origines, la maille Carpi s'est développée selon un modèle décentralisé. Basé initialement sur le travail à domicile et plus tard dans la sous-traitance par de petites entreprises spécialisées. Une division claire du travail se fait entre toutes les PME du district entre les activités dites créatives, de marketing, de production, de gestion… garantissant ainsi une grande flexibilité.
Au milieu des années 1970, le district a été touché par la crise mondiale et la concurrence des pays à bas coûts. Quelques années plus tard, le phénomène de la "fast fashion" commence à voir le jour. Le modèle de production vise à minimiser le temps de mise sur le marché des produits. Les temps de productions et de création sont compressés. Pour faire face à ces différentes crises, le district de Carpi s’est progressivement adapté, et ce notamment en terme de qualité et de style.
Malgré tout, depuis les années 2000, la valeur du secteur de l'emballage dépasse celle de maille, la spécialisation traditionnelle de Carpi qui concerne toujours des milliers d’entreprises.

PRODUCTION

Ce n’est pas un hasard si les fabricants de machines à tricoter rectilignes Shima Seiki et Stoll ont installé des bureaux à Carpi. Un article de Fashion Network indiquait que, pour le secteur de la maille et de la confection, le chiffre d’affaires était de 1,4 milliard d’euros en 2010. A noter que 80% de l’activité du district concerne les vêtements femme.

Entreprises notables de Capri :

  • Dondi - une entreprise spécialisée dans la production de jersey appartenant au groupe Zegna

  • Filigea

  • Twin Set

  • Blumarine

  • Liu Jo

  • Champion

  • Blugirl

 

Source principale : https://tesi.luiss.it/15481/1/175061.pdf

 

Dior, les meilleurs costumes de l'industrie ?

 
 
 

[Mise à jour, 5 mai 2021] le reportage est à nouveau disponible sur le site Arte ou via Youtube.


Reportage de Loïc Prigent sur le vêtement masculin, dont une rapide immersion dans l'atelier tailleur de Berluti.

Et comme d'habitude ne tardez pas trop, le reportage est disponible en ligne jusqu'au 5 septembre 2018.

 

 

 

Driza-Bone Coat ⎜ Manteau de pluie australien

 
 

Si tout le monde connait les maillots de bain Speedo, les bottes Ugg ou encore les bottines RM Williams et Blundstone, qu’en est-il de Driza-Bone ?

Driza-Bone est une véritable icône australienne depuis 1898. La pièce phare de la marque, le Driza-Bone, est un manteau de pluie en coton ciré utilisé originellement par les stockmen - autrement dit, les cow-boys australiens qui s’occupent d’élever du bétail et passent une bonne partie de leur temps à cheval. Un manteau d’équitation en quelque sorte. Comme expliqué dans le livre de Philippe Trétiack, Arnys & Moi, le nom Driza-Bone provient de l’expression “Dry As a Bone”. Une expression anglaise qui signifie “extrêmement sec” et qui fait probablement référence aux os d'animaux que l’on peut trouver après de fortes sécheresses.

Le Driza-Bone est un manteau qui vous garde particulièrement bien au sec.

Couverture du livre Arnys & Moi de Philippe Trétiack

Couverture du livre Arnys & Moi de Philippe Trétiack

Page 137 - Arnys & Moi de Philippe Trétiack

Page 137 - Arnys & Moi de Philippe Trétiack

L'histoire de Driza-Bone remonte au milieu du XIXème, lorsqu'un capitaine de marine et voilier de 22 ans né à Guernesey, Emilius Le Roy, quitte l'Angleterre à destination de la Nouvelle-Zélande. Trois ans plus tard, il crée une entreprise de fabrication de voiles, E. Le Roy Limited, à Auckland. Il prospère jusqu'à ce que l'avènement des bateaux à vapeur oblige son entreprise à s'adapter. Il innove autour de la voile en concevant des porte-bébés en toile de voiles et des manteaux en toile de voiles. Ceux-ci sont imperméabilisés avec un mélange d'huile de lin, de paraffine et de cire d'abeille par Emilius Jr, le fils du fondateur. Son frère Edward Le Roy prend finalement la tête de l'entreprise en 1898. La marque produit alors des manteaux, des pantalons et des combinaisons en coton ciré. Elle est très appréciée des marins. En 1933, Le Roy dépose un nouveau nom pour l’un leur manteaux : le Driza-Bone, parfaitement adapté aux conditions sèches et difficiles de la brousse australienne. Il a spécialement été developpé pour la pratique de l'équitation :

  • Un ajout de tissu au niveau de la fente arrière (fantail) permet de couvrir la selle

  • Les manches sont plus longues pour protéger les bras du cavalier

  • Des sangles ont été ajoutées en bas du manteau en cas de fort vent

  • Le manteau peut être enroulé et attaché à la selle rapidement - par exemple si le soleil pointe soudainement

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Car oui, de manière assez ironique, le Driza-Bone est un imperméable fabriqué par une entreprise australienne, l’un des continents les plus sec du monde.

Il a connu ses heures de gloire dans les années 80 et 90. Si la marque n’appartient plus à la famille Le Roy, le Driza-Bone est à nouveau fabriqué en Australie.

En 2007, 21 dirigeants d'Asie-Pacifique, dont le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Hu Jintao, portaient des Driza-Bone sur les photos officielles.

Récemment, Justin O'Shea a été nommé à la tête de sa direction artistique. Designer australien, il fût précédemment directeur artistique de Brioni et acheteur chez MyTheresa.

 
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La marque produit également des manteaux Driza-Bone pour chiens, dont certains doublés de fausse fourrure, se sont avérés très populaires.

 

Sesia Manifatture 1963 ⎜ Fils italiens haut de gamme

 

Quel est le point commun entre ces 4 tenues issues de la marque japonaise Tomorrowland ?

Pull 100% coton Image store.tomorrowland.co.jp

Pull 100% coton
Image store.tomorrowland.co.jp

Pull Aran 100% coton Image store.tomorrowland.co.jp

Pull Aran 100% coton
Image store.tomorrowland.co.jp

Polo en mélange soie / coton Image store.tomorrowland.co.jp

Polo en mélange soie / coton
Image store.tomorrowland.co.jp

T-shirt en maille en 100% coton Image store.tomorrowland.co.jp

T-shirt en maille en 100% coton
Image store.tomorrowland.co.jp

L’origine des fils utilisés pour tricoter les 4 hauts en maille ! Ils proviennent tous de chez Sesia Manifatture 1963, un filateur italien haut de gamme créé en 1963 et situé à Fara Novarese à proximité de Milan.

Jusque dans les années 90, Sesia se concentrait principalement sur la production de pelotes de tricot à destination des tricoteurs et tricoteuses manuels. Ce n’est que plus tard que la filature s’est diversifiée dans la production de fils pour les plus belles marques du monde. Eugenio Parravicini, le PDG de Sesia Manifatture révèle le nom de quelque-uns de leurs clients historiques - Chanel, Dolce & Gabbana, Hugo Boss, Prada, Zegna - dans une interview pour le journal Affaritaliani. L’italie reste l’un des leaders mondiaux dans la production de fils haut de gamme.

Logo de l’entreprise utilisé pour la production de pelotes individuelles

Logo de l’entreprise utilisé pour la production de pelotes individuelles

Logo de l’entreprise pour le marché du Luxe

Logo de l’entreprise pour le marché du Luxe

Sesia, initialement spécialisée dans la filature de coton d'origine égyptienne, travaille désormais une large gamme de matières naturelles. Laine mérinos d'Australie, d'Argentine, d'Afrique du Sud. Alpaga du Pérou ou encore mohair d'Afrique du Sud. La marque est également connue pour ses mélanges en soie. La fibre brute est achetée à l'étranger car il n'y a souvent pas d'alternative en Italie. Elle est ensuite traitée exclusivement en Italie afin de garantir les normes de qualité les plus élevées.
Présentant autrefois uniquement une collection printemps/été, Sesia développe à présent également une collection automne/hiver. Le chiffre d’affaire s’en est ressentie, à plus de 16 millions d’euros en 2014.

Sesia propose également une gamme bio (BioSesia). Le coton est issu de l'agriculture biologique (pas de pesticides, d'engrais chimiques ou de semences génétiquement modifiées) et la laine provient de fermes biologiques et garantie mulesing-free.

La filature Manifattura Sesia - Des panneaux solaires ont été installés Image manifatturasesia.it

La filature Manifattura Sesia - Des panneaux solaires ont été installés
Image manifatturasesia.it

Autre point intéressant à retenir concernant Sesia : en 2003, la filature a été certifiée “Zéro émission”. Toute l'énergie utilisée provient de sources renouvelables et elle ne rejette pas de CO2 dans l'environnement. Sesia affirme ainsi que l'entreprise évite l’émission d’environ 500 tonnes de dioxyde de carbone chaque année.

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Images manifatturasesia.it

Le pull Commando aka The Woolly Pully

 
 

Le Woolly Pully a été développé à l'origine pendant la Seconde Guerre mondiale pour être utilisé le Special Air Service (SAS) - les commandos britanniques - créé en 1941. Ces forces spéciales ont mené des opérations sur les territoires occupés que ce soit en Europe, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique et même au nord du cercle polaire arctique.

Le prototype du premier modèle était un pull spécialement conçu pour les soldats qui combattaient dans les montagnes. Il était composé d’un cordon de serrage au niveau du col mais était dépourvu patchs en sergé sur les épaules et sur les coudes. Des pulls 100% laine qui protégeaient bien du froid et étaient relativement résistants.

1st pattern - 1er modèle du pull commando britannique ⎜Celui-ci date de 1953 Image etsy.com

1st pattern - 1er modèle du pull commando britannique ⎜Celui-ci date de 1953
Image etsy.com

Par la suite des renforts en tissu seront ajoutés au niveau des coudes et des épaules du fait des forttements répétés des sangles de leur armes mais aussi pour la simple raison que les soldats étaient souvent amener à se déplacer à quatre pattes.
Autre exemple ci-dessous avec la reproduction britannique de la marque N.Peal pour le dernier James Bond, No Time To Die. Le pull est en vente sur Farfetch. Des patchs sont présents aux épaules et aux coudes. Le cordon de serrage est également encore présent. On notera enfin la forme “bateau” du col qui nous rappelle celle des pulls Guernesey.

Pull N.Peal Image farfetch.com

Pull N.Peal
Image farfetch.com

Coton 100%, Laine 90%, Cachemire 10% Image farfetch.com

Coton 100%, Laine 90%, Cachemire 10%
Image farfetch.com

Au fil du temps, les pulls de commando furent portés non seulement par les soldats britanniques (et plus seulement les commandos), mais ont également intégré une les uniformes de nombreuses armées européennes dont la France ou l’Allemagne. Chez cette dernière les pulls commando présentent d’ailleurs souvent une poche poitrine que n’arborent pas leurs homologues britanniques.

Résumé des caractéristiques des pulls commando

  • Les Patchs

Protège les épaules et les coudes des frottements. Des épaulettes ont parfois également être rajoutées ainsi que des proches poitrines ou des scratchs pour les insignes.

  • Le Col

La plupart des modèles originels étaient fabriqués avec un col rond et un cordon de serrage. Ce n’est que plus récemment que des cols en V ont été développés.

  • La matière

Les pull commando sont originellement 100% laine. Dans les nouveaux modèles utilisés par les différentes armées, la laine est souvent mélangée avec du coton ou de l'acrylique. Cela ajoute de la solidité et diminue les coûts de production.

  • La coupe

Telle une chaussette, le pull Commando moule le corps de près - il est néanmoins possible d’opter pour une taille en plus.

 

LE MINOR

Aujourd'hui, les pulls commando peuvent figurer dans une garde-robe de basiques. A la manière des M65, ce type de vêtement n’est plus réservé au cadre stricte d’une utilisation militaire.
En France, une marque en particulier produit un très beau pull commando. Il s’agit de Le Minor dont on a déjà parlé ici. La marque française fût le fournisseur officiel La Marine Nationale jusqu’en 2010, avant que la production ne parte vers la Roumanie. Le pull commando Le Minor est toujours réalisé selon le même cahier des charges.
Il est fabriqué dans une très belle laine (100% laine, pas d’acrylique) à Guidel, à proximité de Lorient.

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Pull sous-officier vert kaki Le Minor - Pull de Seconde Main Image leminor.fr

Pull sous-officier vert kaki Le Minor - Pull de Seconde Main
Image leminor.fr

Pull militaire kaki MBL de seconde main. Image leminor.fr

Pull militaire kaki MBL de seconde main.
Image leminor.fr

 

Autre exemple : la marque japonaise Fujito, propose depuis deux saisons un modèle similaire remis au goût du jour. Il est facilement reconnaissable grâce à son cordon de serrage au niveau du col, ses patchs aux coudes ou encore la forme bateau (ici moins prononcée) du col.

Contrairement aux modèles historiques, Fujito a décidé d’utiliser la côte perlée - très à la mode - pour le corps de son pull commando et non la côte 2x2 plus classique.
Cela rend le pull plus confortable, il sera moins moulant. A noter également des inserts au niveau des coudes en point jersey. Pas de patchs en tissus.
Le bord côte de la taille est quant à lui en côtes 1x1.

La version Printemps - Été en 100% coton est décliné en deux couleurs : noir et lavande. Les modèles de l’hiver dernier sont quant à eux 100% laine et déclinés en 3 couleurs : camel, vert olive et bleu marine.

Image superdenim.com

Image superdenim.com

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Image fujito.theshop.jp

 

Ressemeler des semelles crêpe - Notre test chez Galoche et Patin

 
 

Les semelles crêpe : un classique parmi les chaussures décontractées

Lorsqu’on achète des chaussures, 3 choix s’offrent généralement à nous.

  • Soit acheter une paire montée avec une semelle en cuir,

  • soit avec une semelle en gomme,

  • soit en crêpe.

La semelle crêpe est sans doute la plus facile à porter. Elle ne nécessite peu ou pas d’entretien et est très souvent montée sur des paires d’entrée de gamme via un montage peu complexe appelé montage “sandalette”. C’est la semelle reine des Desert Boot.
Avec les années, je suis devenu un véritable adepte des semelles crêpe. A dire vrai c’est sans doute plus par défaut et par désamour des semelles en cuir. Pas parce que je suis véritablement convaincu. Et pour cause, elles glissent terriblement lorsqu’il se met à pleuvoir et ne sont pas d’une solidité à toute épreuve. Pour autant, j’aime beaucoup leur design.

En bon collectionneur de chaussures à semelles en crêpe, une question s’est très vite posée à moi : est-il possible de faire remplacer ses semelles crêpes ? En parcourant le Web, on se rend vite compte que peu de cordonniers proposent ce service. Et encore moins les marques, hormis Crown Northampton dont on a déjà parlé ici.

Jusqu’à maintenant, on n’avait donc pas véritablement de solution à proposer lorsque que des lecteurs nous demandait où changer ses semelles crêpes ou même si cela était encore possible. Mais ça c’était avant que Galoche et Patin nous proposent de tester leur service. Ça tombait bien parce que l’on avait justement une paire de Desert Boot Clarks dans un état plus que correct mais dont la semelle du pied droit était trouée.

Il aurait été dommage de les jeter alors qu’il est possible de les réparer. C’est ce que nous avons demandé à Galoche et Patin.

Comment cela fonctionne ?

Galoche et Patin est une cordonnerie 100% digitale. L’une des premières en France. Au sein de cette entreprise travaille Christian, cordonnier et bottier avec plus de 30 ans de métier, formé initialement chez J.M Weston.

Un service qui s’adresse - pour le moment - principalement aux parisiens. Il suffit de s’inscrire sur leur site internet et une fois le type de réparation sélectionné, le lieu et l’heure du RDV, les équipes Galoche et patin viennent récupérer vos chaussures. Après une ou deux semaines selon leur charge de travail, vous recevrez à nouveau votre paire par coursier. Pour ceux qui n’auraient pas le temps de se déplacer, ce service semble donc tout indiqué.

Galoche et Patin ne se limite pas aux chaussures. Ils réparent et entretiennent également les sneakers, baskets et aussi des articles de maroquinerie. Question tarifs et type de réparation tout est expliqué ici. Cela va du simple cirage, au changement de talon ou encore à la pose de patins. Les prix oscillent entre 9€ et jusqu’à plus de 200€ pour les opérations les plus longues.
En cas de questions, n’hésitez pas à contacter Galoche et Patin par email ou sur Instagram, ils répondent assez vite.

Le résultat AVANT/APRÈS

AVANT

Ci-dessous notre paire de Clarks en cuir suédé que nous avons envoyé à Galoche et Patin. La semelle de la paire gauche est complètement trouée. La semelle de la paire droite est en train de suivre le même chemin. Elles sont bien vécu. Le cuir est toujours en bon état. A noter que les lacets avaient, quant à eux, déjà été changés.

Vous conviendrez qu’il aurait été dommage de les jeter, le cuir étant encore en bon état.

Ici, la semelle est à deux doigts de se trouer au niveau du point de flexion

Ici, la semelle est à deux doigts de se trouer au niveau du point de flexion

La tige (le dessus de la chaussure en cuir) est encore en bon état

La tige (le dessus de la chaussure en cuir) est encore en bon état

Cela ne se distingue sans doute pas bien en photo, mais la semelle est bien trouée

Cela ne se distingue sans doute pas bien en photo, mais la semelle est bien trouée

Usure des talons assez prononcée mais normale après plusieurs années de port

Usure des talons assez prononcée mais normale après plusieurs années de port

 

APRÈS

La paire a été entièrement ressemblée. Elle est comme neuve. Et comme pour de nouvelles chaussures, la paire est à nouveau légèrement étroite/serrée. Mais nul doute qu’avec le temps, elles redeviendront aussi confortables qu’avant. Cela s’explique aussi parce que j’ai, parfois, tendance à opter pour une demi-pointure en dessous de ma (vraie) taille.

Les semelles en crêpe utilisées par Galoche et Patin me font une très bonne impression. Elle sont clairement plus qualitatives que celles employées initialement par Clarks. Si le montage est identique (montage sandalette classique), la première de montage utilisée est plus épaisse. La différence se voit clairement à l’oeil nu.

Coût de l’opération : 178€.

Vous me direz qu’il est moins cher d’en racheter des neuves. Certes oui. Mais c’est oublier que le montage est à présent plus qualitatif et durera sans doute beaucoup plus longtemps qu’une nouvelle paire.
N’est-ce pas aussi plus écologique que de les jeter pour acheter du neuf ?
Dans tous les cas, cela reste intéressant et surtout pour des paires initialement plus cher à l’achat. (type Drake’s ou autre)

Conclusion : oui il est possible de ressemeler ses chaussures à semelle crêpe, et Galoche et Patin le fait très bien

Semelle en crêpe neuve

Semelle en crêpe neuve

La semelle est teinte en marron sur le côté pour une harmonie parfaite avec la couleur de la tige

La semelle est teinte en marron sur le côté pour une harmonie parfaite avec la couleur de la tige

Montage sandalette - il diffère légèrement de celui de Clarks et semble plus qualitatif

Montage sandalette - il diffère légèrement de celui de Clarks et semble plus qualitatif

Comme neuves - ou presque

Comme neuves - ou presque

Les semelles sont encore rigides mais vont s’assouplir avec le temps

Les semelles sont encore rigides mais vont s’assouplir avec le temps


 

Où trouver des pulls couleur Kelly Green ?

 
 

Le Kelly Green est un vert intense, presque fluo. Le mot Kelly renvoie à un nom de famille très commun en Irlande. Le “Dupont” irlandais en somme. Cette couleur évoque à la fois les paysages irlandais luxuriant et est également généralement associé à la Saint-Patrick.
La première trace du nom de cette couleur daterait de 1917 et proviendrait des Etats-Unis, en lien avec l'afflux d'immigrants irlandais venus en Amérique et qui célèbre le défilé de la Saint-Patrick.

Le Kelly Green se marie très bien avec un jean blanc. Ou brut. Illustration ci-dessous avec les 2 jeans de chez SuperStitch.

Marcos porte ici un pull Jamiesons

Marcos porte ici un pull Jamiesons

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4 exemples de pulls couleur Kelly Green

Image Le Tricoteur

Image Le Tricoteur

Pull : Le Tricoteur - traditional guernsey jumper
Composition : 100% laine
Prix : 110£
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Image oconnellsclothing.com

Image oconnellsclothing.com

Pull : O'Connell's 
Composition : 100% laine
Prix : 195$
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Image jpressonline.com

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Pull : J.Press
Composition : 100% Hand Brushed Shetland Wool
Prix : 224€ (attention aux frais de douane !)
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Le pull semble moins “kelly green” que les trois exemples du dessus  Image fransboonestore.com

Le pull semble moins “kelly green” que les trois exemples du dessus
Image fransboonestore.com

Pull : The Elder Statesman
Composition : 100% cachemire
Prix : 659€
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Gabucci - Lookbook SS21

 
 

Gabucci, la célèbre boutique multimarque suédoise, vient de mettre en ligne son nouveau lookbook.
Devant l’objectif, on retrouve Lalle Johnson, mannequin suédois et consultant en styling depuis les années 80.

Parmi les pièces mises en avant, des pantalons de chez Rota, des chemises de chez Finamore, des vestes de chez Gabriele Pasini (du groupe Lardini), Man 1924, Manto (saharienne en cuir) ou encore un costume de chez Cesare Attolini. Gabucci connaît très bien le marché du Prêt-Porter Homme italien, et ce n’est donc pas une surprise si les pièces de la marque en propre de la boutique sont également faites en Italie. C’est le cas par exemple pour le t-shirt ci-dessous en maille 75% coton 20% soie 5% cachemire.

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Pour en voir plus, c’est par ici.

 

Costume en Popeline

 
 

Quel type de costume porter pour la saison printemps - été ? Pourquoi ne pas essayer un costume en popeline ? Si cette matière est de prime abord destinée aux chemises, le port du costume dans cette matière m’attire davantage.

Je n’ai jamais vraiment été convaincu par les chemises en popeline. Et pour cause, qui n’a jamais transpiré dans une chemise en popeline ? A mon goût la matière n’est pas assez respirante, pas assez “ouverte” pour être au contact de la peau. Et elle absorbe très vite la moindre transpiration sans toutefois sécher rapidement. Je préfère privilégier d’autres matières pour cette première couche visible.

Pour le costume en revanche, j’apprécie que la popeline soit légère et un peu “croustillante”. Et le rendu visuel est très particulier, légèrement brillant selon l’intensité lumineuse.

Illustrations ci-dessous en images.
Convaincu ?
Si non, destination Milan lors de la belle saison, où il n’est pas rare de croiser ce type de costumes très bien porté.

Images MrPorter.com
Costume Lardini coloris tan en 98% coton, 2% élasthanne
Costume bleu ciel Dries Van Noten en popeline 100% coton

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Igea Manifattura - Filateur italien

 
 

Manifattura Igea est une filature italienne fondée en 1964 par Mario Borsini et Roberto Fioravanti, tous deux passionnés d’art, de mode mais aussi de fils.
Cinquante ans plus tard, la famille Borsini - 3ème génération - est toujours impliquée dans l’entreprise Igea. Cette famille d’industriels s’est initialement développée dans la savonnerie, la Fabbrica Borsini, à l’époque l’une des plus importantes d'Italie dans la production de bougies, savons...La villa Borsini située via Ferrucci à Prato, dans le style Art Nouveau, est l’une des traces de ce glorieux passé.

La villa Borsini à Prato  Image igeayarn.it

La villa Borsini à Prato
Image igeayarn.it

Igea a accompagné la grande métamorphose du quartier textile de Prato. Grâce à une croissance régulière et continue, elle est aujourd'hui l'un des principaux producteurs italiens de fils fantaisie pour tricots. Igea précise que la production totale est d'environ 1 500 tonnes pour un volume de vente d'environ 30 millions de dollar. Environ 50% de sa production est exportée à l’étranger, vers les États-Unis, Hong Kong, l’Allemagne, l’Espagne, la Corée, la Turquie ou encore le Japon.

Publicité IGEA datant des années 80 parut dans le Vogue Italia - Photo prise par la femme du célèbre photographe Helmut Newton, Alice Springs Citation de Ettore Sottsass qui décrit les deux photos : “e qui c'è Helmut Newton che dascia e rifascia una…

Publicité IGEA datant des années 80 parut dans le Vogue Italia - Photo prise par la femme du célèbre photographe Helmut Newton, Alice Springs
Citation de Ettore Sottsass qui décrit les deux photos : “e qui c'è Helmut Newton che dascia e rifascia una bella ragazza e poi la fotografa e poi c'è la moglie di Helmut Newton che fotografa Helmut Newton che fascia e rifascia une bella ragazza: tutto avviene in un garage di cemento. Non si sa dove.”

Image courtesy of Igea

Publicité IGEA parut dans Vogue Italia - Photo prise par le célèbre photographe Helmut Newton Image courtesy of Igea

Publicité IGEA parut dans Vogue Italia - Photo prise par le célèbre photographe Helmut Newton
Image courtesy of Igea

Le siège social ainsi que la filature sont toujours situés près de Prato, sur un terrain de 12 000 m² et qui comprend environ 100 employés.

L’usine et le siège social d’Igea à proximité de Prato Image filati.pittimmagine.com

L’usine et le siège social d’Igea à proximité de Prato
Image filati.pittimmagine.com

Cela ne se distingue peut-être pas très bien sur cette photo, mais depuis 2010 les toits de l’usine d’Igea sont équipés de panneaux photovoltaïque - 2000 panneaux - pour une production annuelle de 550 MW, soit 50% des besoins de l'entreprise.

La filature Igea de Prato Image igeayarn.it

La filature Igea de Prato
Image igeayarn.it

La filature Igea de Prato Image igeayarn.it

La filature Igea de Prato
Image igeayarn.it

Igea a également ouvert une filature en Pologne, en l’an 2000, qui se concentre sur la production de fils 100% laine mérinos. 
Enfin avec sa filiale Filigea, fondée à Carpi près de Modène en 2005, l'entreprise dispose d’un très important stock de fils répartis sur une surface de 2000 m² afin de pouvoir répondre rapidement aux demandes des fabricants de prêt-à-porter (tricoteurs) qui sont très nombreux dans ce secteur.

Igea est également connue pour l’utilisation et le développement d’un système de filage appelé “Air Flow”. Il apporte beaucoup de “moelleux” et de légèreté aux fils. Très pratique pour tricoter des pulls à la fois épais mais qui restent très légers et chauds, agréables à porter.
Stefano Borsini, PDG de Igea Manifattura, déclarait ainsi en 2019 dans un article de wirtschaftsforum.de :
«Cette année, nous avons installé les dernières machines pour ce système. Aujourd'hui, nous fabriquons 30% de nos fils avec le système AirFlow, y compris l'alpaga et le mohair. Nous sommes spécialistes de ces fils particulièrement poilus, très à la mode en ce moment. "

 

Mais d’ailleurs, pourquoi parle-t-on de Igea ?
Principalement pour faire écho à notre article sur les pulls en laine Mohair, Igea étant justement l’un des filateurs spécialistes de ces fils “poilus”. Ils utilisent principalement des fibres naturelles comme le super kid mohair (certifié RMS), l’alpaga, la laine mérinos extra-fine (certifiée RWS) ou encore le lin. Si les fils fantaisies sont plutôt destinés aux développements des collections femme, Igea propose également des gammes pouvant convenir à l’homme.

Quelques exemples ci-dessous issus de la ligne "STUDIO", des fils haute fantaisie et créatifs composés de matières luxueuses.
A côté de cela, Igea propose également une gamme appelée «LAB». Elle est composée de fils fantaisie avec un excellent rapport qualité/prix. La ligne classique "AZIMUT", est quant à elle composée principalement de fils 100% laine mérinos extra-fine. Enfin, comme expliqué précédemment, FILIGEA est la filiale "stock-service" située à Carpi, le coeur de la maille en Italie.

Comme la majorité des filateurs italiens, Manifattura Igea présente ses nouvelles collections deux fois par an au Pitti Filati à Florence. Mais aussi via Feel the Yarn.

Mélange Super Kid Mohair et Alpaga Image igeayarn.startit.it

Mélange Super Kid Mohair et Alpaga
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Une partie de la carte couleur des fils “Mirage” en mélange Super Kid Mohair et Alpaga Image igeayarn.startit.it

Une partie de la carte couleur des fils “Mirage” en mélange Super Kid Mohair et Alpaga
Image igeayarn.startit.it

Mélange Baby Alpaga et laine Image igeayarn.startit.it

Mélange Baby Alpaga et laine
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Mélange Super Kid Mohair et Alpaga Image igeayarn.startit.it

Mélange Super Kid Mohair et Alpaga
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OshKosh B'gosh - La salopette américaine

 
 

OshKosh B'gosh (une référence à l’expression “Oh mon dieu” - “Oh my gosh”) est une entreprise américaine de vêtements fondée à Oshkosh, dans le Wisconsin, en 1895. La marque est surtout connue pour la production de salopettes. Leur produit phare est historiquement le modèle à rayures “hickory” destiné initialement aux cheminots et aux travailleurs agricoles.

La marque est à présent surtout connue pour ses vêtements pour enfants qui représentent plus de 95% de son activité. Introduits au début du XXème siècle, ils permettaient aux parents d'habiller leurs enfants avec les mêmes tenues. La vente de vêtements pour enfants s’est par la suite bien développée et OshKosh a commencé à vendre ses produits dans les grands magasins tel que Saks et Bloomingdale.

Vers la fin des années 1989, OshKosh B'gosh a même lancé une joint-venture avec Poron SA, une société textile basée à Troyes qui a fermé depuis, afin de former un pôle européen.

Aujourd'hui, OshKosh B'gosh vend à la fois des salopettes mais aussi des jeans, des pantalons, des chemises, des pulls, des t-shirts mais uniquement pour enfants. Les vêtements en taille adulte ont été arrêtés.

Elle appartient depuis 2015 à Carter's, un autre fabricant et distributeur de vêtements spécialisé dans la mode enfant.

La production de vêtements Oshkosh B'Gosh n’a pas été maintenue sur le territoire américain. En 1997, l’usine principale de la marque dans le Wisconsin a été fermée pour être délocalisée vers des filiales mexicaines et honduriennes. La part de fabrication nationale est passée sous les 10% en l'an 2000.


Pourquoi parle-t-on de OshKosh B'gosh ? Tout simplement parce qu’elle fait partie, au même titre que la Ray Ban, le polo Ralph Lauren et le Brown Bag, des produits américains mythiques - et parfois oubliés.

La marque figure d’ailleurs dans le livre American Quality de Françoise Labro.

American Quality - Les états de l’objet de Françoise Labro Image amazon.fr

American Quality - Les états de l’objet de Françoise Labro
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Tartans et représentations claniques : une invention ?

 
 

Il y a quelques mois nous écrivions un article intitulé “10 tartans à connaître”. Dans cet article, nous nous sommes bien gardé d’évoquer l’histoire du tartan. Et pour cause, elle souvent controversée et en particulier le fait que depuis des temps immémoriaux, les plus grandes familles écossaises possèdent des tartans exclusifs.

Deux livres furent considérés pendant longtemps comme des références sur cette question et contribuèrent à la diffusion de ce mythe : Vestiarium Scoticum et The Costume of the Clans. Une supercherie des frères John Carter Allen et Charles Manning Allen.
Ils prétendaient posséder un manuscrit du XVIe siècle qui contenait tous les “tartans claniques originaux”. Et si personne n'a jamais vu l'original, ils en publièrent une copie en 1842 sous le titre Vestiarium Scoticum. Ce livre contenait des illustrations en couleurs de quelque 75 tartans, dont beaucoup apparaissaient pour la première fois.
Par la suite ils publièrent The Costume of the Clans. Finalement, tout cela s'est avéré n’être qu’une vaste fumisterie même si certains des tartans inventés existent toujours. Ainsi, pour la petite histoire, le tartan de la famille Armstrong (dont l’histoire du clan remonte avant les années 1300) a été inventé par les auteurs de ce livre en 1842. Pour autant la famille Armstrong l’a adopté et ce tartan existe maintenant depuis plus d'un siècle et demi. C'est le seul tartan jamais utilisé par la famille Armstrong.

Aujourd’hui la plupart des historiens s’accordent à dire qu’avant la bataille de Culloden, les tartans n'avaient aucun liens avec des clans ou des familles des Highlands ou des Lowlands
Les différents tartans étaient portés indifféremment selon les goûts des personnes. Ils étaient d’ailleurs souvent utilisés pour la confection de kilts destinés au peuple, au sens de classe. Pour se distinguer, les aristocrates de la région des Highlands portaient plutôt les dernières tenues à la mode dans les grandes villes européennes, telles que Londres ou Paris.

Ce n'est qu’après cette bataille et la fin de l’interdiction du port du tartan en 1782 (Act of Proscription) que les “tartans de clan” ont vraiment commencé à se répandre et ce notamment lors de la visite du roi George IV à Edimbourg en 1822.

Si vous voulez approfondir cette question éminemment épineuse, ses liens avec les tisserands tel que William Wilson & Sons, voici quelques livres dont le célèbre (et controversé) The Invention of Scotland de Hugh Trevor-Roper.
Et si vous êtes vraiment très passionné par le sujet, on recommanderait également le livre très sérieux Scotland's Forged Tartans: An Analytical Study of the “Vestiarium Scoticum” de Donald Calder Stewart et Joseph Charles Thompson.

The Invention of Scotland par  Hugh Trevor-Roper Image Amazon.fr

The Invention of Scotland par Hugh Trevor-Roper
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Scottish National Dress And Tartan de Stuart Reid Image Amazon.fr

Scottish National Dress And Tartan de Stuart Reid
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L’invention de la tradition : un chapitre du livre est écrit par Trevor-Roper à propos du tartan et du kilt Image Amazon.fr

L’invention de la tradition : un chapitre du livre est écrit par Trevor-Roper à propos du tartan et du kilt
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From Tartan to Tartanry de Ian Brown Image Amazon.fr

From Tartan to Tartanry de Ian Brown
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Champion - Sweat-shirt Reverse Weave

 
 

En début de mois, j’ai écrit un article sur un détail intrigant du sweat-shirt Camber de Marcos : pourquoi le panneau de jersey avant (et arrière) est-il placé à l’horizontal et non à la verticale, comme ce que l’on peut voir couramment sur le marché ?
La réponse à cette question, c’est Pierre-Antoine Lévy de For The Discerning Few - que nous avons par ailleurs interviewé ici - qui nous l’a apportée en commentaire : “C'est pour éviter le retrait au moment du lavage à l'instar du Reverse Weave de Champion”.

Forcément, j’ai fait quelques recherches sur le sujet. En voici une courte synthèse.

Champion est une marque de sport, créée en 1919, sous le nom de Knickerbocker Knitting Mills à Rochester, dans l‘État de New York. Elle a été fondée par les deux frères de la famille Feinbloom, Abraham et William.
Champion était vendue directement aux écoles et aux universités. Elle ne passait pas par le traditionnel circuit de vente au détail. En 1923, la marque change de nom pour devenir Champion Knitwear. Dans les années qui ont suivi, la société a lancé un certain nombre de produits innovants dont le sweat à capuche (hoodie) que tout le monde connaît. Ou plus précisément, Champion en revendique l’héritage. Ainsi, Harold Lipson, ancien PDG de Champion a déclaré qu'ils avaient développé ces sweatshirts "pour les équipes d’athlétisme, pour les équipes de football, pour les entraîneurs qui devaient rester à l'écart par temps froid". Par la suite le sweatshirt à capuche fût également adopté par les ouvriers. Notamment lorsque l'entreprise Asplundh, une société de travaux forestiers, a décidé que le sweat-shirt à capuche serait parfait pour ses hommes.

“Buy direct from the manufacturer”  Image championstore.com

“Buy direct from the manufacturer”
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Champion a également gagné en notoriété lorsqu’ils ont développé un brevet pour palier aux problèmes récurrents de rétrécissement des vêtements de sport du fait des lavages très réguliers. Le 9 août 1938, un brevet répondant à cette problématique fut déposé par un certain Samuel N.Friedland de Champion.

On peut lire sur en bas de l’image : “Oversized cut to accommodate shrinkage”  Image championstore.com

On peut lire sur en bas de l’image : “Oversized cut to accommodate shrinkage”
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Le brevet, intitulé « Athletic Shirt And Method of Making The Same », détaille cette nouvelle façon de fabriquer des sweat-shirts. Le principe est simple : au lieu de couper le devant, le dos et les deux manches du vêtement dans le sens machine standard du tricot tubulaire (vertical), le sweatshirt est placé perpendiculairement (sens horizontal).
Ainsi, lorsque le tissu rétréci, le sweat-shirt devient juste plus ajusté et non trop court*, que ce soit au niveau du torse ou des bras. C’est d’ailleurs pour cette raison que les premiers sweat-shirts sont légèrement oversize, afin de prévenir le shrinkage (rétrécissement) qui va avoir lieu après les premiers lavages.

*Cela s’explique par le fait que tous les jersey bougent dans le sens “vertical” mais beaucoup moins dans le sens “horizontal”. Que ce soit en terme d’élasticité ou de retrait.

Les sweat-shirts réalisés à partir de ce premier brevet sont réalisés en une seule pièce tubulaire. Le dessous des manches et les côtés sont ensuite cousus ensemble. Il n’y a donc pas de couture au niveau des épaules, ce qui évite au passage d’avoir des coutures effilochées à cause des frottements des sacs à dos de sport. Pour terminer, Champion rajoute des bords-côte au niveau des poignets et du col.

Brevet Champion “Reverse Weave” déposé le 9 août 1938 Image championstore.com

Brevet Champion “Reverse Weave” déposé le 9 août 1938
Image championstore.com

Ci-dessous un sweat-shirt Champion réalisé sur la base ce brevet. Il s'agit d'une reproduction de ce premier modèle du “Reverse Weave”. Tous les détails ont été reproduit à l’identique, même l’étiquette. Les sweat-shirts Reverse Weave étaient si recherchés au Japon que la marque a officiellement relancé une collection, même en Europe.

Molleton épais - 100% coton Image the-mb.net

Molleton épais - 100% coton
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On distingue bien le sens horizontal du jersey Image the-mb.net

On distingue bien le sens horizontal du jersey
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L’étiquette identique à l’originale Image the-mb.net

L’étiquette identique à l’originale
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Détail intéressant, le petit triangle qui permettait vraisemblablement de renforcer les coutures du cou et/ou de récolter la transpiration, est présent à la fois sur le devant et le derrière Image the-mb.net

Détail intéressant, le petit triangle qui permettait vraisemblablement de renforcer les coutures du cou et/ou de récolter la transpiration, est présent à la fois sur le devant et le derrière
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En 1952, Friedland et William Feinbloom déposent un nouveau brevet intitulé “Athletic Garment Or The Like”. La description de ce brevet précise "Cette invention concerne, en général, le port de vêtements, et vise plus particulièrement des améliorations dans la fabrication et la construction de vêtements communément appelés sweat-shirts et pantalons de survêtement qui sont portés par les athlètes et autres pratiquants de sport".

Cette fois-ci le sweat-shirt n’est plus réalisé en une seule pièce tubulaire. Les manches sont montées et sur les côtés on remarque la présence des panneaux latéraux de type côte 1x1. La construction du pantalon de survêtement est également détaillée.

Brevet Champion “Athletic Garment Or The Like” déposé en 1952 Image championstore.com

Brevet Champion “Athletic Garment Or The Like” déposé en 1952
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Comme précédemment, ci-dessous une reproduction de ce sweatshirt.

On notera qu’il n’y a plus de “triangle “sur le devant Image the-mb.net

On notera qu’il n’y a plus de “triangle “sur le devant
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On remarque les coutures aux épaules, abcsentes du 1er modèle “reverse Weave” Image the-mb.net

On remarque les coutures aux épaules, absentes du 1er modèle “reverse Weave”
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Pour plus de confort, un montage plus précis et favoriser les mouvements, des panneaux latéraux de type côte 1x1 ont été ajoutés Image the-mb.net

Pour plus de confort, un montage plus précis et favoriser les mouvements, des panneaux latéraux de type côte 1x1 ont été ajoutés
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Nouvelle étiquette. La technique “Reverse Weave” y est mentionnée.  “Expansion Gusset” fait référence aux panneaux latéraux de type côte 1x1. Les pulls Guernsey présentent également des petits goussets au niveau de l’emmanchure. L’étiquette mentionn…

Nouvelle étiquette. La technique “Reverse Weave” y est mentionnée.
“Expansion Gusset” fait référence aux panneaux latéraux de type côte 1x1.
Les pulls Guernsey présentent également des petits goussets au niveau de l’emmanchure.
L’étiquette mentionne aussi le numéro du brevet correspondant au modèle réalisé.

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Pour en revenir à Camber, toutes ces techniques peuvent effectivement se retrouver sur des sweatshirts d’autres fabricants de pièces en molleton. Particulièrement les fabricants Nord-Américains tel que Camber, mais aussi CYC - la société mère derrière Reigning Champ et Wings + Horns - ou encore Roopa Knitting Mills.


Pour terminer, un modèle antérieur à l’invention du “Reverse Weave”.
Il s’agit du modèle Rabart dont le brevet a été déposé en avril 1938. Il est composé de plusieurs parties. Le devant et le derrière sont identiques.

On remarque bien sur le brevet, via la symbolique des traits verticaux représentant les colonnes de mailles, qu’il n’y a pas de “Reverse Weave”.

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Bonnet Angora homme ou femme - Où en trouver ?

 
 

Nous avons écrit il y a quelques semaines un article sur la laine mohair produite par la chèvre Angora.
Cette fois-ci nous allons nous concentrer sur les bonnets en laine Angora, une fibre produite par les lapins Angora.

Histoire

Tout comme les chèvres Angora qui produisent du mohair, le lapin Angora est originaire de la Turquie et plus précisément de la région d'Ankara - province d’Angora - qui donne son nom à ce lapin. Introduits pour la première fois en France en 1723 par un marin britannique à Bordeaux, les lapins Angora sont rapidement devenus très prisés de la noblesse française. La mode Angora s'est rapidement répandue dans toute l'aristocratie européenne et c'est ce qui explique l'existence de différentes variétés de lapins Angora en fonction des pays, du type italien au type anglais, danois, allemand et français. À cette époque, les lapins Angora n'étaient pas encore majoritairement utilisés pour la production de laine. Ils servaient surtout d'animaux de compagnie, souvent pour les enfants, qui étaient ravis par leurs pelages volumineux et doux.
Aujourd'hui, la France est le plus gros producteur Européen mais reste très loin derrière la Chine, première productrice mondiale de laine Angora ((90% de la production mondiale). Les élevages industriels de grande taille restent cependant assez rares en Chine. Les lapins Angora sont plutôt élevés par de petits fermiers en tant qu’activité complémentaire.
La fibre Angora est aujourd’hui utilisée dans la production de sous-vêtements, de tricots et d’accessoires tel que les chapeaux.

Caractéristiques de la laine Angora

Cette matière est jusqu’à trois fois plus chaude que la laine de mouton. L’angora est également très douce car très fine. Les fibres qui proviennent du sous-poil du lapin Angora font, en effet, entre 10 et 15 microns d’épaisseur et de 7 à 13 cm de long. Soit bien mieux que la plupart des laines de moutons et même de cachemire.

Chaque lapin ne produit en revanche qu’au maximum 400 grammes de laine Angora par an. A cela s’ajoute le fait que les fibres Angora sont très légères, fragiles, et présentent une faible élasticité. La production d'Angora est donc à la fois longue et coûteuse. Pour toutes ces raisons, l'Angora est souvent mélangé à d’autres matières telles que la laine.

En résumé, quelles sont les caractéristiques de la laine angora ?

  • Légère : Les fibres angora sont creuses, ce qui les rend très légères tout en emmagasinant bien la chaleur.

  • Chaude : L’Angora est plus chaude que la laine de mouton en raison de ses fibres creuses.

  • Feutre facilement : L'Angora peut très facilement feutrée pour en faire des chapeaux.

  • Manque d’élasticité : L'Angora est généralement mélangée avec des fibres plus élastiques.



ETHIQUE

Les méthodes de production peuvent cependant soulever bon nombre de questions éthiques. Les pratiques des élevages chinois ont souvent été montrés du doigt pour leurs méthodes barbares de production de laine Angora au coût le plus bas possible. Les lapins Angora y sont généralement gardés dans de petites cages sales, mal nourris et tondus brutalement très près de la peau ne manquant pas de provoquer des infections.
Ce n’est heureusement pas le cas de tous les ateliers. C’est pour cette raison qu’en 2014, Naturfasern, une société allemande spécialisée dans l'approvisionnement en fibres naturelles pour l'industrie textile, et spécialiste de premier plan de l'Angora, a créé le label “Caregora™”. La première fibre Angora certifiée précise Naturfasern.
Pour cela, elle s'appuie à la fois sur des normes européennes (Directive 98/58 / CE de la Communauté européenne sur les soins et le bien-être des animaux) mais aussi briatniques (Le code du bien-être animal promu par le DEFRA - British Department for Environment, Food and Rural Affairs).

Où trouver des bonnets en laine Angora ?

Un seul nom à retenir : Robert Mackie

Fondé en 1845, Robert Mackie of Scotland est un fabricant écossais d'accessoires haut de gamme situé à Stewarton dans le comté de Ayrshire en Écosse. Robert Mackie est très connu pour ses bonnets en mélange 75% laine d'agneau - parfois, “Geelong*”, plus fine et luxueuse - et 25% laine Angora labelisé Caregora™.

Où sont-ils distribués ?

Robert Mackie produit à la fois en marque blanche pour d’autres marques ainsi que pour sa marque en propre.
Concernant la marque de Robert Mackie, vous pouvez regarder chez Royal Cheese, l’un des premiers distributeurs parisien de ce fabricant écossais. De nombreux coloris sont disponibles : orange, rouge, bleu, vert, rose, écru…

Autre possibilité sur Citadium, certains modèles sont actuellement soldés à 17,40€. C’est par ici.

Bonnet gris anthracite Robert Mackie 75% laine 25% Angora Image citadium.com

Bonnet gris anthracite Robert Mackie 75% laine 25% Angora
Image citadium.com

Bonnet bleu marine Robert Mackie 75% laine 25% Angora Image citadium.com

Bonnet bleu marine Robert Mackie 75% laine 25% Angora
Image citadium.com

Enfin, on vous conseille également de jeter un oeil sur le site de Chrome-Store.
Vous pourrez trouver des bonnets Robert Mackie aux tricotages différents du classique Rib 1x1 - côte 1x1 en français.

Bonnet gris Robert Mackie 75% laine 25% Angora Image chrome-store.com

Bonnet gris Robert Mackie 75% laine 25% Angora
Image chrome-store.com

Bonnet bleu nuit Robert Mackie 75% laine 25% Angora Image chrome-store.com

Bonnet bleu nuit Robert Mackie 75% laine 25% Angora
Image chrome-store.com

Autre exemple, ci-dessous un bonnet Drake’s London d’il y a quelques saisons.
Composition 75% Super Geelong 25% Angora. Fabriqué en Ecosse.

Bonnet bleu électrique 75% Super Geelong 25% Angora Image drakes.com

Bonnet bleu électrique 75% Super Geelong 25% Angora
Image drakes.com

Bonnet vert 75% Super Geelong 25% Angora Image drakes.com

Bonnet vert 75% Super Geelong 25% Angora
Image drakes.com

Détail - bonnet bleu électrique 75% Super Geelong 25% Angora Image drakes.com

Détail - bonnet bleu électrique 75% Super Geelong 25% Angora
Image drakes.com

Bonnet vert 75% Super Geelong 25% Angora Image drakes.com

Bonnet vert 75% Super Geelong 25% Angora
Image drakes.com

*Le terme «Geelong» désigne une ville australienne où ce fil était traditionnellement produit à partir de la première tonte des moutons. De nos jours, si l’origine géographique a perdu de son sens, la finesse et la douceur de cette laine demeurent.

 

Asahi M014 Sneakers - Semelle Grise

 
 

Asahi est une marque japonaise de sneakers fondée en 1892. Les paires sont fabriquées à Kurume au Japon dans l’une des dernières usines qui maitrise la création de semelles vulcanisées du pays.

Asahi est distribuée en France chez Rendez-Vous Store, Jinji et Officine Générale.
Le modèle que l’on préfère, la M014 grise, n’y est cependant pas (ou plus) disponible.

Par contre, Nitty Gritty, un e-shop suédois que l’on apprécie beaucoup, vient de les ajouter à son offre.

C’est par ici.

Images Officine Générale

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