Comment s’habiller pour un “Casual Friday” ?

 
 

Texte : Mathieu @Bestshopsintown
Photo : Thomas M.


Deuxième article de notre série Comment s’habiller pour….

Lorsque l’on évoque les tenues de travail, on fait souvent référence à un uniforme commun ou à une tenue plus personnelle mais habillée. Que ce soit pour beaucoup de métiers du tertiaire ou des métiers plus manuels, nous optons généralement pour une tenue différente de ce que l’on a tendance à porter le week-end. Le code vestimentaire est d’ailleurs souvent intégré dans le règlement intérieur des entreprises, ce qui atteste de l’importance d’avoir une tenue appropriée. 

Or, au fur et à mesure des années, le classique costume-cravate a été peu à peu délaissé au profit de tenues plus casual. On se souvient d’ailleurs du débat récent au sein de l’Assemblée nationale afin de statuer sur la tenue à adopter au sein de l’hémicycle. Cela s’est soldé par le port obligatoire de la veste et une recommandation pour le port de la cravate. Une évolution qui suit les tendances vestimentaires de fond.

Quoiqu’il en soit, le fameux “Casual Friday” fait désormais partie de nos habitudes. Il permet  d’adopter une tenue plus décontractée mais néanmoins habillée. Voici ma proposition en  images. 

Je porte ainsi :  

Vous connaissez notre amour pour les vestes Teba. À mi-chemin entre la surchemise et le blazer, cette pièce s’associe avec une grande fluidité dans bon nombre de tenues. Tellement versatile que Marcos l’avait également choisie pour sa tenue Comment s’habiller pour aller au bureau.

Ce modèle en tweed MOON 100% laine provient d’une jeune marque. Il s’agit en effet du label Sédric Clothing qui n’est autre que la marque en propre du magasin Parisien See Fan situé au 11 Rue Pastourelle. Elle a été fabriqué en Corée du Sud (pays d’origine du fondateur) et son rendu nous plait beaucoup. Hormis des poignets différents - au passage légèrement trop larges à mon gout - et des poches extérieures à boutons, tout y est. Sa construction reprend l’aspect général de cette veste d’origine espagnole emblématique. L’essentiel est respecté. 

Avec un tissu marqué comme le Tweed, j’ai opté pour un pull léger en mérinos bleu marine.  Un shetland aurait sans doute été préférable par ce jour de grand froid. 

Pour le choix du jean, le coloris blanc me paraissait évident. Et facile. Cette période est  d’ailleurs propice à porter des pantalons blancs, n’hésitez pas. 

Enfin, pour accompagner à merveille avec le tweed, quoi de plus simple que cette paire de Chukka Paraboot x Arpenteur ? Son coloris en suède havane se marie naturellement avec le reste, et que dire du confort cette paire !

 

Et pourquoi pas un pull rouge ?

 

Note : nous avons demandé à Bosie de nous envoyer le pull Rouge que vous allez découvrir dans cet article


Après le Jaune Citron, le Kelly Green et le Bleu Roi, une autre couleur vive nous captive particulièrement cette saison : le rouge !

Si le bleu est actuellement la couleur préférée des européens, le rouge a longtemps été majoritaire dans les productions culturelles et vestimentaires et ce jusqu’à la fin du Moyen Âge.

Le rouge est en Occident la première couleur que l’homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu’en teinture. C’est probablement pourquoi elle est longtemps restée la couleur «par excellence», la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique.

Admiré des Grecs et des Romains, le rouge est dans l’Antiquité symbole de puissance, de richesse et de majesté. Au Moyen Âge, il prend une forte dimension religieuse, évoquant aussi bien le sang du Christ que les flammes de l’enfer. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l’amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l’orgueil, de la violence et de la luxure.[…] Toutefois, à partir de la Révolution française, le rouge prend une dimension idéologique et politique. C’est la couleur des forces progressistes ou subversives, puis des partis de gauche, rôle qu’il a conservé jusqu’à aujourd’hui.

4ème de couverture du livre sur le Rouge de Michel Pastoureau

Dès la fin du Moyen Age, de nombreux décrets vestimentaires sont pris et certaines couleurs sont interdites à des classes sociales. Le rouge est imposé à des activités en marge comme les prostituées, les bouchers, les bourreaux, les lépreux. Mais c’est la Réforme protestante qui va contribuer à interdire et faire reculer le rouge. Les Réformateurs considèrent en effet que le rouge est une couleur trop voyante, trop couteuse, indécente, immorale et dépravée. Le rouge est associé à quatre des sept pêchés capitaux comme l’orgueil, la colère, la luxure et la goinfrerie. Il est lié à la violence, la débauche, la trahison et au crime. Au XVIe siècle, une véritable haine du rouge se développe et la Réforme déclare la guerre aux couleurs trop vives et trop voyantes.

Céline Baccari |clio-cr.clionautes.org

 
 

Le rouge c’est aussi la couleur des moniteurs de ski. Les fameux pulls rouges. À tel point que son port est même inscrit dans la charte de l’École du ski français. Soit une armée de pulls rouges avec près de 17 000 moniteurs dans l’Hexagone.

Mais pas besoin d’être moniteur de ski pour porter un pull rouge. Comme toute les couleurs vives, le rouge s’associera particulièrement bien avec un pantalon blanc. Cela fonctionne également très bien avec un pantalon beige et c’est ce que choisit de faire Marcos ici.

Comme à notre habitude, nous avons opté pour un pull est brossé 4 fois de chez Bosie. La marque l’a d’ailleurs appelé French Red en notre hommage ! Car oui, on aime tellement ce rouge que nous avons poussé pour qu’ils le proposent cette saison dans leurs collections. Une vraie réussite.

Disponible ici.

 
 

COLHAY’S – Le cardigan grosse maille fabriqué en Ecosse

COLHAY’S

Le cardigan grosse maille fabriqué en Ecosse

 

Texte : Marcos E.
Photos : Thomas M.
Note : nous avons demandé à Cohlay’s de nous envoyer la pièce que vous aller découvrir dans cet article

4 octobre 1853, la guerre de Crimée éclate et déchire l’Europe. Les forces belligérantes turques, françaises et anglaises s’unissent contre l’expansionnisme russe. Considérée comme la véritable première « guerre moderne » de l’Histoire, elle permit l’utilisation massive de nouvelles technologies telles que les bateaux à vapeur, le télégraphe, les fusils à canon rayé et surtout la photographie. De cette guerre naissent les premiers photographes de guerre – ancêtres des reporters de guerre – grâce à Roger Fenton et James Robertson. Embarqué dans sa photographic van, Fenton entreprend un voyage périlleux en 1855 en direction de la Crimée. Assisté par son cuisinier et assistant, Marcus Sparling, ils sillonnent les champs de batailles en roulotte photographique faisant office de chambre noire ambulante chargés en plaques de verres pour le développement des photos. Si la guerre annihile, elle crée aussi des nouveautés. Sur le champ de bataille, une opposition vestimentaire a lieu. James Thomas Brudenell, lieutenant-général de l’Empire britannique et 7ème Comte de Cardigan, a pour idée de vêtir ses soldats d’une pièce chaude en maille dérivée de la sous-veste militaire lors de l’assaut victorieux de la bataille de Balaklava le 25 octobre 1854. Lord Cardigan vient d’inventer le cardigan.

James Thomas Brudenell, le 7ème Earl de Cardigan, connu sous le nom de Lord Cardigan (1797-1868)

De cet héritage militaire il ne subsiste pas grand-chose – sinon la possibilité de la décliner dans une matière technique – le cardigan est une pièce tellement ancrée dans les habitudes stylistiques modernes, qu’elle en est devenue indispensable dans la cohérence de certaines tenues. C’est ainsi que les marques d’aujourd’hui proposent leur version du cardigan. 

Nous vous proposons de découvrir la version de la marque COLHAY’S, un cardigan grosse maille confectionné en Ecosse dans la plus pure tradition britannique.

Interview du fondateur, Ronnie Chiu

Pour comprendre une marque – qui plus est une marque jeune comme Colhay’s, née en 2019 – nous pensons qu’il est toujours intéressant de se tourner vers celui qui l’a fondé. C’est ainsi que nous avons posé quelques questions à Ronnie. Sa vision du vêtement est précise et classique, inspirez-vous !

 1. Colhay's est-il né de la frustration de ne pas trouver des vêtements en laine que vous recherchiez ? 

D'une certaine manière, oui, mais l'inspiration derrière Colhay's est plus profonde que cela. Mon père a travaillé toute sa vie dans l'industrie de la mode, d'abord dans le prêt-à-porter masculin dans les années 1970, puis il a créé sa propre entreprise de bijoux et d'accessoires de mode. En grandissant, je lui rendais visite sur son lieu de travail et je me souviens avoir vu des piles de magazines de mode sur son grand bureau en chêne, et des milliers d'échantillons accrochés aux murs et éparpillés dans sa salle d'exposition. Par conséquent, dès mon plus jeune âge, mon père a eu une grande influence sur mon style ; c'était un père "cool" qui s'habillait de manière impeccable ; un de ces pères qui avait toujours quelque chose à dire sur la tenue que je portais et qui hochait la tête pour l'approuver ou fronçait les sourcils pour la désapprouver ! Je me souviens qu'on allait faire du shopping ensemble et qu'il me donnait toutes sortes de conseils de style, comme on peut s'y attendre d'un père qui travaille dans la mode. C'est donc de lui que viennent mon amour et mon intérêt pour les vêtements, et il n'est pas surprenant que je me sois orienté vers la mode masculine. La plus grande marque qu'il m'a laissée est peut-être sa conviction qu'il faut investir dans des vêtements de la plus haute qualité et en prendre soin pendant longtemps, car ils prendront ensuite soin de vous. 

En particulier, il croyait fermement que les vêtements fabriqués en Grande-Bretagne étaient de la meilleure qualité et valaient la peine d’avoir investi dedans, car il a grandi dans le Hong Kong colonial britannique. Il m'a transmis deux pulls fabriqués en Écosse qu'il avait achetés avec son premier salaire dans les années 1970, en parfait état après plus de 40 ans d'usure et de lavage à la main. J'ai été tellement impressionné par la qualité de ces pulls que je me suis mis en quête de la même qualité que celle dont mon père parlait si affectueusement, mais j'ai eu du mal à trouver ce même niveau de qualité qui, en même temps, était conçu pour flatter la personne qui le portait - si la qualité était là, le style ne l'était pas, et vice versa. J'ai fini par trouver la ville d'Écosse où les pulls de mon père étaient fabriqués toutes ces années auparavant. Certains des fabricants restants, bien que beaucoup plus petits, produisent toujours avec la même qualité que lorsqu'ils fabriquaient les pulls de mon père il y a tant d'années. En fait, l'un des directeurs de l'usine a tout de suite reconnu l'étiquette du pull de mon père et a plaisanté en disant qu'il avait probablement participé à la fabrication de ce pull lorsqu'il était jeune, il y a 40 ans !

C'est ainsi qu'est né Colhay's - l'idée est de combiner la qualité d'un héritage (des vêtements qui durent toute une vie) avec une esthétique et un design qui flattent la personne qui les porte. Contemporain, oui, mais il s'agit en fait de créer des vêtements qui durent des décennies, tout en veillant à ce que la personne qui les porte soit belle pour l'ère moderne ! 

Par conséquent, je passe beaucoup de temps à concevoir et à redessiner les plus petits détails - la finesse de la taille ou des ourlets côtelés, la façon dont le col doit se placer sur un vêtement. Je passe également beaucoup de temps sur les couleurs et les motifs - pour trouver un équilibre entre l'élégance et le style du porteur, afin qu'il n'attire pas les regards indiscrets !

Par exemple, notre pull cricket en laine d'agneau superfine est doté d'un col en V délibérément plus profond, et est également réalisé dans des rayures très foncées de couleur bordeaux, olive, marine et crème. Je pense que ces détails de conception flattent beaucoup plus la personne qui le porte, et donnent au vêtement un aspect plus moderne et pertinent, par rapport aux pulls de cricket très traditionnels aux couleurs beaucoup plus vives, et aux cols V plus serrés et plus petits. Chacun des produits de notre gamme suit la même philosophie.

 

2. Ces deux dernières années, nous avons assisté à un retour fracassant du cardigan. De quelle manière avez-vous essayé de changer ou de composer avec l'image " vieillotte " que ce vêtement a pour certaines personnes ?

Bonne question ! Le cardigan est un vêtement génial - il dégage cette sensation de nonchalance. Il est extrêmement confortable et va avec n'importe quelle tenue. Il n'est donc pas surprenant que le cardigan soit l'un de nos styles préférés. Comme je l'ai mentionné plus haut, pour tout produit, nous voulons nous assurer que le vêtement flatte la personne qui le porte, et certains éléments de design permettent de donner à la pièce un aspect plus moderne, afin d'ébranler l'image "vieillotte". Par exemple, pour notre tout nouveau cardigan en cachemire à col châle, nous avons accentué la forme en V du col châle en abaissant le point de boutonnage pour qu'il se situe juste au niveau du nombril. Cela exagère la forme en V inversé de l'épaule à la taille (comme une veste de tailleur), et élargit les épaules tout en affinant la taille. Le col châle, lorsqu'il est rabattu, reproduit également le "revers" que l'on obtient sur une veste cintrée en toile de haute qualité :

 

L'autre chose que nous aimons faire, c'est montrer aux gens comment ces vêtements peuvent être intégrés dans une tenue contemporaine, par exemple, le cardigan à col châle peut être superposé à une veste en jean vintage patinée :

 

J'ajouterais que nous avons une section entière sur notre site internet intitulée Style Journal où nous avons réalisé un certain nombre de journaux photo pour donner aux gens des conseils sur la façon de styliser nos vêtements - certaines des combinaisons ne sont peut-être pas si évidentes, mais elles sont superbes selon nous.

3. D'où tirez-vous votre inspiration ? 

Nous nous inspirons de nombreux vêtements historiques, dont beaucoup ont été créés à l'origine pour des raisons fonctionnelles. La plupart des pièces en laine avaient autrefois une fonction qui exigeait qu'elles soient à la fois robustes, confortables et durables. Souvent, lorsque les pièces sont redessinées à plusieurs reprises, la fonctionnalité peut être perdue au profit de l'esthétique - la plupart du temps, nous essayons de ramener cette fonctionnalité, mais en apportant quelques modifications au design pour la rendre plus contemporaine.

La chemise henley en mérinos en est un bon exemple. Nous avons repris la forme traditionnelle de la chemise henley originale avec ses manches courtes plus longues, sa silhouette ajustée pour un look sport et l'ouverture à trois boutons sur le devant. Cependant, nous avons fait en sorte que l'ouverture du col V soit plus profonde, contrairement à l'ouverture plus arrondie de la chemise henley traditionnelle, afin de rendre l'ensemble plus moderne.

 

À gauche : chemise henley en mérinos extra fin de Colhay avec col V profond.

À droite : chemise henley traditionnelle à col arrondi (telle que portée par la légende de l'aviron britannique Jack Beresford)

 

Nous avons écrit un article avec quelques autres exemples que vous pouvez consulter ici. :

4. Quel est votre vêtement en laine préféré pour l'hiver ?

Pour moi, le cardigan à col châle en laine d'agneau superfine est difficile à battre. C'est le vêtement le plus épais et le plus lourd de notre gamme, avec un poids d'environ 1,2 kilogramme, et pourtant, il est super doux sur la peau, car il est fabriqué avec de la laine d'agneau superfine (la laine d'agneau la plus douce au monde, avec des fibres d'un diamètre d'environ 18,5 microns), et lavé dans de l'eau écossaise pour plus de douceur. Habituellement, avec les vêtements en laine, s'ils sont épais, ils sont généralement rugueux ; s'ils sont doux, ils sont généralement fins et fragiles. Avec ce cardigan à col châle en laine d'agneau superfine, vous obtenez le meilleur des deux: épais mais doux. J'adore son côté douillet et confortable, idéal à porter à l'intérieur comme à l'extérieur, et il est si facile à assembler - je préfère personnellement une combinaison double denim avec le col châle écru, comme ceci : 

 
 

 Merci Ronnie !

 

Comment portons-nous le cardigan Colhay’s ?

Ce cardigan col châle est en 100% laine superfine d’agneau de la manufacture Todd & Duncan’s Lamaine, filateur écossais mythique fondé en 1867 et spécialisé dans le cachemire. Sans surprise le cardigan est fabriqué à Hawick, haut lieu de la maille écossaise. C'est d’ailleurs à Hawick que sera développé le concept de «twin-set» dans les années 30 par Otto Weisz, designer en chef de Pringle.

Notre cardigan écru est épais à la main extra-moelleuse, tricoté en 6-fils en jauge 3, il pèse 1,2 kg, un beau bébé ! 

Nous apprécions particulièrement le col généreux et enveloppant. La pièce est épaisse – nous ne le redirons jamais assez – mais non écrasante. Le cardigan Colhay’s est rassurant. 

 
 

Les boutons en corne proviennent d’Italie, deux poches latérales vous permettent de réchauffer vos mains, des manches raglan complètent l’ensemble. Vous connaissez notre amour pour les manches raglan désormais, ce détail est particulièrement apprécié car il permet une liberté de mouvement sans égal tout en flattant une carrure. Parfaite pièce intermédiaire, ce cardigan contient une emmanchure plus haute conférant à l’ensemble une coupe plus contemporaine sans pour autant compromettre l’allure de son porteur.

Nous aimons l’ampleur mais nous conseillons tout de même d’opter pour sa taille habituelle. Ici Mathieu porte une taille M, Colhay’s taille normalement.

Nous affectionnons l’écru pour sa luminosité mais Colhay’s propose ce cardigan dans d’autres couleurs également telles que gris, camel, marron foncé ou encore olive.

 

Un cardigan historique à la réinterprétation contemporaine

Pourquoi opter pour ce cardigan col châle de Colhay’s ? Car Ronnie est un passionné qui a véritablement investi du temps à élaborer une coupe classique et contemporaine à la fois. Mais aussi parce que les détails présents dans cette pièce pour du prêt-à-porter sont quasiment introuvables ailleurs et surtout pour cette laine superfine absolument incroyable de douceur.

Nous sommes de nature assez frileuse, quoi de mieux que de s’envelopper dans une laine moelleuse pour y passer l’hiver avec style ?

 Le cardigan Colhay’s figure comme un indispensable.

 
 
 

2nd 2023 - God Save the U.K Products

Le Royaume-Uni a conservé un tissu industriel assez riche. Sans doute moins que l’Italie, mais beaucoup plus que la France. C’est pour cette raison que l’on écrit régulièrement sur des marques britanniques. Que ce soit pour la maille, les accessoires - typiquement les écharpes -, ou encore les pièces d’extérieur tel que les blousons ou manteaux.

Le magazine japonais 2nd y consacre son dernier numéro. 17 pages sont d’ailleurs consacrées à la marque traditionnelle britannique la plus connue : on veut bien entendu parler de Barbour !

Magazine disponible chez Clutch-Café.

La suite en images.

Wallace Sewell - Des écharpes colorées tissées au Royaume-Uni

 

Nous avons écrit plus d’une dizaine d’articles sur les écharpes. Un sujet qui nous passionne toujours autant. On est donc très content de vous parler de Wallace Sewell, un studio de design britannique créé par Harriet Wallace-Jones et Emma Sewell en 1992.

Vous ne trouverez leurs écharpes nulles part ailleurs. Le duo créatif est animé par un amour de la couleur et des motifs géométriques. Influencés par le Bauhaus, leurs écharpes sont un ensemble de blocs et de rayures de différentes couleurs.

Ils s’inspirent chaque année d’un artiste pour créer une nouvelle collection. David Hockney a par exemple inspiré leurs écharpes de la collection printemps/été 2018.

La marque produit également des coussins, des tapis ou encore des plaids. Ils collaborent régulièrement avec des institution publics ou des musées comme le Tate ou le Transport for London pour le design des moquettes utilisées pour les sièges de certaines lignes de transport ferroviaire britanniques.

Tissage & lavage

Pour la fabrication de ses écharpes, Wallace Sewell travaille en étroite collaboration avec Mitchell Interflex à County Brook Mill, un tisserand établi en Angleterre depuis plus de 100 ans.

Une fois le tissu tissé, il est transporté à Huddersfield où il est lavé pour créer une main plus douce. Il est ensuite renvoyé à Mitchell Interflex pour les dernières finitions avant expédition.

Où les trouver ?

Directement sur le e-commerce de Wallace Sewell. Les écharpes 100% Mérinos Lambswool sont proposées à £56, pour une taille de 21 x 175 cm.

 

La Botte Gardiane - Visite de l'atelier de la célèbre marque camarguaise

 

Après Paraboot plus tôt dans l’année, nous avons eu la chance de visiter l’atelier d’une seconde pépite de la chaussure française, La Botte Gardiane. Direction le Sud de la France, du côté de Nîmes pour découvrir la fabrication des célèbres bottes des Gardians Camarguais.

On a été acceuilli par Julien, l’un des codirigeant de la Botte Gardiane. Cette visite s’est faite à l’occasion des journées européennes du patrimoine à la mi-septembre. L’atelier ouvre d’ailleurs régulièrement ses portes, n’hésitez pas à y faire un saut dès que l’occasion se présente. Sans compter que la région regorge de trésors.

 

Marcos et Mathieu à NÎmes

 

Bienvenue chez La Botte Gardiane

Notre visite s’est déroulé en deux étapes. Tout d’abord une introduction sur l’histoire et les valeurs de La Botte Gardiane puis dans un deuxième temps une visite de l’atelier et de toutes les étapes de fabrications des chaussures de la marque.

Petit retour en arrière. Nous sommes au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le Gard et le Languedoc-Roussillon sont alors des bassins très fertiles pour de nombreux métiers du textile : usines de confection, filatures, tisserands ou magnaneries (bâtiments destinés à l’élevage des vers à soie). À cette époque l’industrie du vêtement tourne à plein régime et emploie bon nombre de personnes dans la région Occitanie. Un exemple avec Millau, capitale du gant, qui comptait jusqu’à plus de 5000 salariés dans ce secteur. Il en reste aujourd’hui moins d’une cinquantaine.

En 1973 arrive le premier choc pétrolier ainsi que les accords sur la libéralisation des marchés mondiaux qui permettent de réduire les droits de douane sur des centaines de milliers de produits. Les importations sont en pleines croissance et dans le même temps le pouvoir d’achat baisse. Les ateliers de la région fermeront leurs portes les uns après les autres. De 60 fabricants de chaussures dans la ville de Nîmes, on passe à 0 dans les années 90. Une histoire qui se répète également pour les tanneries, elles passent de 600 à une quarantaine de nos jours. Elles ont en partie été conservé grâce aux maisons de luxe. Le déclin économique s’accompagne d’une montée en gamme.

En 1995, alors que la société est composée de 5 personnes, elle est rachetée par Mr Michel Agulhon, son dirigeant actuel. Un pari fou dans une époque où des entreprises textiles ferment toutes les semaines. Sans compter que le made in France est considéré à ce moment-là comme désuet. Plus personne n’achète français.

Dix plus tard, l’entreprise est en difficulté. Michel Agulhon tente alors un dernier salon professionnel à Paris, chez l’ancêtre de l’actuel Who’s Next. Beaucoup de clients internationaux sont séduits, notamment des Japonais. À cette époque le Japon est le deuxième marché pour l’industrie du luxe juste derrière les États-Unis. Ils raffolent particulièrement des entreprises avec une longue histoire et un savoir-faire spécifique. Le succès est au rendez-vous.

Mais une semaine après, nouveau coup dur. De fortes inondations touchent l’ensemble de l’usine. Les archives, les matières, les stocks, les machines…tout est détruit. Pour la famille, cela sonne la fin de l’aventure. Mais les salariés s’accrochent et commencent à nettoyer. Le fondateur et ses enfants (Antoine, Julien et Fanny) vont alors démonter toutes les machines, changer les moteurs et relancer la production 25 jours après. L’entreprise fait à nouveau preuve de résilience.

En décembre, les premières productions sont livrées aux clients Japonais, le pari est gagné. C’est un véritable engouement au pays du Soleil-Levant. En 2003 la moitié de la production part à l’export. La qualité doit être irréprochable. Une histoire d’amour qui dure depuis plus de 10 ans.

Deuxième rencontre marquante, la marque Céline en 2004. Mickael Kors, alors directeur artistique de la maison commande 2500 paires de bottes camarguaise (plus de 30% du CA à cette époque) en marque blanche. Au-delà de la notoriété et du chiffre d’affaire, la marque de luxe française apporte avec elle un cahier des charges exigeant et de nouveaux fournisseurs de matières premières telle que la tannerie italienne Conceria Ambassador, spécialisée dans le velours.

Depuis lors les modèles ne sont plus cantonnés à la Botte Camarguaise. On dénombre jusqu’à 380 modèles différents et 109 coloris et textures.
Les chaussures sont bien entendu réparables, talons, semelles…tout est possible.

L’année 2012 marque l’ouverture de leur première boutique parisienne, puis 2014 la deuxième dans le marais.

 
 

LA PRODUCTION

Aujourd’hui chez La Botte Gardiane, 100% des fournisseurs sont Européens, 65% de leur peausserie viennent de France dont Degermann en Alsace. Le cuir pour les semelles vient d’Espagne, les cuirs techniques d’Italie.

L’ensemble des produits sont confectionnés sur place, sans aucun sous traitant. Il est intéressant de noter que personne n’est mono-tâche dans la chaîne de production. L’ensemble du personnel est formé sur plusieurs machines, ils sont polyvalents. Une organisation qui rend à la fois le travail plus intéressant mais aussi la production plus robuste au sens où les savoirs-faire sont partagés par plusieurs personnes.

2018 marque l’inauguration de la nouvelle usine (celle que nous avons justement visité) et du magasin accolé. Ces nouveaux bâtiments on permis de pousser en plus loin la réflexion sur le bien être des salariés, aussi bien au niveau acoustique, que des lumières, de l’air, de la déperdition énergétique…tout est fait pour qu’ils se sentent bien. Ils bénéficient même d’un compte-temps qui leur permettent d’organiser leurs emplois du temps à leur convenance.

 

À l’intérieur du magasin l’on peut apercevoir l’atelier de montage des chaussures

 

VISITE DE L’ATELIER

Côté atelier, c’est pas moins d’une vingtaines de grandes étapes et 150 opérations qu’il faut pour produire la plupart des chaussures La Botte Gardiane.

Elles nous ont toutes été soigneusement présentées au cours de cette visite. Mais si l’on devait retenir deux choses, ça serait dans un premier temps qu’il y a pas de miracle, une bonne chaussure c’est avant tout un bon cuir.

La Botte Gardiane travaille depuis des décennies avec l’un des meilleurs cuir au monde, retanné à la graisse chaude et prêt pour durer au moins quart de siècle. Ce cuir épais de chez Degermann est extrêmement résistant, il ne craquelle pas et il supporte très bien l’eau.

 

Avant - 10ans après : la patine du cuir de veau retanné à la graisse chaude

 

Cette visite fût également l’occasion de rappeler que le cuir est l’un des meilleurs exemples d’upcycling car il s’agit d’un déchet provenant l’industrie alimentaire, que ce soit les vaches laitières ou les races à viande.

Julien a également évoqué les différents types de tannage, notamment le tannage au chrome et le tannage végétal, rappelant au passage que ce dernier n’est d’ailleurs pas écologique en soi. Végétal ne veut pas dire vert. Quid par exemple de l’utilisation massive du quebracho (un arbre provenant d’Amérique du Sud) ?

Il est surtout vrai qu’avec l’aide du chrome, le processus de tannage est grandement accéléré. Il permet aussi une meilleure souplesse, une variété de couleur, ainsi qu’une meilleure tenue dans le temps. Aussi, 99% de la production mondiale actuelle est tannée à l’aide de chrome. À la sortie du foulon, après 24h et le mélange avec les sels de chrome, les peaux ressortent bleus. Ce sont les Wet Blue. Il peut alors être stocké sans limite de temps. Puis vient la coloration et la phase de séchage.

 

On distingue les clous

 

Deuxième point marquant, il s’agit de l’un des derniers atelier français capable de réaliser des montages cloutés. Le montage traditionnel des Bottes Gardiane consiste à coller et clouer des semences inoxidables. Ces clous traversent toutes les épaisseurs du montage. C’est aussi pour cette raison que les formes sont ferrés, car le clou traverse jusqu’à venir se river sur la forme en fer. C’est cette opération qui va tenir la chaussure. La colle sert uniquement à fixer l’intercalaire.

Chaque clou est ensuite retapé pour maximiser l’écrasement des couches et que le tout ne bouge pas. Contrairement au fil qui peut bouger dans le temps, ce montage est plus solide. Une bonne partie des modèles sont conçus ainsi - notamment toutes les camarguaises. Par contre cela rend la chaussure très rigide.

On estime qu’une paire de bottes, en respectant les phases de séchage, peut être produite en 3h30.

 

Les différentes options de personnalisation

 

Dernier point marquant de notre visite, la personnalisation. La marque s’adapte à la volumétrie du pied, jusqu’à 35% de leurs modèles sont des exemplaires uniques.

Les formes peuvent être adaptées aux pieds de chacun si les paires en prêt-à-porter ne conviennent pas à votre morphologie.

Il est également possible de choisir votre cuir ou vos semelles. De quoi créer votre modèle unique de chaussures. Faites en France.

La suite en image

Les tiroirs d’emporte-pièces (qui sont encore tous fabriqués en France)

 

METTEZ Paris

Texte et photos : Mathieu @Bestshopsintown


Fondé en 1847 à Paris, Quai de la Rapée, Mettez est un mélange parfait entre authenticité, tradition  et savoir-faire. Cette institution française a commencé à créer des vêtements indestructibles et  imperméables pour l'agriculture et l'armée. Au fil des années et de l'évolution des techniques  industrielles, leurs célèbres tissus ont commencé à être utilisés dans l'industrie automobile comme  capotes et couvertures pour les voitures et les camions, dans l'industrie aéronautique comme tissus  enduits pour les ailes des avions, et également pour les activités de plein air telles que les tentes. 

C'est à cette époque qu'ils ont commencé à créer leur ligne de vêtements dédiés aux ouvriers et aux  chasseurs. C'est Elie Jacques Frances (père de l'actuel propriétaire) qui a orienté l'entreprise vers le  monde de la chasse. Depuis son origine, les vêtements de chasse restent une des grandes spécialités  de la maison. Par exemple, les vestes de chasse Chinon et Saint Hubert avec leur cape amovible en  coton et lin, les culottes, les pantalons en velours côtelé dans de nombreux coloris... La couleur est  d’ailleurs une des marques de fabrique de Mettez. 

Ouvert en 2020, leur nouveau magasin situé sur le boulevard Malesherbes est plein de couleurs et  de marques spécialistes dans leur domaine. Que ce soit les chemises de Viyella, le trench raglan de  Grenfell, le field coat de Chrysalis, ou les pulls en laine d'agneau de William Lockie, le choix est large. 

Mais Mettez est surtout connu pour être un spécialiste des vêtements autrichiens. Alain Frances, le  propriétaire, a voulu offrir à la communauté parisienne une extraordinaire variété de tenues  autrichiennes comme les vestes à col officier et martingale de Schneiders, Steinbock et Habsburg. De  même, le célèbre manteau en loden, fabriqué en pure laine ou mélange alpaga et angora, ayant subi  un traitement spécial qui lui confère des qualités exceptionnelles de chaleur et d'imperméabilité  naturelle. Enfin, les cardigans en laine d'alpaga de Fanni Lemmermayer, que nous affectionnons  particulièrement au sein de l’équipe. 

Ils ont aussi quelques accessoires comme des écharpes de la marque anglaise Drake's, des sacs, des  chapeaux, des cravates, etc. 

Même si vous n'êtes pas un “Gentleman farmer”, vous pouvez aller chez Mettez pour trouver les  pièces classiques à ajouter à votre garde-robe et découvrir cette institution parisienne. 

METTEZ Paris - 9 Boulevard Malesherbes

Swann - Lookbook AW22

 

Swann viennent de dévoiler leur nouveau lookbook pour la saison Automne Hiver à venir. Nous avions déjà écrit sur cette marque parisienne de demi-mesure il y a quelques mois.

On est toujours séduit par leur approche à la fois classique et contemporaine du vestiaire masculin. Les vestes en laine et alpaga, les pantalons en velours côtelé, les chemises en denim, l’utilisation du pull à col roulé pour les vestes…autant de bonnes idées à utiliser sans modération.

La suite en images.

NoManWalksAlone ouvre un site européen - Petit bonus surprise

 
 

On est très content d’apprendre que NoManWalkAlone ouvre un site Européen. Quelle différence me direz-vous ? C’est bien simple, toute la logistique de ce nouveau site est gérée sur le territoire européen. Fini les droits de douanes et autres taxes d’importations - le site principal étant basé aux États-Unis.

Nous avions déjà écrit un article en 2019 pour dire tout le bien que l’on pense de NoManWalkAlone. L’une des forces du site a toujours été de proposer des produits inédits et peu distribués en ligne tel que les ceintures Il Micio ou encore les pantalons Rota.

Mais NoManWalksAlone c’est aussi une grande variété de marques. Des plus Sartoriales au plus créatives, de Sartoria Carrara à Stephan Schneider. Mais aussi de très bon classiques comme les pulls Inis Meain.

Ci-dessous quelques-unes des pièces qui nous plaisent particulièrement. En cliquant dessus vous accèderez directement à la page produit.

Petit Bonus : Avec le code INDISPENSABLES vous avez -15% sur tout le site pendant quelques jours. Offre limitée dans le temps.

 

Howlin’ - Le pull Kelly Green “Shaggy Bear”, un indispensable de cet Hiver

Les Kelly Green de chez Howlin’

 
 

Note : Howlin’ ont accepté de nous envoyer le pull que Marcos porte dans cet article. Mathieu porte un cardigan Howlin’ acheté récemment.
Texte : Marcos E.
Photos : Thomas M.


Nous avions déjà écrit sur la marque Belge il y a plus d’un an et souhaitions présenter deux autres pièces de la nouvelle collection. Voici la première, le pull Kelly green baptisé Shaggy Bear.

 
 

notre vert favori : LE « Kelly Green »

MERCI est devenu l’un de nos multimarques préféré à Paris. L’un des rares endroits à proposer des doudounes Crescent Down Works. En s’y rendant avec Mathieu début octobre, nous avions découvert une sélection conséquente de vêtements en maille. Parmi elle, Howlin’.

Quel plaisir de retrouver cette marque sur laquelle nous avions écrit sur Les Indispensables ! Peu distribuée en France, MERCI propose une offre plutôt étoffée. Nous avons ainsi pu voir en vrai la ligne Shaggy Bear, des pulls Shaggy à la laine shetland locale fabriqués en Ecosse. La main de ces pulls est assez incroyable, douce, onctueuse, spongieuse et ne grattant pas.

Outre ce côté Shaggy, nous sommes conquis par le vert Kelly Green – notre nuance favorite de vert – qui est si lumineux !

 
 

Un véritable pull « shaggy »

Voilà quelques années que nous portons des pulls shetland de plusieurs marques et indirectement on peut les comparer entre eux. Ce modèle Shaggy Bear d’Howlin’ coche toutes les cases. La laine est superbement brossée lui conférant ce côté duveteux que nous affectionnons tant. De plus, la longueur du pull est bonne, là où d’autres marques – notamment Jamieson’s – préfèrent un pull (trop) long. Enfin, à notre goût.

Autre sujet de discorde, le col. Ici sa tenue est parfaite. Il serré bien et ne se détend pas au moindre mouvement. Je porte ici un XS, le pull m’enveloppe confortablement tout en flattant ma carrure – mais pas d’effet slim fit !

 
 

Enfin, d’un point de vue plus artistique et esthétique, j’affectionne particulièrement le logo « Shaggy Bear ». Le genre de détail que l’on ne trouve pas chez les marques fabricants !

Impossible également de ne pas penser aux « Shaggy Dog » de J.Press mais avec Howlin’ vous aurez non seulement l’effet shaggy, un coloris incroyable mais aussi un prix plus accessible à 225 €.

 
 

Toutes les caractéristiques du parfait pull shetland sont réunies : des manches marteau, un double brossage pour un effet shaggy garanti, une laine écossaise et surtout un prix doux pour un produit d’exception.

Un indispensable pour cet Hiver.

Où les trouver ? Par exemple ici (pour le pull) et ici (pour le cardigan).

 
 
 

Où trouver des écharpes en Mohair ? Chez Samuel Tweed

Note : nous avons demandé à Samuel Tweed de nous envoyer les 2 écharpes que vous allez découvrir dans cet article.

Texte : Thomas M.
Photos : Thomas M.

 
 

Quelques saisons déjà que le mohair attire notre attention. Nous avons parlé de pulls en mohair - cf. les Seditionaries Jumpers, ces pulls en mohair aux couleurs vives - de cardigans en mohair, de chaussettes en mohair…mais pas encore d’écharpes en mohair.

Il faut dire que l’écharpe en mohair a parfois un côté très féminin avec sa maille très aérée et ses couleurs criardes.

Mais en découvrant les écharpes de Samuel Tweed l’an passé, on a immédiatement été séduit. Les premières qu’on voyait avec des motifs tartans de toute beauté.

Samuel Tweed est depuis les années 1970 un spécialiste du mohair. Leurs collections comprennent différentes gammes de tissus mais aussi des accessoires tel que les écharpes. Initialement intégrée au groupe Whitley Willows, la marque a été reprise en 2007 par le directeur créatif de l'entreprise, John Harrison. L’ensemble de leurs collections sont toujours fabriquées au Royaume-Uni.

Marcos a opté pour le tartan Macleod of Lewis. Exactement le même tartan qu’il possède déjà pour son écharpe Johnston of Elgin.

Spontanément, vous comme moi, on aurait plutôt tendance à choisir un coloris plus foncé. Et pourtant ce mélange jaune rouge noir fait des merveilles. Il s’associe avec presque tout.

 
 

Mathieu porte quant à lui un autre classique : le Black Stewart. Une fois porté le noir est moins présent, la dominante de couleurs est rouge vert.

 
 

Le mohair provient de la toison de la chèvre Angora. Ses fibres font en général entre 25 et 40 microns de finesse.
À titre de comparaison les fibres de cachemire sont beaucoup plus fines, moins de 20 microns. C’est ce qui explique en partie pourquoi certains pulls mohair peuvent gratter lorsqu’il sont portés à même la peau.

Mais rassurez-vous, ce n’est pas le cas de ces écharpes qui restent très confortables à porter à même la peau. Elles perdent par contre plus facilement leurs fibres qu’une écharpe en cachemire ou en laine classique.

Autre bonne surprise, bien qu’extrêmement légères et aérées, elles sont incroyablement chaudes. Beaucoup plus que la laine. Elles brillent également plus.

Ce ne sont d’ailleurs pas des écharpes 100% mohair. Comme souvent la laine mohair est associée à d’autres laines comme la laine mérinos ou l’alpaga ainsi qu’à du polyamide pour faciliter le tricotage. Ici on a un mélange 64% Mohair 31% Wool 5% Nylon.

À noter enfin que Marcos et Mathieu ont opté pour une taille 28x180cm. On conseille le 24x180cm si vous préférez quelque chose de moins volumineux. Ou 47x180cm si vous êtes très frileux.

Où les trouver ? Directement sur leur site web, ici.

 
 

Sélection de pièces Automne Hiver 2022

 

OUTERWEAR

Filson Mackinaw Wool jacket chez Dantendorfer.

Manteau en laine Arpenteur chez St.Germain Annecy.

Blouson Valstar en Harris Tweed chez Dicks Edinburgh.

Surchemise en Harris Tweed chez Boltey.

Parka en coton ciré - waxé - de chez Manifattura Ceccarelli.

Down Shirt de chez Crescent Down Works.

Une veste 3 poches en laine Fox Brothers, disponible chez The Merchant Fox.

Surchemise en laine Aspesi.

Veste de travail Vetra en mélange laine.

PULLS ET HAUTS

Pull Aran Mc George chez Dantendorfer.

Pull Shetland Howlin’ coloris rouge.

T-shirt manches longues / marinière jaune Le Minor.

Cardigan col camionneur Andersen Andersen.

Pull torsadé William Lockie coloris Kelly Green chez Fransboone Store.

CHAUSSURES

Desert Boots La Botte Gardiane en cuir Suportlo coloris café de la tannerie Degerman.

Chukka Paraboot x Arpenteur.

Spalwart Marathon.

ACCESSOIRES

Écharpes Trunk par Moon.

 

Edesim x Lafayette Saltiel Drapiers

 

Texte : Mathieu R.
Photos : Thomas M.
Note : nous avons demandé à Edesim de nous envoyer la pièce que vous aller découvrir dans cet article

Vous connaissez notre amour pour les pièces d’Edouardo de Simone et sa marque Edesim. Une référence dans le monde tailleur. La veste que vous avez sous les yeux en est encore un bel exemple. L’histoire d’une union entre un fabricant et un marchand drapier bien connu.

Edouardo a, en effet, fait appel à une maison Parisienne connue pour sa très bonne sélection de tissus depuis 1925, j’ai nommé Lafayette Saltiel Drapiers. C’est pour cette raison qu’il nous semblait judicieux d’effectuer le shooting de cette veste au sein des murs de cette institution parisienne.

Direction le 2ème arrondissement de Paris. Nous sommes chaleureusement reçus par Virgil, l’un des maîtres des lieux. Son œil averti reconnaît de suite le tissu Abraham Moon de ma Teba jacket dont nous aurons l’occasion de vous reparler. En quelques secondes, voilà qu’il nous sort l’une des liasses Moon avec le tissu en question.
Le décor est planté, nous avons affaire à un homme qui connait très bien son sujet. Et ce alors que les références sont innombrables, presque infinies, entre les liasses, les tissus mais également tout ce qui compose la partie mercerie.

Mais revenons en à notre sujet principal, à savoir cette veste 3 boutons (fausse 3 boutons si l’on peut dire) faite à Naples. Sans surprise elle est non doublée, munie d’une épaule naturelle, de poches plaquées et de 2 fentes. Exactement le style qui nous plaît, facile à porter.

L’élément majeur de la pièce, à savoir le tissu, est une référence ancienne de Lafayette portant le nom de Quadro Ruggino, tissée en France en 1990 par Paul & Jean Tiberghien.
Virgil nous a d’ailleurs annoncé que son stock est épuisé, ce qui rend la veste encore plus désirable. Le coloris cuivre intégrant de légères touches de bordeaux y sont sans doute pour beaucoup.

La veste est comme à chaque fois confortable et s’intègre facilement dans une tenue neutre à dominante foncé comme ce pantalon gris en Fresco et cette chemise blanche. Bref, encore une fois nous sommes conquis.


On en profite pour remercier Virgil pour son accueil et son temps. Si vous cherchez un tissu ou un article de mercerie, on ne saurait trop vous conseiller d’y faire un saut.

 

Lavenham - Des vestes matelassées faites au Royaume-Uni

 
 

Les vestes matelassées motif losange - diamond quilted jacket - sont un classique du début de l'automne.
Une marque britannique nous vient immédiatement à l’esprit : Lavenham. Fondée en 1969, Levenham - du nom du village où la société fût implantée dans la région de Suffolk en Angleterre - est initialement un fabricant de couvertures de cheval matelassée en nylon.

En 1972 la marque introduit des vestes matelassées puis au fil des ans d’autres catégories de produits, des pantalons en passant par les gilets ou encore les manteaux.

Aujourd'hui, l'entreprise continue de fabriquer un produit typiquement britannique, réputé pour sa qualité et sa durabilité.

La première collaboration de Lavenham a eu lieu avec APC en 1993. De nombreuses autres marques ont suivi tel que Blackhorse Lane Ateliers, COMOLI, Casely Hayford, Edwin, Gloverall, Kenzo, Liberty, Mastermind, Nigel Cabourn, Sunspel, YMC…

Récemment la marque britannique a créé un collection capsule pour le magasin japonais l’Échoppe.

Une partie des photos on été prises à Paris, nous vous les repartageons ci-dessous.

 

Trunk - La marque en propre du magasin multimarques londonien Trunk Clothiers

Trunk⎜Des classiques faciles à porter

 

Note : nous avons demandé à Trunk de nous envoyer la veste et le cardigan que vous allez découvrir dans cet article
Texte : Introduction et zoom sur le cardigan par Marcos E., suite Mathieu R.
Photos : Thomas M.

C’est l’histoire d’un coup de foudre comme il y en a peu. Ma sensibilité pour l’art et les belles choses en sont pour beaucoup. J’ai découvert Trunk Clothiers il y a 5 ans, au détour d’un post Instagram de Jamie Ferguson alias @jkf_man. La direction artistique m’a tout de suite plu, comment les mannequins du site faisaient-ils pour porter des vêtements aussi colorés avec autant d’allure ? L’association des couleurs chaudes dans les tenues proposées m’attiraient. L’eshop, auquel fait écho deux magasins physiques – un à Londres et un à Zurich – regorge de marques établies telles qu’Alden, Barbour, Begg x Co, Valstar mais aussi plus confidentielles comme Salvatore Piccolo, Fedeli ou encore Weber + Weber. C’est simple, à ce panthéon de marques, il manquait celle du shop. Ainsi naquit la marque en propre, Trunk Clothiers.

Dans cette série, nous allons présenter trois pièces phares de la collection Automne/Hiver 2022.

Voici le premier volet.


TRUNK – une naissance en plein mouvement #menswear

Fondé par Mats Klingberg, le magasin Trunk voit le jour en 2010 avec pour but de proposer une sélection pointue de marques japonaises, américaines et européennes quasiment introuvables ailleurs. C’est ainsi que Trunk est un des rares revendeurs de souliers Alden – que nous affectionnons particulièrement par leur confort et style. En effet, si vous cherchez des embauchoirs estampillés Alden – difficilement trouvables en France – vous êtes désormais servis. À cette kyrielle de noms prestigieux s’est ajouté le leur, Trunk Clothiers. La collection Trunk est composée de classiques qui complètent très bien l’offre existante et qui expriment toute l’esthétique de Trunk. La plupart de leurs pièces sont fabriquées en Italie ou au Portugal.

Si l’on revient en arrière, 2010 marque un tournant dans l’univers de la mode masculine. Des barrières stylistiques tombent. C’est l’explosion de l’art Sartorial et des couleurs ayant comme figure de proue l’Italie et son art tailleur séculaire. Le costume est désormais à la portée de tous, moins formel et plus souple. À partir de cette époque, l’audience masculine s’est considérablement élargie et il devenait plus aisé de trouver des informations pointues sur la confection des vêtements grâce aux forums ou aux blogs. Les hommes se mettaient en quête de vêtements de qualité.

Trunk a su cristalliser cet instant pour ouvrir au meilleur moment son shop, un temple dans lequel l’homme moderne pourrait puiser trouver un ensemble de marques incontournables couvrant tout le spectre de l’habillement masculin, des chaussures aux chapeaux en passant par les chemises. Une source d’inspiration aussi pour un public masculin qui a soif de nouveautés.

C’est aussi en ce sens que Trunk Clothiers a marqué son temps. Outre la sélection pointue, le magasin londonien a très vite su proposer une image moderne et contemporaine en s’associant aux meilleurs photographes menswear de son temps tel que Jamie Ferguson. Une vraie nouveauté, car à l’époque seules les marques étaient créatrice de contenus pointus.

Le site Internet de la marque offre donc également un journal dans lequel on feuillette les plus beaux lookbooks de la planète. Si l’eshop propose en majorité des vêtements – point cardinal – il offre également une sélection lifestyle où se mêlent de l’encense japonais Shoyeido Nijo ou des stylos billes Caran d’Arche. Trunk offre non seulement un vestiaire complet mais aussi une vision plus large, un style de vie.

Trunk est définitivement l’un de nos magasins préféré à Londres. Une référence. Vous pensez avoir fait le tour du vêtement masculin ? Vous avez perdu l’excitation de la découverte de beaux vêtements ? Allez-y, on est sûr que vous en reviendrez aussi enthousiasmés que nous à chaque fois qu’on a la chance de pouvoir y passer.

 
 

Le blazer en laine mérinos italien, un essentiel de TRUNK

La marque en propre Trunk s’est développée considérablement ces dernières années en proposants des essentiels mais aussi des pièces que l’on ne retrouve pas facilement ailleurs. C’est le cas de ce blazer en laine mérinos italienne en point Milano. Un point de maille très solide avec une main très agréable, qui ne froisse pas et surtout ne bouloche pas. Cette maille est assez lourde et vous enveloppe confortablement.

Je n’avais jamais porté ce type de maille-blazer. Une parfaite alternative à son cousin le cardigan classique qui est moins habillé et plus casual. Pour cette raison, j’ai décidé d’associer ce blazer mérinos à une tenue hybride au pantalon taille haute avec un polo manches longues. Si la taille est généreuse sur moi – ici un M – il aurait sans doute été plus judicieux d’opter pour un S afin que l’effet blazer soit respecté.

Assurément, porter un blazer maille n’est pas chose aisée, non pas difficile à associer, mais simplement car nous n’y sommes pas habitués. Les Italiens le font depuis des lustres, les Anglais y arrivent, pourquoi pas en France ? Je suis convaincu que cette pièce a toute la place dans un vestiaire masculin.

Quoi qu’il en soit, le blazer mérinos Trunk est une très belle pièce pour passer l’hiver au chaud grâce à la philosophie du layering – cet art d’empiler les couches de vêtements pour palier le froid.

 
 


La veste Aldford en Corduroy de mathieu

Une pièce de la collection Trunk retient mon attention depuis plusieurs semaines, la veste Aldford en Corduroy.

Pourquoi ? Sans doute parce que depuis quelques temps je vois passer ici et là des tenues complètes en Corduroy - notamment sur des sites anglais. Et je dois reconnaître que lorsque c’est bien fait, cela donne de suite envie. On est loin du pantalon en velours un peu vieillot élimé par le temps. La veste Trunk reprend la base classique d’une veste 4 poches plaquées. Personnellement je trouve cela plus élégant qu’une veste de travail ordinaire composé d’une seule poche poitrine. Elle est en 100% coton avec des boutons en corne qui complètent bien l’ensemble.

Mais c’est surtout ce coloris Tan qui me plaît beaucoup. C’est typiquement le genre de couleur automnale que j’aime porter. Même si de prime abord cela ne semble pas évident à associer avec d’autres couleurs vives, je trouve qu’avec le Kelly Green de mon cardigan, mon jean brut Superstitch plus ou moins patiné et ma paire d’Alden en Cordovan bordeaux, l’association est plutôt réussie. Pour l’avoir également porté de manière plus habillée avec un pantalon de flanelle grise, une paire en cuir noir et une chemise blanche je vous assure que ça marche aussi. En somme cette veste est un vrai hybride facile à intégrer dans une tenue.

Un point d’attention à souligner ? J’ai remarqué qu’elle a tendance à marquer après plusieurs ports. Je pense notamment au niveau de la pliure du bras. Mais cela ne me dérange pas outre mesure car je reste persuadé que les vêtements sont faits pour être portés et vivre avec son porteur.

Une très bonne veste mi-saison qui va m’accompagner encore quelques temps avec les températures clémentes du moment.

 
 
 

Surchemise en Harris Tweed par Boltey

 

Note : Boltey ont gentiment accepté de nous envoyer la surchemise que vous allez découvrir dans cet article

Le Harris Tweed

Le tweed est la matière idéale pour l’automne hiver. Pratique, résistante et utilisée à la fois pour des tenues habillées ou décontractées, ses variantes mouchetées et multicolores en font l’un des tissus les plus variés et les plus beaux au monde.

Malgré tout le tweed souffre souvent d’un problème d’image. Il est souvent associé à la campagne et à une génération plus âgée. Pourtant c’est un tissu très moderne et très durable. Le tweed est presque aussi technique que le Gore-Tex : les graisses de la laine rend le tweed déperlant tout en restant relativement respirant. Un de nos préféré dans l’équipe.

Celui choisi par Boltey pour cette surchemise est un Harris Tweed, ce qui signifie que le tissu est tissé à la main sur des métiers à tisser manuels - le même type de machine utilisé depuis des décennies. La plupart du travail se fait avec les pieds grâce à des pédales.

L'avantage de tisser à une vitesse plus lente est que le tweed peut être un peu plus ouvert, un peu plus moelleux.

Le Harris Tweed respecte d’autres conditions : il est fabriqué uniquement à partir de laine vierge, teint et filé dans les îles Hébrides extérieur, et doit être tissé à domicile (!).

Les surchemises BOLTEY

Trouver une surchemise ou une veste 4 poches en tweed n’est pas si facile. Encore moins en Harris Tweed.

On est donc très heureux de vous partager cette découverte. Boltey est une marque Espagnole installée à Madrid. Leurs surchemises sont fabriquées en Espagne.

À l’essayage on se rend instantanément compte qu’il n’ y a pas de fausses notes. Tout est parfaitement proportionné*. La coupe est droite, les 4 poches très utiles et surtout le col est sufisament grand pour ne pas paraître trop petit avec une écharpe volumineuse. Celle de Jean est une 50cm x 200cm en cachemire effet zibeline de chez Maalbi.

Notre seul regret est qu’elle ne soit pas doublée. Surtout au niveau des manches et des épaules. Le Harris Tweed est un tissu rugueux et n’est pas forcément facile à enfiler sur un pull Shaggy Dog par exemple. Mais hormis ce détail, on les recommande chaudement.

On vous conseille d’ailleurs de jeter un oeil à leur site. De nombreux autres coloris sont proposés. Il y a par exemple un magnifique chevrons gris bleu qui est encore plus facile à porter que le modèle que Jean a choisi.

Ces surchemises se porteront très facilement dans une tenue casual avec un pull col rond et un jean ou des tenues plus habillées avec pantalon en laine et chemise.

*pour information, Jean a pris une taille 50. Il fait habituellement du M, on conseillerait donc de prendre une taille au-dessus.

 

Fermo Fossati 1871 - L'un des derniers rois des tissus de cravate

 

Aujourd'hui, la cravate grenadine est peut-être le type de cravate la plus populaire. Tout le monde ou presque aime une cravate grenadine.
Si elle a gagné en popularité, c’est sans doute liée à son armure - la façon dont les fils sont entrecroisés. Il s’agit d’un tissage ouvert qui comprends en général deux fils chaîne torsadés croisés avec un fil de trame pour créer un tissu solide mais respirant. Sa polyvalence et son élégance discrète en font un choix parfait pour toutes les occasions.

Les deux types les plus courants de cravate grenadine sont la Garza Grossa et la Garza Fina . Soit littéralement la "grosse gaze" et la "fine gaze".

Il y a beaucoup de spéculations sur l'histoire de la cravate grenadine en particulier concernant son héritage anglais. Les métiers à tisser à navette utilisés pour produire des tissus grenadine sont généralement des métiers Jacquard, bien qu'ils soient considérés comme des descendants de la machine à gaze anglaise. C’est sans doute pour cette raison que la grenadine est souvent décrite en italien " Garza a giro inglese" ce qui signifie "gaze tissée anglaise".

Quid de ses liens avec Grenade en Espagne ? Si son tissage ouvert et respirant est idéal pour des climats chauds, nous n’avons pas réussi à trouver d’information fiable à ce sujet. Et ce d’autant plus que les premières traces de ce type de tissage trouveraient leur racines en France au 18ème siècle.

Ce qui est sûr, c’est que les deux fabricants de grenadine les plus renommées actuellement sont situés à Côme en Italie : il s’agit de Fermo Fossati et Seteria Bianchi. Bianchi a par exemple produit les tissus des vestes Brioni portées par Daniel Craig dans le film James Bond Casino Royale.

Fermo Fossati 1871, est l’une des plus anciennes usine italienne de production de tissus. Elle est spécialisée dans la création de tissus de cravates mais réalise aussi des accessoires tel que des écharpes, foulards et autres pochettes.

Le propriétaire, Otto Mantero, est connu comme un poids lourd non seulement dans le monde des tissus de soie, mais aussi dans l'industrie de la mode masculine.

Il est également derrière Carlo Riva qui produit des tissus très luxueux pour chemises.

Métier Jacquard
Image Fermo Fossati 1871

Les métiers à tisser de Fermo Fossati
mage Fermo Fossati 1871

Un compte fil tient lieu de logo pour l’entreprise
Image Fermo Fossati 1871

Fermo Fossati travaille avec les plus grande marques - ici avec B.R.Shop, un magasin Japonais

Les équipes derrières Biggi Milano, Drake’s et Fermo Fossati
Image Fermo Fossati 1871