La toile chambray est le résultat du croisement de deux fils, l’un blanc, l’autre bleu (des variantes chromatiques existent). Le fil blanc est tissé par-dessus le bleu, ce qui assure conjointement au tissu une profondeur ainsi qu’un poids plume. Le chambray peut bien évidemment – tel le denim – être tissé avec une densité plus grande, mais la légèreté du chambray est légendaire.
Quelle est la différence entre la toile denim et le chambray ? Tous deux en coton, ils sont souvent confondus. Leur différenciation se reconnaît grâce au tissage : le chambray est tissé par enchevêtrement – ou tissage uni – avec deux fils de couleurs différentes. Le denim est quant à lui tissé en twill ou armure de sergé : son tissage dessine des lignes ou arrêtes sur les deux faces, qui crée un tissage avec deux fils qui montent et deux qui descendent.
Place désormais aux tests des pièces.
TEST VILLAGE PARIS
Commençons par le sweat. Les sweatshirts de Village taillent amplement – sans excès pour autant – j’ai sélectionné la taille XS. Le sweat a une particularité que j’adore : des manches raglans ! J’en ai parlé ici, là, ou encore ici. Les manches raglans permettent une plus grande liberté de mouvements tout en étant assurément esthétiques. Elles permettent également d’enfiler la pièce facilement et de l’associer aussi bien avec une chemise ou un t-shirt en dessous. C’est une pièce à l’héritage américain très fort, je le porte assez souvent façon Ivy style : jeans blanc droit, mocassins marrons ou noirs et t-shirt crème en-dessous du sweat. As simple as that.
Le sweat coûte normalement 130 €, il est actuellement proposé à 90 € et je l’ai eu en soldes en début d’année pour 60 €, un prix imbattable pour la qualité du produit ! (Edit : en ce moment même à 55 € sur le site internet). J’ai tout de suite été séduit par la couleur du sweat, d’un bleu profond, indigo même, clin d’œil à ses origines japonaises.
Le sweat est confectionné dans un coton bouclé 590 grammes, fabriqué au Japon. Le coton n’est – à mon goût – pas assez épais, j’aurai préféré qu’il le soit encore plus, tel mon hoodie Camber. Cependant, le sweat Village a l’avantage d’être très doux au toucher, ce qui est très agréable. Le col du sweat est ras du cou – ce qu’on nomme donc « crew neck » aux U.S.A. – avec des finitions côtelées.