Rural Kind - Des sacs en toile de coton ciré

 

Où trouver des sacs en toile de coton ciré ?

On vous conseillerait de regarder ce que font Mike et Nia dans un petit atelier du pays de Galles. Ce sont les concepteurs de Rural Kind, un fabricant de produits de transport simples, fonctionnels et durables.

Leur toile de coton épaisse de 18 oz avec une finition cirée, provient d'une usine en Écosse qui produit des tissus de coton cirés depuis 150 ans. Elle est non seulement solide et résistante aux intempéries mais elle développe également une patine unique au fil du temps et des éraflures.

Quant au cuir il provient d’une petite tannerie centenaire cachée dans le Devon qui n’utilise que des peaux locales.

La suite en images.

 

Où trouver une veste de pompier - Fireman Coat ?

 
 

D’après un article de Fireengineering.com, la combinaison de pompier aurait été inventée pour la première fois par Zachary Hansen dans les années 1600.
Les premières combinaisons de pompier étaient en cuir, doublées en feutre ou en laine.

Ce n’est que plus tard, au milieu du 17ème siècle, que le cuir sera remplacé par des toiles et des protections en caoutchouc. Les matières ne cesseront dès lors d’être améliorées.
Aussi au cours de l'année 1930, une combinaison aluminisée a été pour la première fois testée.

Mais lorsque nous parlons de la veste de pompier dans cet article, nous faisons surtout référence à celle créée et utilisée par les américains depuis les années 50. Son design caractéristique est facilement identifiable : elle présente des crochets en aluminium sur le devant, un col en velours, deux poches plaquées sur le bas, et est montée dans une toile de coton ciré dans sa version urbaine.

FAY

Première marque qui nous vient en tête, FAY. Elle naît au début des années 1980 aux États-Unis, lorsque, en vacances, les Italiens Diego et Andrea Della Valle découvrent les vestes portées par les pompiers locaux de l'État du Maine.

Conscients du potentiel, ils ont repris la marque Fay, spécialiste des vêtements techniques pour pêcheurs et pompiers, et l'ont amené en Italie avec une idée très claire : adapter les vêtements de travail à l'environnement urbain.

La veste de pompier de Fay est rapidement devenue culte, connue sous le nom "Fay 4 Ganci".

LES MARQUES WORKWEAR

Autres possibilités chez les marques spécialistes du workwear. Par exemple, cette saison, The Real McCoy's propose une veste de pompier noire créé sur la base d’un manteau de pompier datant des années 1950.

Autre exemple ici avec veste Orgueil en coton ciré munie d’une doublure en mélange d'angora et de laine.

EN FRIPERIE / SECONDE MAIN

Dernière possibilité, regardez du côté des friperies et sites de seconde main.
Ci-dessous une veste de pompier Schott à 4 crochets proposée par Clochard92.

 

Où trouver une surchemise en laine coloris Navy ?

 
 

Ci-dessous 5 propositions :

1. Aspesi : Veste chemise Azoto en laine bouillie

2. Le Minor : Surchemise CPO Marine - 100% laine bouillie

3. Closed : Surchemise mélange 68 % laine vierge, 28 % polyamide, 4 % élasthanne

4. Woolrich : Surchemise matelassée Alaskan en laine Melton recyclée

5. Sealup : Veste chemise réversible Ercol Homme



 

Prince de Galles - Rayure verte

 
 

Le Prince de Galles (Glen Plaid) est un incontournable de l'hiver qui mérite toute sa place dans une garde-robe. Son nom est dérivé de Glen Urquhart en Écosse, où la comtesse de Seafield a fait développer ce dessin pour équiper ses gardes-chasse au début du 19e siècle, le tartan étant alors réservé à quelques familles écossaises, les clans.

Le motif est devenu vraiment populaire quand Édouard VIII, alors prince de Galles, a visité le domaine de Seafield pour chasser et s’est épris de ce tissu. Il s’est par la suite fait créer un motif marron et crème - c’est de là que le Glen Plaid tire son autre nom, le Prince de Galles (Prince of Wales check en anglais) même s’il est originellement écossais et non gallois.

Alors que les carreaux Prince de Galles sont généralement devenus plus petits et plus fins au fil du temps, le terme Glen Plaid a aujourd'hui tendance à désigner des motifs plus grands, conformément au motif écossais d'origine.

Ces dernières années, un motif que l’on pouvait notamment trouver chez le tisserand anglais Abraham Moon, était devenu particulièrement populaire. Un Prince de Galles marron à rayures bordeaux.

Imperméable réversible de chez l'Impermeabile

Mais pour cet automne un autre motif Prince de Galle retient notre attention. Cette fois-ci la rayure n’est plus bordeaux mais verte.

Trois exemples ci-dessous :

  • L’un dans un tissu laine et cachemire anglais de 400 g/m² pour un blazer de chez Berg & Berg

  • Le second est un tweed 100% laine utilisé pour un blazer de chez Drakes

  • Dernier exemple chez Boglioli : un tissu 95 % laine, 5 % cachemire

Qu’en pensez-vous ?

 

Visite de l'usine Ring Jacket par les équipes de The Armoury

 

Quand on pense Tailoring, Costumes, Vestes, Blazer…pièces à manches de manière générale, un pays nous vient immédiatement en tête : l’Italie.

Et pour cause, ce qu’on peut considérer parmi les meilleurs costumes du monde y sont fabriqués. C’est aucun doute le pays avec le tissu industriel le plus dense en qui concerne la production de costumes.

On pense notamment à Caruso dont on avait déjà parlé ici.

Pour autant il existe de très belles manufactures ailleurs dans le monde. C’est le cas de Ring Jacket qui possède sa propre usine de confection.

Ring Jacket a été fondé en 1954 et s'est longtemps spécialisée dans la confection de vêtements de style Ivy pour de nombreux créateurs et magasins tel que Beams. Ce n’est que récemment que Ring Jacket se concentre sur le développement de sa marque en propre. Elle possède quelques magasins au Japon et de multiples revendeurs à travers le monde dont Beige Habilleur à Paris.

Le directeur de l'usine, Mr Murakami a notamment travaillé pour Kiton et Attolini avant de revenir au Japon.

The Armoury, distributeur de Ring Jacket, ont filmé leur visite d’usine. On a trouvé particulièrement intéressant de voir quelques-unes des étapes du repassage d'une veste, une étape essentielle pour donner à la veste tout son volume.

On a également été agréablement surpris de voir que tous les tissus sont soigneusement décati - chauffés à la vapeur- avant la coupe, pour être sûr qu’il les ne bougent plus par la suite.

Mais Ring Jacket n’est pas le seul fabricant de costume japonais. Comme expliqué sur le blog de Tatsuya Nakamura, directeur créatif de Beams, hormis Ring Jacket on peut également citer Five One Factory. Ainsi que d’autres noms dont la plupart ont fermé depuis lors.

Un magazine inventorie d’ailleurs tous ces faiseurs. C’est le magazine japonais Dorso, lancé au début au des années 2000 et dédié aux vêtements habillés. Dorso n'a malheureusement été publié que pendant quelques années et il est assez difficile d’en trouver sur le marché de l’occasion.

Un numéro spécial de 2004 se focalise sur les costumes de marques non seulement italiennes mais aussi américaines, britanniques, françaises et japonaises.

Un travail de fourmi pour faire venir des costumes de cinq pays différents et de tous les prendre en photos.

 

Seconde Main - Un Cuir Joe McCoy

 

Texte et photos : Mathieu R.

La Rubrique “Seconde Main”

Avec l’équipe, nous voulions créer une nouvelle rubrique référençant nos différentes pièces de seconde main ainsi que leur histoire. Et puis en tant qu’amoureux du vêtement masculin il y a toujours une certaine compétition, bien que très saine, à celui qui trouvera la pièce la plus intéressante.

Pour ce premier opus, laissez-moi vous comptez l’histoire de mon cuir Joe McCoy.

Vous connaissez cette effervescence qui vous traverse, si comme nous, vous êtes un adepte des sites de revente comme Ebay, Etsy, Vinted ou autres friperies lorsque vous tombez nez à nez avec une pièce qui vous procure de l’émotion. Et ceci arrive souvent lorsque vous ne cherchez rien de particulier.

Ce fut le cas du blouson que vous avez sous les yeux. C’est au détour d’une friperie Parisienne, après avoir jeté un œil sur les différents portants que je tombe sur les cuirs.

Bien entendu et comme souvent, beaucoup de pièces sans grand intérêt. Mais à l’œil je repère quelque chose qui brille plus que toutes les autres pièces. Je décide de l’extraire et je suis saisi par le poids de la veste. Elle est lourde, très lourde. Je me dis de suite que c’est un signe de qualité.

Puis vient l’inspection :

  • Étiquette : Joe McCoy (Whaouuuu mais calme toi) avec l’inscription “Styled and Tailored in Chicago, Ill”

  • Type de cuir : HorseHide bicolore, peau de cheval comme le celèbre Cordovan de mes Alden

  • Zip: Talon. Pour rappel la Talon Zipper Company a été la première manufacture de zip au monde lors de sa création en 1893 à Chicago (USA), sous le nom de Universal Fastener Company

Ni une ni deux, je l’enfile, et bien entendu, elle me va. Je ne peux donc passer à côté. Une fois de retour à la maison je poursuis mon inspection.

Dans mon esprit Joe McCoy est la marque de blousons en cuir appartenant à The Real McCoy’s qui produit des vêtements d’inspiration militaire/workwear/sportswear . C’est donc gage de grande qualité. Je me dis immédiatement que le blouson a dû être produit aux États Unis ou au Japon dans le “pire des cas”. D’autant plus que je retrouve une étiquette de la marque Sugar Cane d’une Hawaiian Original Sun Surf dans la poche avant. Bref elle provient sans aucun doute d’un amoureux de belles pièces.

Mais une étiquette dans la doublure va remettre en cause mes certitudes. Il est indiqué “Made In New Zealand”. Ah bon...

Ni une ni deux, je me lance à la recherche d’informations. Je retrouve facilement un modèle équivalent sur le site officiel de la marque sous le nom : 30S SPORTS JACKET / COOPER. Ceci me permet également d’en apprendre davantage sur l’histoire de ce type de blousons.

Avant les blousons de moto, les blousons en cuir à double boutonnage étaient communément appelés "aviator style" en raison des caractéristiques similaires que les blousons d'aviation partageaient avec eux. La peau de cheval ou de chèvre était le plus souvent utilisée. Certains cuirs présentaient une superposition de différentes peaux, ce qui était fréquemment le cas des vestes en cuir fabriquées sur la côte ouest des États-Unis.

J’en connais un plus sur ce blouson, la fabrication des blousons en cuirs Joe McCoy actuellement vendus est faite au Japon et non en Nouvelle Zélande. Je continue.

C’est finalement sur des forums (StyleForum et FedoraLounge) que j’ai trouvé la réponse la plus plausible.

Pour rappel, la marque Real McCoy a été fondée au Japon au début des années 90 par Hiroshi Okamoto. À ses débuts, la marque offrait un service de vente par correspondance de répliques haut de gamme de blousons en cuir A2. Pendant une période, elle a été en partenariat avec Harley Davidson et a produit des blousons de moto. La société a connu de graves difficultés financières, l'acquisition par Okamoto, d'un bombardier B-17 privé aurait contribué à l'effondrement des résultats de l'entreprise. Selon certaines sources, l’entreprise Real McCoy se serait acoquiné avec les yakuzas pour régler ses dettes. Ce qui est plus largement reconnu, c'est que Tsujimoto - importateur et distributeur de longue date d'Americana au Japon (sous sa société NYLON) a sorti Real McCoy de la faillite en 2001.

Il s'en est suivi un remaniement au sein du partenariat Real McCoy, plusieurs personnes impliquées se séparant pour créer leurs propres marques. Okamoto a créé Toys McCoy. Atsushi Yasui, qui avait dirigé la sous-marque Joe McCoy (créée en 1997) alors qu'il était chez RMC, est parti pour créer Freewheelers. Masahide Ishizuka dirigeait l'usine de production néo-zélandaise où étaient fabriqués la plupart des bombardiers B3 et B6 Real McCoy. Après leur séparation, cette usine est devenue une marque à part entière, appelée Real McCoy's New Zealand dans le pays et The Few au Japon (en raison des accords de licence).

RMCNZ/The Few a fermé ses portes en 2015.

Voici donc l’histoire de cette veste. Elle provient de l’usine Real McCoy Nouvelle Zélande qui a malheureusement fermé définitivement ses portes. De l’avis de tous, la qualité n’a rien à envié aux productions Japonaises, et pour avoir désormais cette pièce dans mon placard, je vous le confirme. Bref je suis très content de posséder cette pièce emblématique venant d’un fabricant, malheureusement disparu.

Si vous souhaitez vous procurer ce type de pièces aujourd'hui, je vous conseille de regarder du côté de chez Fransboone, Standard & Strange, The Armoury, Lost & Found, Clutch ou encore directement sur le site de la marque The Real McCoy’s.

Attention, le prix pique.

Zip Talon

Sugar Cane

 

Comment porter un cardigan ? Le cardigan « Stewart » en laine camel de Malloch’s

 
 

Note : Malloch’s ont gentiment accepté de nous envoyer le cardigan que vous allez découvrir dans cet article

Texte : Marcos E.
Photos : Thomas M.

Il est une question épineuse que je me pose chaque hiver, comment porter un cardigan sans avoir l’air coincé ? Si porter une chemise sous cette pièce est une invitation tentante, tomber dans l’écueil de la facilité est à tempérer selon moi. Tempérer et non proscrire, car une chemise OCBD ferait bien l’affaire, mais le but de mon billet est de montrer une autre façon de s’approprier le cardigan.

L’axiome du cardigan stylé

Nous avons déjà parlé de Malloch’s l’an dernier, article à relire ici, mais aussi plus récemment et nous adorons cette laine 2 fils à la main moelleuse et douce.

Lorsque Chris, le fondateur, nous a parlé de ses cardigans, nous avons sauté sur l’occasion pour écrire cet article. Si la qualité des produits Malloch’s n’est plus à démontrer, le cardigan, lui, est une pièce indomptable du vestiaire masculin. Tantôt vieillot, tantôt premier de la classe, certains disent qu’il serait démodé…

Vous conviendrez, cher lecteur, que je ne partage pas ses avis. Et pour cause, après avoir longtemps hésité à me débarrasser de tous mes cardigans dans mon dressing, voilà que je me retrouve à les apprécier à nouveau. Col châle, col plongeant, le cardigan se décline en plusieurs couleurs, styles et matières.

J’ai voulu m’attaquer à un double monument du vestiaire masculin : le cardigan en tant que tel mais aussi à la couleur « camel », cette nuance de beige trop peu mise en valeur et à la fois indémodable. 

Le cardigan Malloch’s ou notre indispensable de l’hiver

Lorsque l’hiver approche, l’envie de s’envelopper dans des vêtements doux et confortables devient ma priorité. Je retrouve ces deux axes dans le cardigan Malloch’s, la main est moelleuse et généreuse. Si la laine 2 fils provient du filateur Z. Hinchliffe dans le Yorkshire, le cardigan est tissé en Ecosse, terre de la laine par excellence.

Il est extrêmement agréable à même la peau. Pour cette raison, j’ai décidé de porter le cardigan sur un simple t-shirt, avec un jeans brut et mes Paraboot.

Pour ajouter du panache à votre tenue, optez pour un t-shirt « parlant », vous évoquant un moment de votre vie ou une histoire à raconter. Cet été, j’ai assisté au concert des Rolling Stones à l’hippodrome de Longchamp, un show historique incroyable duquel j’ai pu rapporter un petit souvenir, le t-shirt de concert que je porte sous le cardigan. Qui a dit porter un cardigan était ennuyeux ?

La couleur du cardigan, autre point cardinal. Si la facilité aurait été d’opter pour une couleur sombre – tel que le bleu marine – je préfère injecter un peu de lumière dans ma tenue. Malloch’s propose ce joli camel aux boutons en nacre de la même couleur. Il ne faut pas avoir peur de cette couleur, qui s’associe avec absolument toutes les autres nuances. J’aime beaucoup la vertu calmante du camel qui puise sa douceur dans les tons terre.

Le plaisir du cardigan retrouvé

Cette tenue, je la porte régulièrement et toujours avec autant de plaisir. J’aime bien endosser une veste de travail ou une veste Teba par-dessus, la difficulté réside moins dans l’association des couleurs que celles des pièces en elles-mêmes. Mais lorsque vous avez un doute, optez pour un t-shirt et le tour est joué.

Malloch’s propose ce cardigan « Stewart » sur leur site internet pour moins de 290 €, un réel investissement qui dure dans le temps et à travers les modes. (ici)

 

Shonichi Chi Alarsuka - Store Manager chez Ships

 

SHIPS est un magasin multimarques japonais incontournable dont la création remonte à 1975, un an avant que son rival BEAMS n'ouvre ses portes. S’il est moins connu BEAMS à l'échelle internationale - grâce à ses collections de vêtements bien distribuées et à ses nombreuses collaborations - SHIPS n'est pas en reste : le magasin mêle de nombreuses marques internationales avec des exclusivités, des marques japonais nationales ou encore ses propres créations internes.

SHIPS dispose également d’un e-commerce et tiens à jour un journal. C’est là que nous avons découvert la présentation du look de Shinichi Alatsuka, le responsable du magasin Ships à Shinjuku.

Il explique :

"Les costumes gris unis et les cravates en tricot noir sont mes articles de base. La tradition serait de les associer à une chemise blanche unie, mais j'ose porter une chemise bleu clair. […] Beaucoup de costumes actuels sont déstructurés, sans épaulettes […] Le nœud de la cravate en tricot est compact. La cravate étroite me rappelle celle que j'ai vu dans le film "Reservoir Dogs" […]"

Remarquez aussi la longueur du pantalon. Elle tranche légèrement avec la tendance actuelle où le pantalon effleure à peine la chaussure. Ici elle englobe relativement bien les Alden avec le revers de 4-5cm.

  • Costume : VALDITARO pour SHIPS

  • Chemise : ERRICO FORMICOLA - le faiseur napolitain des chemises Butticé

  • Cravate : ASCOT - un des meilleures fabricants de cravates en maille - notez aussi le bout pointu moins facile à trouver, non carré

  • Ceinture : KIKA NY

  • Chaussures : ALDEN

Ships
 

Laine d’Agneau vs Laine Mérinos

 
 

Qu’est que le lambswool ?

S’il y a une race de mouton que vous connaissez sans doute, c’est le Mérinos. Il est souvent mis en valeur par les marques ou par The Woolmark Company pour une bonne raison : sa laine est très douce.

De ce fait, les autres types de laine peuvent a priori sembler moins attrayantes. Et pourtant elles n’en sont pas moins intéressantes. Prenons la laine d’agneau, lambswool en anglais.

Les agneaux sont considérés comme des moutons de moins de 12 mois. La laine d'agneau est donc de la laine qui a été tondue dans leur première année. Étant donné que les agneaux ont une toison plus douce que les moutons adultes, la laine d'agneau est également plus douce que la laine obtenue à partir de moutons adultes de la même race.
La plupart des jeunes moutons sont tondus pour la première fois lorsqu'ils ont environ sept mois. Cette première tonte donne de la laine d'agneau.

Cependant bien que la laine d'un agneau soit plus douce que la laine d'un mouton adulte, il n'y a pas de niveau de finesse type pour la laine d'agneau. En effet, la laine d’agneau peut provenir de différents types de moutons (tels que les moutons Mérinos, les moutons de Corriedale, les moutons Blue Faced Leicesters, les Mérinos de Rambouillet…jusqu’à plus de 1 000 races de moutons différents. Ils ont tous des laines différentes.

La différence avec la laine Mérinos

Les moutons Mérinos ont une toison très fine et douce. La laine Mérinos fait en moyenne 21,5 microns, elle est très douce au toucher. Dans certains cas, la finesse peut même descendre à 15 microns, cette laine mérinos est alors aussi douce que le cachemire.

Vous vous demandez sans doute quelle est la meilleur laine, entre celle d'agneau et la laine Mérinos ?

Comme expliqué ci-dessus, la laine d'agneau peut provenir de différentes races de moutons. Il existe donc des laines d’agneau provenant de moutons Mérinos, c’est du Mérino Lambswool.

Sa douceur peut donc beaucoup varier. Elle est souvent classée comme ultrafine ou superfine, mais cela n’indique pas précisément la finesse et avec avec autant d'espèces d'agneau différentes, il peut y avoir beaucoup d’écart d’une laine à l’autre.

Sur le terrain, on remarque que la différence est n’est pas si flagrante entre les pulls fins (jauge 18 ou plus) en laine Mérinos des marques premiers prix et ceux de marques plus haut-de-gamme.

Permanent Style avait d’ailleurs écrit un article à ce sujet. Il comparait un pull en laine Mérinos d'Uniqlo et un de chez John Smedley, le spécialiste anglais en la matière. Il en ressortait qu’une grande partie de la différence de prix ne résidait pas dans le produit lui-même.

Par contre pour le lambswool, la différence est à notre avis nettement plus flagrante. On prend les paris que verrez et sentirez immédiatement la différence entre un pull lambwswool haut de gamme et ceux premier prix de chez Uniqlo.

C’est finalement ce que nous démontre la marque Malloch’s au travers de ses collections. Ils utilisent essentiellement la laine d’agneau du filateur anglais de renommée mondiale, Z.Hinchliffe.

Que ce soit en 2 fils pour les cardigans et polo, en 4 fils pour les pulls à col rond ou en 6 fils pour les pulls à col roulé, nous avons systématiquement été emballés par leurs mailles. Elles sont excessivement douces, chaudes et moelleuses.

Le Dean Crew Neck Jumper (ici) que Jean porte ci-dessous utilise justement une laine d'agneau 4 fils. Son coloris Racing Green est facile a associer, que ce soit avec des jeans, des chinos ou des pantalons flanelle. On l’adore.

 

Timex x Nigel Cabourn

 

Fort de plusieurs collaborations (5 au total), le célèbre designer britannique retrouve la célèbre marque de montres américaine. Décidemment tout le monde est célèbre dans cette histoire. Quoiqu’il en soit, ce partenariat tourne, une fois de plus autour d’un thème qui est cher aux deux entités (je prends en compte la marque Nigel Cabourn ici) qu’est l'environnement militaire. 

Ce dernier opus est un hommage à la deuxième guerre mondiale. Portant le nom de Desert Watch, c’est une fois de plus le célèbre modèle MK1, en 36mm, qui a été retenu. Pour rappel, ce modèle a été créé en 1982 à destination de la marine américaine. Cette nouvelle itération se pare d’une lunette blanche avec des touches de vert ainsi qu’une trotteuse rouge et le logo en forme de flèche distinctif de la marque de Nigel. Elle est livrée avec deux bracelets de type NATO, l’un en coton Ventile, qui permet de résister aux pires conditions climatiques et l’un en tissu rayé double épaisseur reprenant les mêmes coloris que le cadran. Le tout est livré dans un étui, lui aussi en Ventile qui vous permettra d’emmener la montre dans toutes vos escapades. 

Enfin, elle reprend les caractéristiques classiques des montres Timex, c’est à dire un mouvement à quartz avec un verre en cristal minéral, le tout résistant à 30 mètres de profondeur. 

Sortie le 14 octobre, au prix de 220€, elle est disponible sur le site de Nigel Cabourn. 

 

Le monde du silence des agneaux, Shetland

 
 

Note : Bosie ont gentiment accepté de nous envoyer le bonnet que vous allez découvrir dans cet article

Texte : Romain @Lastrolab
Photos : Thomas M.


Avec ma condition capillaire, les bonnets (et couvre-chefs en général) ne sont pas qu’une simple coquetterie mais une nécessité pour affronter les éléments. Aussi étais-je ravi d’essayer ce bonnet en laine Shetland par Bosie.

Vous l’aurez constaté, ce bonnet est loin d’être d’une couleur anodine puisqu’il est rouge… A mon sens, deux écueils sont à éviter quand on porte un bonnet rouge.

Le premier piège est la tentation d’assortir la couleur de ses chaussettes (n’en déplaise aux cardinaux qui nous lisent). Bien évidemment, chacun fait ce qui lui plaît (chœurs : « plaît, plaît »), et je n’irai pas jusqu’à qualifier l’accord de mauvais goût. Il a même pu m’arriver d’y céder. Mais la figure de style me semble un peu attendue, d’autant plus quand la couleur est vive.

Le second écueil, bien plus difficile à éviter, est l’association avec un célèbre explorateur océanographique (un certain commandant). En toute honnêteté, je vois mal comment échapper à une ou deux remarques par jour. Vous pourrez toujours limiter la casse en évitant les vêtements à connotation trop marine (exit les cabans, les pulls bretons…) ou exploratrice (rangez aussi les doudounes à capuche fourrée et les parkas en gore-tex), mais le risque zéro n’existera jamais.

De mon côté, j’ai choisi de jouer la sécurité en portant un hoodie d’université américaine (acheté sur le campus svp) et une parka fishtail m65 (achetée sur Vinted, c’est moins impressionnant), dont la capuche est restée au placard.

Comme tous les pulls de Bosie, et comme tout Shetland qui se respecte, le bonnet est en laine filée et tricotée en Ecosse. La laine, rendue délicieusement shaggy après deux brossages, est douce et chaude. La construction « fully fashioned » ne présente aucune couture puisque la maille est entièrement tricotée, avec une côte plus large sur le revers du bonnet.

A 35 livres sterling, il faudra se lever tôt pour trouver mieux ailleurs. Et qui se lève tôt, SE COUSTEAU ! *lâche le micro*  

 

Les Wallabee Monk de Clarks Originals pour UNITED ARROWS

 

Clarks Originals et UNITED ARROWS ont récemment collaboré conjointement sur la "Wallabee Monk". Si habituellement les Wallabee sont en cuir suédé, c’est un cuir grainé qui a été retenu ici. Hormis quelques détails, elles conservent le design de l'époque.

Aussi, comme pour les collaborations précédentes, le positionnement de la boucle a légèrement été modifié par rapport à l'original, et le design cette dernière a été modernisé. Les logos des deux sociétés sont gravés sur la semelle intérieure, signe de la collaboration.

Les paires sont disponible en deux couleurs, noir et beige.

 

Comment laver vos tricots en laine shetland de chez Bosie ?

 
 

Comme chaque année avec l’arrivée de l’automne, les pulls en laine brossée de chez Bosie font partie de nos pièces favorites. C’est bien simple, s’il commence a faire un peu humide, froid et venteux, le pull brossé en laine d’agneau sera votre meilleur allié.

Tricot à la fois léger et robuste avec une texture agréablement grossière, il se prête bien à la teinture dans tous les coloris ou tous les motifs. Le pull Shetland est une partie indélébile de la culture des îles Shetland et de la mode masculine en général.

Il a aussi bien été adopté par des gentilshommes campagnards que par des garçons preppy en mocassins et pantalons chino plissés sur les campus verdoyants de Yale. Il est évidemment très célèbre au Japon notamment grâce à des magazines comme Popeye . Les modes passent mais le pull Shetland semble inébranlable

INSTRUCTIONS DE LAVAGE ET D'ENTRETIEN

Bosie conseillent le nettoyage à sec pour leurs pulls.

Mais si vous préférez laver à la maison, ils conseillent dans ce cas de le laver à la main uniquement. Et dans de l'eau froide à tiède avec une lessive douce spéciale lain. Il faut ensuite le faire sécher à plat.

Dans tous les cas il n’est pas nécessaire de laver trop souvent vos pulls car la laine résiste naturellement aux odeurs, à l'humidité et aux bactéries.

On conseillerait plutôt de systématiquement porter un t-shirt en dessous, et de laver ce dernier à chaque utilisation.

En résumé :

- Ne jamais laver en machine

- Ne jamais le laver avec de l'eau chaude - même à la main

- Utiliser une lessive spéciale laine

 

Solovière - Une marque française créative

Des classiques revisités

Loafers Alexis et Desert Boot Ray

 

Note : Solovière ont gentiment accepté de nous envoyer les chaussures que vous allez découvrir dans cet article

Texte : Mathieu R. @BestShopsInTown
Photos : Thomas M.


Dans son roman intitulé La sous-développée, Zoé Valdes nous raconte l’histoire d’une exilée Cubaine partie rejoindre ses parents dans la ville lumière, Paris. Une métropole qui lui est familière mais qu’elle doit apprivoiser au grès de diverses rencontres et errances nocturnes. Un mélange de passions et de découvertes où Paris est la capitale des divines tentations.

À Paris justement les tentations ne manquent pas. Toutes les plus grandes marques de souliers y sont présentes. Mais outre les classiques maisons historiques qui se comptent sur les doigts d’une main, peu sont les nouvelles venues qui correspondent à nos goûts, que ce soit en termes de qualité ou simplement de style. Encore plus rares sont les nouvelles marques françaises qui attirent notre attention. Mais ça c’était avant d’avoir une divine tentation et de découvrir une jeune marque de souliers française nommée Jacques Solovière.

Le processus créatif

Fondé en juin 2014 par Alexia Aubert, cette marque pour homme et femme combine à la fois une approche classique et mode. Cela s’explique notamment par le parcours de sa fondatrice, sa double expérience technique et créative.

Après des études d’art en communication visuelle et graphisme, Alexia intègre une formation en modélisme industriel qui lui permet de découvrir les techniques propres aux métiers de la chaussure.

Elle approfondie ses connaissances techniques le week-end, où elle est assistante chez un bottier parisien à Belleville. Elle y apprend les bases de la fabrication de chaussures de manière traditionnelle. C’est aussi l’occasion de réaliser les prototypes de ses propres dessins.

À l’issue de ses études, Alexia a notamment travaillé pour Pierre Hardy en tant que chef du studio. Une expérience lui permettra de dessiner les chaussures des collections hommes et femmes.
Le dessin est d’ailleurs toujours la première étape du processus créatif. Comme le déclare Pierre Hardy, C’est le premier geste. Je mets en traits ce que je vois. C’est l’organisation et la maîtrise de mon regard et de l’objet.
Cette citation reste encore aujourd’hui un leitmotiv dans le processus créatif de la maison Jacques Solovière.

Pour mémoire, Pierre Hardy a été l’un des pionniers dans la démocratisation des baskets en cuir au sein des maisons de mode. Cet univers plus marqué streetwear résonne d’ailleurs avec celui de la créatrice, elle qui a grandi avec l’émergence de la culture hip hop en France dans les années 1990. Elle restera 2 ans aux côtés de son idole de jeunesse avant de prendre un virage plus international.

Peu sont les nouvelles marques françaises de souliers qui correspondent à nos goûts, que ce soit en termes de qualité ou simplement de style.
— LIP

Alexia a également évolué au seins d’autres maisons de Luxe. Chez Oscar de la Renta à New York, Louboutin à Paris ou encore via des missions de consulting pour différentes marques comme les Anglais de Mulberry. L’ensemble de ses expériences lui ont permis de développer son sens du style et sa créativité dans des maisons toutes reconnues pour leur identité forte.

Le lancement de Jacques Solovière

Le manque de créativité dans l’univers de la chaussure masculine. Voilà le point de départ du lancement de Solovière, à la frontière entre les chaussures traditionnelles et des paires plus décontractées. Les deux premiers modèles furent une slipper revisitée sur une semelle cuir et un mocassin avec un lacet plié sans empiècement. Le point commun des deux modèles et qui font, encore aujourd’hui l’identité de la marque, est l’absence d’empiècement et de coutures. Une silhouette épurée au maximum.

Aujourd’hui la gamme s’est étoffée mais chacune des paires est reconnaissable possède un ADN propre à la maison Jacques Solovière.
Est-ce la marque des grands ? Sans doute. L’ensemble des paires proposent un joyeux mélange entre pureté et décontraction avec une construction souple qui permet d'épouser parfaitement votre pied. Les silhouettes peuvent s’adapter à tout type de tenues même si on préfèrera les associer avec des vêtements “casual” afin d’y apporter un côté nonchalant et une décontraction qui correspondent bien à l’image de la marque. Une nonchalance toute Parisienne dirons-nous.

La fabrication

Les paires sont réalisées en Italie, dans un village proche de Florence, dans cette magnifique région qu’est la Toscane. Il s’agit d’une petite entreprise familiale sait retranscrire à merveille les souhaits du label parisien tout en y ajoutant son expertise acquise depuis plusieurs générations.

Le choix du modèle

Plusieurs modèles me faisaient de l’œil mais très vite mon choix s’est porté sur le modèle Alexis en veau grainé noir - disponible également dans les coloris Brown, Mogano ou Savane. Il représente pour moi toute l’ADN de la marque.

Ses lignes sont pures, renforcé par le fait qu’il s’agit d’un loafer, et atypique car monté sur une semelle crêpe. Le chaussant est fait d’une seule pièce de cuir terminé par un léger liseré de cuir, ce qui amène de la fluidité à l’ensemble. Sa semelle en caoutchouc crêpe procure légèreté et un vrai confort d’utilisation.

Pour la porter de manière régulière je peux vous assurer que mes pieds ne souffrent pas en fin de journée. Et dans ce coloris noir avec sa double trépointe cousue surpiquée, c’est un vrai couteau suisse qui s’associe avec bon nombre de mes tenues.

En ce qui concerne la taille, j’ai opté pour une demi-pointure en moins que ma taille habituelle car elles taillent légèrement plus grande de ce que j’ai l’habitude et pour ce genre de modèle, elles se doivent de rester parfaitement collées au talon pour éviter tout effet disgracieux lors de la marche. A noter que l’intérieur de la paire est intégralement doublé en cuir.

Ce modèle est au prix de 330€, ce qui au vu de sa conception et qualité de fabrication générale nous paraît cohérent. En bref, cette paire de Jacques Solovière est une vraie satisfaction qui fait désormais partie de ma rotation de souliers fétiches.

La Desert Boot Ray fait partie des autres chaussures emblématiques Solovière. C’est d’ailleurs grâce à ce modèle que nous avons découvert la marque il y a maintenant presque 5 ans.

Une vraie réussite qui a immédiatement séduit les Japonais. Strasburgo fut d’ailleurs l’un des premiers distributeurs des Ray au Japon. Et quand on connaît le niveau d’exigence des japonais vis à vis de la qualité, c’est forcément bon signe. À la moindre égratignure ils n’hésitent pas à renvoyer toute une collection.

Le modèle Ray a un petit côté mignon et pour autant très masculin ; C’est ce type de design qui nous séduit beaucoup. La marque apporte un jenesaisquoi en plus mais sans jamais aller trop loin, sans jamais en faire trop.

Jean a choisi une version en cuir suédé facile à entretenir et qui vieillira bien. Le chaussant est large, confortable et facile à enfiler. Comme pour ma paire Alexis, on conseillerait de partir sur une demi-pointure en moins. Voire une pointure en moins.

Bonne nouvelle pour les parisiens, la marque a récemment inauguré une boutique au 108 Rue du Cherche-Midi dans le 6ème arrondissement. Allez-y faire un tour, pour essayer et vous rendre compte par vous-même.

 

Un Levi’s aux enchères, adjugé pour 76,000$ 

 
 

Vous avez sans doute vu passer la news sur votre feed d’actualité, l’engouement a encore atteint  des sommets le week-end dernier pour la célèbre toile de Nîmes. En effet, du 29 Septembre au 2  Octobre se tenait le Durango Vintage Festivus dans le Colorado aux Etats-Unis organisé par le  célèbre chasseur de denim, ou “denim hunter” pour les aficionados, Peter Brit Eaton  (@originalindianajeans). Connu pour sa passion du jeans et son goût dans l’exploration de mines  abandonnées (l’équipe de Vice l’avait d’ailleurs suivi dans un de ses périples), Brit souhaitait créer un évènement regroupant  l’ensemble des amoureux de la célèbre toile bleue. 

C’est suite à la construction de son nouvel entrepôt, regroupant une partie de sa collection, que Brit  a invité quelques amis pour leur vendre ses pièces. L’engouement a été tel, qu’il lui fallait trouver un  lieu plus approprié. Le Tico Time Resort a finalement été retenu. Mais au-delà d’un simple marché  faisant se rencontrer acheteurs et vendeurs, Brit a organisé bon nombre d’activités annexes comme une chasse aux trésors, des concerts, des jeux ou encore des ventes aux enchères. Ceci permettant  aux différents participants de créer du lien entre eux, chose essentielle pour Brit qui a déclaré “Je  déteste la manière dont ce business est devenu un moyen de gagner de l’argent, simplement en  postant sur Instagram ou Ebay”.  

Une des activités majeures du Durango Vintage Festivus a été la mise aux enchères d’un ticket  permettant de choisir pendant 10 minutes à travers une énorme pile de vêtements vintage,  l’ensemble des pièces de son choix. La mise a été remporté à 4.550$. 

Mais le clou du spectacle avait lieu le samedi soir pour la vente aux enchères de 110 pièces  d’exceptions dont deux paires de Levi’s des années 1800. L’un datant de  1893 et l’autre de 1879. Autre pièce remarquable de la vente était ce Levi’s de 1880 en toile de  canard, malheureusement importable mais dont il resterait aujourd’hui 5 exemplaires dans le  monde. Il s’agissait des plus vieux modèles Levi’s mis aux enchères et provenant directement de la  collection personnelle de Brit Eaton.  

Même si quelques lots n’ont pas trouvé preneur, le Jean Levi’s datant de 1879 a été acheté pour la  modique somme de 76.000$. Trouvé dans une mine abandonnée il y a des années par Mike Harris  (@denimbrotherhood), un autre chasseur de “blue gold”, il a ensuite été revendu à Brit Eaton qui l’a  mis aux enchères pour son évènement. Ce jean était la seconde peau de l’ouvrier et devait remplir  au mieux sa fonction première de vêtement de travail. Il est en taille 38 pour une longueur de  jambes en 32, avec boutonnières à bretelles au niveau de la ceinture, une poche arrière, une  martingale ainsi que des rivets (on rappelle que le brevet a été déposé en mai 1873 par Levi Strauss). Dans un état de conservation exceptionnel, ce très bel exemplaire a été acheté, non pas par Levi’s  eux même mais par Kyle Haupert @goldenstatevtg (90%) et Zip Stevenson @ziphtc (10%) qui n’est  autre que le Créative Director de la Hollywood Trading Company et qui possède notamment le  showroom Denim Doctors basé à Los Angeles.  

Vous pouvez revoir le déroulé de la vente et vivre l’engouement des 2 acheteurs ci dessous :

Capture écran Youtube, Oldest Denim sold at Live Auction 1880s Mine-Found Levis for $76,000

 

Tenue des lecteurs - Le fondateur de The Decorum Bangkok

 
 

J'emporte toujours une veste hopsack avec moi à chaque voyage car elle résiste bien aux froissements. Je portais une veste Liverano de couleur marine. Basique et intemporelle. Liverano se rend régulièrement dans notre boutique à Singapour pour des trunkshows. 

La chemise est de Kamakura Shirts. Je les considère comme l'un des meilleures chemisiers au monde. Une chemise vraiment bien faite et d'un excellent rapport qualité-prix. 

La cravate verte à fleurs est de la marque Shibumi. J'aime associer une cravate verte à une chemise et une veste de couleur bleue ou marine. Une chemise à rayures et une cravate à fleurs se marient très bien. L'un des accessoires les plus polyvalents. 

Le pantalon est de Sartoria Raffaniello. C'est une pièce MTM. Le tissu est un gris moyen en fresco. Un tissu à haute torsion qui froisse moins, idéal pour les voyages. Raffaniello (Noriyuki Higashi) est un tailleur très connu au Japon. Il a travaillé dans une maison de couture napolitaine. Il est l'une des premières générations à avoir voyagé en Europe pour apprendre le métier. 

Sac par Il Micio, un cordonnier sur mesure de Florence.

Je portais mon alliance et une chevalière de bound by oath, marque créée par l'un des employés de Decorum. 

Les chaussures sont de Crockett & Jones. Extrêmement confortables et belles. J'aime les chaussures en daim. Et ce modèle iconique Cavendish est toujours le préféré de tous.

 

Les chaussures c'était mieux avant ? Analyse d'une paire de la seconde guerre mondiale

 
 

Rose Anvil analyse une paire de bottes japonaise de la seconde guerre mondiale dans l’une de ses vidéos à succès.

Un montage assez peu courant en deux parties

Vous en saurez notamment plus sur le montage blake rapid stitch et ses deux principaux avantages : une excellente durabilité et un ressemelage facile. L’alliance d’un montage blake et d’un montage sandalette.

Une idée intéressante : dans la majorité des cas, plus un montage est durable, plus il est difficile à ressemeler
Capture écran, You’ve never seen a boot like this WW2 Japanese boot by Rose Anvil

 

Le Crépin, une espèce en voie d’extinction 

 
 

C’est à la lecture d’un journal régional que la nouvelle est tombée. Le dernier Crépin lyonnais a fermé ses portes faute de repreneurs. 

Mais que signifie cet acronyme ? 

Selon le Larousse, la définition est la suivante :  

Commerçant fournisseur des cordonniers, vendant du cuir au détail, de la clouterie, du fil, du  petit outillage, etc. (commerce dit de cuirs et crépins). 

Il fait également référence à Saint Crépin et son frère Saint Crépinien qui étaient deux frères cordonniers, venus de Rome et cordonniers dans la ville de Soissons. Ils sont vénérés par les catholiques, les orthodoxes orientaux ainsi que dans la tradition anglicane également. Les deux frères sont toujours mentionnés ensemble et souvent représentés à leur établi à réparer des  souliers. Considéré comme les patrons des cordonniers et des tailleurs, grâce à leur savoir-faire en  matière de confection de chaussures qu’ils fabriquaient pour les pauvres à titre gratuit, le lien était  donc tout trouvé avec le métier de Crépin. 

C’est donc une des échoppes les plus vieilles de la ville de Lyon, créée en 1865 par le grand père  (également inventeur du talon tournant) de Mr Jacques Baudière dans le 2ème arrondissement qui a définitivement baisser le rideau. Après son père, Jacques Baudière reprend le flambeau de la petite affaire familiale sans altérer la façade en bois et ses rayonnages où l’altération et les stigmates du temps ont fini par créer une patine inimitable. Une belle histoire qui aura durée 127 ans tout de  même. 

Ce repère pour habitués a définitivement fermer ses portes par manque de repreneur et d’attrait pour cette profession méconnue. Il faut dire qu’au fil du temps, avec l’évolution de notre société et de nos différents modes de consommation, acheter des cuirs rares, des clous de chaussures, des  rivets ou encore des œillets pour lacets ne fait plus recette. On est loin des commandes de l’armée pour des chaussures cloutées lors de la guerre de 1914. Le savoir-faire a également disparu. Il y a encore quelques années, un cordonnier n’était pas uniquement un réparateur de chaussure (comme c’est en grande majorité le cas désormais) mais il était en mesure de vous en fabriquer une dans son  intégralité. L’utilisation d’outils spéciaux ainsi que des peaux au choix du client pouvait donc se justifier. 

L’essor de la chaussure de sport a également fait beaucoup de tort à la profession et à la boutique  de Mr Baudière: 

“Aujourd'hui, on est tous en baskets, donc les cuirs à semelle, c'est du passé !

Après des années à avoir tenue son commerce en l’honneur de ses ancêtres et de l’amour pour son  métier, Mr Baudière a définitivement tirer sa révérence et quitter la scène de son petit commerce de  proximité situé au 15 de la rue Tupin. Le dernier des Crépins lyonnais a fermé boutique mais il en  reste encore quelques-uns ici et là à travers la France. Si on ne veut pas que ce type de commerces  disparaissent définitivement, supportons-les, car ils font partie de notre patrimoine industriel.

Jacques Baudière et les lacets KIN’KAS’PAH - lire “qui ne s’cassent pas”
Capture écran, Le crépin de Lyon, une belle histoire de 127 ans, TF1 | Reportage C. Charnay, A. Cerrone

Le grand père de Jacques Baudière a déposé un brevet pour ses talons tournants : ce procédé évite d’user toujours le même coin de la chaussure, de mieux répartir l’usure et donc d’augmenter la durabilité
Capture écran, Le crépin de Lyon, une belle histoire de 127 ans, TF1 | Reportage C. Charnay, A. Cerrone

 

TRIWA - Des montres en plastique recyclé

 
 

Note : nous avons demandé à TRIWA de nous envoyer les deux montres que vous allez découvrir dans cet article.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », la formule d’Antoine Lavoisier peut parfaitement résumer TRIWA, cette marque Suédoise au projet ambitieux : fabriquer des montres en mettant au coeur du projet les questions environnementales et sociales. Si vous êtes à la recherche d’un garde-temps mécanique à Grande Complication fabriqué en Suisse, ce n’est pas chez TRIWA que vous allez le trouver. Par contre, dans la lignée d’un Swatch, vous pourrez trouver des montres faciles à porter dans de multiples coloris et dont un effort à été fait sur un sourcing plus écologique des matières.
Nous avons sélectionné deux modèles, deux coloris qui ont un même but ; préserver et sensibiliser la population sur l’importance de l’impact – parfois néfaste – de l’Homme sur ce qui l’entoure.

TRIWA ou comment transformer l’industrie des gardes temps

Nous le disions en préambule, TRIWA a pour projet de révolutionner l’industrie de l’horlogerie. Pour cause, la marque tient pour acronyme « TRansform the Industry of WAtches », voilà qui est clair. Tel un manifeste, la marque Suédoise voit le jour en 2007 et se détache rapidement des autres marques du secteur.

En témoigne leur collection « Humanium », des montres fabriquées à partir de commerce d’armes à feu illégales confisquées au Salvador. Avec chaque montre acheté, TRIWA reverse 15% de ses recettes à des familles ou sociétés touchées directement par des conflits armés. Baptisé sobrement « It’s time for peace », la marque souhaitait continuer son engagement humanitaire. 

De plastique à objet chic, une montre à votre poignet

Dans cette même lignée, la marque suédoise propose une collection esthétique de montres à base de plastique recyclé des océans. Quand on sait que plus de 8 millions mètre cube de déchets sont déversé dans la mer chaque année, rejoignant tristement les 150 millions de tonnes déjà existants, il est temps d’agir.

TRIWA source son plastique via la société suisse #tide Ocean Material qui travaille avec des communautés de pêcheurs pour collecter des bouteilles en plastique sur les plages et les eaux côtières du monde entier. Ceux-ci sont nettoyés et transformés en granulés qui constituent les matières premières utilisées dans l'industrie du plastique. Toute la collection Time for Oceans est faite à partir de ce plastique.

La première montre que nous présentons est la « Sub Ocean Plastic, Turtle », une montre de plongée façonnée en hommage au plus grands plongeurs. Étanche jusqu’à 100 mètres de profondeur, elle est non seulement stylée mais fonctionnelle à la fois. Nous aimons particulièrement le design épuré et coloré.

Vous vous demandez sans doute si le plastique recyclé a un aspect plus “bas de gamme” ? On peut vous confirmer que ce n’est pas le cas, aucune différence n’est à noter avec une montre plus conventionnelle.

Voici ses caractéristiques :

- Taille du boîtier : 40 mm

- Matériau du boîtier : plastique océanique

- Cadran : texture verte en forme de vague 3D

- Largeur du bracelet : 20 mm

- Longueur réglable : 165-220 mm

- Matériau du bracelet : plastique océanique, nylon

- Couleur du bracelet : vert

- Boucle : acier inoxydable argenté mat

- Mouvement : quartz, Miyota 2015

- Résistance à l'eau : 10 ATM

- Made in China

La seconde montre que nous présentons est la « Ocean Plastic, Sea Shepherd, Ocean Octopus ». Elle comporte les mêmes caractéristiques que la première à cela près que le boîtier mesure 37 mm au lieu de 40 mm. Idéale pour les plus petits poignets.

Une fois de plus, TRIWA se focalise sur sa mission première, celle de sensibiliser la population sur la pollution des océans. Pour cela, la montre a été designé en hommage à l’ONG Canadienne Sea Shepherd qui mène des actions pour la sauvegarde et la protection des écosystèmes marins et de la biodiversité . 15% des recettes liées au vents de ces montres sont reversés à l’ONG.

Voici ses caractéristiques :

- Taille du boîtier : 37mm

- Matériau du boîtier : plastique océanique

- Cadran : cadran noir mat

- Largeur du bracelet : 20mm

- Longueur réglable : 165-220 mm

- Matériau du bracelet : plastique océanique, nylon

- Couleur du bracelet : noir

- Boucle : acier inoxydable argenté mat

- Mouvement : quartz, Miyota 2035

- Résistance à l'eau : 10 ATM

- Made in China

Des montres pour tous les jours, pour tout le monde

Les montres TRIWA sont tous des modèles unisexes. Les styles et boîtiers diffèrent simplement permettant à chacun de trouver son bonheur. 

Nous aimons ces montres discrètes, colorées et surtout fonctionnelles. Ces garde-temps sont légères, nous les sentons à peine sur notre poignet, ce qui est très agréable. Quant au design, les lignes sont épurées. 

Si vous cherchez une montre à moins de 160 €, ces modèles de TRIWA sont une bonne option.