Où trouver un vrai Cowichan Sweater ?

 
 

Où trouver un vrai Cowichan Sweater ? Réponse plus bas.


Histoire

Depuis la fin des années 1800, le peuple salish de la côte vivant en Colombie-Britannique au Canada tricote les célèbres pulls en laine Cowichan. Le design unique de ces vêtements est souvent facilement identifiable grâce à leurs motifs d’animaux typiques du Canada : l’aigle, le renne, l’ours. Mais aussi via des formes géométriques répétées à la taille et aux épaules.

Un vrai pull Cowichan commence avec de la laine de mouton de l'île de Vancouver. Les familles des tribus Cowichan maintiennent la tradition du pull Cowichan depuis plus de 150 ans. Elle se transmet généralement de mère en fille, mais pas nécessairement.

Les pulls et cardigans Cowichan sont tricotés à la main, parfois d’une seule pièce. Traditionnellement la laine était achetée brute aux agriculteurs locaux. Les tricoteurs devaient alors la nettoyer, la sécher et la carder afin d’en faire un fil. Cette laine peu transformée sentait fortement la lanoline, cette graisse qui protège la laine des éléments extérieurs.

Les pulls Cowichan traditionnels ne sont pas teints et ne sont donc disponibles que dans les couleurs naturelles des moutons : noir, gris, blanc, marron...Les couleurs synthétiques ont l’avantage d’offrir un colorama plus important mais aussi d’être plus profondes. Le noir est vraiment noir.


Canada Sweater Compagny

Si de nos jours les pulls Cowichan sont plus susceptibles d’être tricotés avec de la laine néo-zélandaise ou en matière synthétique, certains fabricants continuent de proposer d’authentiques cardigans et pulls Cowichan. C’est le cas de Canada Sweater Compagny, fabricant de pull Cowichan fondé en 1977.

La majorité de leurs pulls sont toujours tricotés à la main par des artisans canadiens à l'aide de laines provenant de filatures de laine canadiennes.

Leurs tricots de leur gamme Heritage sont même fabriqués à partir de laines naturelles non teintes, filées à la main en donnant au fil une légère torsion pour plus de solidité tout en conservant la douceur. Les fils étant exempts de produits chimiques ou de colorants, ils conservent davantage cette pellicule naturelle qui recouvre la laine (la lanoline) et aident ainsi à repousser l'eau en cas de pluie.


Il y a quelques années pouviez les trouver sur Mr Porter dont on a conservé quelques photos.

Carhartt WIP a également collaboré avec Canada Sweater Compagny cette saison pour proposer son propre modèle.

 

Les illustrations Ivy de Kazuo Hozumi

 
 

The Illustrated Book of IVY est un livre d'illustrations de mode qui capture l'essence de l'Ivy League. Il présente des illustrations colorées et joyeuses très appréciées depuis les années 1950. Chaque look est facile à copier : du col roulé sous un caban en laine au par-dessus en tweed façon Sherlock Holmes. Une vraie source d’inspiration ludique.

Ces illustrations sont nées d’une logique simple, celle de promouvoir le style Ivy League sans nécessairement disposer des lieux qui ressemblent à des campus Américains. Les illustrations permettaient de ne pas compter uniquement sur la photographie pour emmener les lecteurs dans l'univers Ivy. Des visuels emblématiques qui continuent à ce jour d’être plébiscités.

Parmi les illustrateurs Ivy les plus connus, Kazuo Hozumi.
Kazuo Hozumi est né en 1930 à Tokyo mais à fuit à la campagne lors de la deuxième guerre mondiale.
Architecte de formation, Kazuo Hozumi a néanmoins décider de suivre sa passion pour le dessin en travaillant avec des magazines japonais tel que Men’s Club ou encore pour des publicités de Van Jacket. Il s’est essayé à un grand une grande diversité de styles mais il est surtout connu pour être le créateur en 1963 des “Ivy Boy”, des personnages empreints du style Ivy et aux visages identiques : une tête ronde, des joues rosées ainsi qu’un sourire généreux.

Disponible ici.

 
 

Tenue des lecteurs #4 Maxime

 

Tenue des lecteurs #4

 
 

J’ai sorti mon trench-coat kaki. Je l'ai trouvé dans une fripe vers Châtelet il y a quelques années, j'ai dû le payer 30 balles a l'époque. J’en suis content, je le porte assez souvent. J'aime bien le kaki de manière générale, tu peux mettre ça avec tout et n'importe quoi, il est assez ample, la longueur est correcte et il a pris une belle patine avec le temps. C'est un trench de US army, des années 1950 utilisé pendant la guerre de Corée.

Mon costume est un Suitsupply - où je travaille. Je l'aime bien, le tissu est souple, il est de chez Vitale Barberis Canonico. Je peux aller en boîte ou travailler avec, il fait le job.
J’aime bien porter certains de mes costumes avec le col relevé, surtout quand la météo est assez mitigée comme aujourd'hui.

Les tassel loafers  viennent de chez Ypsons, une boutique rue Saint-Honoré. J'y vais uniquement pour les classiques tous les 8 ans, une fois que ma paire est flinguée. J'aime bien cette boutique, c'est une petite famille de passionnés, tu peux y trouver du cousu goodyear - entre autres - à un prix sympathique et cela tient bien. Je les porte au naturel (comme tous mes vêtements d'ailleurs) et les use jusqu'à la moelle. Je ne suis pas un fada du poliche, même si c'est plus élégant pour certains événements.

La chemise western est de chez Levis. Je l'aime bien car elle est rouge, je n'en voit pas trop sur les réseaux, on voit souvent la classique en bleu. Je l'ai aussi trouvé dans une fripe la semaine dernière pour 10 balles, je voulais la placer aujourd'hui car je trouve quelle se marie bien avec les pinstripes du costume. On peut y voir mon schlass accroché à la poche. Je peux aussi facilement la porter avec un chino classique ou un pantalon gris en flannel par exemple. Attention tout de même, ça peut vite faire Antoine de Maximy, le gars de J'irais Dormir Chez Vous.

En dessous, c'est un t-shirt de chez Arpenteur,  je peux le mettre pour aller au plumard, avec un cargo ou ici par exemple. Il me fait penser un peu au fameux t-shirt de Nirvana…je le porte assez discrètement car ça peux vite faire ado attardé, là je trouve que ça passe bien avec le costume, ça casse un peu l'aspect formel de celui-ci et on reste dans les tonalités de bleu.

Le parapluie, c'est un Muji. C'est le genre de pièce où je n'investi pas vraiment, c'est comme les lunettes de soleil ou les gants : soit je les perd, les casse ou les oublie ! J’ai opté pour un coloris tartan Black Watch.

La montre est une Seiko trouvée à Los Angeles pour 40 $…c'est un mouvement à quartz, finition dorée avec un cadran bleu. Elle en jette pas mal je trouve et elle est assez facile à matcher.

Pour la bague, c'est une Anatomica qui représente une tortue. Je ne suis pas certains que cela me représente réellement mais jaime bien ce design. En règle générale, j'ai du mal à trouver de belles bagouses, c'est souvent toujours les mêmes, comme les ceintures d'ailleurs.

Je pense être resté assez sobre sur les photos, ça reflétait pas mal mon humeur ce jour là. Le temps était couvert, je n'avais pas vraiment envie de sortir lunettes, casquette, cravate et tout le tralala…

 

Leuchtfeuer Strickwaren - Des pulls et des bonnets made in Germany

 
 

C’est en surfant sur le site coréen Noclaim.co.kr que nous sommes tombés sur une très belle marque fabricant de maille allemande : Leuchtfeuer Strickwaren.

Leuchtfeuer-Strickwaren est une entreprise familiale fondée en 1956 par Adolf Grohmann, dans le quartier de Brême à Woltmershausen. Il fabriquait à l’époque des manchettes pour gants de pêche. En 1968, l'entreprise et la famille déménagent à Lilienthal.
L’atelier est toujours spécialisé dans la production de tricots marins et tout ce qui s’y rattache : pulls, cardigans, chaussettes épaisses, bonnets. C’est ce qui explique sans doute que le logo de la société reste un phare. La gamme est également complétée d’écharpes. Comme beaucoup d’ateliers, ils fabriquent à la fois en marque blanche mais aussi pour leur propre label.
Si tous les modèles sont produits sur les 11 machines que compte l’entreprise, les finitions sont en partie faites à la main. La production est opérée dans l’usine familiale de Lilienthal.

Leuchtfeuer-Strickwaren est connue en Asie pour ses bonnets faciles à porter et très atypiques de part leur grosses mailles en côtes perlées.

LEUCHTFEUER STRICKWAREN Image noclaim.co.kr

LEUCHTFEUER STRICKWAREN
Image noclaim.co.kr

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LEUCHTFEUER STRICKWAREN
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LEUCHTFEUER STRICKWAREN
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LEUCHTFEUER STRICKWAREN
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LEUCHTFEUER STRICKWAREN Image noclaim.co.kr

LEUCHTFEUER STRICKWAREN
Image noclaim.co.kr

Mais la marque allemande produit également de très beaux pull. Principalement des “troyers”, c’est à dire des pulls en laine avec un col roulé qui peut être ouvert à l’aide d’une fermeture éclair. On parle aussi de pull camionneurs.

On distingue les finitions caractéristiques de la marque aux poignets et à la taille Capture écran leuchtfeuer-strickwaren.de - Mars 2020

On distingue les finitions caractéristiques de la marque aux poignets et à la taille
Capture écran leuchtfeuer-strickwaren.de - Mars 2020

On distingue les finitions caractéristiques de la marque aux poignets et à la taille Capture écran leuchtfeuer-strickwaren.de - Mars 2020

On distingue les finitions caractéristiques de la marque aux poignets et à la taille
Capture écran leuchtfeuer-strickwaren.de - Mars 2020

Pour les résidants européens, les bonnets sont distribués via Amazon.
En particulier les modèles 323 et 303, tous les deux 100% laine vierge. Le modèle 323 est légèrement plus court.
Leuchtfeuer Strickwaren est également distribuée sur des sites professionnels de pêche tel que Engel Netze.

Les pulls, quant à eux, sont majoritairement - voire exclusivement - distribués en Allemagne.

Capture écran Amazon.com - Mars 2020

Capture écran Amazon.com - Mars 2020

Capture écran engelnetze.com - Mars 2020

Capture écran engelnetze.com - Mars 2020

Article mis à jour le 14/02/2022

 

Le Minor - Le pull marin sous toutes ses coutures

 

Note : nous avons demandé à Le Minor de nous envoyer les deux pulls que vous allez découvrir dans cet article

Quel pull portait Eric Tabarly lorsqu’il remporta la “transat anglaise” en 1964, une course au large qui allait le faire rentrer dans la légende ?
Réponse : un pull marin tricoté par Le Minor !
Ce pull spécialement tricoté pour Eric Tabarly était un dérivé du pull "sous-officier de marine" mais équipé d’une patte de boutonnage au niveau du cou - une innovation écossaise.

Avec son tricotage en côtes, il était très similaire au jersey réglementaire de la Marine Nationale dont nous avons déjà parlé ici.

Un vrai pull de marin, porté par le plus célèbre de tous, Eric Tabarly !
C’est donc tout naturellement vers Le Minor que nous nous sommes tournés pour tester un pull Marin. Enfin, deux pour être exact.

Le classique - COLORIS BLEU ROI

La classique tout d’abord. Contrairement au pull porté par Eric Tabarly ou au jersey réglementaire de la Marine Nationale, il est tricoté dans un Jersey lourd 100% laine moins élastique et plus compact.
La coupe est assez étroite et le corps assez long pour bien protéger son porteur du froid.
Il est conçu au départ pour être porté près du corps afin d’éviter de gêner les manoeuvres sur un bateau. Un vrai "pull chaussette".

Sa laine est très belle, légèrement brillante. Elle a un toucher sec mais qui ne gratte pas - on conseille néanmoins de porter un t-shirt ou un sous vêtement en dessous. Très clairement, ce pull respire la qualité. Un vrai pull de marin.

Marcos a choisi un très beau Bleu Roi. Avec le Kelly Green, ce sont deux de nos couleurs favorites de cette saison.
Des couleurs idéales pour un hiver plus vitaminé et qui ne sont pas faciles à trouver ailleurs.

Le pull taille petit, pensez donc bien à opter pour une taille supplémentaire par rapport à votre taille habituelle. A titre d’information, Marcos fait 1m170 pour 60kg et a choisi une taille M, ce qui correspond à une taille 2.

Le pull revisité - 3 RAYURES

Si comme Jean vous n’avez jamais vraiment été séduit par les pulls marins parce que justement vous les trouviez trop moulants ou trop longs, vous deviez être conquis par ce nouveaux modèle. Il reprend la base du pull classique mais sa coupe a été revue. Elle est plus moderne, moins près de corps.
Un bord côte a également été ajouté sur le bas du pull. Il est moins long et se porte de manière plus décontracté.

Ce modèle est également tricoté avec une laine mérinos, plus douce que la laine classique utilisée pour leur modèle historique.
Toujours fabriqué dans leurs ateliers bretons, la pièce reste fidèle à l’ADN maritime de la marque. Le jeu de rayures rappelle la marine nationale.

Les deux pulls sont équipés de boutons plats coloris noir dans une finition mat du plus bel effet. Pas de faute de goût, on aime beaucoup. Sur les photos, Marcos et Jean les portent d’ailleurs tous fermés, mais si vous préférez garder 1 ou 2 boutons ouverts, c’est très élégant également.

Quid du logo visible sur la manche gauche ? Chose assez rare, on adore. Oui oui ! Il est vrai qu’habituellement nous préférons les marques qui privilégient l’absence de logo pour mettre en avant le produit. Mais ici, il a toute sa place et apporte un certain cachet, tous leurs pulls sont produits dans leurs ateliers à Guidel en Bretagne.
Le contraste bleu marine / jaune fonctionne très bien. De petite taille, il reste discret et se fait vite oublier.

Pour information, Jean fait 1m78 et pèse environ 70kg. Il porte une taille L. Il a également pris une taille au-dessus de sa taille habituelle M pour encore plus de confort. Le pull lui va parfaitement.

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En conclusion, en matière de pulls marin, Le Minor propose l’une des plus belles offre sur le marché. On recommande !

Pulls marin 100% laine vierge

Nos 2 couleurs préférées pour cet hiver : le Royal Blue et le Kelly Green

 
 

Dick’s Edinburgh vient tout récemment de rentrer des nouveaux pulls Harley Of Scotland.

S’ils ne semblent pas brossés, nous apprécions tout de même deux des coloris proposés : un bleu roi - enfin, un bleu Klein pour précis - et un Kelly Green.
Des couleurs idéales pour un hiver plus vitaminé.

Relire nos articles à ce propos :

 

Una Vetrina che Guarda il Mare - Le film documentaire qui retrace l'histoire de E.Marinella

 
 

“Una Vetrina che Guarda il Mare” (Que l’on peut traduire par une ‘Une vitrine sur la mer' en français) est un documentaire réalisé par Massimiliano Gallo, qui retrace l'histoire d'E.Marinella, la marque de cravates devenue célèbre dans le monde entier. À travers l’histoire d'Eugenio Marinella, le fondateur, une partie importante de l'histoire de la ville est également retracée.

Comme expliqué par Francesco Pinto, le scénariste du documentaire :

C'est l'histoire d'une boutique qui regarde la mer, son golfe, regarde sa ville et est une histoire de beauté.

Parce que la beauté est une grande leçon, c'est une leçon qui nous dit que nous devrions vivre d'une manière civilisée et brutalement libre.

Nous avons donc lié l'histoire de Marinella à l'histoire de la ville, et tout a commencé quand Don Eugenio a décidé de construire la boutique ici, parce que de l'autre côté il y avait la mer et une sirène.

Pour réaliser ce documentaire, Massimiliano Gallo s’est appuyé sur des documents d'archives de la marque, le savoir rapporté par Maurizio Marinella - à la tête de l'entreprise fondée par son grand-père Eugenio -, les témoignages recueillis à l’occasion du centenaire de la marque ou encore sur le livre de Maria Cucciniello consacré à Marinella.

Il sera diffusé sur la Rai et sur Netflix.

Plus de 107 ans d'histoire

Tout a commencé dans leur très célèbre petite boutique de 20 mètres carrés, ouverte à Naples en 1914, à deux pas du front de mer sur la via Riviera di Chiaia. Un petit coin d'Angleterre à Naples, un symbole de de l’élégance.

Eugenio Marinella est l’un des premiers à partir en Angleterre pour y importer les produits iconiques de l'époque : imperméables Aquascutum, parfums Floris et Penhaligon, parapluies Brics et chaussures J&W Dawson, chapeaux Lock. 

En 1940, Eugenio Marinella crée deux ateliers : un dédié à la création de chemises sur mesure et un second pour la confection de cravates sur mesure. Chaque cravate est dès lors réalisée à la main dans l'atelier de la Maison.

Comme l'a dit Oscar Wilde Une cravate bien nouée est le premier pas sérieux dans la vie. Les cravate E. Marinella ont souvent été portées par les personnes les plus influentes au monde, de la famille Kennedy, la plupart des locataires de la Maison Blanche ou encore de l'Elysée. 

DISTRIBUTION

Les cravates E.Marinella sont distribuées dans leurs boutiques en propre, à Naples bien spur mais aussi à Milan, Rome ou Tokyo. Mais aussi via des revendeurs tel que Bergdorf Goodman à New York, Le Bon Marché à Paris, Liberty à Londres, Santa Eulalia à Barcelone. 

Relire notre article review sur la cravate Archivio E.Marinella

Le livre de Maria Cucciniello sur Marinella

 

PML Clothing

PML Clothing

Des vêtements confortables produits en petite série en Italie

 

Note : À notre demande, PML Clothing ont accepté de nous envoyer les deux surchemises que vous allez découvrir dans cet article.

Le 28 décembre 1895 au 14 Boulevard des Capucines à Paris dans le Salon indien du Grand Café a lieu la première projection cinématographique - “Sortie de l’usine Lumière à Lyon” - par les frères Lumière. Les spectateurs découvrent le cinéma. Une invention qui révolutionne cette fin de siècle, déjà jalonnée par l’invention de la photographie en 1839 par Nicéphore Niepce et Daguerre. L’image prend une place prépondérante, la presse de l’époque craignait même que le cinéma allait “tuer” le théâtre et surtout la peinture. Ce “Septième Art” n’a pourtant fait que compléter les arts déjà établis, il devient un médium d’expression incontournable.

Fort de cet héritage, ce moyen d’expression irrigue la mode tout en la sublimant. Tel que la peinture avec ses classifications, le cinéma tient aussi les siennes ; ainsi cohabitent long-métrages, court-métrages ou documentaires. Ce dernier prétend montrer la réalité “sans filtre”, une démarche qui nous touche particulièrement tant elle gomme les superflus futiles. Dans cette lignée, quoi de plus passionnant - à notre sens - que de jumeler documentaire et vêtement masculin ? Gianluca Migliarotti, alias Kiddandy, le réalisateur des plus beaux documentaires sur l’art sartorial - I Colori Di Antonio, O’mast ou encore E poi c’è Napoli - frappe fort en créant sa propre marque de vêtements, PML. Après les pantalons Bespoke chez “Pommella Napoli”, Gianluca s’attaque à un vestiaire plus large et plus accessible, des manteaux aux vestes deux poches en passant par les polos.

Nous avons l’honneur - c’est peu dire - de vous présenter deux surchemises, toutes deux disponibles sur le site de la marque, ainsi qu’une brève interview de Gianluca.

Décryptage.


Avant de vous présenter notre « review », nous avons le plaisir de vous dévoiler une interview exclusive avec Gianluca.

Tu as réalisé plusieurs documentaires devenus des références en art sartorial, comme I Colori Di Antonio, O’mast ou encore E poi c’è Napoli. Qu’est ce qui t’as poussé à créer ta marque ?

Tout cela découle de mon expérience en tant que réalisateur et de ma passion pour les vêtements de qualité. Un réalisateur doit avoir une vision globale et une forte capacité d'imagination. Lorsque vous tournez certaines scènes, vous avez déjà une idée de la manière dont elles seront montées, avec quelle musique, quelle émotion vous voulez transmettre au spectateur ; c'est un processus très similaire à ce qui se passe pour moi avec les tissus. C'est souvent là que tout commence : vous voyez un tissu qui vous frappe et vous le touchez, vous le regardez et vous essayez d'imaginer ce qui pourrait en sortir, peut-être pas sa destination initiale. En bref, être capable de rester ouvert d'esprit et créatif, savoir jouer.

Dans un monde où tout va vite, comment as-tu choisi les vêtements que tu voulais produire pour PML ?

Dans l'urgence, vous pouvez faire des choix qui sont déjà en vous et dont vous êtes sûr, mais s'il ne s'agit pas de désirs de longue date, ils ne sont pas très excitants. Disons que sur le plan commercial, le monde va très vite, mais nous faisons partie de ces petites marques qui prennent le temps de se développer comme elles l'entendent, en faisant des choix aussi durables que possible, en faisant des recherches, en trouvant des stocks vintage et non vintage. Le style vient de l'expérience, de la nécessité. Ce que je produis est ce que j'utilise moi-même et que je veux partager avec les autres.

Où sont fabriqués les vêtements PML ? Uniquement à Naples ?

Certains produits sont fabriqués à Naples, d'autres à Milan ou en Sicile. Chaque article a besoin de sa propre main-d'œuvre spécialisée. Tout est fabriqué en Italie.

Quelles sont tes sources d’inspirations pour PML ?

J'observe constamment la vie et le monde qui m'entoure. J'admire le style de nombreuses personnes et j'apprends de tout le monde. L'observation de la vie quotidienne et de ses besoins est très importante pour moi. J'admire particulièrement ces personnes qui, dans leur vie quotidienne, ne peuvent se passer d'une certaine esthétique et ajoutent un élément, un détail, à leur look, même lors de journées normales ou particulièrement chargées. Le vêtement est un langage et je trouve que ceux qui parviennent à préserver et à soigner une certaine esthétique, sans en faire trop, bien sûr, communiquent au monde amour, soin et beauté. En bref, les gens sont mes sources d'inspiration.

En ce moment, quel est ton vêtement préféré dans ton dressing ?

Je n'en ai pas un en particulier, cela dépend des jours, mais dernièrement, ma surchemise en flanelle Palazzi est un must, polyvalente et confortable, mais aussi habillée avec son mélange de vert, vraiment magnifique. Hier, j'ai récupéré ma dernière veste chez mon tailleur et ami Ciro Zizolfi, qui, avec son fils Andrea, confectionne depuis des années les plus belles et les plus authentiques vestes napolitaines, d'une qualité incroyable, dans un tissu Fox spécialement sélectionné ; je pense qu'elle pourrait facilement devenir mon must-have du moment, c'est une merveille.

Enfin, nos lecteurs nous tueront si nous ne posons pas la question : as-tu en tête un projet ou (en production) un documentaire ?

En fait, je travaille sur ce sujet depuis un certain temps, mais avec peu de continuité. C'est une recherche sur l'esthétique milanaise, qui n'est pas très connue ou du moins pas remarquée parce qu'elle est sobre et pas tapageuse, mais d'une grande profondeur. Ce n'est pas un travail facile, mais j'y tiens beaucoup.

Merci Gianluca !


Pour cet article, nous avions à notre disposition deux surchemises - ou vestes/blousons deux poches. L’une en flanelle de laine verte de Fox Brothers édition spéciale “Palazzi” et l’autre dans une laine alpaga.

La “Palazzi”

Commençons par la première. La veste est coupée droite, avec deux poches poitrines plaquées ainsi que des poches latérales cachées. La laine est épaisse et la tenue du col est parfaite ! Nous le laissons d’ailleurs volontairement surélevé, non par coquetterie mais par habitude.

Fox Brothers est l’un de nos fabricants de tissus préféré. Une chemise, une veste ou un pantalon confectionné dans l’une de leurs laines capte immédiatement notre attention. C’est un vrai plus. En voyant que cette surchemise était réalisée dans l’un de leurs tissus, nous avons tout de suite été séduit.

À la réception nous n’avons pas été déçu. La couleur est un joli vert chiné, elle prend bien la lumière. Ce tissu est d’ailleurs tissé spécialement pour PML par Fox Brothers. Le nom fait référence à Alessandro Palazzi, gérant du bar Duke à Londres, et client chez Pomella Napoli. Un de ses pantalons fût confectionné dans cette laine sélectionnée par Gianluca. En voyant le pantalon Alessandro Palazzi, Douglas Corbeaux, propriétaire de Fox Brothers, et ami de Gianluca a proposé que de fabriquer ce tissu exclusivement pour Pommella Napoli et PML. En hommage à Alessandro Palazzi, PML l’a appelé la flanelle “Palazzi”.

Car oui il s’agit d’une très belle flanelle. La main de cette matière est donc très douce, très confortable à porter.

La surchemise est équipée non pas de 2 poches, mais bien de 4 poches. Oui, il y a également des poches latérales cachées. Elles sont réellement sur le côté du vêtement donc invisibles…et nous adorons ! En les positionnant à cet endroit la silhouette est beaucoup plus épurée.
Quant aux deux poches poitrine, elles sont assez profondes pour y placer son téléphone ou ses clefs.

C’est une surchemise qui nous fait beaucoup penser à la CPO, cette veste de l’armée américaine en laine verte. La différence ? Celle de Gianluca est fabriquée en Italie dans une très belle flanelle. Elle n’a peut-être pas vécu la guerre, mais elle vous protègera contre le froid en ayant de l’allure.

S’il l’on devait trouver un ou deux défauts, on dirait qu’à notre sens il est dommage qu’il n’y ait pas de boutons de fermeture de manche et que le bouton de fermeture du poignet est sans doute un peu trop proche du bord, rendant sa fermeture moins pratique. Enfin, si les poches cachées sont très belles, elles peuvent parfois être moins pratiques à utiliser, situées un peu trop en arrière.

En conclusion, cette surchemise veste est un vrai coup de cœur. Sa couleur, la flanelle choisie, sa robustesse et surtout la tenue du col sont vraiment une réussite. Nous la portons sur une chemise, sur un pull, sous un gros manteau, bref, elle fait partie de nos pièces favorites pour cet hiver.

La surchemise Alpaga

Le modèle présente les mêmes caractéristiques que la “Palazzi”. Mais cette fois-ci il s’agit d’un modèle en Alpaga, une matière luxueuse qui fait tout l’intérêt de cette surchemise, ce type de tissu n’étant pas si simple à trouver dans le Prêt-à-Porter. Nous apprécions particulièrement la souplesse de ce tissu, les motifs chevrons et son toucher très doux.
En regardant nos images, vous pourriez sans doute avoir l’impression qu’il s’agit d’une sorte de tissu tweed ou Shetland qui gratte ou qui pique. Et pourtant non, la main est vraiment douce !

Et comme pour la surchemise verte, l’intérieur est très propre. Elle est semi-doublée avec une flanelle de coton du très réputé tisserand anglais Thomas Mason. Un autre de nos tisserands préféré !

Cette veste est proposée en quantité limitée, un conseil donc, foncez si vous aimez !

Pour information, Marcos fait 1m70, 60kg et a opté pour une taille S.


Pour finir, quoi de mieux que de reprendre les mots de Gianluca:

La vie est faite de voyage, de rencontres, d’observations. Je veux que les hommes s’amusent et se sentent confortables dans leurs vêtements. Je souhaite qu’ils puissent s’exprimer. PML est ma quête de recherche pour quelque chose sortant de l’ordinaire, quelque chose que je puisse partager avec le monde. Pas de chichis, pas de vêtements grandiloquents. C’est ce que je porte également. Ce projet, qu’il soit en prêt-à-porter ou made-to-order, met en avant la qualité avant tout. Tout est produit en petites quantités à partir de tissus vintage ou rares, vieux stock de boutons cousus avec soin. C’est mon bébé.” 

Nous vous invitons chaudement à découvrir les autres pièces de cette première collection, nul doute que certaines d’entre elles deviendront des indispensables.

 

Moulded Shoe et la Modified Last d'Alden

 
 

Connaissez-vous Moulded Shoe, un magasin de chaussures familial historique situé dans le centre-ville de New-York ?

Comme son nom l’indique, Moulded Shoe réalise des chaussures moulées. Cette offre s’adresse principalement à des personnes ayant des problèmes de pieds, ceux qui ont certains besoins médicaux qui nécessitent des chaussures sur-mesures. Les pieds sont donc moulés - avec du plâtre - puis la chaussure est fabriquée sur place par Rolando Bossio, le seul artisan du magasin.
Moulded shoe réalise également des semelles orthopédiques personnalisés à partir du moulage des pieds, ce qui permet de résoudre de nombreux problèmes de douleur et d'équilibre des pieds. Comptez deux semaines en moyenne. Tout le travail est effectué sur place.

Mais si Molded Shoe est connu dans le monde entier, c’est avant tout parce que c’est l'un des rares endroits au monde à vendre des Alden dont la forme est la Modified Last* - tout comme Anatomica à Paris. La Modified Last est une forme orthopédique conçue pour suivre de plus près les contours du pied, lui donnant une forme légèrement bulbeuse que certains qualifie de clownesque. Mais la Modified Last est souvent considérée comme la forme Alden la plus bénéfique d’un point de vue médical, ce qui se traduit en terme de confort.

*Pour voir à quoi ressemble une forme - last en anglais -, relire notre article sur Springline

Le magasin étroit de New York
Image Stitchdown

La Modified Last à gauche, on remarque que le talon est plus étroit
Image Stitchdown

Une forme de pied moulée
Image mouldedshoeny.com

Base de travail de semelles orthopédiques
Image mouldedshoeny.com

Comparaison des différentes formes Alden

 

Où trouver des bonnets Shaggy Dog ?

 
 

Note : Bosie nous ont envoyé le bonnet que vous allez découvrir dans cet article


Où trouver des bonnets Shaggy Dog ?

Chez Bosie ! Tricoté en 100 % laine, le même fil Shetland SuperSoft que pour leur pulls Shaggy Dog, les bonnets unisexes Shaggy Dog de Bosie sont un peu comme le décrit la marque écossaise, un “câlin pour la tête”.
Ils sont chauds, moelleux et doux, avec le même aspect et la même sensation que les pulls brossés plusieurs plusieurs fois.

De notre expérience, le bonnet taille petit mais s’agrandit facilement à la tête du porteur.

Pour que le bonnet conserve toute sa beauté, on conseillerait d’éviter autant que possible de le mettre dans votre poche de manteau. Les frottements répétés auraient vite fait de le transformer en une boule informe.

Bosie propose de nombreux coloris, du bleu Azur à l’orange en passant par le jaune camomille.
Nous avons choisi le coloris pixie, un vert coloris menthe poivrée très lumineux, idéal pour égayer ses tenues hivernales.

Pour découvrir les autres coloris, c’est par ici.

 

Columbiaknit - Polos de Rugby

Columbiaknit

Made in USA, Portland Oregon

 
 

Et si les polos ne craignaient rien ? Et s'ils étaient portés par certains des athlètes les plus puissants et agressifs de la planète...et s’ils avaient des manches longues ?

Voilà une bonne description des Rugby Shirt, un classique preppy et résistant qui va avec à peu près n'importe quoi et s'intègre parfaitement dans n'importe quelle garde-robe. 

Nous avions déjà présenté la marque Barbarian, cette fois-ci nous nous attardons sur Columbiaknit - à ne pas confondre avec Columbia Sportswear, également basée dans l’Oregon aux États-Unis.

Columbiaknit est une marque de vêtement américaine fondée en 1921 et actuellement située dans l’Oregon.

Publicité de Columbiaknit datant de 1928

FABRICATION

Tous leur polos et sweatshirts sont fabriqués dans l’usine en propre de la marque, et ce dans une grande variété de poids et de styles. Conçus pour le sport, ils taillent relativement grand même s’ils la coupe a été revue avec les années. Presque tout ce que fabrique l'entreprise est 100% coton.
Columbia Knit a beaucoup travaillé en marque blanche dans les années 1980 - pour Sears, Lands' End ou encore LL Bean - avant que la plupart ne délocalisent leurs productions à l’étranger. Mais d’après ce qu’on a pu lire sur des forums, ils fourniraient toujours des polos pour Rowning Blazers. 

L'entreprise employait 400 personnes à son apogée, mais en emploie maintenant moins d’une trentaine. ColumbiaKnit est verticalement intégrée. En d’autres termes, elle tricote son propre tissu, puis assemble les pièces, s’occupe de la finition et de l’emballage. La plupart des entreprises ne font qu'une ou deux étapes dans le processus. 

Machine à tricoter circulaire
Image archivalblog.com

Machine à tricoter circulaire des années 1920 utilisée pour la fabrication de bonnets
Image archivalblog.com

ColumbiaKnit a été rachetée dans les années 60 par Jake Kryszek, survivant de l’Holocaust arrivé aux États-Unis en 1952 et employé de l’usine dans premier temps.
C’est maintenant, Al Kryszek, l’un des fils de Jade Kryszek qui dirige l'entreprise.

Dans une interview pour pamplinmedia.com, Jade Kryszek déclare:
"Je n'ai jamais, jamais voulu aller à l'étranger, mais maintenant nous vendons à des clients à l'étranger. Je voulais que mon entreprise et mes employés, qui ont toujours été une famille pour moi, restent en Amérique. C'était très important pour moi.”

DISTRIBUTION

Les tricots Columbiaknit ne sont pour le moment pas distribués en Europe - à notre connaissance.
Ci-dessous des exemples de sweatshirts et polo de rugby tirés sur e-shop du blog Heddels.

 

Tenue des lecteurs #3 Tibo

Tenue des lecteurs #3

 

J’ai toujours voulu porter un béret, mais je n’ai osé franchir le pas qu’il y a quelques mois, trop inquiet de l’effet que ça pourrait faire. Puis finalement, en voyant le dernier film de Wes Anderson  (allez le voir, il est plein d’humour), j’ai vu l’acteur Owen Wilson en porter un et ça a fait sens. J’ai  fait quelques recherches et j’ai appris que c’était un Laulhere. Ça m’a décidé. Je suis passé faire  un tour dans leur boutique à Paris, j’ai essayé quelques modèles et puis je suis parti sur un béret  avec un tour de tête en cuir, en laine mérinos bleu marine, et j’ai demandé à avoir une largeur réduite pour accentuer le côté militaire et moins « franco-français ». C’est l’avantage des marques qui ont leur propre manufacture, on peut modifier quelques petits détails. Depuis que je l’ai je l’adore et je le porte tout le temps. 

L’écharpe que je porte vient d’une friperie, Son & Image à Paris, c’est la première friperie que j’ai fait en arrivant ici, il y a quelques années. J’achète énormément en seconde main, moins cher, plus de variétés dans les coupes et l’impact écologique est moins grand. Celle-ci a été faite dans un bon cachemire écossais. J’aime bien le motif tartan Royal Stewart, le rouge est bien vif et ça  permet d’avoir un point d’encrage visuellement, le cachemire avait une main un peu sèche au  départ et puis il s’est adoucit. 

Parce que j’ai souvent froid aux mains, j’ai pris une paire de gants de chez Agnelle. A mon avis, c’est une des marques qui propose le meilleur « rapport qualité/prix » sur le marché sur ce produit. Ils sont fait en France, dans un cuir de cerf qui vieillit très bien, avec une doublure en cachemire. J’avais une autre paire de chez eux mais je l’ai perdu, alors j’ai repris des gants dans  la même marque, pourquoi changer ? Ce modèle ne permet pas d’utiliser mon téléphone quand je  les porte (contrairement à d’autres modèles chez eux). Ce n’est pas plus mal finalement, même si  je me rends compte à quel point j’en suis accro…Au poignet je porte une Nivada, une montre des années 70, trois aiguilles, sans complications. La marque n’existe plus, je l’ai trouvée d’occasion à un bon prix et j’ai eu un coup de coeur sur le boîtier coussin.  

Mon tote-bag est un achat utile de chez Shakespeare and Co. Il est très pratique, peu cher, le coton est épais, et parce que c’est ma librairie préférée à Paris : la sélection, l’histoire,  l’ambiance, les canapés et le chat qui se balade… Il faut s’y rendre au moins une fois ! 

Il faisait relativement froid le jour du shooting alors j’ai sorti un de mes pantalons dans un twill de coton assez épais. Il vient de chez Casatlantic, une petite marque qui ne fait que des pantalons et  des shorts et qui les fabrique au Maroc. Elle a été crée par Nathaniel Asseraf (un des acheteurs de la friperie suédoise Broadway and Sons), celui-ci est une reproduction d’un pantalon des années  50 qu’il a trouvé. Donc il a toutes les caractéristiques que je cherchais : taille haute, coupe droite,  pattes de serrage sur les côtés. 

Là c’est le moment confession. J’ai fait le combo interdit : col roulé et écharpe, quand je vous disais qu’il faisait froid ce jour là…Celui que je porte vient de chez Sunspel, c’est un classique de chez eux, il est en laine mérinos assez fine bleu marine. On me l’avait offert il y a quelques années quand je travaillais dans la mode, il me va toujours et j’aime le porter, un souvenir pratique en  somme. 

La veste que j’ai est un de mes achats préférés de ces derniers mois, j’y reviens tout le temps. Elle date des années 60, d’une marque qui n’existe malheureusement plus. Je l’ai dénichée via un américain qui collectionne les pièces Ivy, elle était trop petite pour lui, parfaite pour moi. Un échange via PayPal, j’ai prié pour qu’elle passe à la douane, et elle était chez moi deux semaines  plus tard. J’adore ce style, un faux trois boutons, un roulé de revers impeccable, sans padding, une seule fente dans le dos, un peu de marge au niveau du torse, deux boutons aux manches,  semi-doublée. J’ai même trouvé un Union tag à l’intérieur, celui de l’Amalgamated Clothing Workers of America. J’ai passé une heure à me perdre sur des sites référençant les types  d’étiquettes pour la dater (entre 1962 et 1976 si vous me posez la question, et oui, je me suis  perdu). 

Avec la tenue j’ai mis une paire de Red Wing, leur modèle Blacksmith en cuir gras. Elles m’ont été offertes il y a un peu plus d’un an. C’est très adapté pour la météo parisienne et elles vont avec beaucoup de pièces de mon vestiaire. Sans trop y réfléchir je me suis rendu compte qu’elle  devenait mon choix par défaut dans beaucoup d’occasions. Un jour j’aimerais bien les remplacer  par une paire de bottines en cordovan de chez Alden, peut-être pour mon premier voyage aux  Etats-Unis ?

Pour finir la tenue j’ai pris une parka M65 de l’armée américaine, c’est une parka que j’ai cherché pendant un moment, mais elle était soit trop chère, soit en mauvais état, soit pas à ma taille…Celle-ci je l’ai trouvée dans une friperie toulousaine, perdue entre des cabans trop grands. Elle  date du début des années 70, j’adore son zip en alu qui contraste avec la toile et j’aime l’histoire  derrière la pièce, sa représentation dans la culture populaire. Elle était en parfait état quand je l’ai  acheté et à un prix tout à fait décent, je n’ai pas hésité très longtemps et je ne le regrette pas. Elle  est très pratique (c’est un argument qui revient souvent chez moi) je peux l’associer avec à peu  près tout.

 

Decka Socks - Des chaussettes japonaises épaisses

 
 

Quand on pense chaussettes, quelques marques nous viennent immédiatement en tête. Bresciani tout d’abord, une pointure mondiale dans le domaine. Pantherella également, marque sur laquelle Marcos a d’ailleurs écrit une review ici.
Et comme mentionné dans cet article, le véritable test pour savoir si une paire de chaussette est de qualité se situe après 10 lavages. Si vous elles ont toujours l’air bien, c’est que le test est réussi.

Pour les chaussettes en cachemire, la référence est sans nul doute Corgi Socks.

Quant aux marques plus workwear, on pense immédiatement à l’incontournable Rototo.
Mais il y a quelques mois, nous avons découvert chez SuperStitch une autre marque japonaise qui produit également des chaussettes bien épaisses : Decka Socks.

Les chaussettes Decka chez SuperStitch

Le produit phare de la marque, ce sont ces chaussettes épaisses en mélange 95 % coton, 4 % polyester, 1 % polyuréthane.

La marque précise qu’elles nécessitent jusqu’à cinq fois plus de fil d'une paire ordinaire. La plante est réalisée en tissu bouclette - qui fait office de matelas - pour plus de confort.

Elles sont fabriquées à l’aide de machines low gauge - Sur ce sujet, vous pouvez relire cet article qui explique ce qu’est que la jauge d’une machine à tricoter - c’est à dire capable de produire des chaussettes épaisses tel que le fait également Rototo chez le fabricant Japonais Souki, une petite entreprise de fabrication de chaussettes 1927 à Koryo-cho, la ville de la chaussette au Japon.

De nombreux coloris sont proposés. Nous aimons particulièrement leur vert qui se rapproche d’un Kelly Green.

La marque possède son propre e-commerce et expédie à l’international.
Elles sont par ailleurs distribuées chez SuperStitch, ce qui vous évitera d’eventuels frais de douanes et quelques tracas.

 

Lund & Lund

 

Illustration par Mr SlowBoy

Lund & Lund est un magasin de mode masculine classique et contemporaine situé à Stockholm en Suède. Ils proposent des vêtements de prêt-à-porter, principalement des marques italiennes, mais également en sur-mesure.

L'histoire de Lund & Lund commence à la fin des années 1930 lorsque les deux frères Hans et Jesper Lund partent à l'étranger pour apprendre l’art tailleur. Hans prend la direction des Etats-Unis tandis que Jesper va à Londres chez le très célèbre tailleur Anderson & Sheppard  sur Savile Row.

Par la suite les frères retournent dans leur Suède natale en 1949 et ouvrent leur atelier Lund & Lund avec une offre bespoke.

Avec la naissance du prêt-à-porter dans les années 50, de nouvelles opportunités se créées que les deux frères n’hésites pas à saisir. Ils ont ainsi rénové un magasin de mode britannique classique afin de vendre leur propre sélection en 1963.

La boutique actuelle ressemble toujours à ce qu'elle était il y a plus de cinquante ans. 


Ci-dessous quelques unes des pièces proposées sur leur e-shop qui ont retenu notre attention.

Vanacore Napoli dont a déjà parlé ici. Fabriquées dans leur propre atelier napolitain, les chemises Vanacore sont vendues au tarif très attractif de 166€. Les boutonnières sont faites à la main et les boutons en nacre sont assez fins.

Des pulls Drumohr en laine aux coloris électriques. Bien que la marque à l’héritage écossais soit à présent made in Italy, leurs mailles sont toujours une référence dans le secteur.

De très beaux blazers Caruso.
Ci-dessous une veste totalement entoilée dans un tissu 69 % laine, 29 % soie, 2 % cachemire de toute beauté.

Boutonnière milanaise

Ci-dessous il s’agit toujours d’un blazer Caruso, mais non doublé cette fois-ci. La tissu est un mélange 95 % laine, 5 % cachemire.

Boutonnière milanaise

Belvest, une autre entreprise italienne très reconnue dans le tailoring haut de gamme et ce depuis plus de trois générations maintenant.

Toujours chez Belvest, dans une laine beige à motif pied-de-poule.

Un blouson en laine Casentino de chez De Petrillo.

Veste-chemise vert armée en coton et lin (86 % coton, 14 % lin) de chez Ring Jacket. Actuellement soldée à moins de 220€.

Popeye Magazine Style Sample 22

 
 

Qu’est ce que POPEYE magazine ? Un magazine japonais fondé en 1976 à destination des hommes citadins de 25 à 35 ans.
Produit mensuellement, les sujets abordés sont liés à la mode, la gastronomie, les activités de plein air, les voyages et la vie dans les villes de New York, Paris, Londres et Tokyo.
Les fondateurs l’ont d’ailleurs imprimé sur la couverture du premier magazine en 1976 : “Magazine for City Boys". Cette mention est restée depuis lors.

Le nouveau Style Sample de POPEYE vient de sortir. Il est disponible à la librairie Japonaise Junku à Paris au prix de 15,50€.

Les éditions spéciales Style Sample rassemblent de nombreux exemples de styles du monde entier, et cette édition 2022 n’y fait pas exception.

Cette édition comprend également un magazine dans le magazine. Sur une dizaine de pages, le journaliste de mode W. David Marx, auteur de Ametora, donne son point de vue sur ce qui fait le style.

Il a sélectionné et analysé sept icônes de style selon différents angles :

  • Tradition

  • Authenticité

  • Adaptation

  • Simplicité

  • Expérimentation

  • Emotion

L’équipe de Husbands

Noam Asseraf de Broadway And Sons

 

Crown Northampton – AWMS collab, the Brockton Belgian loafers

Crown Northampton – AWMS collab

The Brockton Belgian loafers

 

Note : A notre demande, Crown Northampton ont accepté de nous envoyer la paire que vous allez découvrir dans cet article.

Au 26ème Salon des Indépendants à Paris en 1910, les visiteurs purent admirer une toile intitulée « Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique », signée par un certain Joachim-Raphaël Boronali. A l’époque, ce tableau fit grand bruit. En effet, les vifs coups de pinceaux polychromes de l’artiste mystère laissèrent les visiteurs perplexes. A l’issue du Salon, le public découvre avec stupéfaction que l’artiste du tableau n’était autre…qu’un âne. Cette petite expérience – ou canular – à l’initiative de Roland Dorgelès, avait pour simple but de prouver qu’il était possible de « peindre comme un âne, exposer sa toile et faire partie de la modernité »

Cette curieuse anecdote de l’Histoire de l’art nous permet d’aborder l’art de l’illusion. Illusion non pas dans l’intention de tromper, mais dans celle de se fondre dans le décor. A cette fin, le vestiaire masculin regorge de pièces nous permettant de suivre cette doctrine. Les vêtements militaires emprunts de motifs camouflage – « camo », pour les intimes – ont envahis les rues ces dernières années. 

Un chainon manque cependant cruellement à l’harmonie complète de ce type de tenue : les pieds. Comment habiller les pieds avec un peu de fantaisie ? Pourquoi celle-ci serait-elle réservée uniquement au haut du corps ? Fort heureusement, nous avons trouvé une réponse à cette énigme.

La marque anglaise Crown Northampton – sur laquelle nous avons déjà écrit – s’est associée avec Anthony Sylvester, brillant journaliste, pour donner naissance à une paire de chaussures absolument délicieuse : la Brockton Belgian Loafer. Sa particularité en fait tout son charme : le dessus contient des poils reprenant le pelage du léopard.

Nous avons le plaisir de vous la faire découvrir à travers une interview d’Anthony Sylvester, fondateur de la nouvelle marque AWMS.


Vous avez récemment lancé votre propre marque, AWMS. Qu'est-ce qui vous fait choisir des Belgian Loafers plutôt que des chaussures plus "traditionnelles" (derbies, loafers, sneakers...) ?

Au fil du temps, j'ai tout simplement cessé de porter des chaussures à lacets. Je suis passé sans transition des chaussures d'intérieur aux chaussures d'extérieur, en remplaçant essentiellement une paire de slippers par une autre. Juste avant que cela n'arrive, Crown Northampton m'a fait une commande spéciale de leurs slippers Brockton en daim Kudu noir avec un dessus en cordovan et elles sont essentiellement devenues ma tenue de référence pour l’année. Elles sont étonnement résistantes et solides pour une chaussure d'apparence aussi délicate.

J'ai lancé la marque il y a un peu moins d'un an avec l'idée d’en faire quelque chose à mon image et qui n'existaient pas déjà dans le monde, alors une slippers spéciale Brockton avec un dessus imprimé animal répondait certainement à ce critère !

Léopard, guépard et jaguar. Ce sont les animaux que vous avez choisi d'imprimer sur votre collaboration avec Crown Northampton. Ces animaux ont-ils une signification particulière pour vous ? Pourquoi avoir choisi de proposer vos chaussons (uniques !) dans ces imprimés animaliers si particuliers ?

J'adore l'imprimé animal dans la mode masculine. Il fonctionne de la même manière que le camouflage à mon avis, et a été utilisé par des sous-cultures allant des rockeurs aux punks. J'ai pensé qu'ils ajouteraient une petite touche flamboyante à une chaussure très classe et discrète. Les imprimés déclinés pour cette collaboration unique ont été choisis pour compléter les couleurs du daim du corps de la chaussure. Je pense qu'ils fonctionnent parfaitement.

Northampton est la "ceinture de cuir" du Royaume-Uni, pourquoi avez-vous choisi Crown Northampton plutôt qu'un autre fabricant ?

Je pense que Crown Northampton a un héritage riche et varié, et fait des offres excitantes et uniques - la collection Jazz en particulier. Tant de fabricants de Northampton se contentent de faire des variations sur un thème, alors que Crown est véritablement tourné vers l'avenir. De plus, j’adhère particulièrement à leur business model du « made to order », ce qui me semble à la fois pratique et éthique.


Comment convaincre quelqu'un qui n'a jamais porté de chaussures à imprimé animal de le faire ? Par où faut-il commencer ?

Si vous pouvez porter du camouflage, vous pouvez porter de l'imprimé animal. Laissez les chaussures être l'accent de la tenue et gardez tout le reste assez neutre ou sobre.


Enfin, comment les associeriez-vous dans une tenue ?

L'imprimé léopard, je le porterais avec un vieux 501, des chaussettes blanches et une vieille chemise Oxford usée. Le jaguar avec un costume de flanelle grise, des chaussettes en cachemire et un col roulé. Et le guépard avec un short Gurkha, sans chaussettes et une chemise à col roulé.

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Merci infiniment Anthony !

Concernant le sizing, nous vous conseillons d’opter pour votre taille habituelle. Dans notre cas, un 6.5 UK. Le cuir Kudu ainsi que la demi-semelle en gomme en font de parfaites chaussures d’intérieur ou d’extérieur. Voilà le pari réussi de cette fructueuse collaboration.

Merci infiniment à Anthony ainsi qu’à Crown Northampton de nous avoir fait confiance. Pour commander votre paire, n’hésitez pas à écrire directement à info@crownnorthampton.com et passer une commande MTO (made-to-order), vous ne le regretterez pas !





Swan Songs - Une référence sur les plus belles adresses Parisiennes

 

Swan Songs a toute sa place dans notre bibliothèque dédié au Menswear

Note : nous avons demandé à Réginald-Jérôme de Mans via son Instagram @obeyfeline de nous envoyer le livre que vous allez découvrir. Il a gentiment accepté et nous l’en remercions.


La première fois que l’on a entendu parler de Réginald-Jérôme de Mans fût en lisant une interview de lui sur le blog français For The Discerning Few. Si notre mémoire est bonne, cela devait être en 2015. En la relisant à présent, on se rend compte que Réginald-Jérôme de Mans annonçait déjà travailler sur ce livre* qui traiterait de certains de ses sujets préférés, l'histoire d'endroits merveilleux, sans pour autant être une redite d’anciens articles de blog.

Car oui, Réginald-Jérôme de Mans a beaucoup écrit sur le vêtement masculin. Tout d’abord sur le plus célèbre des forums américains : Style Forum. Mais aussi sur A Suitable Wardrobe ou encore plus récemment pour le blog NomanWalksAlone. On vous conseille d’ailleurs de relire ses posts pour bien comprendre sa vraie dimension. Aucun doute, il maitrise son sujet et cela se sens. 
Relisez par exemple cet article intitulé Book Bites- For What Ails You où Réginald-Jérôme de Mans donne une critique intéressante du livre Barrie et de celui de James Sherwood's Savile Row: The Master Tailors of British Bespoke.

Mais revenons-en à son livre, Swan Songs.

Sur la forme

Première impression, on remarque immédiatement que le livre est auto-édité et imprimé par Amazon. Si la qualité d’impression est à notre sens légèrement en-deçà du standard courant, rassurez-vous, cela ne gêne en rien sa lecture.

Disponible uniquement en Grand Format (livré broché par opposition au livre de poche), il est pourvu d’une couverture souple. Ça n’a l’air de rien, mais c’est toujours très pratique si, comme nous, vous lisez régulièrement dans les transports en communs.

Mais surtout, très bonne surprise, le livre comporte beaucoup d’images qui illustrent les propos de son auteur. (cf. plus bas)

Sur le fond

Le commentaire de Bruce Boyer en quatrième de couverture résume très bien le livre : “Definitive […]erudite, witty and highly readable”. C’est très clairement un des meilleurs livres des 10 dernières années sur l’univers du vêtement masculin. Comme l’a évoqué le blog américain DieWorkwear, ce livre est d’une certaine manière à la mode masculine parisienne ce que le livre de David Marx, Ametora, est pour le style américain traditionnel au Japon.

Réginald-Jérôme de Mans dresse le portrait d’anciennes institutions vestimentaires parisiennes, parfois disparues mais certaines encore en vie où perdurent des cultures et des compétences d’un autre monde.
Mais pour combien de temps ?

C’est d’ailleurs de là que vient le titre Swan Songs, littéralement le chant du cygne qui est une expression française du 17ème siècle faisant référence à la plus belle et dernière chose réalisée par quelqu'un avant de mourir. Un moment de grâce musicale avant de s’éteindre.

Réginald-Jérôme de Mans raconte par ailleurs ses propres expériences client au sein de ses maisons, ce qui rend la lecture plus vivante et plus personnelle. Vous en appendrez forcément, quand bien même vous estimez déjà avoir fait le tour de la question.
Et pas uniquement d’un point de vue stylistique ou historique mais aussi d’un point de vue technique. Les ateliers de fabrications ou encore les différentes finitions sont évoquées. A titre d’exemple, on découvre que les chemises Charvet sont majoritairement cousues machines, que ce soit pour l’offre Bespoke ou l’offre Prêt-à-Porter. On rejoint d’ailleurs l’auteur sur le fait que la plupart des coutures machines sont aussi bien, sinon mieux, que celles réalisées à la main. La différence entre ces deux offres réside principalement dans la réalisation d’un patronage spécifique aux mesures du client et qui implique une très bonne relation avec le coupeur de la marque pour être une réussite.
Aussi, Karl Lagerfeld aurait arrêté d’acheter des costumes Cifonelli après la mort d’Arturo Cifonelli en 1972, n’ayant pas la même relation avec son successeur et fils Adriano.

Ce n’est donc pas une surprise de constater que la bibliographie qui a servie à la rédaction du livre est très complète. C’est bien simple, il y a les tous les livres ou articles importants à lire sur chaque sujet.

Quelques unes maisons et artisans passés en revue : Sulka, Old England, Arnys, Charvet, Camps de Luca, Cifonelli, Hilditch & Key Paris, Antony Delos, Marc Lauwers, Dimitry Gomez et Philippe Atienza.

En résumé et en bref, on recommande !

*Il annonce également que le livre contiendra une référence à Troll 2, mais nous l’avons pas trouvé (!)

Découvrir le livre sur Amazon

 

Détails d’une chemise sur-mesure Hilditch & Key Paris

Charvet, inventeur du bouton de manchette en noeud de soie

La qualité des cachemires Ballantyne d’ Innerleithen, irreproductible ?

Le cran parisien

 

Cuir en cordovan Horween - Paraboot, la seule marque française à pouvoir en utiliser ?

 
 

Saviez-vous que Paraboot est la seule marque de chaussures française sélectionnée par Horween pour utiliser son célèbre cuir Cordovan ?

Lu dans le magazine Monsieur du mois d’Octobre et Novembre 2021 :

Si les chaussures Paraboot sont inusables, les versions en cordovan peuvent carrément durer toute la vie ! Cette matière (cuir de cheval) est, en effet, particulièrement résistante. Horween, le spécialiste américain, n’accorde son cuir qu’à une seule maison par pays. Et c’est Paraboot qui a été sélectionné pour la France.

Monsieur Magazine, Octobre Novembre 2021