Le Minor et la seconde main

 

Le Minor friperie de luxe

Direction le 6ème arrondissement, à deux pas de l’Eglise Saint-Germain-des-Prés, où siège la boutique Le Minor rue de Sabot. La marque y organise un évènement autour de la seconde main jusqu’au 29 janvier.

Il s’appuie sur le "Gwenner Glaz" (vendredi vert en breton) lancé par la marque bretonne pour collecter les vêtements de seconde main afin de les recycler ou de les remettre en circulation.

C’est le succès de cette collecte qui permet aujourd'hui à Le Minor de créer un projet éphémère 100% seconde main.

Une sélection qui témoigne de l'histoire de la maison et de la longévité de leurs vêtements. Vous remarquerez d’ailleurs que la sélection de pièces n’est pas uniquement composées de mailles. Il y a également des pièces d’outerwear, c’est à dire des manteaux ou des blousons.

Car oui, Le Minor c’est une riche histoire mêlée faite d’un savoir faire dans la maille (MBL) mais aussi dans les tissus chaine-et-trame (Le Minor) tel que le Kabig. Le Minor fusionnera finalement avec MBL dans les années 80.

Relire notre article review sur Le Minor

Marinière homme taille L - Tricot en maille Rachel de la Marine Nationale

Maille Homme MBL des années 80

Duffle-Coat avec une capuche amovible - Le système de fixation de la capuche avait à l’époque fait l’objet d’un brevet

Bord cranté, un détail typique de Le Minor

Manteau droit femme des années 60 - Les boutons sont issus d’une collaboration avec l’artiste breton Pierre Toulhoat.

Blouson femme style perfecto des années 90

Pull à col roulé plus récent

Cardigan femme

 

Cette visite chez Le Minor nous a également permis de jeter un oeil aux pièces de la collection actuelle. La main de leurs pulls vaut vraiment le détour, on recommande.

Soldes sur St Germain Shop - Notre sélection

 
 

Begg & Co
75€ (au lieu de 110€)

Fabriqué dans un mélange 75 % de laine d'agneau superfine et 25 % d'angora, cette écharpe Jura de Begg & Co est de toute beauté

32cm x 180cm

Fabriquée en Écosse

Margaret Howell
28€ (au lieu de 40€)

Mitaines en laine shetland feutrée.

Drake’s London
171€ (au lieu de 245€)

Fabriqué dans l’atelier de Drake’s à Somerset, Royaume-Uni, cette chemise de travail 2 poches est confectionnée dans un sergé de coton japonais très doux

Barena Venezia
185€ (au lieu de 265€)

Pantalon en flanelle de laine. Taille élastique. 2 poches italiennes sur le devant. 2 poches passepoilées avec un bouton à l’arrière. Coupe légèrement ample au niveau des fesses et des cuisses et fuselée sur le bas de jambe.

Fabriqué en Italie.

100% Laine.

Howlin’
185€ (au lieu de 265€)

Le pull New World Science par Howlin by Morrison est un pull en laine d'agneau brossé très doux avec un motif jacquard inspiré des pulls traditionnels Écossais.

100% Laine. Fabriqué en Écosse

Harley of Shetland
115€ (au lieu de 165€)

La laine de ce pull provient de l’une des plus belles variété de moutons écossais: Le Geelong. C’est une maille extrêmement douce au toucher. Pull classique à col rond, poids moyen, sans couture.

Fabriqué à Peterhead, Écosse.

100% Laine d’agneau.

Trickers
328€ (au lieu de 469€)

Derby Robert. Nécessite plus de 260 étapes de fabrication.

Fabriqué en Angleterre.

100% cuir de veau.

Barena
335€ (au lieu de 670€)

Caban croisé en laine épaisse non doublé. 2 poches latérales sur le devant pour protéger les mains quand il fait froid. Une poche intérieure. Pièce iconique de la marque Barena réalisée dans leur fameuse laine Formentera.

Fabriqué en Italie.

80% Laine, 20% Polyamide.

 

Shetland Woollen Co.

 
 

Note : Article mis à jour le 24/01/2022. Shetland Woollen co a lancé son propre e-commerce.

Les pulls de Shetland Woolen Co. sont fabriqués sur les îles Shetland. De la filature, au tricotage en passant par la teinture.

Si vous cherchez un pull shaggy dog brossé trois fois, vous l’avez trouvé. Ce triple brossage les rend doux comme de la barbe à papa. Car initialement la laine shetland est assez rèche. Ce traitement supplémentaire - mécanique et non chimique - permet un confort supplémentaire. Et un look très Ivy.

Disponibles via Northern Fells ou End Clothing.

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Triple brossage pour plus de douceur

Triple brossage pour plus de douceur


Nous avons par ailleurs vu que Shetland Woollen Co avait récemment lancé son propre site de vente en ligne.

Le e-commerce Shetland Woollen Co
Capture écran, Janvier 2022

Ce n’est pas une surprise, mais l’on apprend que ce site Web est exploité par Laurence Odie Knitwear Ltd, l’atelier de fabrication derrière Shetland Woollen Co.

Pour rappel, Laurence Odie Knitwear est l’un des meilleurs fabricants de maille Shetland britannique et est détenu par ses 15 employés. Tout y est fabriqué localement dans son usine des îles Shetland.

Dans une courte vidéo, Shetland Woolen Co présente la façon dont ils fabriquent leurs pulls, quelles sont les différentes étapes.
Un processus classique, dont on rappelle quelques unes des étapes ci-dessous.

Tricotage en forme des différentes parties du pull via une machine à tricoté rectiligne allemande (Stoll)

Remaillage du col : opération longue et minutieuse

Petite subtilité, les côtés du pull ne sont pas remaillés, ils utilisent une cup seaming machine qui permet un gain de temps considérable.
Relire à ce sujet notre article sur les Quelles sont les 3 façons d'assembler un pull ?

Le lavage, pour gagner en douceur ou en solidité

Le rapassage

L’emballage

Comme tous les ateliers de bonneterie haut de gamme, les pulls Shetland Woolen Co sont fully-fashionned, c’est à dire tricotés à la forme et à la taille nécessaire réduisant au passage la quantité de déchets produite.

Shetland Woolen Company précisent par ailleurs que tous leurs emballages et étiquetages sont 100 % écologiques et recyclables.

Pour le moment, ils n’expédient qu'au Royaume-Uni.

En allant sur leur e-shop vous remarquerez très vite que les célèbres pulls Shaggy Dog n’y sont pas distribués. Il y a néanmoins une sélection intéressante de pulls Shetland et Fair Isle. Sans oublier quelques accessoires.

Affaire à suivre.

Pull Fair Isle

Pull Shetland

Echarpe Fair Isle

Bonnet en laine Shetland

Pull Lopapeysa pour enfant

Pull Lopapeysa pour enfant

 

Quelle est la différence entre Jean, Jeans et Denim ?

 
 

Jeans, jean, denim…synonymes ?

Pas vraiment. Le nom de pantalon vient de l’américain a pair of jeans, terme fixé dans les années 1950. En France, on a dit « des jeans », puis « un jean ».

Jean et denim sont des tissus. Ces mots ont une histoire. Ils ont voyagé d’Europe en Amérique, tissant la légende des étoffes qu’ils désignent. il s’agit d’étoffes de coton, avec un mode de tissage qui donne des tissus épais et résistants : le sergé.

La différence ? Pour le jean, les fils de chaîne et de trame sont de même couleur. Pour le denim, la trame est écrue, ni blanchie ni teinte, tandis que les fils de chaîne sont bleu indigo, mais non teints à coeur.

Photo prise à l’Exposition jean à la cité des sciences et de l’industrie

Du 8 décembre 2020 au 8 mai 2022, la cité des sciences et de l’industrie à Paris accueille une exposition consacrée au jean.

Introduction de l’exposition.

Le jean est le vêtement le plus porté de la planète, il s’en vend 73 par seconde ! La légende fait naître le jean en Californie, chez les colporteurs et les chercheurs d’or. En moins d’un siècle, il se répand dans le monde, accompagnant l’essor de l’industrie textile et de sa mondialisation. Signe de rébellion ou d’anticonformisme, vêtement de travail ou de loisir, il défile depuis plusieurs années sur les podiums de haute couture. Mais à l’heure où le jean est devenu un classique de nos garde-robes, la question de sa production devient cruciale. Pointée du doigt pour son impact écologique, symbole de la surconsommation et d’une industrie polluante, cette pièce mythique est victime de son succès. Quelles sont les alternatives et les recherches actuelles pour obtenir un « jean propre »? Aujourd’hui, des solutions existent pour une fabrication de qualité, plus respectueuse de l’environnement comme des conditions de travail.

On vous conseille d’aller y jeter un oeil.
On a particulièrement aimé les quelques pièces de la collection d’Eric Maggiori, le fondateur du magazine Avant.

Des jeans de collection de la fin du XIXe siècle à 1945 sont exposés : la tenue de travail d’un mineur ou l’uniforme d’un soldat de l’US Navy attestent ainsi que le jean est utilisé depuis longtemps comme habit de travail, réputé pour sa robustesse. Le public découvre des pièces appartenant à Eric Maggiori, journaliste passionné de vintage, qui possède l’une des plus grandes collections de denim au monde. Sa collection de workwear (pantalons, chemises, salopettes, accessoires…) comporte des pièces uniques et authentiques.

Veste de la marque Underhill de la fin du 19ème siècle provenant du Nevada

Chemise Our Wheeler US Army, la première de ce type dans l’armée US. Elle date de 1918.

Salopette et surchemise de la marque Howard

Chemise chambray US Navy des années 1940

2 Chore jackets, littéralement des vestes de corvées. l’une avec boutons laurels et l’autre produite par Blue Bell Inc. qui deviendra plus tard Wrangler

Veste col châle de l’armée américaine des années 1930

 

Filson - Retour sur son histoire

 
 

Filson : quelques mots sur la genèse de la marque

Bien connue des aficionados d’aventures outdoor et des hommes portant des vêtements de travail, Filson est devenue une marque américaine ayant une renommée mondiale. Fondée en 1897 par Clinton C. Filson et basée à Seattle (dans l’état de Washington), cette marque “héritage” développe des vêtements pour le sport et le travail en plein air.

Après plusieurs tentatives, C.C. Filson décide d’ouvrir son premier magasin indépendant sous le nom de “C.C. Filson’s Pioneer Alaska Clothing and Blanket Manufacturers”. La marque y propose des vêtements destinés aux chercheurs d’or de la fameuse route du Klondike entre les années 1896 et 1899.À cette époque, les chasseurs du célèbre métal jaune ne sont pas préparés aux conditions difficiles de la région.

C’est pour cette raison que Filson développe une gamme de vêtements et accessoires utilisant les laines, coton et cuir les plus résistants afin d’offrir un rempart à ces travailleurs de l’extrême. On y retrouve des couvertures, de la maille, des chaussures ou encore des sacs de couchage permettant de résister au froid du grand nord Canadien.

A la fin de la ruée vers l’or, Filson continue de proposer des vêtements robustes pour les travailleurs de l’industrie du bois, des mines ou encore de l’agriculture. Ils commencent également à développer leur gamme pour la chasse et la pêche qui rencontrera rapidement un franc succès. Un des célèbres exemples est leur Cruiser Coat, étant décrit comme “le manteau idéal pour toutes les activités de plein air” dans une publicité de l’époque. Il reste encore aujourd’hui un des produits phare de la marque de Seattle.

La majorité de leurs produits sont encore confectionnés dans leurs usines américaines et depuis le début Filson garantit ses produits à vie. Récemment, à l’image de ce que fait Patagonia avec son programme “Repair”, Filson propose également ce type de service. Il suffit de renvoyer votre article au siège de la compagnie afin de lui donner une seconde vie. Attention, cela peut prendre plusieurs semaines et si le produit est trop dégradé, il vous sera renvoyé en l’état.

Après avoir été racheté plusieurs fois au cours des dernières années, Filson est désormais dirigé par Paolo Corinaldesi depuis 2021 après le rachat de Filson par le groupe WP Lavori. Après avoir travaillé pour des marques telles que Blundstone, Barbour ou encore Woolrich, Mr Corinaldesi est un habitué des labels ayant une histoire forte.

La marque continue son développement à l’international avec notamment l’ouverture de leur seconde boutique Canadienne en 2017 à Toronto.

Texte : @bestshopsintown

 

Tenue des Lecteurs #2 Nicolas

 
 

Les couvre-chefs sont un basique essentiel de mon vestiaire, en hiver pour me protéger du froid et en été pour me protéger du soleil. Merci la calvitie !
Je porte souvent un bonnet orange avec cette doudoune (autant y aller à fond) mais la pluie battante qui sévissait lors de ce shooting m’a amené à privilégier une casquette. Celle-ci, en velours côtelé, vient de chez « An Ivy Copenhagen », marque danoise très inspirée par l’âge d’or du style Ivy et découverte grâce à un de mes contacts Instagram (@lanecdotedemonsieur). Je regrette toutefois de ne pas avoir choisi ma casquette des Yankees pour faire plaisir à Romain qui participait à ce shooting avec moi.

La doudoune est un autre de mes basiques hivernaux. Même si je suis l’heureux propriétaire d’un grand manteau en camelhair que j’adore, je privilégie souvent la doudoune : plus résistante, plus chaude, imperméable, bref plus pratique. Et j’apprécie particulièrement son côté très informel qui permet de « casser » le formalisme d’un costume. Celle-ci vient de chez Frizmworks, une marque coréenne dénichée par All Blues Co, un shop anglais « top quality ». J’adore son coloris « safety orange », qui en plus d’être réjouissant est très utile point de vue sécurité routière (étant piéton et cycliste à Paris, je risque ma vie tous les jours face aux motorisés …). Seuls bémols : les coutures des boutons ne sont pas très résistantes (je dois en remplacer 3 ou 4, tous tombés en quelques jours) et elle manque de poches, ce qui est problématique pour un papa comme moi !

Le costume vient de chez Ardentes Clipei, mon tailleur depuis quelques années. Romain est le premier tailleur avec lequel je me suis senti totalement à l’aise. Il est très à l’écoute et se pliera en quatre pour satisfaire vos délires sarto tout en vous conseillant et en vous orientant pour vous éviter de tomber dans l’un des nombreux chausse-trappes que recèle le processus de création d’un costume en demi-mesure. Celui-ci est en flanelle Huddersfield. J’ai choisi une rayure craie très espacée pour casser le côté très formel habituellement associé au costume rayé, costume de banquier par excellence. Les poches plaquées et le boutonnage « 3 roll 2 » sont totalement d’inspiration Ivy League mais j’ai conservé d’autres détails plus européens comme les deux fentes dans le dos et les pinces sur l’avant de la veste.

Histoire de continuer à jouer avec les codes formel/informel, j’associe ce costume à une « fun shirt » à rayures qui vient de chez Jakes London, le « it-shirtmaker » de ces deux dernières années (avec Buttice à Paris bien évidemment). Je porte des fun shirts depuis les années ‘90, c’est devenu un incontournable pour moi.
La coupe de celle-ci est assez généreuse, ce qui est à prendre en compte lors de l’achat et de la composition de vos tenues. Je ne vous referai pas l’histoire de la fun shirt que tout le monde connaît maintenant mais je soulignerai que celle-ci fait l’impasse sur le jaune qui est très souvent utilisé dans les fun shirts. Et grâce à cette absence, je trouve cette fun shirt presque sérieuse. Je suis même prêt à parier que certains lecteurs ne l’auront pas remarquée et l’auront prise pour une simple chemise rayée bleue !

Last but not least, je porte des Chukka boots de chez Alden, achetée en seconde main sur la baie. Plus formel que des sneakers (car oui je porte parfois des sneakers avec des costumes, allez-y, brûlez moi !) mais beaucoup plus décontractées et surtout plus confortables que des richelieux classiques.

 

L'ascension du mohair : nouveau pilier de la mode masculine ?

 
 

Quel est le pull le plus cher vendu aux enchères ?

Il s’agit d’un cardigan vert olive en mélange mohair, acrylique et élasthanne de la marque Manhattan et qui fût porté par Kurt Cobain lors de l'apparition de Nirvana sur MTV Unplugged en 1993.

Il a été vendu à 334 000 $ en 2019 - il avait déjà été vendu quatre ans auparavant pour la somme de 137 500 dollars.

Le fameux cardigan de Kurt Cobain devenu mythique. Il présente une fermeture à cinq boutons (un bouton absent) sur le devant, deux poches extérieures, un trou de brûlure de cigarette et des décoloration au niveau des deux poches.
La taille équivaut à un Medium.
Image Julien Auction

Le cardigan était accompagné d’une lettre manuscrite de Jackie Farry, une amie proche de la famille Cobain qui avait reçu le cardigan après la mort de Kurt Cobain.

In August of 1992 I became the first nanny for Frances Bean, as well as the personal assistant to both Kurt Cobain and Courtney Love. During the next few years I returned to take care of Frances, including the period leading up to Kurk’s awful untimely death. Shortly after he died, Courtney gave me this sweater, the one he wore during the MTV Unplugged Performance. It has been in my possession ever since.
Sincerely
Jackie Farry

Les pulls en mohair nous rappelle l’une de nos icônes favorite, le pull Shaggy Dog. Une texture similaire : confortable, chaude, douce et qui donne envie d’être touchée, pas seulement regardée.

Beaucoup de marques ont récemment sorties leurs version du pull en mohair. On pense à Aimé Leon Dore, Needles, Raf Simons ou encore Jil Sander.

Mais un des grands succès du mohair ces derniers mois vient sans doute de Marni, la marque milanaise dirigée par Francesco Risso.
Leurs mailles en mohair aux couleurs très vives, pop, ne passent pas inaperçues. Il y aussi bien des pulls ras du cou, des pulls vol V que des cardigans.

Et vous, allez-vous aussi acheter un pull en mohair ?

Relire notre article sur meilleurs pulls en laine Mohair pour homme

 

Pull Jacquard Fair Isle tricoté en 3D

 
 

Le WholeGarment est la technologie de tricotage en 3D inventée par Shima Seiki, l’un des plus grands constructeur de machines à tricoter rectilignes au monde.

Nous suivons leur compte sur Instagram. C’est ainsi que l’on a vu récemment un pull Magaret Howell. Celui-ci a été tricoté en 3D, c’est à dire d’une seule pièce. Il n’y a pas de coutures.

Ce tricot unisex est une très belle réussite cette saison chez Margaret Howell. Il a rapidement été sold out. Tricoté en laine Shetland, il présente un motif Fair Isle très subtil et facile à porter. Il a également une coupe traditionnelle qui fonctionne bien avec une silhouette plus large, plus confortable.

Un pull qui illustre la possibilité d’associer la tradition - le pull Lopapeysa à motifs Fair Isle - aux dernières technologies de tricotage.
Le principal avantage réside dans l’absence d’assembler les différentes parties du pull. Une opération longue et minutieuse. Sans compter que le pull est plus confortable sans coutures.

Une petite révolution sur laquelle mise beaucoup d’entreprises française telles que 3D Tex, une entreprise française spécialisée dans la fabrication d'articles en maille 3D.

Est-ce un tournant pour la relocalisation ? Probablement pas, l’Asie commence également à son tour à s’équiper de ces machines. En sachant que les gros donneurs d’ordres négocient leurs prix au centime près, nul doute que l’Asie reste plus compétitive à moyen terme.

Enfin, les machines à tricoter en 3D ne permettent pour le moment pas de réaliser les pulls les complexes. Des machines plus traditionnelles sont alors utilisées, et cela implique à nouveau d’assembler les différentes parties du pull, opérations longues et demandeuse en main d’oeuvre expérimentée.

Pull tricoté grâce à une machine à tricoter intégral

 

Où trouver des écharpes Tartan à Paris ?

 
 
 

Il y a 2 ans nous écrivions un article sur Lochcarron of Scotland, le premier fabricant mondial de tissus Tartan.

Notre produit préféré chez Lochcarron of Scotland, ce sont leurs écharpes en pure laine vierge, 100% Lambswool.
En particulier celles qui ne ne sont pas très larges - 25cm.

Seule problématique, nous n’avions pas trouvé de distributeur à Paris. Il était certes possible de la commander en ligne, mais outre les frais de ports, des frais de douane étaient à prévoir.

Mais nous avons finalement réussi à trouver un distributeur : la librairie W.H Smith à côté de la place de la Concorde.

C’est l’une référence à Paris pour l’achat d’un magazine de Mode. Leur sélection est très fournie, beaucoup de professionnels du secteur travaillent avec eux.

On y va donc régulièrement pour y découvrir les derniers numéros sortis, de Monocle en passant par Apartamento ou un The Rake.

La sélection d’écharpes Lochcarron of Scotland se trouve quant à elle au 1er étage. Il n’y a pas beaucoup de références, mais vous trouverez le classique Black Watch.

Il y a plusieurs tailles : 180x25 cm à 29,90€ mais aussi 180x36 à 49,90€, ou encore des étoles de 180x70cm à 79,90€.

Outre les écharpes, il y a des chaussettes, des couvertures ou encore des bérets et des cravates.

Un tartan violet de toute beauté

Le tartan Black Wtach à droite

Les écharpes plus longues et les couvertures

Cravates et casquettes

 

Le cachemire recyclé de piètre qualité ?

 
 

“Les Ecossais et les Italiens s’accordent sur l’avance qu’ils ont sur les producteurs chinois manquant d’expérience malgré leurs technologies, et reconnaissent celle des Chinois par rapport aux Mongols. Les Chinois, comme Erdos, revendiquent d’être au niveau des Italiens. Mais tous s’accordent pour taper sur les Mongols qui, tout en reconnaissant avoir une marge de progression, relativisent cet écart de qualité et se comparent aux Ecossais et aux Italiens. Seul le cachemire recyclé met tout le monde d’accord sur sa piètre qualité.”

Victor Chevrillon, Les Routes du Cachemire, Enquête sur une filière cousue d'or

 

Grenfell Golfer jacket

 
 

Dans la lignée des questions que je me pose : peut-on porter des vêtements de sport en ville ?
Je réponds oui.

Voici la « Golfer jacket » de Grenfell. Une veste créée par la marque anglaise en 1931 pour les golfeurs. J’aime particulièrement le double-zip, la « Grenfell Cloth » légendaire, la doublure tartan iconique, les pattes de serrages sur les côtés, le col et enfin les manches raglan.
Je la porte ici avec un pantalon cinq poches blanc, un pull col V en maille bleu marine, ainsi que des desert boots en cuir Horween chromexcell de chez Crown Northampton.

Cette veste a non seulement une valeur historique à mes yeux - portée par les légendes du sport tels que Sir Henry Cotton à l’US Ryder Cup en 1947 - mais également sentimentale car elle m’a été offerte pour mon anniversaire.

Déclinée en plusieurs couleurs, la « army green » ici est un classique que j’aime beaucoup.
J’ai surtout hâte que la patine du temps la rende plus usée, la « Grenfell cloth » est réputé très robuste. Challenge accepted.

 

Tenue des Lecteurs #1 Romain

 
 

Premier article de notre série Tenue des Lecteurs

Texte : Romain @Lastrolab

Je porte un béret Laulhère. J’ai un peu galéré à trouver ce modèle qui a un diamètre de plateau de 9,5 pouces, ce qui est plus petit que la version classique. Même après une période d’adaptation, le port du béret est toujours un peu casse-gueule. Il faut naviguer finement entre Justin Bridou et Emily in Paris. Petite personnalisation ici : j’ai retiré le petit rivet avec le logo de la marque à l’aide d’une pince et de beaucoup de sang froid.

La veste est une Barbour Solway Zipper. C’est un modèle ancien dit « one crest » car, à l’époque de sa fabrication (entre 1974 et 1982 si je ne dis pas de bêtise), la marque n’avait encore reçu qu’un seul « royal warrant ». Il n’y a donc que les armoiries du Duc d’Edimbourg sur l’étiquette (celles de la Reine et du Prince de Galles arriveront plus tard). La Solway Zipper est un modèle assez rare qui n’est, à ma connaissance, plus fabriqué. Elle est plus longue que la plupart des autres Barbour et a la particularité de se fermer à la taille par une ceinture. J’avais déjà une veste de ce modèle, mais celle-ci était tellement en bon état, avec doublure et ceinture d’origine (la ceinture est souvent manquante) que je n’ai pas pu résister en voyant l’annonce.

En dessous je porte un blazer Brooks Brother de la gamme Makers, donc fabriquée dans les anciens ateliers américains de la marque (union made, s’il vous plaît). Je l’aime beaucoup car elle possède toutes les caractéristiques des sack jackets américaines, typiquement ivy : une coupe non-cintrée, faux boutonnage 3 boutons, 3 poches plaquées, 2 boutons aux manches et semi-doublée. La coupe n’est tellement pas ajustée que je me demande parfois si une taille en dessous ne me conviendrait pas mieux. Ca reste à vérifier…

Pour rester au chaud, j’ai choisi un gilet sans manche en maille. J’ai commencé à chiner des gilets cet année, pour éviter de recourir à l’omniprésente doudoune Uniqlo, très pratique mais pas très jolie. Ce gilet est un Benetton en laine shetland fabriqué en Italie.

Je n’ai pas l’habitude de porter de cravate avec un jean, mais je trouvais que ça pouvait être sympa dans cette tenue. C’est une cravate club Marinella. Je n’aimais pas tant que ça les cravates à rayures, mais je m’y suis mis progressivement et je commence maintenant à en avoir quelques unes. Les couleurs de celle là sont jolies, mais je réalise après coup qu’elle est un peu large pour porter avec une chemise à col boutonné.

La chemise, justement, est ma trouvaille la plus récente en chemise Brooks Brothers vintage. Je fais une petite obsession autour des chemises Brooks vintage fabriquées aux Etats Unis. Celle-ci n’est pas une makers, mais elle est intéressante quand même car c’est une fun shirt, donc faite avec plusieurs motifs différents, mais uniquement en bleu et blanc (contrairement aux fun shirts habituellement multicolores).

La ceinture en cuir tressée est une Atelier Particulier. Je l’ai achetée neuve il y a environ 5 ans. La qualité est top.

Le jean est lui aussi assez interessant car c’est un 501 vintage de Levi’s. C’est un modèle redline (selvedge, donc) dit "single stitch ». C’est la version la plus ancienne des modèles small e. Je l’ai acheté sur eBay à un vendeur américain. Il avait quelques trous que j’ai fait réparer par Arthur (aka Superstitch) sauf deux, sur la cuisse gauche, que j’ai réparé moi même à la façon « sashiko ».

Enfin, les mocassins sont des Edward Green, modèle Picadilly. Je suis un peu fondamentaliste côté souliers, je sais qu’il existe plusieurs belles marques qui font de très belles choses, mais j’avoue être un fanboy d'Edward Green. Celles-ci m’ont été offertes par mes anciens collègues lorsque j’ai quitté mon précédent job. Je ne les remercierai jamais assez ! Elles ont bien pris la pluie lors du shooting. Mais ce sont des chaussures anglaises, la moindre des choses est qu’elle tolèrent un peu de pluie !

Cerise sur le gâteau (ou ombrelle sur le cocktail) mon parapluie Cal, que j’ai acheté lors de mon année à Berkeley. Je l’aime bien car il est grand, coloré, et surtout c’est un souvenir !

Je réalise qu’à l’exception du béret, de la ceinture et des mocassins (et les sous-vêtements !) toute ma tenue est de seconde main. J’ai toujours aimé chiner, et ça s’est intensifié récemment à l’aide (à cause ?) des sites de vente en ligne. Mais je crois que j’ai un peu forcé l’année dernière. J'ai prévu de ralentir la cadence en 2022, pour acheter moins de chose mais soutenir des marques et des personnes que j’apprécie. Promis, si vous m’invitez à nouveau, je ne mettrai que de la première main !

 

Quelle est la différence entre pull nordique et pull Fair Isle ?

 
 

Le pull Fair Isle, originaire d'Écosse, est historiquement doté de motifs géométriques multicolores qui recouvrent toute la surface du pull.

Il se distingue généralement des pulls nordiques. Par pulls nordiques, on pense aux pulls Lopapeysa, Mariusgenser ou encore Norvégien. Des distinctions pas toujours faciles à établir tant leurs styles, leurs histoires se ressemblent et se croisent.

Par abus de langage, beaucoup de pulls avec des motifs géométriques qui se répètent sont appelés Fair isle.

Quelques différences faciles à identifier :

  1. Prenons l’exemple du Lopapeysa islandais. Il se distingue par son motif localisé sur le haut du corps. Mais les motifs peuvent être aussi bien de type “Fair Isle” que “Norvégien”.

  2. Le pull Norvégien s’apparente au pull Fair Isle. Cependant les motifs sont différents (typiquement le motif Selburose ou des flocons de neige) et ils sont souvent bicolore là où le pull Fair Isle est multicolore.

Pull Lopapeysa

Pull Fair Isle

Pull Norvégien

 

Peter Blance - Pulls Shetland Shaggy Dog

 
 

Si l’on a déjà écrit beaucoup d’articles sur les pulls Shaggy Dog, il y a une marque dont on a jamais parlé : Peter Blance. Un point qui n’a pas échappé à quelques-uns de nos lecteurs réguliers.

N’hésitez pas à nous contacter sur Instagram, ça nous fait toujours plaisir

Peter Blance est une marque que l’on connaît grâce au magazine Popeye. Elle est uniquement distribuée au Japon. Pour vous en assurer, tapez le hastag #peterblance sur Instagram : il y a majoritairement des publications faites au Japon qui remontent.

En regardant l’étiquette de la marque, on apprend que les pulls Peter Blance sont fabriqués en Écosse sur l’une des îles Shetlands.
Une étiquette qui nous rappelle aussi celle de Shetland Woollen Co. ou encore Laurence J.Smith.

Et pour cause, les pulls Peter Blance sont vraisemblablement fabriqués par Laurence Odie Knitwear. Si dans le cachemire, on pense qu’il y a 3 noms britanniques à retenir, Johnston of Elgin, Joshua Ellis et Begg & Co, pour les pulls Shaggy Dog on citerait : Harley of Scotland, Jamiseon’s of Shetland et Laurence Odie Knitwear.

C’est cet atelier qui produit également les pulls Shaggy Dog de J.Press et a travaillé/travaille avec les plus belles marques du monde. On peut citer A.P.C, Bonpoint, Shetland Woollen Co., Boggi, Burberry’s, United Arrows, Holland & Holland, Aspesi, Bergdorf Goodman, Marcel Lassance ou encore Inverallan.

Une étiquette d’une pull Shaggy Dog Peter Blance - Mention “Hand Frame Knitted”

L’étiquette d’un pull Shetland Woolen Co. - similaire à celle de Peter Blance

Peter Blance, une marque de Laurence Odie Knitwear ? Publication Instagram 2016

Etiquette Laurence J.Smith, une des marques en propre de Laurence Odie Knitwear - similaire à celle de Peter Blance

Est-ce que cela signifie que si vous achetez un pull Shetland Woolen Co. cela revient au même ? Rien ne le garantie. La coupe peut être différente, les fils également, sans parler des finitions (le nombre de brossage par exemple) ou du montage.

En parlant de montage, on a vu deux types de pulls Peter Blance. L’un tricôté en fully fashion puis remaillé par la suite et l’autre tricoté d’une seule pièce, sans coutures sur les côtés.

Le premier est tricoté sur des machines à tricoter manuelles. On parle de Hand Frame Knitted. Nous avions d’ailleurs écrit un article sur six marques marques qui utilisent encore ce type de machines pour tricoter leurs produits.

Questions fils, il est souvent indiqué qu’ils proviennent de chez J.C Rennies - comme la majorité des pulls de Harley of Scotland - ou de chez Jamieson’s, qui sont plus rêches.

Pull Peter Blance tricoté en une seule pièce

Pas de coutures sur les côtés - La ligne dessinée est seulement liée au repassage

Cela vaut-il le coup d’en faire venir quelques exemplaires du Japon ? Au risque de payer des droits de douane exorbitants ?

On aurait tendance à dire que non, il existe déjà de très belles alternatives distribuées en Europe. Mais si vous avez sauté le pas, n’hésitez pas à nous donner votre retour d’expérience en commentaire.

 

Hender Scheme x Clarks Originals Desert Boot

 
 

Depuis la fondation de Hender Scheme en 2010, Ryo Kashiwazaki a développé un objectif clair pour sa marque : respecter les méthodes de production artisanales et privilégier l'utilisation de matériaux de qualité supérieure. La production de masse doit être évitée pour quelque chose de beaucoup plus lent et réfléchi. Une approche incarnée par les articles luxueux que la marque produit.

Des principes et une vision qui se reflètent également dans leur récente collaboration avec le célèbre label de Desert Boot britannique pour une paire déclinée dans deux coloris classiques, beige sable et noir. Aussi, les cuirs proviennent de la célèbre tannerie de Leeds, CF Stead. Ils sont retravaillés avec des coutures sur le devant des boots dans une forme sui s’inspire d’un symbole de paix.

Les paires sont quant à elles produites au Portugal.

 

De Petrillo - Une marque atelier napolitaine

 
 

De Petrillo est une marque familiale italienne fondée par Benedetto De Petrillo en 2006 à Naples. Elle possède son propre atelier de fabrication.

Le Japon est le premier marché de De Petrillo et a immédiatement posé des bases solides pour le positionnement de la marque. Elle est notamment distribuée chez Isetan et Beams. En tapant #depetrillo sur Instagram on se rend bien compte qu’elle est bien implantée en Asie.

De Petrillo propose à la fois des vêtements entièrement entoilés et semi-toilé avec un bon nombre d'étapes cousues à la main qui suivent la tradition napolitaine.
A côté de De Petrillo, l’atelier napolitain distribue également de manière plus confidentielle une autre marque en propre : Gaiola. Les prix sont moins chers, principalement du fait de temps de production plus courts, il y a moins de finitions à la main.


Pièce phare de cette saison AH21, le bomber en laine Casentino. Il est décliné en plusieurs coloris, dont un jaune moutarde qui est utilisé sur sa face intérieur pour une touche plus contemporaine.

De Petrillo possède son propre e-commerce. La collection est actuellement soldée à -40%. On vous conseille d’y jeter un oeil. Et notamment pour les pantalons en flanelle de laine, disponibles dans toutes les tailles.

Vous trouverez en fin d’article une vidéo de présentation de la marque réalisée par Mr Porter à Naples. On y découvre notamment son atelier de confection.

 

Le Cashco : notre tissu Corduroy préféré

 
 

Le Cashco est un tissu velours côtelé - aussi appelé corduroy - fait d'un mélange spécial de coton et de cachemire, deux fibres appartenant initialement à des saisons différentes mais réunies par Ermenegildo Zegna pour créer des tissus légers mais chauds, sportifs mais luxueusement élégants. D’où son nom, contraction de Cashmere et Cotton.

Le Cashco a été inventé par Lanificio Ermenegildo Zegna & Figli en 1993. C’est notre tissu velours préféré parce qu’il est incroyablement doux, léger, souple et élastique. Très agréable à porter, notamment en hiver.
Il est aussi bien décliné dans des tissus à grosses côtes qu’à côtes plus fines. On parle de grosses côtes lorsque le velours présente moins de 200 raies par mètre, moyennes côtes entre 300 et 500 raies, et fines côtes entre 600 et 1000 raies.

Sa composition est généralement de 92% coton, 7% cachemire et 1% élasthanne.

Son prix est relativement élevé, à plus de 50€ le mètre. Beaucoup plus cher que la plupart des tissus en laine.

Le cashco Zegna - Échantillon tissu

De nombreux coloris son possibles, mais c’est sans doute le coloris crème que l’on préfère.

Ci-dessous un coloris marron plus classique choisi par Orazio Luciano pour un blazer en Cashco Zegna de toute beauté. Nul doute qu’un tissu aussi confortable l’est davantage avec cette veste déstructurée napolitaine.

 

Ci-dessous un exemple de blazer Corneliani en Cashco moyennes côtes.

 

Dernier exemple avec ce blouson Paul Smith. Le fabricant de tissu n’est pas mentionné mais on peut penser que ce tissu velours 91% coton, 7% cachemire et 2% élasthanne provient également de chez Zegna.

 

Chamula - Mexique et méthodes de production traditionnelles

 
 

Yuki Matsuda* a fondé Chamula pour préserver l'artisanat et le savoir-faire des hauts plateaux du Mexique - chaque vêtement est entièrement tricoté à la main par un seul artisan du début à la fin. La marque travaille exclusivement des matières naturelles, comme le coton et la laine mérinos.

Les tricots Chamula sont relativement doux car ils sont tous en laine mérinos provenant de moutons paissant dans les montagnes mexicaines.
Tout le processus de production est réalisé le plus possible à la main. Cela va du filage du fil mérinos sur de petits rouets en bois, au tricotage manuel en passant par la teinture.

Le tricotage manuel implique l’utilisation de fils assez gros, les pulls sont donc assez épais. Idéal pour les hivers rigoureux.

La marque a lancé cette saison un pull col roulé très épais et coloré intitulé Granny Square Turtleneck Pullover. Pas sûr que votre Grand-Mère puisse vous reproduire le même. Elle préférera sans doute vous donner de l’argent pour que vous puissiez vous l’acheter.
Ce pull est réalisé manuellement au crochet et reprend les motifs des carrés “square granny” qui signifie « carré de mamie » et fait référence à des carrés d’une quinzaine de centimètres de côté réalisés au crochet.
Ces carrés étaient très en vogue dans les années 70, ils étaient principalement utilisés pour faire des couvertures patchworks. L’un des motifs les plus connus est le “Old American”.

Vous pouvez également trouver des pulls plus classiques, les traditionnels Fair Isle ou Aran. Mais aussi des pulls qui reprennent les motifs traditionnels des Serape, ces capes en forme de couvertures, souvent de couleurs vives et avec des franges aux extrémités, portées au Mexique, en particulier par les hommes.


*M. Yuki Matsuda est un designer japonais fondateur de Meg Company, un groupe multimarque basée à Hermosa Beach en Californie, qui comprend les marques Yuketen, Monitaly, Epperson Mountaineering et Chamula.

Granny Square Turtleneck Pullover - Coloris Ecru

Granny Square Turtleneck Pullover - Coloris Noir

Pull Serape

Pull Fair Isle

Cardigan Fair Isle

Pull Fair Isle

Pull Fair Isle

Pull Fair Isle

Pull Serape

Pull Fair Isle

Pull Aran

Pull Fair Isle

Pull Fair Isle