S.E.H Kelly - Blog

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S.E.H Kelly est une très belle marque anglaise à taille humaine qui s’inscrit dans une production locale : les tissus et la confection sont majoritairement anglais.
On aime par ailleurs beaucoup l’esprit de la marque et leur univers visuel. Une constance depuis plus de 10 ans que vous pouvez découvrir grâce au Tumblr qu’ils ont alimentés pendant toutes ces années. Quelques 800 pages.

Accès au blog : S.E.H Kelly Tumblr

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Hatski (ハツキ) - Des Jeans confortables Made in Japan

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Hatski est une marque de jean japonaise fondée en 2016. Le propos est simple : créer des vêtements confortables pour la vie de tous les jours. C’est là tout l’intérêt de la marque : les coupes droites et tapered.

On avait déjà parlé de notre vision de la coupe idéale d’un pantalon dans cet article datant de plusieurs années. Et notre vision n’a pas tellement changé : une coupe qui suit relativement la forme du corps sans jamais être trop large ou trop moulante. La coupe tapered semble être toute désignée pour y parvenir : de taille normale ou haute, elle est laisse du volume au niveau des cuisses, se resserre au niveau de la cheville, et idéalement effleure juste le bout de la chaussure. La silhouette est propre, sans plis disgracieux.

Pour revenir à Hatski, 4 coupes sont proposées :

  • Loose Tarperd Denim : la plus tendance

  • Regular Tarperd Denim : la coupe la plus proche du corps

  • Wide Tarperd Denim : la coupe la plus large

  • HATSK Straight Denim : la plus standard

Le seul questionnement que l’on a concerne les longueurs. Les japonais étant en moyenne plus petits que les européens, il se pourrait effectivement que les jeans de cette marque soit plus courts que la normale.

Une belle étiquette en cuir

Une belle étiquette en cuir

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Côté fabrication, hormis le coton, tout est fait sur place au Japon. Des toiles selvedges à la confection en passant par les délavages (si besoin). Ces opérations sont réalisées chez 猪原織物有限会社 itextile.jp à Ibara dans la préfecture d’Okayama. Ibara est d’ailleurs souvent considérée comme le Saint Graal du denim.

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Union Special : indispensable pour un produire des denim dans la plus pure tradition

Union Special : indispensable pour un produire des denim dans la plus pure tradition

Machine à laver industrielle

Machine à laver industrielle

Les chinos Hatski sont également confectionnés au Japon.

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Le eshop de Hatski distribue également des marinières Saint James et des maillots de corps de la marque japonaise Ohh ! (オー) en coton péruvien ultra doux (comme du duvet assurent-ils) de la région de Tarapoto.

Saint James

Saint James

Ohh ! (オー)

Ohh ! (オー)

DISTRIBUTION

Hatski est une marque encore alternativement confidentielle. Heureusement pour nous, deux très bon multimarques français ont fait le pari de la mettre à leur sélection : ROYALCHEESE PARIS et Rendez-Vous Store.

Quelques autres stockist :

  • ALPHA SHADOWS (UK)

  • NAMU SHOP (USA)

  • SANLIPOP (CHINA)

ROYAL CHEESE (PARIS)

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RENDEZ VOUS STORE (TOULOUSE)

L’occasion de passer au jean écru

L’occasion de passer au jean écru

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On distingue très bien la coupe tapered

On distingue très bien la coupe tapered

NAMU-SHOP

Coloris écru

Coloris écru

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De l'importance des accessoires - Yves Saint Laurent

Yves Saint Laurent : La folie de l'accessoire

Yves Saint laurent : la folie de l’accessoire est un livre de Patrick Mauriès sorti en 2017.
Une citation à particulièrement attiré notre attention :

On ne dira jamais assez l’importance des accessoires. Ce sont eux qui transforment une robe. J’aime qu’une robe soit sobre et un accessoire fou.

Les accessoires contribuent à donner une cohérence d’ensemble en même temps qu’ils garantissent l’unicité
— Yves Saint Laurent, 1977
Crédit photo : PHAIDON France, Yves Saint laurent : la folie de l’accessoire

Crédit photo : PHAIDON France, Yves Saint laurent : la folie de l’accessoire

Crédit photo : PHAIDON France, Yves Saint laurent : la folie de l’accessoire

Crédit photo : PHAIDON France, Yves Saint laurent : la folie de l’accessoire

Crédit photo : PHAIDON France, Yves Saint laurent : la folie de l’accessoire

Crédit photo : PHAIDON France, Yves Saint laurent : la folie de l’accessoire

Pen Magazine - Akira Sorimachi

Quelques looks d’inspiration pour l’été qui arrive. Le mannequin est l’illustrateur japonais Akira Sorimachi qui a déjà collaboré avec Drake’s ou le magazine Monocle.
On apprécie particulièrement le t-shirt militaire Anatomica. Une marque française qui on le rappelle possède une boutique à Paris.

Looks été 2020 - Illustration en images

Sandales Cheaney

Sandales Cheaney

Lunettes : MoscotChemise : Sans Limite (marque Asiatique introuvable en Europe)

Lunettes : Moscot

Chemise : Sans Limite (marque Asiatique introuvable en Europe)

T-shirt Sunspel Pantalon : tailleur sur-mesure japonais Batak

T-shirt Sunspel
Pantalon : tailleur sur-mesure japonais Batak

Baskets en toile Sunspel

Baskets en toile Sunspel

T-shirt : Anatomica Chino : Butcher Products (marque Japonaise)

T-shirt : Anatomica
Chino : Butcher Products (marque Japonaise)

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Pour lire l’article au complet, c’est par ici sur Pen Magazine.

COMOLI - Une marque japonaise qui prend son temps

 
 
COMOLI FABRICS
The brand has evolved slowly. I like this steady and don’t want to change it.
— Keijiro Komori
Keijiro Komori Source : tw mixfitmag

Keijiro Komori
Source : tw mixfitmag

Après avoir travaillé plus de 10 ans en tant que Designer ( il est diplômé du célèbre Bunka Fashion College) pour d’autres marques, le japonais Keijiro Komori (né en 1976) lance sa marque menswear Comoli en 2011/2012. Une marque qui a grandi de manière organique. Elle est distribuée dans plus de 90 shops au Japon, Corée du Sud, Etats-Unis et aussi à Paris via la boutique spécialisée dans les marques japonaises : 1LDK.

La marque fut également disponible sur Trunkclothiers en 2016.

“Komori San is a master at choosing interesting fabrics and creating designs that feel simultaneously relaxed and smart”
Mats Klingberg, fondateur de Trunkclothiers

La marque a également récemment ouvert (septembre 2019) une boutique à Tokyo. Dans une interview pour le magazine monocle (numéro 129), on apprend que la marque utilise ce chaque pays à offrir de mieux en matière de tissus : moleskine de chez Brisbane Moss, cachemire de chez Todd & Duncan, tissus plus doux de chez Lyria (dirigée par Riccardo Bruni).
Quant aux vêtements, ils sont confectionnés au Japon lorsque cela est possible.

A noter que Comoli a réalisé une collaboration avec Lavenham, une marque anglaise spécialisée dans l’outerwear et notamment les pièces matelassées.

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LES VÊTEMENTS

Sur l’eshop Store by Maidens :

Border Boat Neck, 100% coton, Made in Japan

Border Boat Neck, 100% coton, Made in Japan

Chemise Betashan

Chemise Betashan

Sky Spinning Short Sleeve Crew, couleur écru

Sky Spinning Short Sleeve Crew, couleur écru

Sur Coverchord.com

Mélange Wool/cotton/polyester, Made in Japan

Mélange Wool/cotton/polyester, Made in Japan

100% coton, Indigo dyed

100% coton, Indigo dyed

Coloris café, 100% coton, made in Japan

Coloris café, 100% coton, made in Japan

100% coton, made in Japan

100% coton, made in Japan

Relax tapered fit, Made in Japan

Relax tapered fit, Made in Japan

Gabardine de coton, Made in Japan

Gabardine de coton, Made in Japan

LOOKBOOK AW18-SS17-SS16-SS15

Quelques photos d’illustration tirées des lookbook de Comoli.

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Lookbook SS15 - notre favori

Lookbook SS15 - notre favori

Lookbook SS15 - notre favori

Lookbook SS15 - notre favori

Lookbook SS15 - notre favori

Lookbook SS15 - notre favori

Lookbook SS15 - notre favori

Lookbook SS15 - notre favori

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DROP 93 - De la seconde main haut de gamme

 
 

Drop93 fait parti du groupe The Armoury. Il s’agit d’un nouveau projet des équipes de Mark Cho visant à revendre les invendus ainsi que les vêtements déjà été portés par des clients de la marque.

Vous pourrez donc trouver sur leur site :

  • Des pièces occasion bespoke : chaque pièce est soigneusement nettoyée puis mesurée pour vous aider dans vos achats

  • Des pièces NOS - New Old Stock - autrement dit des pièces neuves jamais vendues

  • Des pièces d’occasion (pre-owned) : de la seconde main ou du vintage (le vintage étant de la seconde main de plus de 20 ans)

  • Des prototypes : Il est par exemple possible d’acheter les prototypes d’une ancienne collection collection prêt-à-porter de Liverano Liverano (manteaux, vestes…)

Les pièces sont vendues en ligne mais il également possible de venir les essayer (sur RDV) au showroom de la marque à Hong Kong.
Le sourcing de ces pièces s’effectue d’une part via les magasins The Armoury (Hong Kong et New York) mais aussi grâce aux clients fidèles et quelques autres sources sûres pour les pièces déjà portées. Cela garanti l’origine des pièces et leur qualité.

Drop93 est très orienté principalement sur l’univers de l’art tailleurs, ce qui n’est pas une surprise lorsque l’on regarde l’activité de The Armoury. Contrairement au site similaire Marrkt, Drop93 propose une offre très étoffée de constumes. Et pas n’importe quels costumes. On parle ici de Orazio Luciano, Brioni, Kiton, Zegna, Caruso, Drake’s, Ring Jacket….Et a contrario de Marrkt, l’offre casuale (workwear, militare…) de Drop93 est plus pauvre. Pauvre mais pas inexistante : il y a des pièces de chez Orslow par exemple. Cela vaut donc toujours le coup d’y jeter un œil.

Les marques proposées sont assez variées mais toujours reconnues pour un certain niveau de qualité. Cela va de Arpenteur à Kiton, en passant par Dior Homme ou Louis Vuitton.

Autre point intéressant : Drop93 livre à l’international. Les prix peuvent même être affichés en euros lors de la commande.

Les prix peuvent être affichés dans plusieurs devises

Les prix peuvent être affichés dans plusieurs devises

Petite revue des pièces qui nous ont retenu notre attention et que vous pouvez trouver sur le site actuellement.

RING JACKET

On a longtemps rêvé de ce blouson A1 de chez Ring Jacket. 100% laine, il est selon les modèles disponible en version tricotée et non tissée. Un gros plus pour le confort.

Blouson A1 en laine - Non doublé

Blouson A1 en laine - Non doublé

Des bords côtes très propres

Des bords côtes très propres

Boutons en corne

Boutons en corne

Made in Osaka, Japan

Made in Osaka, Japan

Laine tricotée, motif Faire Isle

Laine tricotée, motif Faire Isle

Mélange coton/nylon (10% maximum)

Mélange coton/nylon (10% maximum)

Idéal pour l’arrivée du printemps

Idéal pour l’arrivée du printemps

Costume en coton - Made in Japan

Costume en coton - Made in Japan

FRANCESCO SMALTO

Entièrement entoilé - Made in Paris - 4 poches intérieur

Entièrement entoilé - Made in Paris - 4 poches intérieur

100% baby cashmere

100% baby cashmere

TOYS MCCOY

A ne pas confondre avec The Real Mccoy’s (les 2 entités se sont séparées il y a plusieurs années)

A ne pas confondre avec The Real Mccoy’s (les 2 entités se sont séparées il y a plusieurs années)

Environ 1000€

Environ 1000€

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BRUNELLO CUCINELLI

Veste 100% cachemire

Veste 100% cachemire

Demi-doublé - Made in Italy

Demi-doublé - Made in Italy

Taille 44, vendu au doux prix de 460.63€

Taille 44, vendu au doux prix de 460.63€

BRIONI

Entièrement entoilé

Entièrement entoilé

50% Silk, 35% Wool, 15% Cotton

50% Silk, 35% Wool, 15% Cotton

ORLEBAR BROWN

Made in Portugal ~70€

Made in Portugal ~70€

100% polyester

100% polyester

CHARVET

Une cravate à 20€ - attention par contre elle fait 9 cm, pas sûr qu’elle aille à tout le monde -

La réputation des cravates Charvet n’est plus à faire - même si on est un peu déçu de voir des bartarks relativement fins

La réputation des cravates Charvet n’est plus à faire - même si on est un peu déçu de voir des bartarks relativement fins

ANDERSON’S

Le modèle de ceinture que l’on préfère : la double boucle (qui ici n’est en forme de D-RING - elle est ronde) qui permet un ajustement plus précis que les trous fixes. Et surtout si votre tour de taille évolue cela ne pose, cela ne posera aucun problème avec cette ceinture.

80€ environ

80€ environ

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En cuir suédé - Made in Italy

En cuir suédé - Made in Italy

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2,5 cm d’épaisseur

2,5 cm d’épaisseur

ALDEN

Indy boots - Un peu moins de 300€

Indy boots - Un peu moins de 300€

Fait main dans le Massachusetts, USA - Cuir Horween

Fait main dans le Massachusetts, USA - Cuir Horween

Montage Goodyear

Montage Goodyear

ORAZIO LUCIANO

100% coton, totalement entoilé Le tissu s’est légèrement patiné : on aime beaucoup

100% coton, totalement entoilé
Le tissu s’est légèrement patiné : on aime beaucoup

Made in Naples

Made in Naples

Manteau Bespoke - visiblement le premier acquéreur était relativement grand

Manteau Bespoke - visiblement le premier acquéreur était relativement grand

ORSLOW

Orslow Army Green Cotton Herringbone Worker Jacket

Orslow Army Green Cotton Herringbone Worker Jacket

New Old Stock

New Old Stock

 

VOGUE ITALIA - 3 mois d'accès gratuit aux archives en ligne

Suite à l’épidémie mondial de Coronavirus, Vogue Italia offre un accès public gratuit à ses vastes archives en ligne. Une mine de documents qui devrait bien vous occuper un bon bout de temps pour peu que vous soyez curieux.

Comment y accéder ? C’est très simple, rendez-vous sur Archivio.vogue.it

Comme expliqué sur Vogue.it, il faut souscrire à l’offre FULL ARCHIVE SUSCRIPTION (initialement à 990€/an) puis rentrer le code VARCHIVE4YOU pour bénéficier de la gratuité pendant 3 mois.

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Ces archives vont des années 60 à aujourd’hui. Le champ de recherche est donc assez vaste.
Quelques mots clés que l’on a essayé : ASPESI, HERNO, LORO PIANA, ZEGNA DI BARUFFA, LANIFICIO FRATELLI FILA, BUBERRY, YVES SAINT LAURENT, VALSTAR, RALPH LAUREN, INCOTEX, LINEAPIU, TOLLEGNO, ALBINI…
Cela vous donne accès à la fois aux articles mais aussi aux publicités. L’on peut ainsi voir l’évolution d’une marque (et plus largement de la société) au fils des ans.

Un numéro vaut particulièrement le coup d’oeil : septembre 1987. Cette édition comprend un dossier spécial sur les tisserands italien qui travaillent la laine. On y parmi retrouve les meilleures entreprises du pays : RATTI, CARLO BARBERA, GIUSEPPE BOTTO, PIACENZA, LUIGI BOTTO, COLOMBO, DONDY JERSEY, MARZOTTO, BONOTTO…
Un must have pour ceux qui s’intéressent de près aux tissus. Les activités de chacun de ses tisserands y sont décrites brièvement.

Dans le Vogue Italia 1987 - dossier spécial sur les tisserands italien de laine

Dans le Vogue Italia 1987 - dossier spécial sur les tisserands italien de laine

BEAMS PLUS - Test et avis d'un manteau Balmacaan en Harris Tweed

Une marque de vêtements japonaise qui puise son inspiration dans le pays de l’Oncle Sam ou celui du Vieux Continent est un fait relativement fréquent. Une marque de vêtements japonaise disponible en Europe est en revanche un fait rare. C’est précisément le cas de la maison nippone BEAMS qui porte bien son nom : « beams » signifiant « rayonner » en Anglais.

Décryptage.

 
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Histoire de la marque BEAMS

La première boutique BEAMS ouvre ses portes en février 1976 et n’est qu’un minuscule espace de 21,5m2 mais déjà situé dans l’immeuble qui deviendra ultérieurement le flagship de la marque, BEAMS HARAJUKU.

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La boutique n’est d’abord qu’une réunion de multimarques qui vend des produits issus des États-Unis. L’atmosphère qui y règne est celle d’une « chambre d’étudiant sur le campus d’UCLA » selon les mots du fondateur, Etsuzo Shitara. Les années 1960 et 1970 sont une époque foisonnante en termes de recherches stylistiques au Japon, ce n’est donc pas une coïncidence si le magazine japonais Popeye fait son apparition au même moment : le Japon puise son inspiration dans le style des universités de l’Ivy League américaine (composée des 8 « meilleures » universités du pays : Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth, Harvard, University of Pennsylvania, Harvard, Princeton et Yale). En hommage à cet héritage, la boutique se nomme dans un premier temps « American Life Shop BEAMS ». En l’espace de peu de temps, l’entreprise grandit et propose des vêtements inspirés de l’East Coast, mais également d’Europe, en créant son label BEAMS F (pour « Future ») et International Gallery BEAMS respectivement en 1978 et 1981.

Avec une demande de plus en plus croissante, BEAMS propose, à compter de 1984, sa première marque exclusivement pour femmes : Ray BEAMS. La marque se compose ainsi d’un conglomérat d’autres marques – 30 au total ! – mais la maison mère reste BEAMS. Toutes ces marques ont leurs propres magasins. De nouveaux styles de vêtements sont ajoutés et développés au fur et à mesure : pour chacune de ces marques – ou magasins – la maison mère propose sa propre vision Japonaise de vêtements iconiques inspirés des courants internationaux qui la traversent. On parle alors de création in-house qui étoffe l’offre – déjà bien large – du groupe.

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BEAMS a la réputation d’une marque solide et est souvent connue pour ses différentes collaborations. A cette occasion les acheteurs de BEAMS demandaient régulièrement des tailles spécifiques pour les Japonais ou des détails spécifiques. Des acheteurs (Shuhei Nishiguchi, Tatsuya Nakamur, Motofumi Koggi…) qui connaissent d’ailleurs un certain succès sur les réseaux sociaux, comme en témoigne leur compte sur Instagram. Pour les consulter c’est par ici.

En 1997, la marque collabore même avec Motorola afin de produire des téléphones mobiles ainsi que des vêtements gadget-compatibles, une initiative couronnée de succès au Japon.

En 1999, BEAMS Plus voit le jour : une nouvelle aventure commence pour le groupe. C’est une marque de vêtements qui propose des vêtements « classiques Américains » avec une attention particulière donnée aux détails et aux matières propres au Japon. Il ne s’agit pas pour autant de regarder le passé et de glorifier la nostalgie américaine – à ce propos, je vous recommande chaudement la lecture du magnifique livre Ametora de David Marx qui retrace l’amour du style Ivy entretenu par les étudiants Japonais dans les années 1960 –, chaque pièce est unique et revisitée avec une touche d’authenticité.

Aujourd’hui encore, BEAMS est toujours basé à Tokyo. Yo Shitara, le fils du fondateur, est l’actuel président du groupe ce qui renforce le sentiment familial au sein de cet empire. L’armada BEAMS est composé d’environ 150 magasins nippons, mais également de boutiques internationales telles que Taipei, Hong Kong, Pékin ou encore Bangkok.

Chez BEAMS, rien n’est laissé au hasard. Il suffit de se pencher sur la philosophie de la marque pour le comprendre :

« We provide value that transcends material satisfaction by sharing the context behind a product, such as details on the time and background of its origin ».

La marque nippone réussit le tour de force de pouvoir proposer plusieurs styles avec les différentes marques qu’elle pilote.
Elle s’astreint néanmoins à suive trois lignes directrices :

1.“BIG MINOR SPIRIT”

A travers ses collections BEAMS s’adresse toujours au plus grand nombre : ses vêtements sont facilement portables, loin des marques à l’esprit trop conceptuel.

2. “GLOBAL EYE”

BEAMS est un savant mélange entre une marque fidèle à ses origines japonaises et enrichie d’une perspective mondiale : la firme est constamment à la “recherche de valeur” via des sources diverses, que ce soit des objets mythiques d’hier ou d’autres plus contemporains. Le but est créer une identité de marque qui parle à chaque individualité, quelque soit son identité.

3.“LIFE STYLE CREATOR”

Chaque employé est un ambassadeur de la marque BEAMS et de son style de vie. Je pense encore une fois à Shuhei Nishiguchi, Tatsuya Nakamura ou encore Motofumi Koggi – véritables stars chaque année au Pitti Uomo de Florence – dont la réputation mondiale est principalement bâtie sur leur sens du style.

Test & Avis du manteau Balmacaan

BEAMS s’est notamment fait connaître en Europe avec des pièces d’habillement d’héritage anglais intemporel. Le manteau droit à manches raglan – ou « Balmacaan coat » – fait partie intégrante de ce mythe .

L’histoire du manteau à manche raglan ne commence ni Angleterre, ni en Italie, ni en France mais…en Belgique ! L’héritage de cette pièce est à puiser dans l’Histoire militaire – avec un grand « H » – lors de la bataille de Waterloo, le 18 Juin 1815. Un conflit qui fait environ 65 000 victimes ainsi qu’un nombre de disparus et de blessés considérable. L’un d’eux était l’officier FitzRoy Somerset qui perdit son bras droit. Il lui fallut réapprendre à vivre avec ce handicap. Il (ré)appris à utiliser son bras gauche et gravit les échelons dans l’armée anglaise pour être enfin coiffé au rang de Full General. Pour son courage et son engament, la Couronne l’adoube 1st Baron Raglan. (Raglan est une ville du Royaume-Uni). Il devient donc dès lors Lord Raglan.

Comme la plupart des gentlemen de l’époque, le Baron n’était pas étranger au monde du sur-mesure et consulte son tailleur pour essayer de trouver un moyen de faciliter ses rituels vestimentaires, notamment lorsque enfile chemises et manteaux.Les deux hommes trouvent une technique : au lieu de constituer une manche se cousant directement dans l’emmanchure, l’ingéniosité tient dans la manche qui s’étend en une seule pièce jusqu’au col. Cela permet ainsi plus de mouvement, rendant plus facile l’habillement ou l’utilisation de l’épée.

Ainsi naquit la manche raglan.

 
Patron d’un manteau à manche raglan : celle-ci n’est pas cousue mais montée directement jusqu’à l’épaule Source

Patron d’un manteau à manche raglan : celle-ci n’est pas cousue mais montée directement jusqu’à l’épaule
Source

 

Venons-en à notre manteau.

Le manteau à manche raglan Beams+ est en Harris Tweed. En prélude de ce test, il convient tout de même de rappeler un bref historique de cette laine chargée d’histoire.

Il n’est pas anodin que BEAMS décide d’employer ce type de tissu.

"Hand woven by the islanders at their homes in the Outer Hebrides, finished in the Outer Hebrides, and made from pure virgin wool dyed and spun in the Outer Hebrides."

Une production 100 % locale

 
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La caractéristique principale de cette laine si particulière est d’être un peu rêche mais surtout très résistante et chaude. Durant des siècles, les habitants des îles des Hébrides extérieures (île Lewis, Harris, The Uists, Bendecula et Barra) tissent la laine à la main ; ils appellent cela clò-mòr ou « grand tissu », plus connu sous le nom d’Harris Tweed. Ce tissu était dans un premier temps destiné à un usage domestique mais devient au fur et à mesure une monnaie d’échange entre les insulaires. Jusqu’au XIXème siècle, le Harris Tweed était donc majoritairement utilisé localement. En 1843, après la mort du 6 ème Earl de Dunmore (comte du Dunmore), propriétaire terrien d’Harris, sa veuve – Lady Dunmore – décide de remplacer son traditionnel tissu tartan avec du Harris Tweed. Son investissement pécuniaire dans la production de cette laine écossaise est retentissant : le tissu est désormais échangé et vendu à travers tout le pays. Le Harris Tweed commence même à se frayer un chemin dans le cercle intime de la Reine Victoria. La machine est en route.

Avec le temps, la demande accrue du Harris Tweed entraîna une production de moindre qualité façonnée par des tisseurs moins expérimentés. En 1909, la marque Harris Tweed est déposée ce qui en assure sa traçabilité et sa qualité. En 1993, le “ Harris Tweed Act “ est passé et le logo ci-dessus est adopté afin de certifier son authenticité.

Manteau Beams Brown Harris Tweed Houndstooth Wool Overcoat

Manteau Beams Brown Harris Tweed Houndstooth Wool Overcoat

675€ sur MrPorter en 2019

675€ sur MrPorter en 2019

Le « houndstooth » - ou pied-de-poule en Français – est un style d’ornement que je cherchais depuis longtemps. Un manteau Balmacaan devait forcément – dans ma tête – accompagner ce motif. Il faisait partie de ce que je nomme mes « OVC » – Obsessions Vestimentaires Compulsives –, ce sentiment de quête éternelle pour la garde-robe parfaite. Si vous souffrez aussi de ce syndrome, n’hésitez pas à partager vos « OVC » du moment en commentaire.

Passons aux choses sérieuses avec l’analyse du manteau. Une fois n’est pas coutume, j’ai choisi une taille M pour cette pièce. Non pas parce que je suis adepte du size-up – à savoir l’habitude de prendre une taille en plus de sa taille habituelle afin d’avoir de la place pour pouvoir porter un costume ou un gros pull par exemple – mais tout simplement car c’était la seule taille toujours disponible sur l’eshop. L’OVC prend ici tout son sens.

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L’étiquette présente sur le manteau : les sources d’inspirations de la marque sont clairement édictées mais en adoptant une approche de “beauté universelle”

L’étiquette présente sur le manteau : les sources d’inspirations de la marque sont clairement édictées mais en adoptant une approche de “beauté universelle”

Une fois le manteau reçu, je note qu’il est un peu – trop – ample à mon goût et décide de le faire retoucher légèrement : re-cintrage de la taille et diminution des manches de deux centimètres. Pour ce faire, je me suis rendu chez l’excellent tailleur et retoucheur de la rue Pasquier à Paris, Maison Pen.

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Avec ou sans écharpe, le manteau reste classique et élégant. A noter une gorge cachée : les boutons ne sont pas visibles lors de la fermeture du manteau et lui confère une ligne d’ensemble plus épurée.

Avec ou sans écharpe, le manteau reste classique et élégant. A noter une gorge cachée : les boutons ne sont pas visibles lors de la fermeture du manteau et lui confère une ligne d’ensemble plus épurée.

Lorsque je le récupère des retouches, le manteau taille parfaitement : avec un peu d’ampleur – voulue – ainsi qu’une longueur totale sans excès pour autant. J’aime particulièrement ce motif pied-de-poule : un motif tissé directement dans le textile tissé selon un procédé dit « à armure factice ». C'est aussi ce que l’on nomme un tissé teint car les fils sont déjà teints avant le tissage.

Détail du très joli motif « houndstooth » du manteau. L’étiquette arborant le « Harris Tweed Orb », garantissant l’authenticité du tissu, est bien visible

Détail du très joli motif « houndstooth » du manteau. L’étiquette arborant le « Harris Tweed Orb », garantissant l’authenticité du tissu, est bien visible

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Le manteau est muni de deux poches extérieures ainsi que de deux poches internes. Celles-ci sont larges et très profondes ce qui permet de mettre plusieurs objets sans craindre de les perdre lors d’une balade en forêt/ville. Ce Balmacaan est composé d’une laine 100% Harris Tweed avec une doublure principale en 100% coton et celle des manches en 100% cupro. Le cupro est ce qu’on appelle une fibre textile artificielle. Il faut un procédé chimique pour transformer la cellulose, constituant principal de divers végétaux (tel que le bois, le coton ou le bambou par exemple) en fibres reconstituées. Le cupro est donc issu de procédés chimiques, mais reste néanmoins produit à partir de végétaux ; le tissu en lui-même, une fois fabriqué, est complètement biodégradable ! Les déchets produits pendant ce processus sont d’ailleurs presque 100% recyclés.

C’est donc un très bon point pour ce manteau. BEAMS ne cède pas à la tentation de la doublure traditionnelle 100% polyester utilisée par un bon nombre de marques. Outre le fait que le polyester soit développé à partir d’un dérivée du pétrole rappelons aussi qu’une matière synthétique respire moins bien qu’une matière naturelle.

Autre avantage, et non des moindres, le manteau tient très chaud et constitue une vraie armure contre le froid. J’ai pu le tester lors de rafales de vent assez conséquentes et le résultat est assez surprenant : l’air froid ne transperce pas le manteau. Cela tient à la particularité du Harris Tweed et de son tissage très serré qui garantit une parfaite isolation au porteur. Le Harris Tweed a aussi la particularité d’être « water-resistant ». Certes il ne remplacera pas le tissu technique d’un trench waterproof, mais le tissage particulier de la laine lui confère une bonne protection contre une pluie modérée. Testé et approuvé.

Les manches elles, sont munies de languettes de serrage afin de pouvoir élargir ou non la manche à sa convenance, pour laisser plus de place au niveau du poignet par exemple.
Autre détail très appréciable au niveau du col : un crochet afin de pouvoir fermer les deux pendants qui le constituent. Un bout de tissu formant un pont est aussi fourni afin de pouvoir fermer le col complètement. Cela permet de boutonner le manteau jusqu’au cou et éventuellement de nouer une écharpe afin de faire barrière contre le froid. C’est un détail issu de l’habillement militaire qui garantit une meilleure étanchéité et protection au porteur

Détail d’une manche et de la languette de serrage

Détail d’une manche et de la languette de serrage

Détail du col et de la petite sangle métallique permettant de pouvoir fermer son manteau jusqu’au bout. A noter une fois de plus la présence de l’étiquette du Harris Tweed.

Détail du col et de la petite sangle métallique permettant de pouvoir fermer son manteau jusqu’au bout. A noter une fois de plus la présence de l’étiquette du Harris Tweed.

Détail du col et de la petite sangle métallique permettant de pouvoir fermer totalement son manteau. A noter une fois de plus la présence de l’étiquette du Harris Tweed.

Détail du col et de la petite sangle métallique permettant de pouvoir fermer totalement son manteau. A noter une fois de plus la présence de l’étiquette du Harris Tweed.

Comme mentionné précédemment, la coupe du manteau est plutôt ample et longue : c’est le principe même d’un manteau Balmacaan. C’est un point important sur lequel je souhaite insister : les manteaux longs – terme est toutefois relatif – ne sont pas réservés uniquement aux personnes de grande taille. Il suffit de regarder la photo de M. Kamoshita plus haut – qui mesure moins d’1m75 – pour s’apercevoir que les proportions de sa silhouette sont harmonieuses. A noter également les manches raglan qui suivent la ligne naturelle de l’épaule et adoucissent la silhouette générale du porteur.

CONCLUSION

Le manteau Balmacaan proposé par BEAMS+ est une pièce intemporelle et une valeur sûre dans une garde-robe masculine. C’est également une pièce d’investissement : les matériaux employés pour la confection sont nobles et je sais que je porterai encore ce manteau pendant de nombreuses années.

J’ai tout de même noté deux bémols. Le premier concerne la largeur du col : j’aurai préféré deux pendants plus généreux – à l’image d’une veste Barbour – afin de pouvoir nouer une écharpe autour du cou et de pouvoir faire ressortir le col plus amplement. Mais je chipote, vous savez, l’« OVC »…Le second concerne le lieu de fabrication du manteau. Il est fabriqué en Chine. Certes, aujourd’hui le « Made in China » n’est pas forcément synonyme de finitions bas de gamme ou de mauvaise qualité, mais il est tout de même dommage que BEAMS n’ait pas choisi de confectionner cette pièce au Japon. Peu importe, les finitions sont tout de même au rendez-vous.
Je suis très content de mon manteau Balmacaan et je reçois souvent des compliments lorsque je le porte. C’est une pièce forte, qui dénote, mais qui s’intègre parfaitement dans une tenue, qu’elle soit habillée ou non.

Pour reprendre les mots employés par l’équipe créative, « Beams+ s’inspire des bons vieux styles Américains des années 1960 » : je suis heureux de pouvoir porter une pièce à l’héritage Ivy intemporel.

Texte et photos Marcos Eliades

Instagram: lord_byron1

REPRODUCTION OF FOUND

[Article non sponsorisé]

Reproduction of Found est une marque du groupe japonais EYE FOUND co.,ltd créée en 2016. Le groupe est également propriétaire d’une autre marque que l’on aime beaucoup : ZDA.

L’idée est reproduire plus ou moins fidèlement (en utilisant d’autres matières par exemple) des chaussures et baskets des années 50 aux années 90. Et notamment les baskets d’entrainement des différentes armées du monde : l’armée canadienne, française, américaine, allemande, britannique ou encore russe. Les paires sont majoritairement produites dans des ateliers de l’est de l’Europe et ce souvent en utilisant les mêmes machines qu’à l’époque : ces ateliers ont historiquement déjà travaillé pour la production de baskets de ces différentes armées.
Outre la Slovaquie, la Roumanie ou la République Tchèque, quelques modèles sont assemblées en Italie. C’est le cas pour les baskets de l’armée russe et leur semelle en Vibram.

Autre point important : les matériaux utilisés sont bons, et surtout les cuirs sont premium. Entre les GAT à 25€ en friperie et les GAT à ~200€ de Reproduction of Found, vous devriez pour voir (et sentir) la différence.

On a malheureusement pas trouvé plus d’informations sur les fondateurs derrière ces marques et leur philosophie, le groupe reste à l’heure actuelle très discret.

Distribution : la marque est relativement bien distribuée en ligne. La liste est disponible ici.
On peut citer : Merci, RENDEZ VOUS Store, Fleurs de Bagne, Nitty Gritty, Trunk Clothiers, Berg & Berg, École de Pensée…

ARMÉE BRITANNIQUE

Modèle basé sur les paires d’entraînement des années 1990 de l’armée britannique

Modèle basé sur les paires d’entraînement des années 1990 de l’armée britannique

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ARMEE FRANCAISE

Made in Slovaquie

Made in Slovaquie

Made in Italy - Membrane eVent pour une meilleure imperméabilité

Made in Italy - Membrane eVent pour une meilleure imperméabilité

Made in Slovaquie

Made in Slovaquie

Made in Italy - Membrane eVent pour une meilleure imperméabilité

Made in Italy - Membrane eVent pour une meilleure imperméabilité


ARMÉE ALLEMANDE

Les fameuses GAT : German Army Tainers

Les fameuses GAT : German Army Tainers

Des GAT/chaussures

Des GAT/chaussures

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Sandales de l’armée allemande

Sandales de l’armée allemande

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ARMÉE AMÉRICAINE

Made in Roumanie - On notera l’utilisation de Cordura, matière très résistante

Made in Roumanie - On notera l’utilisation de Cordura, matière très résistante

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ARMÉE RUSSE

Photo Elevation Store

Photo Elevation Store

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Photo Rendez Vous Store

Photo Rendez Vous Store

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ARMÉE CANADIENNE

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ARMÉE TCHÉCOSLOVAQUE

Photos Berg & Berg - Modèle Monkey boots de toute beauté !

Photos Berg & Berg - Modèle Monkey boots de toute beauté !

Photos Berg & Berg

Photos Berg & Berg

AUTRES PHOTOS en vrac

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Armée américaine

Armée américaine

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Photo Rendez Vous Store

Photo Rendez Vous Store

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Armée tchécoslovaque

Armée tchécoslovaque

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CAMBER - Des sweatshirts et t-shirts 100% made in U.S.A

 
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« Hooded sweatshirt » ou « hoodie » en slang Américain, le sweatshirt à capuche est une pièce emblématique à l’héritage sportswear et workwear qui nous vient tout droit du pays de l’Oncle Sam. Un vêtement d’apparence simple mais qui respire la fonctionnalité. Un vêtement hybride, deux-en-un, qui se compose d’un sweat – prononcé « swètte » et non swïte » – pour le haut du corps et d’une capuche pour protéger la tête : un détail important pour le travail en extérieur.

Une marque en particulier cristallise toutes ces caractéristiques, Camber USA. Une marque assez confidentielle mais pleine d’atouts.

Décryptage.

HISTOIRE DE CAMBER USA

Basé à Norristown, Pennsylvanie, Camber opère toujours dans la même usine depuis 1948. La renommée de la maison est largement due à la qualité de ses vêtements, tous rigoureusement fabriqués aux USA. En effet, la marque est en conformité avec l’Amendement Berry. Cet amendement a été adopté par le Congrès en 1941 et dispose que le Ministère des Armées doit en priorité utiliser des produits américains exclusivement réalisés sur ses terres : du tissu à la fabrication, tout doit provenir des États-Unis. Cette mesure garantit ainsi une autonomie du pays en matière de production textile ainsi qu’une certaine traçabilité. Chez Camber, le coton est cultivé au Texas, tissé dans le New Jersey puis le vêtement est assemblé en Pennsylvanie.

T-shirt Camber

T-shirt Camber

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Tous les produits de la maison sont « built to last » selon un de leur slogan, c’est à dire destinés à durer dans le temps.
Par contre ils restent difficiles à se procurer, sur le site internet de Camber il est impossible de passer commande : la marque ne vend pas directement aux consommateurs. Pour cela, il faut passer par des revendeurs américains, qui ne livrent souvent qu’aux US…Heureusement il existe à présent d’autres possibilités que l’on verra un peu plus bas.

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Camber produit également des vêtements techniques pour les professionnels du secteur de la construction et du bâtiment : ces types de pièce leur assure de rester au bien chaud grâce à leur doublure polaire mais également une grande liberté de mouvement grâce à leur coupe ample. Le vêtement professionnel n’est pas sa seule compétence. Camber produit notamment pour des marques streetwear qu’elles soient confidentielles ou de renommé, telles que : Bape offshoot Very Ape, Futura et probablement Engineered Garments Workaday pour les produits sont Made In USA. C’est sans doute pour ces raisons que Camber est particulièrement apprécié sur le marché japonais qui raffole de pièces Americana authentiques.

Avant d’analyser la pièce, il convient tout de même de faire un point historique sur l’origine de ce vêtement et de sa résonance dans notre société.  

L’histoire du hoodie devenu un vêtement - Revue rapide

Si les vêtements comportant des capuches apparaissent dans la Grèce Antique, c’est notamment au XIIème siècle qu’ils prennent leur essor avec les différentes tenues monacales dans toute l’Europe et notamment des moines Capucins. En Anglais, le terme « hood » dérive du mot Anglo-Saxon « höd » qui a la même racine que le mot « hat » soit chapeau.

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C’est notamment dans les années 1970 que le hoodie assoit sa notoriété. Tout d’abord, la culture Hip hop se développe à New York. La scène musicale est en ébullition et la jeunesse est en recherche d’un nouveau style référent. La designer Américaine Norma Kamali a été parmi les premiers à le mettre sur le podium des défilés de mode. En parallèle, les étudiants commencent à façonner leur propre hoodie à l’effigie de leur université en cousant leur nom ou leur « frat house » ou dortoirs d’étudiants. C’est en 1976 avec la sortie mondiale du film Rocky, que Sylvester Stallone confère au hoodie un statut d’icône planétaire, symbole de dépassement de soi.

Rocky

Rocky

Dans les années 1990, des marques illustres tels que Ralph Lauren ou Tommy Hilfiger intègrent le sweat à capuche dans leur collection : il surpasse désormais la notion de toute différenciation sociale. Aujourd’hui, le hoodie est devenue une pièce de vêtement hybride à plusieurs facettes.

Test et Avis - Sweat-shirt à capuche

Une pièce qui respire le confort, ample sans excès

Une pièce qui respire le confort, ample sans excès

Camber USA propose des produits allant de la taille S au 7XL – Welcome to America – vous trouverez forcément votre bonheur ! Si le slogan est « Quality Work and Active Clothing », les détails qui composent la pièce le confirment. 

Je me suis procuré ce sweat à capuche gris chiné sur l’eshop Beige Habilleur, magnifique boutique du XVIème arrondissement parisien, et il m’a coûté 130 €. Cela peut paraître un peu cher pour un simple sweat à capuche mais il ne faut pas oublier que c’est un produit entièrement fabriqué aux États-Unis. De plus, la marque est quasi introuvable en Europe, c’est donc en quelque sorte une exclusivité BEIGE.

La coupe du sweat à capuche est assez ample – mais pas baggy pour autant – j’ai tout de même pris la plus petite taille proposée par la marque, soit la taille S. A noter que le vêtement rétrécira de quelques millimètres au lavage. Le sweat est coupé un peu court mais le fit fonctionne : il permet d’avoir de la place en dessous pour mettre une autre pièce chaude si l’on ne souhaite pas le porter à même la peau. L’héritage workwear est clairement ressenti dans les détails techniques de la pièce : c’est un tissu en coton heavyweight de 12 Oz qui est employé. Il est composé à 90% de coton et 10% polyester pour lui conférer plus de robustesse.

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On note que le dessous est gratté pour plus de douceur et de chaleur

On note que le dessous est gratté pour plus de douceur et de chaleur

Le sweat est gratté sur l’envers pour une douceur maximale. Le hoodie tient chaud mais sans excès, ce qui permet de le porter à l’extérieur lorsque les températures chutent mais également à l’intérieur pour un parfait équilibre. Au toucher, le grattage rend l’envers très doux et agréable. En revanche, le hoodie perd un peu de cette douceur une fois passé en machine, notamment lors du premier lavage mais la retrouve au fur et à mesure des ports et lavages successifs. Pour le premier lavage, j’ai procédé ainsi : 30 degrés, 400 tours puis un séchage doux de 20 min. A la sortie du sèche-linge, la pièce est restée ainsi un peu humide, je la porte pendant quelques instants – afin qu’elle prenne la forme naturelle de mon corps – et la pose ensuite sur le tancarville afin qu’elle sèche complètement à l’air libre. Cela est strictement personnel, vous pouvez aussi ne pas la passer au sèche-linge ni la porter un peu humide.

Le tissu (du jersey) semble vraiment résistant au toucher. Cela se sent lorsque l’on essaye de tordre ou d’étendre le sweat, qui reste parfaitement en place. Il est par ailleurs tissé (tricoté pour être exact) en cross-knit (cf. schéma - dessin (a) ci-dessous). Les apports de ce type de tricotage ne sont pas explicités par la marque mais à notre avis cela rend la matière plus douce et moins compacte.

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La douceur de la poche marsupiale révélée

La douceur de la poche marsupiale révélée

Les œillets sont en laiton ce qui prolonge la durée de vie du tissu : pas de déchirures à déplorer donc sur le long terme au niveau des passants. C’est une très belle touche car le laiton est doré ce qui lui confère une harmonie d’ensemble avec la couleur grise. C’est typiquement ce genre de détail qui fait la différence : tout comme lorsque des œillets en métal sont présents dans les passants de nos souliers, cela prolonge la durée de vie du cuir et des lacets car ils absorbent et évitent des frottements à outrance qui dénatureraient le cuir. C’est donc un très bon point pour ce hoodie.

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Autre détail de puriste, les larges bords-côtes : ils permettent à ce que la pièce reste bien maintenue en place, notamment au niveau de la taille. Pour plus de confort, je retrousse ceux des manches car ils sont sinon trop longs. Ils peuvent cependant se déplier pour couvrir les mains afin de les maintenir au chaud.  

 
Détail du large bord côte résistant de la manche plié

Détail du large bord côte résistant de la manche plié

 

La capuche, on y vient. C’est pour moi l’élément central de ce type de vêtement : il faut qu’elle soit assez grande pour bien envelopper la tête une fois dépliée et qu’elle puisse se poser convenablement sur le haut du dos une fois la tête nue. C’est précisément le cas de cette capuche, elle couvre bien l’ensemble de la tête une fois portée – sans que cela soit désagréable en offrant une grande liberté de mouvement – et elle est bien maintenue une fois enlevée. La capuche ne souffre pas de l’effet « boule » une fois enlevée, elle se pose à façon sur le haut du dos, sans gêner le porteur.

La capuche enveloppe bien la tête sans l’écraser et garde une belle harmonie d’ensemble

La capuche enveloppe bien la tête sans l’écraser et garde une belle harmonie d’ensemble

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L’avantage des tests de vêtements non sponsorisés est de pouvoir donner son avis librement. Le hoodie Camber a, pour moi, un inconvénient. Il est de l’ordre du détail qui s’apparente à un oubli – volontaire ? – incompréhensible. Il s’agit des embouts de la corde de serrage qui fait le tour de la capuche : ils sont enrobés de plastique et non de métal ! Pourquoi ne pas avoir reproduit le même procédé que pour les œillets des passants, à savoir du laiton ? Cela aurait permis aux embouts de ne pas s’abîmer sur le long terme à l’issu de lavages successifs. Je n’ai – pour le moment – pas de tel souci à déplorer mais je gage que les embouts en plastique ne se défassent dans le futur. Comment expliquer ce parti pris de Camber ? Je n’y vois qu’une explication : faire des économies sur la confection de la pièce afin qu’elle soit moins chère. Cela reste tout de même surprenant pour une marque qui se veut la quintessence de la fonctionnalité.

Je m’interroge sur la longévité de ces embouts en plastique

Je m’interroge sur la longévité de ces embouts en plastique

Si on continue dans la dissection de la pièce, on peut noter que les manches ne sont pas raglan – vous connaissez désormais mon penchant pour ce type de construction (voir mon article sur Jamieson’s) – mais montées. Cela n’est pas un problème grâce à l’emmanchure relativement haute et surtout très large qui confère aux bras et aux épaules une grande liberté de mouvement qui est très agréable. Cependant, les épaules sont légèrement tombantes, mais pour ce type de pièce, c’est presque un prérequis.

Pour finir une idée de tenue sobre et effortless pour porter ce sweat à capuche Camber :

  • Chino couleur sable ou un jeans bleu, de préférence avec une certaine patine.

  • Sneakers style G.A.T. (German Army Trainers) ou ZDA Marathon.

Texte et photos Marcos Eliades

Instagram: lord_byron1

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J.M Weston - Première boutique au Japon

Symbole de la chaussure française, JM Weston possède plus de 50 magasins dans le monde dont un magasin phare sur les Champs-Elysées.
Mais c’est au Japon que sera créé le premier concept store d'Olivier Saillard, le Directeur Artistique actuel de la marque. Ouvert initialement en 1993 dans le quartier d’Aoyama à Tokyo il a été rénové et rouvert au cours de l’année 2018. Le bois de couleur claire qui est largement utilisé et la façade en verre rend l’espace très lumineux et ouvert.

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Kiriko Made - Upcycling et matières japonaises もったいない

Kiriko Made est une boutique basée à Portland (Oregon, USA) qui suit le précepte du Mottainai, expression Japonaise qui souligne un malaise vis-à-vis du gaspillage matériel.

Elle a été fondée en 2013 par Katsu Tanaka en réponse aux tendances actuelles de consommation : fast fashion et mass market. L’histoire a débuté en vendant des foulards et des pockets square fabriqués à partir de tissu Japonais. Aujourd’hui Kiriko Made vend à la fois des vêtements fabriqués au Japon, aux USA, ou encore des Vintages. Ils proposent également des objets de la maison : vaisselle, couvertures…Beaucoup de produits de Kiriko Made sont uniques en leur genre: couvertures, sacs, vestes Levi's vintage sont réparés à la main avec des tissus vintage importés.

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L’Annuaire - Qui est Hirofumi Kurino ? 栗野宏文

 
Hirofumi Kurino - Costume parfait

Hirofumi Kurino - Costume parfait

Hirofumi Kurino est le co-fondateur avec Osamu Shigematsu du magasin Japonais très connu United Arrows. Il est né en 1953 (67ans). Diplômé de la Faculté des sciences humaines de l'Université de Wako, il commence en 1977 dans l’industrie de la mode en rejoignant les équipes de Beams en tant que sales assisatant. Il occupera différentes fonctions jusqu’à devenir le directeur de Beams F. Il a par la suite participé au lancement de United Arrows en 1989. A ce titre il a notamment été directeur de la promotion des ventes, directeur créatif ainsi que directeur général. Il occupe actuellement un poste de conseiller pour le groupe. En parallèle il participe régulièrement en tant que jury pour la Royal Academy of Fine Arts Antwerp. En 2004 il est nommé membre honoraire du Royal College of Art au Royaume-Uni.
Il est enfin également le co-auteur du livre Future Beauty: 30 Years of Japanese Fashion.

Il fait partie des 500 personnes les plus influentes de la mode selon The Business of Fashion. Il a également beaucoup œuvré pour que United Arrows soit l’un des premiers détaillants basés à Tokyo à rejoindre l'Ethical Fashion Initiative. Il multiplie les initiatives dans ce sens par exemple à travers le développement de la marques éthique TÉGÊ UNITED ARROWS qui fait fabriquer ses produits en Afrique. L’Ethical Fashion Initiative (dirigée par Simone Cipriani) peut ainsi être vu comme un accélérateur pour les marques éthiques, et en particulier africaines;

La couleur est la chose la plus importante dans la coordination et le choix des vêtements. J’avais l’habitude de porter une variété de couleurs dans le passé, mais récemment je porte souvent des couleurs plus calmes comme le gris. L’une des raisons est parce que la mode et la société vont dans des directions extrêmes. Le gris est aussi appelé une couleur intellectuelle, par exemple, ce n’est ni noir ni blanc, ce n’est pas une couleur extrême. Vous portez peut-être du gris.
— Hirofumi Kurino pour Silver Mag [Traduction Google]
Expliquez quel genre de personnes («hito») United Arrows Ltd. vise à être.

Kurino: Ce que nous considérons comme des «personnes idéales» n’a pas changé depuis longtemps. C’est plus comme si la société s’était rapprochée de notre idéal. La plupart des détaillants réalisent aujourd’hui que les produits ne se vendront pas sans le facteur humain affiché par le personnel de vente. Exprimer la sincérité et l’attention envers le client n’est en fait pas difficile. Il fonctionne sur le principe de base d’être au même niveau que le client, en les traitant sur un pied d’égalité. Traitez les clients comme vous voudriez être traités. Ne les traitez pas comme vous ne voudriez pas être traité. Cela rendra naturellement vos paroles, votre attitude et votre service client plus attentionnés. Je considère que c’est «l’esprit omotenashi» du Japon en matière de service à la clientèle et d’hospitalité que nous pouvons vanter dans le monde.
— Hirofumi Kurino pour Taisetsu United Arrows
Les modes récentes ont eu de bonnes ventes avec le marketing; Comme “parce qu’il devient populaire” ou “parce que des personnalités de premier plan le portent”.
Cependant, je vois la fin de ce type de marketing. Les futurs critères d’achat par les consommateurs seront quelque chose comme «c’est bien fait et avec de bonnes matières» ou «je n’ai jamais rien vu de tel auparavant!» De plus, d’autres facteurs tels que «ce n’est pas lié à la pollution» ou «ils ne recourent pas au travail des enfants» fera partie des critères. J’en suis assez certain au vu des derniers mouvements sur la scène mondiale “
— Hirofumi Kurino pour Fragmentsmag.com
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Hirofumi Kurino - Photo de The Sartorialist (of course)

Hirofumi Kurino - Photo de The Sartorialist (of course)

L’équipe United Arrows - Motofumi “Poggy” Kogi, Hirofumi Kurino, Yasuto Kamoshita

L’équipe United Arrows - Motofumi “Poggy” Kogi, Hirofumi Kurino, Yasuto Kamoshita

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A Paris

A Paris

 

Pantherella - Avis et test

 
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Si les souliers habillent les pieds, les chaussettes les protègent. Souvent considérées comme un accessoire, les chaussettes sont pourtant un élément important d’une garde-robe. Il existe autant de styles possibles – chaussettes invisibles, chaussettes courtes ou encore mi-bas – que de choix de couleurs. On ne va pas vous refaire toute l’histoire de la chaussette mais disons seulement qu’elle commence il y a fort longtemps, il y a environ 4 000 ans, en l’an - 2000 av J.C. en Syrie. Si sa composition a pu changer au fil des siècles, sa fonctionnalité reste immuable.

Histoire de la marque Pantherella

Chaussettes “Indestructible” 100% Nylon

Chaussettes “Indestructible” 100% Nylon

Pantherella voit le jour en Angleterre en 1937 grâce à Louis Goldschmidt, un producteur de chaussettes Allemand. Ce pionnier convainc le fabricant de machines P.A. Bentley de concevoir une machine double cylindre capable de tricoter des chaussettes fines pour homme c’est à dire des machines avec un nombre important d’aiguilles : de l’ordre de 200 aiguilles. Plus il y a d’aiguilles, plus les chaussettes obtenues seront fines. Un pari audacieux puisque la mode à l’époque était plutôt aux chaussettes épaisses et inconfortables. Ainsi Pantherella lance un mouvement que ses compétiteurs suivront mais n’égaleront que difficilement. Le succès est au rendez-vous et, en 1952, l’entreprise décide de se focaliser exclusivement sur le marché masculin en délaissant la production féminine.

D’où vient le nom Pantherella ? C’est un secret bien gardé par le fondateur lui-même. Jusqu’en 1945, l’entreprise se dénommait Midland Hoisery Mills et ne fabriquait que des collants pour femmes. L’histoire de l’entreprise dit seulement que la société adopte « Pantherella » en 1945 lors de son inscription au registre du commerce et des sociétés Anglais.

Par la suite la marque est rachetée en 2001 par H.J. Hall à Burberry. (Car oui elle fut une filiale détenu par Burberry). La famille Hall produit elle aussi des chaussettes à Leicestershire, depuis 1882 : la tradition anglaise est sauvegardée et la marque gagnera de plus en plus en rayonnement à l’international.

The genuine test is after 10 washes, if you pull them out and they are still looking good
— Justin Hall for Fashion Telegraph


Test des chaussettes courtes Pembrey Coton Sea Island en bleu ciel

Capture écran mars 2020 - Pantherella.eu

Capture écran mars 2020 - Pantherella.eu

Avant de passer aux caractéristiques du produit, voici quelques précisions préalables. Cette paire de chaussettes m’a coûté 35,50 € avec frais de port sur le site de Pantherella. Cela est certes onéreux pour une seule paire mais je cherchais une robustesse et une couleur bien spécifique (bleu ciel).

Décryptage.
La marque n’a pas de boutique physique française, j’ai donc commandé sur le site internet de la maison. La navigation du site est agréable et intuitive : je cherchais une couleur et une matière en particulier, je les ai rapidement trouvées.

Précision utile : Pantherella est distribuée sur des sites tels que Royal Cheese ou encore Le Printemps. La couleur et la matière que je cherchais n’y sont cependant pas proposées.

J’ai donc choisi le modèle Pembrey à 9 côtes mi-mollet – pour les saisons Printemps/Été – en coton Sea island. Souvent considéré comme le « cachemire du coton », il est constitué de très longues fibres, cousin du coton pima, connu pour ses fibres soyeuses. Ce coton provient des îles des Antilles et ses caractéristiques sont la robustesse et la douceur. Le coton est récolté sur place puis tissé par le partenaire Suisse de l’entreprise, Spoerry.

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Le label « Genuine West Indian Sea Island cotton » est obtenu par certification de la WISICA (West Indian Sea Island Cotton Association) ; les chaussettes Pantherella endossent fièrement ce certificat. Pour résumer et comme l’arbore fièrement le descriptif produit : « le coton Sea island est aussi solide que la soie, aussi doux que le cachemire et aussi durable que la laine » .

La couleur est un joli bleu ciel qui prend bien la lumière : ni trop foncé, ni trop terne. Le modèle Pembrey est remaillé à la main pour éviter une couture désagréable au niveau des orteils. Cela rend la chaussette particulièrement confortable une fois chaussé ses souliers – en évitant tout frottement désagréable –.

Le fil de coton est teint dans une palette chromatique unique à Pantherella, par l’Atkinson Dyeing Compagny dans le West Yorkshire. Comme mentionné précédemment, les fibres de coton Sea island sont très longues, ce qui signifie qu’elles peuvent être filées en un fil très fin. Ces longues fibres sont également résistantes aux bouloches et sont donc des chaussettes très durables et résistantes. Le toucher est doux et soyeux : elles conservent bien la couleur même après plusieurs lavage.

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Une fois enfilées, ce qui marque le plus est la sensation de douceur et de robustesse qui se dégage sur les pieds. Le problème récurrent auquel je fais face continuellement pour des chaussettes mi-mollet est qu’elles se transforment en chaussettes « mi-cheville » : elles ne tiennent pas sur le mollet ! Les chaussettes Pantherella tiennent cette promesse, l’élastique est bien en place, sans serrer à outrance pour autant. J’ai choisi ma taille habituelle de souliers Anglais/Américain, à savoir le 6 – 7 (Small), et le confort est optimal.

Un autre problème récurrent est la perte de la couleur de la chaussette après moult lavages. Vous souvenez-vous de la jolie teinte de vert, rouge ou bleu de vos précieuses à l’achat ? Ce n’est qu’un pâle souvenir…Je n’ai pas encore lavé plusieurs fois cette paire, mais à juger de son aspect, je ne doute pas qu’elle tienne la route.

Je suis un fervent calcéophile et pour moi, la vraie élégance n’est pas de porter des mi-bas continuellement mais savoir alterner les ports de styles de chaussettes différents selon les occasions et surtout les saisons. Pour autant, mi-bas ne signifie pas forcément « automne/hiver » : j’ai dans ma garde-robe des mi-bas – chaussettes qui montent donc jusqu’au genou – en lin pour l’été ; une belle alternative aux chaussettes dites « invisibles » !

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Mais alors pourquoi acheter une paire de Pantherella à plus de 30 € ? Tout simplement car c’est une pièce d’investissement. Je l’ai dit plus haut, les chaussettes ont la mauvaise réputation d’être considérées comme un simple accessoire : en achetant des chaussettes à 5€ plusieurs fois dans l’année l’addition est moins salée à l’achat mais est renouvelée fréquemment dans le temps. Le gain d’argent n’est donc pas garanti. Vous me suivez ?

Il ne s’agit pas pour autant d’acheter uniquement des chaussettes à ce prix mais d’adopter les bons réflexes : une fois que les chaussettes bas de gamme ont rendu l’âme, au lieu d’en racheter, l’achat d’une belle paire robuste sera à privilégier pour démarrer une garde-robe plus (éco) responsable. Il faut juste se lancer rationnellement : commencer par une paire bleu marine, puis grise, puis marron, puis verte, puis rouge, puis aubergine, puis orange, puis jaune…(vous avez un aperçu de mon cheminement calcéophile et de la palette chromatique de ma collection).

Une autre raison qui me pousse à ce type d’investissement est la sensation et le ressenti global : mes pieds sont bien maintenus, les chaussettes ne grattent pas, ne se déforment pas et ne boulochent pas. Évidemment, un bon entretien est essentiel à leur longévité (lavage à l’envers en programme cycle « court », 30 degrés, 600 tours maximum !).

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Des idées pour les porter ? De mon côté j’aime beaucoup intégrer ces chaussettes bleu ciel avec un jean brut, une paire de mocassins marron, un sweat gris avec une chemise en Oxford button down et une veste Bedale Barbour.

Conclusion

Les chaussettes anglaises Pantherella ont tout de chaussettes de « luxe » : soyeuses, robustes et durables. Il est difficile de trouver un point négatif, mais si je devais tout de même en relever un, ce serait indiscutablement les frais de port à en dissuader plus d’un : de l’ordre de 12 € pour une livraison en France ! La livraison gratuite n’est offerte que pour des commandes supérieures à 200 €…de quoi se confectionner une sacrée collection !

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Texte et photos par Marcos Eliades
Instagram : lord_byron1

 

Interview - KEIZO SHIMIZU et DAIKI SUZUKI

Un article à lire sur SSENSE concernant KEIZO SHIMIZU et DAIKI SUZUKI.

Personne d’autre ne faisait ce qu’on faisait, c’était génial de pouvoir régulièrement sortir quelque chose de nouveau. À cette époque, juste pour savoir comment chercher, ça prenait un certain niveau de connaissances des États-Unis. On ne touchait pas à ce que d’autres offraient déjà.
— KEIZO SHIMIZU - SSENSE Online Magazine
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Et Engineered Garments, comment ç’a commencé?

J’étais dans l’importation depuis un bout de temps, et avec l’arrivée d’Internet, la concurrence devenait féroce. C’était en train de devenir un jeu de chat et souris, la chasse aux affaires sur le Web. Ça, et le fait que les manufactures disparaissaient peu à peu à travers les États-Unis. C’est comme si on avait été en voie d’extinction commerciale, alors je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Et j’ai pensé, pourquoi on ne fabriquerait pas nos propres produits? Les choses que j’aurais voulues comme acheteur, qui n’existaient pas. Comme ça... pas de concurrence!
— DAIKI SUZUKI - SSENSE Online Magazine

Lire plus

Engineered Garments - Collection FW19

Crédit photo : vogue.com

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Chemise Needles

Chemise Needles

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WAIST TO TOE - Le nouveau concept de New Balance

[Article non sponsorisé]

WAIST TO TOE est un concept de la marque New Balance. Littéralement de la taille aux orteils, la marque propose des pantalons en fonction de la New Balance choisie.
Plus elle est fine, plus le pantalon est ajusté. A l’inverse, pour les modèles plus volumineux des pantalons plus larges sont préférables.
Ils sont vendus à prix proche des 120€, et uniquement au Japon pour le moment.

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Sato Seni : Bois de Boulogne, 991, Masaki, Clothoir, Fuga Fuga, M.&Kyoko 佐藤繊維株式会社

Vous connaissez sans doute déjà Sato Seni pour leurs fils produits sur des machines anciennes. Des fils assez caractéristiques, qui présentent un aspect brut, irrégulier ou fantaisiste.
L’entreprise a été fondée en 1932 à Yamagata par l’arrière-arrière grand-père de Masaki Sato, le P.D.G actuel. À cette époque Sato Seni avait également son propre élevage de moutons. Chaque génération de la famille Sato a apporté sa pierre à l’édifice :

  • Le grand-père de Mr.Sato a industrialisé la filature

  • Son père quant à lui a créé un atelier de tricotage pour créer des vêtements finis (pulls, cardigans…) : ils disposent d’un parc de plus de 130 machines Shima Seiki

Les fameuses 130 machines Shima Seiki (dans un lieu très propre)

Les fameuses 130 machines Shima Seiki (dans un lieu très propre)

  • Masaki Sato - après avoir travaillé dans un premier temps pour une entreprise de confection à Tokyo - a de son côté il décidé d’orienter l’entreprise vers l’utilisation de matières luxueuse (mohair, alpaca…) pour faire face aux produits chinois moins chers et produits en grandes quantités qui envahissaient petit à petit le marché japonais. Il a eu ce déclic en visitant des usines européennes, italiennes principalement, surpris de voir que ces derniers avaient modifiés leurs machines pour créer des fils uniques. En rentrant au Japon il poursuivra lui aussi cette idée

Dans l’usine de production de fils de Sato Seni

Dans l’usine de production de fils de Sato Seni

C’est donc surtout à parti du virage opéré par Masaki Sato que l’entreprise prendra une nouvelle dimension internationale et notamment auprès des acteurs du Luxe. Pour y parvenir et se démarquer des concurrents ayants toutes les mêmes machines, il perfectionnera ses anciennes machines de production (plus faciles à modifier que les nouvelles) de fils qui permettent d’avoir un rendu différent de celles équipées des dernières technologies. Une différence qui permet de sortir du lot et d’attirer l’oeil des designers. Ceux de Nina Ricci dans un premier temps puis de toutes les marques de Luxe. C’est d’ailleurs surtout après que Chanel a passé sa première commande en 2008 que les autres marques ont suivi.
A noter cependant que les clients directs de Sato Seni restes majoritairement japonais : Itochu Corporation, Nippon Steel & Sumikin Bussan Corporation, Mitsubishi Corporation Fashion, Mitsui Bussan I-Fashion…

Sato Seni innove et sera ainsi parmi les premiers filateurs à développer un fil de mohair très fin (environ 23 micron, ce qui est très fin pour du mohair). Celui-ci sera utilisé pour tricoter un cardigan Nina Ricci qui sera porté par Michelle Obama.

Cardigan similaire en lin de la marque 991

Cardigan similaire en lin de la marque 991

Le cardigan Nina Ricci en mohair portée par Michelle Obama

Le cardigan Nina Ricci en mohair portée par Michelle Obama

L’entreprise (le groupe - restaurant compris) comprend environ 200 employés et génère environ 16 millions d’euros de CA.

Article datant de 2015 - Lien en cliquant sur l’image

Article datant de 2015 - Lien en cliquant sur l’image

Traduction brute Google - du Japonais au Français - d’un article écrit sur le site de Sato Seni. Il évoque les difficultés qu’on pu rencontrer dans un premier temps les usines de production de maille avec les fils Sato Seni. Des fils particuliers et qui peuvent dérouter les techniciens qui doivent les utiliser sur les machines à tricoter.

"En effet, lorsque vous vous rendez en Europe pour vendre des fils, vous êtes généralement une "marque". Sato Seni vend des fils spéciaux à un certain nombre de grandes marques, telles que les Maison de Luxe, qui sont présentées à Paris. De manière générale, aller en Europe pour la vente de fils, c'est proposer des fils aux tricoteurs qui travaillent dans de telles "Maisons". Dans les grandes maisons, il y a des designers dédiés pour chaque article, comme la maille , les sacs et les chaussures. […]

Faisons une proposition au créateur de la Maison de Luxe, et félicitations, disons que le "fil" de Sato Seni a été sélectionné. Si c'est le cas, la prochaine étape est de savoir ce que fera le chef de produit maille de cette marque. 

“Tricotez mon pull en utilisant ce fil en Sato."

Le fil Sato Seni est parfois fabriqué de façon très spéciale.  C'est la raison pour laquelle les plus grandes maisons du monde utilisent des fils Sato Seni.m Mais si les usines responsables de la fabrication de la marque ne comprennent pas ce "fil", des problèmes peuvent survenir.[….]

"Je ne peux pas tricoter avec un tel fil, c'est un fil défectueux, Mamma Meer!"

Ce n'est pas permis. Si vous laissez l'artisan italien de maille dire : "Mamma Meer!" Si une usine a une mauvaise impression du "fil Sato, elle peut même se propager aux marques. Il est triste de ne pas pouvoir utiliser confortablement le "fil" que vous avez acheté. […]

Voici pourquoi nous visitons des usines.

Ceci est un bref reportage du "Knit Factory Tour en Italie et à Monaco" où le président s'est rendu.”

Fil Sato Seni : on y distingue une texture particulière - Yarn Magma

Fil Sato Seni : on y distingue une texture particulière - Yarn Magma

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Fils Sato Seni : on y distingue une texture particulière, un fil “boutonné”

Fils Sato Seni : on y distingue une texture particulière, un fil “boutonné”

When new machines are developed for our industry, the aim is on efficiency and lowering costs, rather than improving the quality and craftsmanship
— Masaki Sato, Hihlighting Japan, 2012
Companies that fail are those with people who keep saying they can’t do this and can’t do that,” Mr Sato adds. “Companies that succeed are those that persist in figuring out how to do what they want to do. What is important is for the manager to have that approach.”
— Masaki Sato, Financial Time, 2013

La visite de l’usine Sato Seni est très bien décrite dans ces 3 articles : ici.

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What’s interesting is that when you know about the material or the machinery, you get a lot of ideas. Ideas where your inspirations are not based on the final product, but the materials that you start with. If you have knowledge about the features and properties of the materials, it allows you to think about what kind of work you may be able to create with it.” He said that many designers in the world create their product ”thinking from the material
— Masaki Sato, Nihonmono
When I visited a global fiber exhibition “Pitti Filati”, I also visited silk-raising farmers and factory. This experience was a turning point in my life. I witnessed the farmers’ unusual pride in their job and products and saw many interesting fiber that I had not seen before. They all said proudly, “We are producing a basis for world fashion here.” It was really a shocking experience for me because I manufactured fiber simply as apparel manufacturers requested. I asked myself, “What have I been doing?” In their factories, they used the same spinning machines as I used, but they modified their machines in various ways to manufacture their own fiber. I thought that if they could do it, I also could do it.
— Masaki Sato

Masaki Sato - Chevelure péroxydée et t-shirt Margiela Vous pouvez le suivre sur Instagram : boxermasa

Masaki Sato - Chevelure péroxydée et t-shirt Margiela
Vous pouvez le suivre sur Instagram : boxermasa

A Paris pour le Tranoî -Arrêt sur le marché de la Bastille

A Paris pour le Tranoî -Arrêt sur le marché de la Bastille

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BOIS DE BOULOGNE, FUGA Masaki, Clothoir, Fuga Fuga, M.&Kyoko

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Le point commun entre Bois de Boulogne, FUGA Masaki, Clothoir, Fuga Fuga, M.&Kyoko : il s’agit des marques femme de Sato Seni.

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Mais c’est une autre marque du groupe qui a attiré notre attention : Tetricot.
Tetricot
est un mot qui est une contraction du mot “mains” en japonais ( te ) et tricot en français ( tricot );

Elle a été créée pour venir en aide aux femmes de la côte de Sanriku à la suite du tremblement de terre de 2011.
Tous les produits sont tricotés à la main.

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Tricotage avec des bâtons en bambou - le plastique ne glisse pas aussi bien

Tricotage avec des bâtons en bambou - le plastique ne glisse pas aussi bien

Des sacs ont même été récemment lancés

Des sacs ont même été récemment lancés

Ici Masaki Sato en pleine discution - Lien vers l’article originel en cliquant sur la photo

Ici Masaki Sato en pleine discution - Lien vers l’article originel en cliquant sur la photo

 

GEA : la boutique multimarque de Sato Seni

GEA est le magasin multimarque de Sato Seni. Il est à la fois en ligne et dispose d’une boutique physique à proximité de l’usine à Yamagata.
En plus des marques en propres de Sato Seni (991, Fuga Fuga…) de très belles marques internationales sont distribuées.
Pour la partie menswear, on peut citer : Margiela, Comoli, Canada Goose, Acne, Auralee…

Le display de GEA fait la part belle à ce qui a fait le succès de Sato Seni : ses machines vintages

Le display de GEA fait la part belle à ce qui a fait le succès de Sato Seni : ses machines vintages

La liste de toutes les marques homme vendues sur GEA

La liste de toutes les marques homme vendues sur GEA

991 : la marque Homme de Sato Seni

991 est la marque homme de Sato Seni. Crée en 2015, elle a été pour la première fois été présentée au Pitti Uomo en 2016. Elle est fabriquée à partir des machines Shima Seiki de l’entreprises, et notamment les tous derniers modèles qui permettent de tricoter en wholegarment, c’est-à-dire sans coutures.
On retrouve donc essentiellement des vêtements en maille, du pantalon au t-shirt en passant par les vestes ou même les grosses pièces d’extérieur (comme le duffle coat ci-dessous). Les matières sont évidement tricotées à partir des fils Sato Seni. A chaque ligne de vêtements est associé un fil spécifique de la filature.

Sur le long terme Masaki Sato souhaite créer des produits uniques en partant de fils innovants. L’idée est de construire une marque forte et d’ouvrir des boutiques à l’international, dont en Europe.

En attendant, 991 est majoritairement distribuée au Japon (Beams, United Arrows…) et sporadiquement aux USA (Barneys…)

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Zoom sur la texture du lin

Zoom sur la texture du lin

100% Lin

100% Lin

Les revendeurs de 991

Les revendeurs de 991

Un cardigan/veste en point milano

Un cardigan/veste en point milano

Différentes matières : 100% laine vs mélanges Laine/lin

Différentes matières : 100% laine vs mélanges Laine/lin

Blazer/cardigan en maille - fil en laine/lin Auberfine (très célèbre dans leurs gammes)

Blazer/cardigan en maille - fil en laine/lin Auberfine (très célèbre dans leurs gammes)

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Pantalon en maille 100% laine

Pantalon en maille 100% laine

Duffle Coat en maille

Duffle Coat en maille

T-shirt en laine mérinos

T-shirt en laine mérinos

Cardigan en Baby Camel

Cardigan en Baby Camel

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Gants produits sur les machines Shima Seiki WholeGarment

Gants produits sur les machines Shima Seiki WholeGarment

On doit quand même dire qu’on est pas très fan du logo en métal - mais ça reste un détail

On doit quand même dire qu’on est pas très fan du logo en métal - mais ça reste un détail

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Dernier point : l’entreprise possède également un restaurant à proximité de son usine.
Au menu : des bons produits italiens.

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Aota Mitsuhiro : ZIPPER GEAR, FULL GEAR et Who made 501XX? — A Researcher's Approach to Levi's Jeans

Aota Mituhiro est un chercheur et historien spécialisé dans les vêtements américain du début du siècle. Après avoir obtenu une maîtrise en chimie, il a d’abord travaillé pour une grande entreprise d'électronique japonaise en tant qu'ingénieur en développement de matériaux. Mais c’est grâce à sa passion pour le vêtement américain (en particulier pour le denim) et ses nombreux voyages aux Etats-Unis qu’il a pu collecter et prendre des photos inédites de toutes les pièces qu’il présente dans ses livres. Un travail qui demandé plus de 5 ans (pour son 1er livre) et 8 ans de recherche (pour son deuxième livre). Ces derniers on été publiés en auto-édition en 2005 et 2013.

Des must-have pour tous les passionnés de vêtements.

Publications :

  • "FULL GEAR" (2005) auto-édition

  • "ZIPPER GEAR" (2013) auto-édition

  • «Who made 501XX? — A Researcher's Approach to Levi's Jeans - »(2018) Ritto-sha

Le troisième et donc le plus récent est facilement trouvable au Japon - et son prix est abordable.
Les deux autres ont été publiées en éditions limités et sont beaucoup plus chers.
ZIPPER GEAR est disponible sur le site officiel (ou tout du moins ce qui y ressemble ) au prix de 20 000 yen. (~160€).
FULL GEAR est quant à lui très rare.

Growing up, I was fascinated with second-hand American denim
— Aota Mituhiro dans un article de J.CREW

Who made 501XX? — A Researcher's Approach to Levi's Jeans

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Une photo qui n’est pas tirée du livre mais de nos recherches pour en savoir plus sur le contenu du livre - Article du New York Times - Cliquez sur l’image pour y accéder

Une photo qui n’est pas tirée du livre mais de nos recherches pour en savoir plus sur le contenu du livre - Article du New York Times - Cliquez sur l’image pour y accéder


ZIPPER GEAR

Zipper Gear se concentre sur les zips américains produits entre 1890s et 1930.

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Le sommaire

Le sommaire

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FULL GEAR

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Anything you can imagine—from flying suits from 1918 to hunting jackets from the 1930s—are on these pages.
— J.CREW Menswear Designer
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Denim Japonais - L'expertise de Shinsaku Sugiyama

[Article non sponsorisé]

On vous recommande un reportage (en anglais) intéressant sur le denim Japonais réalisé par la chaîne de télévision Japonaise NHK.

Personnes interviewées qui ont retenu notre attention :

  • Le designer de la marque Kapital : Kazuhiro Hirata

  • Un fabricant de jean : Takenori Mizutama - qui intervient également dans le documentaire américain BLUE GOLD - American Jeans

Là où tout commence : les métiers à tisser

Là où tout commence : les métiers à tisser

Cliquez sur l’image pour accéder au reportage

Cliquez sur l’image pour accéder au reportage

Délavage laser - Technologie issue de l’entreprise Espagnole Jeanologia

Délavage laser - Technologie issue de l’entreprise Espagnole Jeanologia

Pour en savoir plus sur Jeanologia, 1083 a rédigé un article intéressant.

Cliquez sur l’image pour accéder à l’article - 1083 - Jeanologia

Cliquez sur l’image pour accéder à l’article - 1083 - Jeanologia

Tout au long du reportage Shinsaku Sugiyama apporte son expertise. Il est l’auteur du livre The Story of Japanese Jeans. Uniquement disponible en Japonais malheureusement.

The Story of Japanese Jeans de Shinsaku Sugiyama's

The Story of Japanese Jeans de Shinsaku Sugiyama's

Le livre est disponible ici.

On conseille également la lecture de cet article de David Marx, l’auteur de Ametora: How Japan Saved American Style dont on avait déjà parlé ici.

Goodschp : printemps 2020

Goodschp fait partie de nos e-commerce préféré. Il est situé au Danemark et a été fondé par Kasper Hostrup pendant la crise en 2008.
Pour en savoir plus, on vous conseille d’écouter l’interview qu’il a donné pour le magazine monocle ici.

Ou alors de lire l’une des 4 interviews suivantes que l’on a trouvé :

  1. Financial Time

  2. Sportswear International

  3. The Manual

  4. Yamabahari

I’ve been in the fashion business for 20 years so I’ve learned a thing or two about not only successfully run retail and online businesses, but also how product is managed. Product is the main focus at GOODS and I wanted to put those 20 years of experience in the industry to the test. I wanted to see if we could make our own garments which could naturally blend in with the selection of amazing products and brands that we have GOODS.
— Kasper Hostrup pour le Financial Time

Ci-dessous quelques unes photos des nouvelles arrivées pour le printemps 2020.

Les chemises Gitman - l’un des best-sellers de Goodschp

Les chemises Gitman - l’un des best-sellers de Goodschp

En Seersucker - parfait pour le printemps

En Seersucker - parfait pour le printemps

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Rayures bleu marine - notre chemise préférée

Rayures bleu marine - notre chemise préférée

Le chemise n’est pas trop longue : plus agréable à porter

Le chemise n’est pas trop longue : plus agréable à porter

Nanamica - Alphadry

Nanamica - Alphadry

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Pile la bonne longueur

Pile la bonne longueur

Sur-chemise Aspesi en garment dye

Sur-chemise Aspesi en garment dye

100% coton

100% coton

Blazer Aspesi technique et très léger

Blazer Aspesi technique et très léger

Idéal pour le temps humide en été

Idéal pour le temps humide en été

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Aspesi - navy

Aspesi - navy

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Polo Aspesi - comptez tout de même plus de 300€

Polo Aspesi - comptez tout de même plus de 300€

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Veste Drake’s bleu ciel

Veste Drake’s bleu ciel

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Un t-shirt déjà sold-out de chez Jeanerica

Un t-shirt déjà sold-out de chez Jeanerica

Barena Venezia

Barena Venezia

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Barena Venezia

Barena Venezia

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Blazer Boglioli

Blazer Boglioli

Blazer Boglioli

Blazer Boglioli

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Jean blanc Jeanerica

Jean blanc Jeanerica