McGeorge of Scotland – Un lookbook parisien

Note : nous avons reçu les pièces prises en photo

Timeless Anarchic Luxury” peut-on lire sur certaines étiquettes des mailles écossaises de la maison McGeorge of Scotland. Depuis 1881, la marque propose des pièces en laine, cachemire et coton. Des icônes du styles ont endossés les mailles McGeorge, de Steve McQueen en passant par Grace Kelly, toutes ont eu leur Aran cable sweater ou cardigan col châle.

Le magazine japonais Men’s Club classait, dans son édition de 1990, McGeorge parmi les “Status Brand” au même titre que Rolex et Louis Vuitton. Ce qui est loin d’être un hasard.

 

Le pull rouge mc george est coincé entre J.M. Weston et gucci

 

Nous aimons la maille et en portons au quotidien. Il était logique pour nous de collaborer avec une marque du calibre de McGeorge.

Nous avons le plaisir de vous proposer notre lookbook de pièces en maille de la maison écossaise. Les deux premières ci-dessous sont toutes les deux tricotées dans une très laine Super Geelong très agréable à porter au quotidien.

À noter que Mathieu porte un taille M sur toutes les pièces.

Harris Tweed : JKF x THE ANTHOLOGY

Le Harris Tweed est depuis longtemps l’un de nos tissus hivernal préféré. Aussi technique que le Gore-Tex comme l’on aime le répéter.

Il y a 3 entreprises qui gèrent la production et la distribution de Harris Tweed en Ecosse : Harris Tweed Scotland, The Carloway Mill et Harris Tweed Hebrides.

70% du Harris Tweed est produit par Harris Tweed Hebrides. Elle rassemble plus de 150 tisserands.

C’est avec cette dernière que Jamie Ferguson (@jkf_man) et The Anthology ont collaboré pour produire un très beau tissu pied-de-coq - houndstooth en anglais - dans des coloris beige, brun caramel, bleu marine et rose framboise.  

100 mètres de tissu ont été produits selon les normes rigoureuses établies par la Harris Tweed Authority, qui précise qu'il doit être tissé à domicile par les résidents des îles Hébrides extérieures en Écosse.

20 mètres ont été vendus à l’un de nos sponsors, Lafayette Saltiel Drapiers, pour la revente à la coupe. Nous avions ainsi pu voir le tissu lors de notre dernière visite en novembre dernier pour photographier l’une des vestes Edesim.

 
 

Son poids est de 470/500 g, ce qui n’est finalement pas si lourd pour un Harris Tweed.
Idéal pour une veste ou même sur une surchemise.

Une option choisie par No Man Walks Alone. 20 mètres leur avait été fourni également. La surchemsie a été produite en partenariat avec Sartoria Carrara. Un succès puisqu’elle est déjà sold out.
Idem chez Lafayette Saltiel Drapiers, même si vous pouvez toujours les contacter pour trouver un tissu très similaire.

 
 

Les 60 mètres restants étaient réservés à la production d’une très belle veste sport The Anthology.

Spalwart - Marathon

La marathon trail basse de Spalwart offre un style rétro très reconnaissable avec sa semelle crantée. Elle reste néanmoins très moderne via les coloris ou les matières proposées.

Quelques caractéristiques :

  • Dessus en nylon

  • Superpositions en cuir suédé

  • Doublée en cuir

  • Label tissé

  • Semelle extérieure en caoutchouc

  • Fabriquées en Slovaquie

La marque a été co-fondée par deux amis suédois, Fredrik Johansson et Christoffer Brattin. Elle a été lancé à la suite d’une visite dans une ancienne usine en Slovaquie.

Spalwart précisent que certaines de leurs baskets sont toujours fabriquées à partir d’anciens moules. C’est d’ailleurs l’une de leur marque de fabrique : mêler l’ancien et le moderne.

Sont-elles mieux que les ZDA ou Novesta qui proposent également des sneakers marathon trail ? N’ayant pas essayé les autres paires je ne saurais être trop catégorique.

Mais à l’image de ce qui peut se faire avec les Common Project, j’aurai tendance à acheter les “originales”. Celles qui ont relancées la mode des sneakers marathon et qui sont finalement les plus désirables. À la fois en terme de design mais aussi de finitions. À titre d’exemple les Novesta ne sont par exemple pas doublées en cuir.

 
 

Ci-dessous ma paire qui vient tout juste d’être sortie de son carton Goodschp. Après quelques jours de port, j’en suis plus que content.

Un vrai nuage.

Elles sont à la fois confortables, légères et très belles. Reste à voir si elles sont traverser les années.

 

vous noterez qu’elles ne sont pas entièrement doublées en cuir - il y a aussi un tissu mesh

l’etiquette tissée

 

Le Talentueux Mr Ripley

Arte offre la possibilité depuis plusieurs jours de regarder en replay l’un des films les plus commentés de l’ère #menswear.
On ne saurait trop vous conseiller de le (re)regarder.

Tom Ripley (Matt Dmon) passe progressivement d’une garde-robe américaine (blazer bleu marine avec l'écusson de Princeton, chemises en oxford button-down, costumes en corduroy, Tricker’s / Church’s au pied…) à italienne (polo en maille fine, costume en laine fine…).

Les tenues ont été choisies et composées par Ann Roth, une célèbre costumière.

Dans un article de Simon Crompton pour the Rake, on apprend que les vêtements de Dickie ont tous été confectionnés par John Tudor à New York tandis que les vêtements de Tom étaient des pièces vintage.

Attention, vous avez jusqu’à demain pour le visionner.

Bon film !

Le talentueux Mr Ripley

Fasciné par la vie de luxe menée par ses amis, un jeune Américain sans-le-sou se retrouve pris dans une spirale de mensonges et de meurtres... Quarante ans après la première adaptation du livre de Patricia Highsmith ("Plein soleil" de René Clément, avec Alain Delon), en voici une nouvelle variation, avec Matt Damon, Gwyneth Paltrow, Jude Law et Philip Seymour Hoffman.

Être jeune, riche et insouciant dans les eaux bleues et les paysages idylliques de l'Italie de la fin des années 1950, c'est la dolce vita que mène Dickie Greenleaf, héritier pressé de dilapider la fortune de son père, en compagnie de Marge Sherwood. Plutôt irrité par ce comportement irresponsable, Herbert Greenleaf, riche armateur, charge Tom Ripley de rapatrier son fils en Amérique. Le jeune homme, d'origine modeste, découvre un monde éblouissant, qui le grise et auquel il ne peut plus renoncer. Personne alors ne soupçonne jusqu'où il va être capable d'aller pour s'approprier cette vie de rêve...

L'art de la chute
Quarante ans après la première adaptation du livre de Patricia Highsmith (Plein soleil, chef d'œuvre de René Clément, avec Alain Delon), Anthony Minghella, propulsé dans la sphère hollywoodienne par Le patient anglais, poursuit son exploration des rapports troubles de classes et des conflits d'identité, grâce à un casting d'exception. Dans le rôle du cynique et séduisant Tom Ripley, Matt Damon, tout en duplicité, livre une formidable partition, usurpateur au final otage de ses mensonges qui, dos au mur, chute inexorablement, condamné à tuer.

lA CHEMISE DE TOM RIPLEY - UNE OCBD (oxford cloth button down) 2 ply dont on peine à distinguer la marque

Monitaly - Chore coats

Vous l’avez sans doute remarqué, nous avons à présent des partenaires qui nous accompagnent en ce début d’année 2023. Ils sponsorisent le site et aident à nous développer.

L’un de ces partenaires n’est autre que NoManWalksAlone dont nous avions déjà dit tout le bien qu’on en pensait ici.

Dans l’optique de vous présenter toujours plus de marques et de vêtements, on s’associe mensuellement avec eux pour vous montrer une pièce de leur e-shop.

Chore Jacket à patchworks motif pied-de-coq

Voici le 1er volet de cette série avec une veste de travail 4 poches, Chore Jacket en anglais.

La Chore Jacket fait évidemment partie des indispensables du vestiaire masculins. Peu de vestes sont aussi pratiques, résistantes et belles. Toutes saisons qui plus est, elles se portent aussi bien en été qu’en hiver.

À notre avis 2 vestes Chore Jacket sont amplement suffisantes. Une première en moleskine d’un label français tel que Vetra ou Le Laboureur est sans doute incontournable.
Mais une fois cet indispensable acquis, vous aurez sûrement envie d’une pièce plus unique.

C’est là qu’arrive la Chore Jacket de Monitaly.

Derrière Monitaly il y a les mêmes personnes que derrière Yuketen. Elles sont dirigées par Yuki Matsuda, designer japonais et fondateur de Meg Company, un groupe multimarque basée à Hermosa Beach en Californie qui comprend les marques Yuketen, Monitaly, Epperson Mountaineering et Chamula.

On adore cette veste 4 poches fabriqué à partir d'un sergé lourd (430 g/m²) issu d’un deadstock aux États-Unis. La main est agréable et souple, la coupe confortable avec son emmanchure raglan et le patchwork très lumineux. À noter également qu’elle n’est pas doublée.

Comme toutes les pièces Monitaly, la veste est fabriquée aux États-Unis, à Los Angeles en Californie.

Disponible ici.

Mathieu a pris une taille 40. Il porte habituellement du M dans la majorité des marques.

J.Press Originals Spring Summer 2023

Acteur majeur de l’esprit Ivy/Preppy américain, J.Press est une marque qui a su traverser les époques en restant sur ses fondamentaux. Fondée en 1902 par Jacobi Press sur le campus de l’université de Yale dans la ville de New Haven et dans l’Etat du Connecticut, la marque a depuis le début habillé des générations d’étudiants, professeurs et alumni.

Outre son univers très ancré dans la communauté bourgeoise de l’Est américain, la marque a très tôt développé des liens avec le marché japonais. Ceci s’explique bien évidemment par l’engouement des Japonais, qui s’est développé après la seconde guerre mondiale, pour tout cet univers de la culture américaine traditionnelle.

La marque a d’ailleurs été la première a vendre une licence exclusive en 1974 pour ce marché. En 1986, la marque sera rachetée par la compagnie japonaise Onward Kashiyama. Dès lors, le style a peu évolué mais les coupes se sont adaptées à l’époque ainsi qu’aux morphologies du marché nord américain et japonais. La création de deux lignes distinctes permet de les différencier.

J.Press Clothiers

La première, qui est la ligne “historique” regroupant tous les classiques comme les pulls Shetland Shaggy Dog se nomme J.Press Clothiers.

J.Press Originals

La seconde, qui expérimente des coupes plus contemporaines se nomme J.Press Originals. Pour leur nouvelle collection Spring/Summer 2023, intitulée “Noble Ivy & The Genderless” on y retrouve les classiques de la marque à savoir du Madras, des couleurs vives et des coupes amples.

Les tissus Kynoch

Il y a un an nous avions écrit un article consacré à la revue pour homme aujourd’hui disparue, Adam.

À cette occasion nous étions tombé sur de nombreuses publicités pour Kynoch, un fabricant écossais très renommé à l’époque. Il proposait des tissus de vestes et costumes mais aussi par la suite des écharpes et des tapis.

Leurs publicités étaient à la fois très nombreuses dans la revue Adam mais aussi dans d’autres magazines tel que The Tailor & Cutter.

 

Publicité kynoch dans la revue adam

 

Fondé en 1788 à Keith, ce fut l’un des premiers fabricants à remplacer sa production de lin par la fabrication de tissus en laine au début du XXe siècle.

Leurs écharpes sont encore trouvables sur Internet.

capture écran - recherche google “KYNOCH SCARF”

Pourquoi vous parle-t-on de Kynoch ?

Tout simplement parce qu’en voyant leur nom au salon Première Vision, on s’est dit qu’un article à ce sujet serait intéressant.

Car oui, Kynoch continue de prospérer dans le cadre du groupe SIL basé à Bradford. Un groupe qui possède également William Halstead, John Foster, Standeven Fabrics ou encore Joshua Ellis dont on parle régulièrement dans nos articles consacrés aux meilleures écharpes en cachemire.

Le groupe a acquis la société en 2008, leurs tissus sont fabriqués à présent à Langholm, toujours en Écosse.

Begg & Co Vier - 90% Laine - 10% Cachemire

Où trouver les meilleures écharpes ?

Une question à laquelle on a déjà tenté de répondre ici. Parmi nos marques sélectionnées, le fabricant écossais Begg x Co.

Un modèle en particulier nous plaît depuis plusieurs saisons, celui d’entrée de gamme en mélange 75% Lambswool - 25% Angora. Cela rend l’écharpe très douce et duveteuse.
Elle était proposée dans le format de base 32x180cm, mais vous pouvez également optez pour plus de chaleur avec le format 65x180cm.

On dit était car oui, cette saison elle semble avoir été remplacée par une version 90% Laine (lambswool en l’occurence) - 10% Cachemire au format 28cmx180cm.

Disponible ici chez notre partenaire TrunkClothiers au prix de 76€ - comptez environ 40€ en plus pour la faire venir en France, taxes comprises.
Pour information elle est affichée à 149€ sur le site de Begg x Co.

Vétra, des vestes de travail qui durent fabriquées en France

VETRA

Veste de travail en moleskine noir

Le 25 octobre 2022, Pierre Soulages s’éteignait paisiblement à l’âge de 102 ans. Ce maître de « l’outrenoir » avait fait de cette non couleur sa lumière. Incompris par certains, son Œuvre ne peut se résumer à des « tâches noires sur une toile blanche, n’importe qui peut faire ça ! » disait un homme lors de sa rétrospective au Centre Pompidou en 2009. Soulages inaugure en France la peinture dite « informelle » dans les années 1950, un courant inspiré de l’action painting de Jackson Pollock dans lequel le geste prime désormais sur le dessin. Les coups de pinceaux ne « représentent » plus des formes définies mais des idées, c’est l’abstraction. L’artiste Ruthénois est un des chainons formant la grande Histoire de l’art, sans lui, la rupture entre académisme et abstraction n’aurait pas eu de sens. Ainsi, penchez-vous sur une de ses toiles. De loin, vous verrez du noir, mais en mettant le nez dedans vous observerez toutes les nuances du noir. Le noir peut-être lumineux, nuancé et beau. Soulages, ce colosse – il mesurait plus d’1m90 – s’habillait de la tête aux pieds en noir. Pantalon noir, chemise noire, souliers noir et veste noir. En regardant ses toiles mais aussi en l’observant stylistiquement, nous avons eu envie d’adopter du noir dans nos tenues. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de porter une veste de travail noir de l’honorable marque française Vétra.

 
 

Une marque iconique

La marque VETRA voit le jour à Paris en 1927. Reconnaissable parmi toutes grâce à son logo, dessiné par Édouard Béerens, père fondateur de la marque.  

 

Le logo VETRA (source : site internet de VETRA)

 

 Le nom de VETRA est composé des abréviations VETements de TRAvail, une consonance prenante visuellement mais aussi à l’oreille. La publicité bat son plein dans les années ’30. C’est ainsi que des slogans mythiques naissent :


VETRA plus longtemps tiendra


VETRA le vêtement qui va


VETRA l’habilleur du professionnel

Les publicités de l’époque (source : site internet de VETRA)

Tous les produits de la marque sont encore aujourd’hui fabriqués en France, depuis son origine parisienne, elle est une marque de fabricant. L’atelier est ainsi indissociable de la marque VETRA et de la famille Béerens.

En véritable passionné, Patrick Béerens – descendant d’Édouard – va s’intéresser à une boutique parisienne mythique à Stalingrad : A l’Ouvrier. Cette boutique, fondée en 1905 par Henri Honnet au 210 boulevard de la Villette, propose des vêtements de travail, c’est tout naturellement que les raques étaient habillés des vêtements VETRA. Le tout Paris s’y presse, les entreprises font appel A l’Ouvrier pour leur fournir des vêtements de travail, c’est le cas de la salle des ventes aux enchères Drouot qui va équiper ses « Savoyards » – les commissionnaires aidant à la vente aux enchères – des vestes de travail.

Dans les années ’80 et ’90, les usines quittent Paris, les artisans en bleus de travail diminuent ou disparaissent ce qui contraint la boutique à fermer ses portes. Elle est rachetée en 1992 par Patrick Béerens mais l’emplacement change. C’est ainsi que depuis quelques mois, la nouvelle boutique « A L’O » se situe désormais au 92 rue de Turenne à Paris 3ème.

Cet écrin renferme toute la collection VETRA.

 
 

La veste en moleskine VETRA ou comment porter du noir ?

Nous portons tous du noir, souvent inconsciemment. Dans tous les cas, nos garde-robes comportent toutes des coloris sombres. Chaussettes, souliers, t-shirt, pulls, la liste est longue.

Depuis quelques années, le costume estival de Marcos est un ensemble Bleu de Chine en coton noir. Remémorez-vous l’article de notre visite d’usine Paraboot. Le noir d’une certaine façon rassure car il est l’option de la facilité. Mais facilité ne signifie pas ennui pour autant.

 
 

La veste de travail VETRA est une authentique pièce en tissu moleskine en 100% coton délavée. Elle comporte 5 boutons, 3 poches et une poche intérieure.

La moleskine française – à différencier de la moleskine anglaise – est un satin très résistant comportant un nombre de duites - fils de trame - très importants. Depuis 1927, VETRA propose cette veste de travail en noir et bleu, des couleurs peu salissantes. L’entreprise française a été d’ailleurs la première à proposer d’autres coloris. C’est ainsi que la veste est déclinée en jaune, vert ou encore rouge.

 
 

Nous apprécions particulièrement deux points de ce vêtement historique.

Le premier, le tissu absolument magnifique à la main robuste. Le délavage lui confère une allure de vécu. Elle continuera à se patiner au fil du temps et des ports successifs. Maltraiter cette veste de travail, c’est lui rendre honneur.

Le deuxième, un col généreux. Il s’étend à 8 cm ce qui est plus que d’autres vestes sur lesquelles nous avons pu écrire. La tenue du col est bonne, nous aimons le porter relever pour plus d’allure mais l’option abaissée fonctionne aussi.

 
 

Cette veste en moleskine était portée par les travailleurs, supplantée après-guerre par les vestes en croisé. En la portant, nous participons en quelque sorte à l’Histoire, en rendant hommage à tout ces travailleurs qui ont bâti la France. Peu de vêtements renferment autant de charge émotionnelle et historique, la veste de travail VETRA en fait partie.

Si vous n’aimez pas le noir, optez pour une couleur vive mais faites-nous confiance, une veste en moleskine noire est un indispensable qu’il vous faut.

 
 

Où trouver la veste moleskine VETRA ?

Notre veste moleskine noire est disponible ici et au 92 rue de Turenne à Paris.

William Crabtree & Sons

Note : William Crabtree ont gentiment accepté de nous envoyer les pièces que vous allez découvrir dans cet article

William Crabtree & Sons est un nom reconnu dans l'histoire textile britannique. Fondé dans le Yorkshire en 1835, ce tisserand est originalement spécialisé dans la fabrication de couvertures en laine et de tissus pour vestes.

Ils ont notamment fournit la compagnie de couvertures de la baie d'Hudson.

L’entreprise avait disparue dans les années 70 mais son nom a finalement été racheté récemment par James Priestley qui a décidé de créer sa propre marque. Sa boutique est située dans le quartier de Marylebone à Londres. Un site e-commerce est également mis en place.

James a longuement travaillé dans l’univers textile masculin, pour des marques comme William Lockie, Johnstons of Elgin ou encore Drake’s. De solides références. Vous pouvez en apprendre plus sur son parcours en écoutant l’épisode du podcast Menswear by a Woman qui lui est consacré.

Une référence pour les pièces classiques

C’est sur Instagram que j’ai pour la première fois découvert William Crabtree. Je m’en souviens très bien, j’étais alors à la recherche d’un pull en maille torsadé - cable knit en anglais.

Ils privilégient les classiques du vestiaire britanniques et notamment les tissus authentiques de fabrication britannique.

Ils ont à la fois un service Made-to-measure mais aussi une ligne prêt-à-porter. C’est sûr cette dernière que mon choix s’est porté. J’étais particulièrement curieux d’essayer une de leur maille, à un prix attractif. Et ce fut une très bonne surprise à la réception des 2 vêtements choisis.

On est donc très content de vous parler de ce magasin anglais.

Le pull en maille torsadé

Le pull en laine torsadée est l’une des solutions idéale pour aider les marins à se protéger du froid au début du XXième siècle.

Il est réellement devenu populaire en occident à partir 1950, date à laquelle il est exporté aux États-Unis et apparait pour la première fois dans le magazine Vogue - notamment grâce à Élizabeth Zimmermann. C’est aussi le début de la consommation de masse, les pulls sont produits massivement à partir de machines.

Si autrefois les pulls torsadés étaient tricotés manuellement à partir de laine rustique non teinte, des marques comme Ralph Lauren ont réussi à la moderniser. Par la couleur tout d'abord. Mais aussi par la matière. Il devient désormais possible d'acheter un pull torsadé en cachemire violet.

 
 

Celui de William Crabtree est en laine shetland. Sa maille est très souple, aérée et hyper agréable à porter.

Ces dernières années la laine mérinos a beaucoup eu le vent en poupe. Il faut dire qu’elle a beaucoup d’atouts. Mais la laine shetland, la star des pulls Shaggy Dog, nous séduit tout autant avec son aspect très souvent plus rustique. Une esthétique à part.

 
 

On adore le col assez haut et le juste milieu concernant la longueur générale. Nul besoin ici de retourner vers l’intérieur le surplus de matière à la taille. Jean porte une taille 40 sur les photos. Pour être plus à l’aise, la taille 42 aurait sans doute été préférable.

Un pull qui est à la fois très chic, il se portera très facile dans une tenue très habillée pour aller à un diner en ville. Mais aussi très rustique, il se marie très bien avec des tenues de campagne.

 
 

On ne peux finalement que recommander leurs Shetland torsadés. D’autres teintes sont proposés. La classique grise mais aussi des couleurs plus vivaces, un vert et un violet. À noter qu’ils ne sont pas brossés mais pour autant très beaux.

On a publié il y a deux jours un article sur les meilleurs marques de pulls. William Crabtree en fait assurément partie.

 
 

Le pantalons d’hiver

Si c’est de prime abord leurs mailles qui nous plaisaient le plus, on a finalement été très agréablement surpris par leurs chino.

Cela ne se voit pas très bien à l’image mais il est très épais et à un côté doux, peau de pêche. Probablement un coton de chez Brisbane Moss. Un classique britannique qui n’est pas si facile à trouver contrairement à ce que l’on pourrait penser.

L’intérieur est vraiment très propre, on est sur une pièce haut-de-gamme sans nul doute. On apprécie particulièrement les bandes en silicone pour éviter que le pantalon ne glisse. Les pattes de serrages font également très bien leur travail.

Il est livré avec le bas non fini pour un ajustement parfait.

Question coloris, ce coloris tan n’est ni trop beige ni trop foncé. Le juste milieu, il se mariera facilement avec un pull marine, gris, marron ou vert. Voire même rouge. Mais des couleurs sombres si vous avez un doute.

En résumé ce pantalon est vraiment un must pour l’hiver.

 
 

La meilleure tricoteuse britannique - Máirín Thomáis Uí Dhomhnaill

Máirín Ni Dhomhnaill est une tricoteuse irlandaise dont les compétences sont si réputées qu'elles lui ont valu une place sur un timbre-poste irlandais en 1983.

Née à Inis Meáin, l'une des trois îles d'Aran, elle a commencé à apprendre l'art du tricot à l'âge de 6 ans en regardant et en imitant sa mère. Son talent a ensuite été découvert par Pádraig Ó Síocháin, un journaliste et entrepreneur irlandais qui a aidé à promouvoir la vente de pulls Aran dans le monde entier. Sa vie a été consacrée à la création de beaux articles tricotés à la main jusqu'à sa mort en 2020 à l'âge de 85 ans.

Elle a notamment travaillé avec la marque Inis Meáin qui lui a rendu hommage.

 

“les pulls Aran ne viennent pas de compétences techniques, mais du cœur"

en 1981, l'un de ses pulls tricotés à la main de Máirín Thomáis Uí Dhomhnaill a été présenté au pape Jean-Paul II

 

Yaichiro Nozawa, auteur du livre “Irelance/Legend of Aran Sweater”, propriétaire de SavilleRowClub et derrière la marque THISISASWEATER a beaucoup oeuvré pour populariser le pull Aran au Japon.

 

Le livre de Yaichiro Nozawa consacré au pull aran

 

Passionné par la culture du tricot fait main, il s'est rendu de nombreuses fois en Irlande et a pu rencontrer Mme Dhomhnaill. Il en est reparti avec un pull avec qu’il considère comme le plus beau pull d'Aran du 21e siècle. Dans les années qui ont suivi, son rêve de était de reproduire ce type de pull pour le partager avec le plus grand nombre. Il s’est finalement associé avec Yonetomi Seni (dont nous avions déjà parlé ici) afin de créer un pull qui rendrait justice aux plus beaux Aran.

D’après la marque THISISASWATER, ils sont finalement parvenus à créer un pull tricoté machine tout aussi beau que l’exemplaire de Yaichiro Nozawa tricoté par Mme Dhomhnaill.

 
 

Pour la matière, il sont parti sur un fil 100% laine qui est en fait une combinaison de trois types de laine, chacune provenant d'une région différente et d’une finesse différente. Il y a de la laine britannique de 30 microns, de la laine uruguayenne de 30 microns et de la laine uruguayenne de 14,8 microns (très fine).

Cela évite les démangeaisons sur la peau que l’on peut sentir avec les anciens pulls Aran qui sont traditionnellement tricotés à partir de fils plus grossiers et épais. Très souvent de la laine non lavée pour conserver la lanoline naturelle, ce qui permet de rendre les pulls résistants à l'eau et plus durables. Mais aussi plus inconfortables.

Pour en savoir plus, vous pouvez suivre le compte Instagram de Yonetomi.

le pull aran THISISASWEATER

le pull aran THISISASWEATER

Et pourquoi pas un pull à col roulé Shaggy Dog ?

Pull à col roulé Shaggy Dog

Un classique de la marque Bosie

 

Note : Bosie ont gentiment accepté de nous envoyer le pull que vous allez découvrir dans cet article
Texte : Romain @Lastrolab
Photos : Thomas M.

Quand on s’intéresse aux vêtements, il est facile de se laisser enfermer dans un carcan de règles auxquelles on finit par croire tant on nous en rebat les oreilles. C’est comme ça que j’ai toujours pensé qu’un pull en shetland brossé ne pouvait être qu’à col rond. Un autre poncif longtemps rabâché est qu’avec une peau pale, il faut à tout prix éviter de porter des vêtements clairs, par ce que sinon… on ne sait pas trop, mais attention ! 

C’est pour ça que quand Bosie m’a proposé d’essayer leur col roulé, c’est avec une saveur d’interdit que j’ai demandé à ce qu’il soit bien blanc et bien brossé extra shaggy. 

 
 
 
 

Il faut croire que la transgression a du bon parce qu'en le découvrant, j’ai été immédiatement conquis. Le blanc est chaud et naturel, sans pour autant virer sur l’écru. Pour ceux qui ont récemment refait leur appartement on se situe entre le coquille d’oeuf et l’Avoriaz (pour les autres, on dira « ivoire »).

Le quadruple brossage shaggy, quant à lui, donne un aspect duveteux qui s’accorde parfaitement avec l’indécence du confort de ce pull. La couleur et la texture donnent l’impression d’enfiler un nuage. Je n’exagère pas. 

 
 
 
 

Pour qu’un col roulé soit beau et agréable à porter, la maille doit être suffisamment dense pour envelopper en chaudement et éviter un disgracieux col qui baille. Attention à l’excès inverse : une maille trop serrée et c’est la strangulation assurée.

L’équilibre est atteint ici car ce pull m’a évité l’hypothermie au milieu de l’Arche de la Défense par une température avoisinant le zéro (comme vous pouvez le constater à la rougeur de mes oreilles, il faisait frisquounet). Grâce à la densité et au brossage de la laine le col a un beau maintien sans pour autant tomber dans les travers (ou les joies) de l’auto-asphyxie. 

 
 
 
 

Bien évidemment, le doux confort a un prix et il sera difficile de porter ce pull sous une veste de costume aussi facilement qu’un col roulé en mérinos, mais ce n’est pas vraiment l’esprit ici. Pour faire avancer la science, j’ai tenté l’expérience un jour de grand froid en ajoutant une veste en tweed ample. Le résultat fut concluant pour passer une journée dans des bureaux sous-chauffés pour cause d'économie d’énergie !  

Inutile de vanter les mérites de la maison Bosie et la qualité de ses produits, déjà présentés dans nos pages. Toujours est-il que j’apprécie toujours de savoir que je porte un vêtement qui a été réalisé dans les règles de l’art et pas trop loin de chez moi ! 

 
 
 

Paraboot Yosemite x Classic

 

vous reconnaîtrez une paiRe de galibier, la grande soeur de paraboot

 

Go Out est un magazine japonais dédié aux activités de plein air. Dans un monde de plus en plus urbanisé ce type d’initiatives connaissent un certain succès, de plus en plus de personnes souhaitent échapper à leur vie citadine et profiter de la nature.
C’est le cas des Japonais qui développent donc un certain art de vivre au plus proche de la nature : camping-cars, tentes… ils passent des week-ends entiers à la campagne. Et forcément cela passe aussi par les vêtements. Un attrait pour les vêtements qui protègent particulièrement bien des éléments est une caractéristique commune de beaucoup marques Japonaises que l’on connaît Minotaur, Visvim , White Mountaineering , Nanamica , The North Face Purple Label, Snow Peakoffrent, Meanswhile ou encore And Wander.

En ce sens les Yosemite de Paraboot sont particulièrement bien positionnées. Elles peuvent être portées aussi bien en ville que lors d’une randonnée à la campagne ou à la montagne.

Un modèle en particulier a attiré notre oeil. Celui réalisé en collaboration avec CLASSIC Paris, une boutique du 2ème arrondissement.

 
 

Cette paire exclusive est réalisée dans un cuir sans autre traitement qu’un tannage végétal. La paire est également proposée avec 2 paires de lacets assortis : tressés beige & vert, ou unis beiges.

CLASSIC Paris 18-27 janvier / 11-19h
12 rue Dupetit Thouars
75002 Paris
#4 dans la cour à gauche

Fresh Torino - La surchemise en laine Casentino fabriquée en Italie

Fresh Torino

La surchemise en laine Casentino fabriquée en Italie

Note : nous avons demandé à Fresh de nous envoyer la pièce que vous allez découvrir dans cet article
Texte : Marcos E.
Photos : Thomas M.

En 1998, l’entrepreneur Américain Senh Duong fonde le site internet Rotten Tomatoes qui ambitionne de dresser un classement de films validés par la critique et les spectateurs. Les meilleurs films sont décernés un label « certified fresh », ceux moins bons « rotten » - pour pourris. C’est ainsi que Le Magicien d’Oz (1939) et Citizen Kane (1941) se disputent régulièrement la première place du meilleur film de tous les temps. L’idée d’avoir un « tomatoe meter » découle des vaudevilles, ces pièces de boulevards du début du XXème, dans lesquels les spectateurs avaient pour habitude de jeter des tomates sur les acteurs pour montrer leur mécontentement quant à la qualité de leur performance.

Le mot « fresh » ou « frais » en Français, permet de saisir la qualité et la nouveauté. Il était donc logique que le magasin turinois Fresh Torino adopte ce label. Cette boutique piémontaise est fondée en 2007 par deux passionnés, Giulio Carbone et Alessio Massa, qui n’arrivaient pas à trouver des vêtements de qualité de marques de niches. Chez Fresh Torino, vous trouverez des marques japonaises comme Beams Plus ou encore Orslow mais aussi des collaborations exclusives telle que celle réalisée en partenariat avec la marque américaine Crescent Down Works. Dans un monde dominé par les multinationales et le marché de masse, la sélection opérée par Fresh Torino est bienvenue. La boutique physique est doublée d’une présence numérique et depuis peu, Alessio et Giulio ont lancé Fresh, une marque à leur image.

 Nous avons le plaisir de vous faire découvrir leur surchemise en laine Casentino bleu.

 
 

L’histoire séculaire du Panno Casentino

La tradition lainière du Panno Casentino trouve ses origines au Moyen-âge dans la ville de Stia. Les conditions climatiques et orographiques du territoire ont lié à jamais cette zone à la production textile depuis le XIIIème siècle. L'élevage de moutons, déjà présent à l'époque étrusque et romaine, est devenu une activité prédominante au cours du XVème siècle en raison de la forte demande. À la même époque, l'artisanat de l'orbace, tissu de laine utilisé notamment en Sardaigne, prend son essor mais reste confiné à un marché restreint en raison des contraintes imposées par la République de Florence.

La naissance du premier Panno Casentino est attestée en 1537 : le succès de ce nouveau produit a été très rapide. Les caractéristiques de rugosité et de compacité ont immédiatement séduit les classes populaires qui, surtout dans le cas des bergers, des marchands et des charretiers, avaient besoin de manteaux résistant aux intempéries pour un usage prolongé. Malgré l'importante rugosité des produits finis, ce tissu a fini par intimider certains fonctionnaires florentins clairvoyants, qui ont compris son potentiel commercial grâce à ses prix compétitifs. En 1616, une loi de Cosimo II a limité la vente du Casentino aux seules zones de production, empêchant de fait son exportation en dehors de la vallée.

Malgré le soulèvement corporatif face à l'adversité des souverains florentins, au cours des XVIème et XVIIème siècles les artisans lainiers continuent à se répandre à Stia comme dans toute la vallée. Au fil du temps, la demande croissante est satisfaite par la transformation des usines textiles en centres industriels. Au milieu du XIXème siècle, les premiers moulins à laine commencent à tourner. En effet, d’abord à Stia en 1830 et Soci en 1848, puis Rassina et Pratovecchio. Ces villes deviennent d'importantes manufactures, employant des centaines d'habitants. Au cours de cette phase de développement, le tissu s’affina et devint plus chaud et plus léger.

Grâce à la pratique innovante de la « rattinatura » – le processus de gratter la laine lui conférant ce côté brossé typique – le Casentino a acquis une « boucle » très caractéristique et unique.

À partir du milieu du XIXème des nouvelles couleurs feront leur apparition telles que le vert, l’orange et le rouge aux tonalités très vives et absolument caractéristiques à cette laine.

 
 

La surchemise Fresh en laine casentino bleu marine

Le panno Casentino m’a toujours fasciné. Des vêtements colorés portables et chauds, une révélation. C’est ainsi que lorsque j’ai découvert la surchemise en laine casentino de Fresh, j’étais très content de pouvoir l’enfiler.

 
 

Le Casentino de la marque turinoise provient de la manufacture TACS, fabricant leader basé à Stia, fondé en 1976. Si vous souhaitez en savoir plus sur la fabrication de cette laine toscane, regardez cette vidéo très détaillée du fabricant TACS.

L’overshirt compte deux poches poitrine à rabats, 7 boutons frontaux en nacre véritable, des poignets chemise et deux poches latérales cachées. Le bleu profond prend superbement la lumière en s’éclaircissant à son contact. La pièce est entièrement non doublée.

 
 

La surchemise Fresh taille grand. Je porte ici un XS mais j’ai dû reprendre la longueur des manches pour ne plus les retourner. Avant l’achat, demandez le guide de mesure. Pour information, voici les mesures de la taille S : longueur totale 75 cm, manches 68 cm et épaules 49. Ainsi, la taille S est en réalité une taille M et le XS un S. La coupe est donc regular.

Le panno Casentino est réputé pour sa robustesse. Je confirme ! Non seulement le tissu est épais mais il tient aussi particulièrement chaud. Un parfait allié contre les bourrasques de vent.

 
 

 

Comment porter une pièce en Casentino ?

Le plus simplement possible !

Je porte un pantalon cinq poches blanc, un pull Shaggy Bear Howlin’ en Kelly green et des Paraboot Chambord en cordovan.

L’overshirt en bleu est disponible ici, et en vert ici. Comptez 249 € pour passer l’hiver avec allure au chaud.

Quelles sont les meilleures marques de pulls pour homme ?

Où trouver les meilleurs pulls ? Quels sont les meilleurs marques, les meilleurs fabricants ? Des questions qui nous travaillent depuis plus de 10 ans et auxquelles on essaye de répondre chaque année.
On est donc très content de voir que la plupart des fabricants ou des marques dont on parle régulièrement sont bien présents dans le livre japonais SWEATER Book-World Masterpiece Sweater BEST 150 Items, paru en 2010.

Il est relativement difficile de mettre la main sur cette édition, les exemplaires mis en vente se sont plutôt rares. Une première liste de marques est néanmoins affichée sur la première de couverture.

 
 

On vous les a listés ci-dessous. Cette liste n’est pas exhaustive, il y a probablement d’autres marques citées dans le livre. On aurait par exemple aimé voir un Laurence J.Smith, un S.N.S Herning, un Drumohr ou encore un Inis Meain.

Vous remarquez la prédominance des marques britanniques. Il faut dire que l’archipel a su conserver de très beaux savoir-faire au cours du 20ème siècle. On est donc pas surpris de retrouver dans cette liste Jamieson’s, William Lockie et Harley of Scotland. On notera aussi la présence du fabricant autrichien Fanni Lemmermayer, spécialiste des cardigans en Alpaga. Ils sont distribués chez Anatomica à Paris si vous souhaitez voir leurs produits de plus près.

L’Italie, autre grand pays de la maille n’est finalement pas très présent mis à part Roberto Collina et Cruciani. Sans doute parce qu’ils se sont très vite concentrés vers le développements de mailles plus créatives et moins classiques. Sans doute aussi parce qu’ils sont plus tournées vers le travail en marque blanche pour des grands groupes de Luxe.

Mais ça se discute, car on pourrait facilement citer quelques belles pépites.

Quid des marques françaises ? On a vu que Saint James était citée. Un Le Minor y aurait également toute sa place.

John Smedly
Pringle of Scotland
Johnstons
Lyle&Scott
Jamieson’s
Anderson&Co “Everest”
William Lockie
John Tulloch
Black Sheep
Harley of scotland
Inverallan
Highland2000
Dale of Norway
James Charlotte
Brooks Brothers
Ralph Lauren
Kent & Curwen
Barbour
Kempton Clothing
Banana Republic
Skookum
Ibex Outdooe clothing
Janette Murray
Cruciani
L.L.Bean
Guernsey WOOLLEN
EL GRAND PAJATEN
Carraig Donn
SCOTT OFFICER
Henry Cotton’s
SAINT JAMES
KANATA
CANADIAN SWEATER COMPANY
Flyer Hooks
Nigel Cabourn
Wings + Horns
MARGARETT HOWELL
Fil MELANGE
Haversack
Ryesville koats & jack
Roberto Colina
THE MINNESOTA RUGG
CHESWICK
ARTESANIA
SKIBHOULL
NOR’EASTERLY TRADITION
FANNI LEMMERMAYER
BUZZ RICKSON’S
CE FORSYTH
TOYS McCOY

Et vous, quelles sont vos marques préférées ?

 
 

James Charlotte - Des tricots britanniques reconnus au Japon

Il y a plus d’un an nous avions écrit un article intitulé 6 marques qui utilisent des machines à tricoter manuelles. Parmi elles figuraient Stoffà, Corgi, Batoner, Laurence J.Smith…on aurait pu rajouter la marque que l’on va vous présenter aujourd’hui : James Charlotte.

LES FINITIONS

TRICOTAGE MANUEL

UNE REMAILLEUSE

MACHINE DUBIED

Tricots britanniques réalisés sur des handframe machines, autrement dit des machines à tricoter manuelles

James Charlotte est l’une des marques bien établie de Top Floor Knitwear, un fabricant britannique de maille basé à Grimsby, en Angleterre.

Comme expliqué sur le site de James Charlotte, l’usine est logée dans un bâtiment initialement construit il y a 150 ans pour la réparation et la fabrication de filets de pêche. Un autre métier nécessitant des doigts très agiles.

James Charlotte a été fondé en 1976. Leurs tricots sont tous fabriqués sur des machines à tricoter manuelles. Des machines Dubied d’après ce que l’on peut voir sur leurs photos.

La marque est essentiellement distribuée au Japon. Quelques points de vente l’a distribuent également en Corée.

Ci-dessous quelques images du e-shop Ships, un multimarque référence souvent cité au même titre que United Arrows ou Beams.

James Charlotte est notamment connu pour ses pulls cricket. Ils sont tricotés dans une laine 100% britannique qui respecte les normes strictes fixées par le British Wool Board.

La marque propose également des pulls Shaggy Dog. Ils sont également tricotés sur des machines manuelles, le tout dans une laine britannique de chez Jamieson’s.

Quid de l’Europe ? Si la marque James Charlotte n’y est pas distribuée à notre connaissance, vous pouvez néanmoins jeter un oeil au site Wool Britania. Leur pulls sont a priori fabriqués par Top Floor Knitwear.

Ils sont tous en laine bio de la ferme Bolitho. Composition 75 % de laine biologique et à 25 % d'alpaga. Le fil est fabriqué par New Lanark et teint en utilisant uniquement des teintures approuvées GOTS.

Pour en savoir plus, leur site est consultable ici.

Menchi Tessuti - Des tissus Outerwear

La prochaine édition du salon Milano Unica commence dans quelques jours. De nombreuses entreprises du district industriel de Prato seront présentes. Parmi elles, une entreprise spécialisée dans la prodution de tissus pour les vêtements d’extérieur, Menchi Tessuti.

Elle a été fondée en 1961 par Mimì Menchi à Montemurlo. Née à Pistoia en 1927, Mimì Menchi a passé son enfance sur les hauteurs de Pistoia avant de démanger à Prato pour travailler dans le textile. Passionnée par la mode, Mimi Menchi souhaite rapidement ouvrir sa propre filature de laine. Un rêve qu’elle réalise en partie en 1961 en créant Lanificio Menchi Mimì grâce à son caractère entreprenant. Elle réussit ainsi dans les années 60 à s'affirmer dans un milieu purement masculin.

L’entreprise est aujourd’hui dirigée par son fils Massimo Menchi.

Menchi Tessuti suit toutes les étapes de transformation depuis le choix de la matière première jusqu'à la finition. Toutes les étapes sont principalement réalisées grâce à des sous-traitants. Notamment l’étape de tissage.

Menchi est spécialisée dans les tissus poids manteau : tissus double face, séparables, jacquard, zibellino, à poil long, bouillis, pour duffle coat, melton, pour caban…Les matières utilisées sont principalement la laine, le cachemire, l’alpaga et la laine de chameau.

 

echantillons en alpaga - capture ecran instagram lanificio_menchi

ETAPE DE FINISSAGE - capture ecran instagram lanificio_menchi

 

Vous pouvez parfois apercevoir leurs étiquettes dans certains manteaux mais c’est plutôt rare.

C’est le cas ici dans un manteau de la marque japonaise Journal Standard. Le tissu est un mélange 90% laine, 10% cachemire.

 
 

Camiseria Burgos – Le chemisier du roi espagnol, le roi des chemisiers espagnols

Texte : Marcos E.

La devanture aujourd’hui (Photo prise lors de notre visite à Madrid en octobre 2022)

Au numéro 2 de la calle de Cedaceros à Madrid se trouve le plus ancien chemisier d’Espagne. L’emblématique Camiseria Burgos fut fondée en 1906 par Julian P. Burgos. Désormais dirigé par la famille Olave, cet écrin extraordinaire a eu pour clients de véritables légendes du passé telles qu’Hemingway, Orson Welles, Cary Grant ou encore Pablo Picasso. Tous ont goûté à l’élégance de cette maison au charme racé. 

Lors d’un weekend madrilène, j’ai pu visiter ce temple historique du vêtement espagnol dans lequel tout est fabriqué sur place ou en Espagne dans des tissus incroyables.

Ouvrons les portes de Burgos.

Une boutique au flair authentique

Je suis accueilli par Carmen Alvarez, troisième génération et arrière-petite-nièce du repreneur Santiago Olave. Le magasin baigne dans une lumière claire dans un écrin de style Art nouveau tardif. Le plafond est haut, permettant aux nombreuses vitrines murales de s’y loger afin d’exposer des pièces d’exception.

 

L’intérieur de la boutique Burgos avec la chaise sur laquelle avait pour habitude de s’asseoir Cary Grant

 

Ma femme, qui m’accompagnait, s’assois sur la chaise en noyer au premier plan sur la photo. « Cary Grant avait pour habitude de s’y installer et passer des journées à discuter avec mon arrière-grand-mère, il adorait notre boutique ». Le ton est donné, nous sommes dans un lieu d’exception comme il en subsiste peu.

Telles des œuvres d’art, le savoir-faire de la maison est exhibé magistralement derrière des vitrines

« Voici le modèle de Guayabera que portait Hemingway, il adorait cette chemise » précise Carmen. Cette chemise si particulière tire son nom des quatre poches – deux sur la poitrine et deux sur la taille – qu’elle dénombre. 

Le modèle de Guayabera d’Ernest Hemingway

Portée notamment en Amérique latine et vu comme un symbole anticolonial par excellence, elle a été créée par les agriculteurs cueilleurs de quenettiers – guaya en Espagnol – qui avaient cousu plusieurs poches sur leurs chemises afin de maximiser la récolte et pouvoir transporter des fruits plus nombreux. 

Ernest Hemingway portant sa Guayabera Burgos en 1957.
Photo colorisée, prise par le photographe mythique Yousuf Karsh, tous droits réservés

Les porteurs de Guayaberas sont innombrables, de Fidel Castro en passant par Roger Moore ou même le Prince Harry, cette chemise respire l’été et l’insouciance. Elle est majoritairement taillée dans un mélange lin/coton blanc et peut aussi bien être à manches longues que courtes.

Une Guayabera sur-mesure en lin et coton blanc a été commandée chez Burgos mais nous consacrerons un article et shooting entier à cette pièce mythique de la maison lorsque la chaleur reviendra. 

Un savoir-faire espagnol d’exception

Burgos est le chemisier attitré du roi d’Espagne. « Nous sommes le chemisier de Felipe VI bien avant qu’il soit monté sur le trône, nous en sommes très fiers ! » s’exclame Carmen. Il y a de quoi. Avec des références de tissus prestigieux tels que Thomas Mason – proposant popeline, twill, oxford ou encore lin – les choix sont innombrables et de qualité.

Photo dédicacée du Roi Felipe VI, à l’époque encore Prince.

« Salutations affectueuses à la Camiseria Burgos pour ce premier centenaire. Félicitations à tous et mes meilleurs sentiments pour votre futur » peut-on lire sur la carte.

Récemment, le roi en vacances portait un chemise Guayabera de la maison. « Il est un peu notre ambassadeur en quelque sorte, du savoir-faire espagnol d’exception » termine Carmen.

Le roi portant sa Guayabera Burgos

un des nombreux book de tissus de Thomas Mason pour Burgos

les différentes inscriptions possibles sur les chemises, allant de couronnes aux simples initiales

« Chacune de nos chemises sont coupées dans notre atelier, au sous-sol de notre boutique. Suivez-moi ». Carmen me mène vers un escalier en colimaçon menant vers un salle au grand plafond et à l’atmosphère paisible. « Voici notre tailleur en chef, Julio, il est ici depuis plus de 15 ans ». Ce qui me frappe d’emblée est la minutie par laquelle les artisans se consacrent à leur travail de découpe. J’ai tout de suite pensé aux tailleurs de Savile Row qui empilent soigneusement les patrons de clients en les référençant nominativement.

Julio, en haut à droite, coupant des patrons en papier kraft, comme le veut l’usage à Savile Row

Des chemises coupées, prêtes à être cousues

Voici à quoi ressemble le sol après une journée de découpe – vision tronquée !

Carmen poursuit : « notre clientèle est pour 20% étrangère mais l’autre 80% est bien espagnole et a des attentes sur la qualité de nos produits. Un client se plaignait qu’il détériorait ses chemises en les repassant…pour palier cela, il nous arrive de recevoir les aides ménagères de certains de nos clients pour leur montrer précisément comment repasser nos chemises ! Nous proposons aussi un service de repassage et teinturerie, c’est cela aussi le service Burgos ».

Burgos confectionne des chemises bespoke – à la main – ou en MTM – à la machine – les prix varient de 90 à 400 € selon le choix de la prestation et du tissu. Bonne nouvelle, Burgos permet le remote MTM, la possibilité d’envoyer ses mesures par mail afin de commander une chemise. Une deuxième bonne nouvelle vous attend à la fin de cet article.

La « Domecq », la Teba de Burgos 

La Teba, c’est une longue histoire d’amour. A mon sens, la pièce la plus facile à intégrer dans une tenue tant elle est un véritable caméléon. Pouvant se porter avec ou sans cravate, cette veste est véritablement le couteau suisse – ou Leatherman – d’une garde-robe masculine. Les pants droits de la veste en font une pièce peut-être plus casual que dressy mais là réside sa beauté.

 
 

Lorsque Carmen m’a demandé d’essayer la Teba de Burgos, j’étais très intrigué. La particularité de celle-ci réside dans le fait qu’elle emprunte quelques caractéristiques du blazer tout en gardant son âme de « Tiradora » – l’autre nom de la veste Teba – initialement une pièce pour chasser. 

Comme la version classique, la Domecq est complètement déstructurée – toujours extrêmement agréable à mon sens – mais avec des pants arrondis et deux fentes dans le dos. La « Domecq » arbore toujours les manches à poignets de chemises, le col sans revers caractéristique et trois poches plaquées dont une poitrine. 

 
 

J’ai choisi un tissu luxueux, un cachemire bleu épais à la main extrêmement agréable et moelleuse ainsi que des boutons dorés pour un look à la Brooks Brothers totalement assumé. Je pense que les vêtements hybride ne durent pas toujours dans le temps, notamment au point de vue du style. Mais ici, quelque chose fonctionne. Je dois confesser que les pants arrondis me dérangeaient initialement, car pour moi la Teba est droite et sans fentes dans le dos. Telle une vision de puriste. Mais j’ai pu voir dans les rues madrilènes quelques messieurs porter la Domecq, dans des tenues plus ou moins habillées, avec élégance. 

La Domecq est entièrement confectionnée en Espagne, à Saragosse par Justo Gimeno. Elle est une exclusivité Burgos.

Comment porter la Domecq ?

La Teba Domecq est plus formelle que sa cousine classique. J’aime beaucoup ce côté Brooks Brothers à l’Américaine. Pour cette raison, j’assume totalement cette tenue Ivy.

Je porte une cravate club Gabucci, des mocassins en cordovan Alden, des chaussettes beige, une chemise OCBD verte de Kamakura, un pantalon beige – khaki pour les puristes – Uniqlo U, pour un look américain assumé.

 
 

En résumé : l’excellence espagnole

Les particularités de la Domecq sont les boutons dorés ainsi que les pans incurvés de la veste la rendant plus formelle, tel un blazer classique.

La Domecq est coupée ici dans un tissu luxueux, un cachemire bleu à la main moelleuse qui ne froisse pas. Il est possible de passer commande dans d’autres tissus et couleurs, avec ou sans boutons dorés, vous pouvez personnaliser votre Domecq.

L’autre bonne nouvelle – souvenez-vous plus haut – est que Burgos a un eshop en ligne – pour le moment uniquement en Espagnol, mais une traduction Google fait l’affaire – et propose des modèles en prêt-à-porter. Comptez 150 € pour une Guayabera et 450 € pour une Teba.

 
 

Quelques photos lors de notre visite à la boutique et atelier, à Madrid.

 
 

Combien de noeuds de cravate différents existe-il ?

Vous ne vous êtes jamais demandé combien de noeuds de cravates existe-il ? Des mathématiciens oui. Thomas Fink et Mao Yong en l’occurence. Il en ont même écrit un livre, 85 façons de nouer sa cravate : Petit traité d'élégance masculine.

Chez les gens distingués, un noeud de cravate irréprochable est le détail vestimentaire qui fait la différence. Peu importe qu'il soit simple ou sophistiqué : en cette matière, c'est l'art seul qui importe. Certains noeuds, en apparence très ordinaires, ont nécessité bien du travail devant le miroir, ponctué de moult trépignements et cris d'impatience.

Qui a dit que les mathématiciens ne s’intéressaient pas à l’élégance masculine ?

On apprend sur Amazon que Thomas Fink est diplômé du St John's College de Cambridge. Spécialiste de physique statistique, il est chercheur à l'École Normale Supérieure à Paris. Il ne jure que par le nœud demi-Windsor. Yong Mao, diplômé du Trinity College de Cambridge, est chercheur en physique statistique au Cavendish Laboratory. Il reste pour sa part fidèle au nœud 7,2.

Quant à nous, on serait plutôt partisans du noeud simple, il s’adapte à presque tous les cols et styles de chemises.

Mais revenons en à notre sujet. Combien de noeuds sont-ils possibles ? Exactement 85 nous disent les 2 mathématiciens. C’est déjà beaucoup plus qu’il n’en faut pour les rares occasions où l’on porte encore la cravate. Pour établir ce résultat, toutes les combinaisons possibles ont été étudiées. Enfin, pas exactement parce qu’elles prennent pour hypothèses des considérations esthétiques qui limitent beaucoup les choix possibles. Aussi le noeud Mérovingien ou le noeud Trinité ne sont par exemple par recensés dans ces 85 possibilités.

Noeud en forme de TULIPe

noeud Mérovingien

Jusqu'en 1900, on n'en pratiquait qu'un seul. Dans les années 30, Edward, prince de Galles, en inspira deux nouveaux - qu'il n'arbora jamais. Il fallut ensuite attendre 1989 pour qu'un quatrième accède à la reconnaissance officielle. Jusqu'à ce jour, et aussi étonnant que cela paraisse, l'homme qui décidait de porter cravate n'avait donc en tout et pour tout à sa disposition que quatre nœuds. Pourtant, comme ce petit guide illustré le rappelle, la cravate a derrière elle plus de vingt siècles d'histoire. S'inspirant des principes de la physique atomique et de la théorie mathématique dite " des nœuds ", deux chercheurs diplômés de Cambridge ont exploré les richesses insoupçonnées de la cravate et imaginé de nouvelles façons de la nouer. Le résultat : pas moins de quatre-vingt-cinq nœuds, répondant à des critères esthétiques autant que scientifiques. L'homme moderne a désormais la possibilité de choisir entre l'" Oriental ", le " Saint-Andrews ", le " Windsor ", le " Nicky ", le " Plattsburgh "... et de nombreux autres modus operandi. Une découverte qui, n'en doutons pas, révolutionnera l'élégance masculine...

 

Oui, ce livre a bien été écrit par des mathématiciens

 

Plus récemment des chercheurs Suédois ont calculé le nombre de possibilités lorsqu’on enlève les hypothèses esthétiques prises par Thomas Fink et Mao Yong. On arrive alors à…177 147 possibilités différentes de faire un noeud de cravate ! De quoi changer de noeud de cravate toute votre vie.

Où trouver tout ces différents noeuds ? Via leut site The Tie Knot Generator qui génère aléatoirement un noeud différent à chaque fois que vous actualisez la page.

Soldes sur NoManWalksAlone Europe

Le tout nouveau site européen de NoManWalksAlone vient tout juste d’afficher -30% sur l’ensemble de ses produits.

Plusieurs pièces nous plaisent particulièrement. On en recommande surtout deux.

1. Le manteau Beams Plus en Harris Tweed dont Marcos avait déjà parlé ici.
2.
Un pull brossé de chez Jamieson’s

Les photos plus bas de Marcos ont été prises en janvier 2021. Le 10 janvier exactement. Son jeans SuperStitch affichait tout juste quelques lavages au compteur. Une tenue qui a incroyablement bien vieilli. C’est parmi les meilleurs achats qu’on a pu faire ces dernières années.

 
 

Ci-dessous une sélection d’autres vêtements qui nous plaisent beaucoup. À commencer par une chemise en flanelle de chez Portuguese Flannel. Alors certes elle est en mélange acrylic, mais pour autant ce gun club nous plaît beaucoup. À 77€ en solde, il s’agit d’une très bonne option.

Liens en cliquant sur les images.

 
 

Pull aran Inis Meain. En laine mérinos. Un vrai classique qui va vous rester des années.

 
 

Autres pièces qui nous plaisent beaucoup, liens en cliquant sur les images.