La Guayabera de Burgos Madrid, une chemise pas comme les autres

En octobre 2022, lors d’un voyage à Madrid, nous visitions Burgos, le chemisier du roi d’Espagne. À cette occasion, nous avions commandé une Teba de la maison - retrouvez notre article ici - ainsi qu’une Guayabera. Les beaux temps et la chaleur approchant, il était opportun de vous dévoiler le résultat final.

Burgos, une institution madrilène

« Voici le modèle de Guayabera que portait Hemingway, il adorait cette chemise » précise Carmen, la nièce du repreneur de la maison Burgos. Cette chemise si particulière tire son nom des quatre poches : deux sur la poitrine et deux sur la taille.

 

Le modèle de Guayabera d’Ernest Hemingway

Portée notamment en Amérique latine et vu comme un symbole anticolonial par excellence, elle a été créée par les agriculteurs cueilleurs de quenettiers – guaya en Espagnol – qui avaient cousu plusieurs poches sur leurs chemises afin de maximiser la récolte et pouvoir transporter des fruits plus nombreux.

Ernest Hemingway portant sa Guayabera Burgos en 1957

(Photo colorisée, prise par le photographe mythique Yousuf Karsh, tous droits réservés)

Les porteurs de Guayaberas sont innombrables, de Fidel Castro en passant par Roger Moore ou même le Prince Harry, cette chemise respire l’été et l’insouciance. Elle est majoritairement taillée dans un mélange lin/coton blanc et peut aussi bien être à manches longues que courtes.

Récemment, le roi en vacances portait un chemise Guayabera de la maison. « Il est un peu notre ambassadeur en quelque sorte, du savoir-faire espagnol d’exception » termine Carmen.

Le ROI D’espagne en vacances portant sa guayabera burgos madrid

La commande d’une Guayabera chez Burgos Madrid

Il est possible d’acheter une Guayabera en prêt-à-porter sur le site internet de la maison tout comme il est possible d’en faire une à vos mesures.

En visitant la charmante boutique, il était de bon de me faire prendre les mesures par le tailleur de la maison en personne.

 

lA PRISE DE MESURES A bURGOS. elle s’effectue directement sur le corps.

Prise de l’avant bras

prise de mesures du dos

prise de mesure du col

 

Toutes les photos des étapes de la prise de mesures ne figurent pas ici. Elle comprend: le cou, la poitrine, la taille, le dos, la longueur totale de la chemise, les épaules et la longueur de manches. (Nota bene: Sachez aussi qu’il est possible de commander votre Guayabera en renseignant vos mesures directement sur le site internet de la marque).

Une fois les mesures enregistrées - à la main ! - la commande est ainsi validée. 1 mois plus tard - les délais peuvent varier - je reçois ma Guayabera.


Comment porter la Guayabera ?

J’ai choisi un tissu classique en coton/lin blanc à manches longues. C’est une chemise éminemment estivale et se porte comme telle.

Je la porte ici avec un pantalon en lin vert et des docksides en cuir blanc Sebago. La Guayabera est une chemise parfaite pour la ville ou la plage, mais aussi pour un mariage ! Il n’est pas rare en Amérique latine que les convives en portent une, pourquoi ne pas faire de même ailleurs ? Si le temps le permet, foncez.

 
 

La chemise estivale par excellence

Pour vous démarquer un peu des autres, la Guayabera est une option très pertinente. Elle est confortable, élégante et ne passera pas inaperçue.

Comptez 150 € pour une Guayabera en prêt-à-porter et 190 € pour une en demi-mesure. La Guayabera de Burgos est à ranger dans le panthéon des vêtements indispensables pour l’été. 

Interview passionnante d'Alain Dominique Perrin (Cartier - Richemont)

Pour ce dimanche, on vous conseille une interview intéressante de Alain Dominique Perrin, un célèbre homme d’affaire français qui a occupé des postes de direction chez Cartier et Richemont. Il revient sur son parcours, son arrivée chez Cartier, la relance et le développement de Cartier, l’intégration au groupe Richemont, les différentes marques du groupes Richemont…

Dans cette interview, Alain Dominique Perrin fait notamment référence au très bon livre de Francesca Cartier Brickell paru récemment (il a également été traduit en Français). Il évoque une anecdote qui n’est pas présente dans le livre.

 
 

À ses début il a travaillé sur le lancement d’un briquet Cartier, marché à l’époque dominé par Dupont et Dunhill. Vous pouvez d’ailleurs relire le billet de Marcos sur le charme d’un briquet S.T. Dupont.

 
 

Ce marché du briquet a peu à peu été remplacé par celui de la montre.

Alain Dominique Perrin parle notamment de Rolex (qu’il considère comme des montres sport, mais pas luxe), de Patek Philippe, de Vacheron Constantin (qui peut être considérée comme l’égal de Patek Philippe), de A. Lange & Söhne, LA plus belle marque horlogère selon lui avec un savoir-faire inégalé…

Mais on ne vous en dit pas plus. La vidéo est disponible ci-dessous.

Au Drôle de Zèbre - Interview du fondateur et quête d'une cravate Charvet de seconde main

Tout débute en février 2022 lorsque je commence à choisir et “peaufiner” ma tenue de mariage, ayant lieu en juin de la même année. Un costume croisé en tissu bleu Serge & Solana de Holland & Sherry allait m’habiller pour le grand jour et des mocassins à pampilles noir Alden engloberaient mes pieds. Mais qu’en était-il de la cravate ? Mon témoin me proposa de m’offrir une cravate Charvet. Quelle élégance ! Nous allions goûter au charme de la boutique de la place Vendôme, son air allait m’envouter…Le choix gargantuesque d’accessoires et d’étoffes à nouer autour du cou n’allait pas être chose aisé tellement les couleurs et motifs étaient plus magnifiques les uns des autres. Une cravate en soie bleu à motifs carrés aux contours oranges subtiles allaient être ma favorite. C’est ainsi qu’une histoire d’amour insoupçonnée était née. Ma panoplie de cravates grandissant - et chanceux de pouvoir en porter au travail par plaisir - ma soif de nouvelles étoffes Charvet allait de paire. Mais ces beautés ont un coût. La seconde main, comme souvent, était la solution la plus raisonnable et un coup sûr.

Internet offre des plaisirs - et tourmentes - inlassables quant à la quête d’un vêtement de seconde main: (re)trouver une pièce oubliée, déconsidérée et la porter à nouveau, quel plaisir ! C’est ainsi que sur une fameuse plateforme Lithuanienne - il n’y en a qu’une ! - je pu asseoir ma soif de cravates Charvet. Dans cette savane, la boutique Au Drôle de Zèbre était mon oasis. Une cravate Charvet en excellent état pour moins de 50 € ? La voici désormais dans mon dressing.

Je me demandais qui était derrière cette boutique de seconde main au nom me rappelant les enseignes parisiennes de marchands merciers du XVIIIème siècle. J’allais faire la connaissance de Grégory, homme passionné et passionnant. Il a gentiment accepté de se dévoiler, toujours avec goût, pour nous.  Je vous propose de lire ci-dessous son interview.

● Bonjour Grégory, t’es-tu toujours intéressé aux vêtements ?

Pas plus qu’un autre durant mon enfance je pense, mais dès mes premiers salaires, c’est devenu un poste de dépense significatif. Cela fait une dizaine d'années que je cultive un style plus classique, intemporel, et que le vêtement a pris une place prépondérante dans ma vie.

● Comment est né Au Drôle de Zèbre ?

Un peu malgré moi à vrai dire. J’avais jusqu’alors une carrière assez classique dans l’informatique, avec toutefois toujours un projet en parallèle pour me créer de nouvelles opportunités. La vie de bureau étant rarement passionnante, dur pour le passionné que je suis d’y rester en place. Ainsi j’ai vécu pendant quelques années différentes aventures tantôt dans le web et l'entrepreneuriat, tantôt dans le vêtement, parfois à la croisées des deux.

Aussi, j’aimais chiner, aussi bien dans des vides-greniers qu’en ligne (je me suis inscrit sur eBay au début des années 2000). Donc lorsque j’ai commencé à me passionner pour les beaux vêtements, j’ai immédiatement regardé ce qu’on pouvait trouver hors des sentiers battus de la distribution classique. Et comme dans tout autre domaine, c’est là que les pépites se trouvent.

Ainsi j’ai pu très rapidement troquer mes Loding contre des Green haha ! Pendant quelques années, je faisais un peu d’achat-revente en dilettante, pour financer des futures acquisitions, mais sans trop de calculs de ma part. Puis un jour en 2019, je me suis dis que le projet que je cherchais pour changer de vie professionnelle était peut-être celui-ci, sous mon nez depuis un moment déjà. Comme il fallait le tester réellement, j’ai acheté pour environ 1000€ de Lobb dans une vente aux enchères, fait un fichier Excel et commencé à compter ce qui rentrait et ce qui sortait. Je n’ai pas été déçu du résultat car en 5 mois je gagnais déjà plus que dans mon travail à temps plein, juste en chinant les soirs et weekends. Logiquement, 5 mois après, je quittais mon job pour me consacrer pleinement à cette nouvelle aventure. “Au Drôle de Zèbre” était né. Depuis, le Zèbre a bien grandi, vendu des milliers d’articles dans plus de 45 pays dans le monde et à encore de nombreuses pépites à dévoiler.

● L’industrie de la mode est un des secteurs les plus polluants après celui de l’énergie. Dans quelle mesure la seconde main te permet-elle de pallier cela ? Est-ce une démarche importante pour toi ?

C’est une démarche absolument indissociable de ma vie, et donc de celle de ma société. Je fais en sorte que mon affaire soit la plus inoffensive possible pour la merveilleuse planète sur laquelle nous avons la chance de vivre. Aussi, cela passe par des choix qui peuvent-être aux antipodes de ce que propose l’industrie actuelle. Pas de suremballage, pas d’encres et un usage des plastiques réduit au strict minimum incompressible.

Aux débuts de la boutique, je récupérais des cartons de vin chez le caviste du coin. Les cartons étaient comme neufs puisqu’ils ne parcouraient que quelques kilomètres entre les châteaux du bordelais et Bordeaux. Je trouvais cela amusant d'expédier les commandes depuis Bordeaux dans des cartons de vin. Malheureusement, des contraintes de poids volumétrique m’obligent à avoir des emballages standardisés pour la plupart de mes envois à l’international. (Un emballage, même recyclé, devient polluant s'il prend trop de place inutilement lors de son transport).

Je suis en train d’inscrire Au Drôle de Zèbre à “1% for the planet”, organisation créée par Yvon Chouinard, fondateur de Patagonia, et je soutiens d’autres associations à titre privé. Si consommer mieux est un bon début, soutenir avec son temps ou de l’argent des organismes qui sont à l'œuvre chaque jour est la suite logique. Quiconque a les moyens de porter des chaussures à plusieurs centaines d’euros fait de facto partie des 10% les plus aisés de ce monde et devrait contribuer, même modestement, à de bonnes œuvres. La générosité est une forme d’élégance dont le monde à besoin.

● Quelle a été ta plus belle trouvaille ?

Impossible d’en retenir une seule sur des milliers de pièces. Je vais citer en vrac : des robes de chambre Arnys réversibles en pashmina et soie, des paires bespoke de Lobb Paris ou Londres, de Corthay, de Berluti, de Fukuda... parfois neuves ! Des costumes de la plupart des grands tailleurs Européens, des cuirs Seraphin, Chapal...À ce jour, j’ai distribué des produits de plus de 250 marques différentes.

Ce que j’aime, c’est mettre la main sur des produits rares, vraiment difficiles à trouver, et en réserver la primeur à mes clients les plus fidèles dont je connais les tailles et goûts par cœur. Ainsi, la plupart de ces très belles pièces sont souvent déjà vendues avant que je ne les mette en ligne.

● Quelle est ta pièce favorite actuellement en vente ?

Je dirai un mocassin à pampilles en mesure de chez Lobb Paris (j’ai d’ailleurs deux paires en vente). De très belles lignes, affutées mais sans agressivité, et de la décontraction affichée avec les pampilles. Une paire qui fonctionne aussi bien l’été sous un chino négligemment retroussé que sous un velours côtelé l’hiver.

● Quelle est ta tenue idéale ? (Celle que tu portes le plus en ce moment ou celle que tu rêves de pouvoir porter par exemple).

À l’image de la paire mentionnée précédemment, je privilégie de plus en plus une élégance simple et souple ces dernières années. Mon activité professionnelle et ma vie de père d’enfant en bas âge m’ont dirigé vers des tenues plus résistantes aux aléas du quotidien. Je dirais un chino clair, c’est toujours une bonne base pour une tenue contrastée (n’ayez pas peur des les salir, c’est la vie !), une belle chemise unie mais légèrement texturée de chez G.Inglese par exemple, une paire de Portland de chez Green marron ou beige, avec éventuellement une veste Filson pour se couvrir. C’est le genre de tenue qui me convient parfaitement au quotidien, pour gérer d’une main des colis en expédition / réception et de l’autre un enfant de 5 ans qui fait de la trottinette.

● Y a-t-il une histoire derrière le choix du zèbre comme emblème ?

L’idée vient surtout de l’expression désuète “drôle de zèbre”, qui désigne une personne singulière, voire anticonformiste. Ni cheval ni âne, le zèbre n’est pas domestiqué, libre, et arbore un pelage hors du commun. Je pense que nombre de mes clients peuvent s’y reconnaître.

● Enfin, as-tu des projets futurs pour Au Drôle de Zèbre ?

Pas nécessairement. À mon sens, une des clefs de la réussite est de ne pas partir dans tous les sens, vouloir se diversifier à tout prix, au risque de se perdre en chemin. J’ai de l’admiration pour ces maisons qui ont la même recette depuis cent ans, et qui la préservent sur des générations malgré les époques et les modes. Je m’inscris totalement dans cette logique. Je suis plus intéressé par une exécution juste que par l’innovation. Au fil des ans j’ai pu acquérir une belle clientèle, fidèle et très satisfaite. Je vais continuer de servir la même recette. Je profite d’ailleurs de vos colonnes pour remercier chaleureusement mes fidèles clients, amis et followers. Rien de cette merveilleuse aventure ne serait possible sans vous. Merci infiniment !

Néanmoins, le plus beau projet serait de pouvoir créer prochainement un premier emploi et de commencer à transmettre cette recette, puis pourquoi pas les clefs de la boutique un jour.

Merci Grégory !

La seconde main comme consommation alternative

Je ne ferais pas un laïus sur les bienfaits de la seconde main - consommation raisonnée, démarche responsable, prix attractifs - je me cantonnerai de vous étayer ce que cette quête me procure.

Tout comme Grégory, avoir une démarche écologique est un sorte de manifeste quotidien. Sans tomber dans l’excès, je pense que se plonger dans les styles du passé pour les ressusciter est une démarche excitante. Lorsque j’ai commencé ma quête pour une cravate Charvet, je n’avais pas particulièrement de motifs ou de tissus précis en tête. Mon seul leitmotiv était qu’elle soit belle. Bien sûr la seconde main offre parfois des mauvaises surprises - notamment lorsque l’achat s’effectue à distance - mais elle demeure fondamentalement une quête apaisante et excitante à la fois.

Apaisante car derrière mon écran - j’insiste sur la quête à distance - je me laisse guider par le flux des vêtements proposés par les différents vendeurs sans pression aucune. Je scroll, je clique, je re-scroll et je reclique. J’aime m’accorder quelque temps pour me consacrer exclusivement à la quête d’un vêtement ou d’un accessoire, sans jamais me presser. Je m’accorde du temps pour réfléchir, je négocie avec le vendeur - et souvent avec moi-même - et l’acte d’achat, s’il est finalisé, est toujours plaisant. 

Excitante car on ne sait jamais sur quoi l’on va tomber. La mode étant intrinsèquement cyclique, retrouver des motifs disparus remis au goût du jour est une démarche teintée d’une certaine fierté. Fierté d’avoir fait une “bonne affaire” !

La seconde main m’a permis d’étoffer ma collection (sic) de cravates à un prix raisonnable - ce n’est pas Mathieu qui dira le contraire, lui qui a récemment déterré cinq cravates Arnys pour 10 €.

Pour une quête d’accessoires, de souliers et vêtements plutôt sartorial, Au Drôle de Zèbre est une adresse de confiance.

 
 

Liste des principaux magazines japonais dédiés au vêtement masculin

Si vous vous intéressez au vêtement masculin, vous en avez probablement déjà feuilleté un.
Le plus célèbre d’entre eux en Europe est sans doute POPEYE. Les magazines Style Sample de Popeye sont d’ailleurs assez rapidement Sold Out.

Mais en connaissez-vous d’autres ? La très bonne librairie Junku à Paris en propose une bonne sélection. J’y ai par exemple acheté il y a quelques semaines ces deux magazines 2nd pour une vingtaine d’euros chacun.

Ma seule frustration ? Contrairement à Popeye, il y a vraiment peu de texte en anglais, même pour identifier les marques dans les notes qui illustrent les images.

J’ai également récemment acheté un exemplaire de Men’s Fudge intitilé Paris Guide ‘23. Curieux de voir quelles sont les meilleures adresses de la capitales selon le point de vue Japonais. Je ferai probablement un retour ici dans quelques semaines. Affaire à suivre.

 
 


Ci-dessous une liste de principaux magazines japonais qui traitent (plus ou moins) de vêtements masculins :

  • Fudge

  • Begin

  • BRUTUS

  • Casa BRUTUS (dédié à la Maison, mais il y a quelques sujet Mode également)

  • CLUEL homme

  • FINE

  • FINEBOYS

  • GRIND

  • GOOUT (dédié aux vêtements outdoor)

  • LEON

  • Lightning

  • MEN'S CLUB

  • MEN'S EX

  • MEN'S NON-NO

  • Mono MAX

  • OCEANS

  • Pen

  • POPEYE

  • Safari

  • Silver

  • Smart

  • UOMO

  • 2nd

Quel tailleur confectionne l'habit vert des “Immortels” de l'Académie Française ?

L’Académie Française est une des plus vieilles institutions françaises encore existantes. Fondée en 1634 par le cardinal Richelieu, elle rassemble 40 “Immortels” sous la coupole du collège des Quatre-Nations située au numéro 23 du quai de Conti à Paris. L’Académie milite pour la défense de la langue Française et est surtout connue pour son fameux dictionnaire éternel.

À chaque nouvelle élection de membres - il y a actuellement cinq sièges vacants - l’académicien prononce un discours solennel devant ses paires et ce dans une tenue devenue mythique, appelée l’habit vert.

Vous êtes-vous déjà demandé qui confectionnait cet habit vert ? Que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, cet honneur revient au tailleur parisien Stark & Sons (appartenant à Camps de Luca), situé 11 rue des Pyramides dans le 1er arrondissement à Paris. La maison nous renseigne sur cette tâche immortelle :

Le célèbre Habit Vert revêtu par les Immortels en séance à l’Académie Française nécessite près de 600 heures de travail, uniquement en broderies faites main”.

 

image Site internet Stark & Sons, tous droits réservés

 

image Site internet Stark & Sons, tous droits réservés

image Site internet Stark & Sons, tous droits réservés

image Site internet Stark & Sons, tous droits réservés

Cravatte sartoriali E. & G. Cappelli

Oubliez votre GPS pour trouver cette charmante boutique napolitaine de cravates faites main. Au 37 de la Via Cavallerizza dans le quartier huppé de Chiaia, vous tomberez sur…une épicerie fine. Pour y accéder, poussez l’élégant portail mitoyen dévoilant une paisible cour intérieure, tournez à droite juste avant le magnifique escalier en pierre blanche et vous y êtes. Pour entrer dans la boutique, il faut sonner car on entre chez E. & G. Cappelli comme on entre dans un appartement et on s’y sent comme à la maison.

 

La Magnifique sélection de cravates dans la boutique E.G. Cappelli

 
 

le couloir menant au l’étalage de cravates

 

Patrizio Cappelli aurait du être pharmacien. Erratum, il a endossé la blouse blanche pendant 10 ans dans l’officine familiale et décide de faire scission en 1995 lorsqu’il lance sa marque éponyme.

“J’ai toujours aimé m’habiller, j’ai commandé mon premier costume sur-mesure à seulement 17 ans, un complet en flanelle grise” précise “Dottor” Patrizio.

Pari réussi.

Au fait, que signifient les initiales “E.G.” ? 

“Ce sont les initiales des prénoms de mes fils, Ettore et Gaetano” nous informe Patrizio.

Une aventure commencée par le père qui verra peut-être un jour les fils reprendre le flambeau.

 

La sélection incroyable de cravates E. & G. Cappelli, une explosion de couleurs et motifs

 

Les cravates Cappelli sont de véritables oeuvres d’art. Elles sont confectionnées au sous-sol de la boutique par cinq artisans qualifiés qui suivent un processus de neuf étapes pour voir naître une cravate.

Patrizio rend régulièrement visite à des filatures, notamment anglaises, pour sélectionner lui-même les précieuses étoffes à la main incomparable. Il est particulièrement friand des madder silks, ces étoffes teintes naturellement grâce à  l’aide d’une plante, la Rubia tinctorum conférant à ses cravates une main plus rugueuse mais aux couleurs éclatantes. Comment Patrizio sélectionne-t-il les tissus pour les cravates ? A cette question, il répond:

“Je suis mon coeur pour sélectionner les bons tissus, tout simplement”

Car ce qui motive Patrizio est la recherche d’une soie pas trop brillante, des motifs uniques - il travaille en étroite collaboration avec des ateliers d’impression pour en offrir de nouveaux constamment - et surtout le noeud parfait. 

“Je ne porte que des cravates non doublées, le noeud y est plus beau, la cravate plus légère”

Nous ajouterons “à la napolitaine”. Ce qui rend les cravates E.G. & Patrizio Cappelli si uniques sont les étoffes choisies ainsi que les motifs, l’ensemble conférant une main inégalable.

E.G. & Patrizio Cappelli, le roi de la personnalisation sur-mesure

Dans cette fameuse cour d’immeuble où se trouve notre boutique, se niche une autre institution napolitaine: Sartoria Formosa. Le tailleur Gennaro Formosa est un ami proche de Patrizio Cappelli, ils partagent l’amour du beau et des choses bien faites. Il était donc logique pour Patrizio de proposer un service de sur-mesure pour ses cravates. Choisissez votre tissu - ou venez avec le vôtre - le nombre de plis (de 3 à 12 !), doublée ou non, la longueur totale et la largeur de votre cravate pour une création unique.

À noter que le site internet de la marque propose - entre autres - la possibilité de sélectionner le nombre de plis ainsi que la longueur et largeur de sa future cravate (de 6 à 12 cm). 

Comptez entre 100 et 120 € pour ce bout de savoir-faire napolitain unique.

 

Un étalage de cravate sur la table d’entrée vous accueil d’emblé

 
 

au fond de la boutique, de par et d’autre des tissus…

 
 

…beaucoup…

 
 

…de tissus !

 
 

cravates à motifs paisley de la maison. ce motif dit communément “cachemire” s’est répandu en europe au XVIIème siècle par l’intermédiaire de châles cachemire. c’est la ville écossaise de paisley qui donnera le nom de ce motif. a noter que le motif en question est un “boteh” venant du persan et signifiant “buisson” ou “arbre”. si vous regardez de plus près, vous remarquerez un cyprès allongé stylisé.

 
 

E.G. Cappelli offre la possibilité de se tailler une cravate avec l’étoffe de son choix

 
 

des etoffes italiennes mais aussi et surtout anglaises

 
 

dES écharpes et foulards complètent l’offre E.G. cAPPELLI

 
 
 

La Smock Jacket de Yarmouth Oilskin

Note : À notre demande, Yarmouth Oilskins a accepté de nous envoyer les 2 pièces que vous allez décrouvrir.

Dans un précédent article, Marcos rappelait l’héritage de Yarmouth Oilskin et la fabrication locale des produits de la marque britannique. Forcément, chez les Indispensables, ça ne nous laisse jamais insensibles...  

Pour ce nouvel article, j’ai choisi d’essayer l’Explorer smock (vous pouvez dire vareuse si vous n’êtes pas snob, ou si vous l’êtes encore plus) dans le coloris vert fougère, histoire de me changer des deux parkas et quatre Barbour vert olive déjà dans mon placard… Un bleu cobalt est également disponible. 

Cette smock jacket est une version hiver de celle actuellement en vente sur le e-shop de Yarmouth Oilskin, elle sera proposée pour la saison Automne Hiver 23-24.

 
 

L’extérieur de la vareuse est en coton ciré hydrofuge « dry wax ». Le touché est doux et naturel (loin de la toile cirée façon Barbour) et m’a permis de rentrer sec de notre séance de photo sous le crachin parisien. Avec son rembourrage en laine et sa doublure en coton, la veste est très agréable à porter même sans couche intermédiaire, et parfaitement respirante. 

Malheureusement, contrairement à Marcos, je n’ai pas de moto, j’ai donc du me contenter d’accessoiriser ma tenue avec un chapeau, ça tombe bien, il pleuvait ce jour là… 

 
 

Personnellement, je suis fan de la coupe et des détails qui rappellent les anciens vêtements outdoor (on ne disait pas encore gorpcore), comme les empiècements de cuir pour serrer les cordons ou les boutons façon oeil de chat. Les poches ventrales sont assez vastes pour y ranger une carte de la zone que vous souhaitez explorer, ou un téléphone portable XL, et deux poches latérales discrètes sont doublées d’un molleton de coton, pour se réchauffer les mains si vous avez oublié vos gants. 

 
 

La façon est sans fioritures, mais elle respire la robustesse. Cette vareuse est une excellente alternative aux versions vintage originales dont la rareté (et le prix) peut dissuader de les porter au quotidien. 

La seconde pièce de cette essai est le deck trousers. Je l’aurais originellement pris beige (là encore, pour changer de ma pile de chino….) mais il n’était plus en stock au moment du choix. Je me suis donc rabattu sur la version noire, finalement facile à porter. Ce pantalon figurait déjà au catalogue de la marque en 1969 (nice). 

 
 

La coupe est ample au bassin et aux cuisses et se rétrécit légèrement sous le genou (personne ne veut se prendre les jambes dans les cordages). Le pantalon s’enfile sans s’ouvrir et se resserre à la ceinture avec un cordon. Ce qui en fait un pantalon très confortable et facile à porter dans toutes les situations. Je le porte le mien quasi-quotidiennement en fin de journée, après m’être changé en rentrant de l’usine à e-mails. 

Bien entendu, la toile en coton épaisse et la fabrication solide en font un pantalon tout à fait adapté à des situations plus aventureuses qu’une soirée Netflix.

En conclusion, cet essai confirme nos précédentes impressions. Yarmouth Oilskin propose des vêtements de qualité et confortables, parfaits pour crapahuter dans la gadoue, pour affronter les éléments, ou simplement passer un bon moment sans avoir à s’inquiéter de la tournure que prend le ciel. 

Quelle est la marque des kilts du roi Charles III ?

Vous vous demandez peut-être d’où viennent les kilts de roi Charles III ? De la maison écossaise Kinloch Anderson.

Ci dessous une vidéo de présentation sur le site internet de la marque.

Kinloch Anderson, le roi des tartans

Un tartan exclusif à Charles lui est même réservé, il en est le seul porteur.

Le tartan exclusif du roi charles III - capture d’écran de l’émission des racines et des ailes, 3 MAI 2023

Pour confectionner un kilt, il faut 8 mètres de tissu. Cet habit traditionnel comporte 31 plis à l’arrière, le secret de la réussite du tombé - et pour obtenir le “swing” de la marche - est le repassage.

La maison Kinloch Anderson propose un service de création de motifs tartan, propre à chacun. Nous avions écrit un article sur les 10 tartans à connaître, mais libre à vous d’en créer un personnel chez la maison écossaise pour réveiller l’Ecossais qui sommeil en vous.

Comment s’habiller pour un 1er jour de travail dans le conseil

Reprenons le cours de notre série Comment s’habiller pour…focalisée sur les tenues à adopter en fonction de certains évènements marquants ou courants de nos vies.

Après avoir expérimenté la tenue de rentrée ainsi que la tenue du vendredi, voyons un exemple de tenue à adopter pour un premier jour dans le conseil.

 
 

Au cours des dernières années, force est de constater que l’intérêt pour les maisons de mesure et de grande mesure est grandissant. Un paradoxe lorsqu’on sait qu’au sein des entreprises les tenues sont de moins en moins formelles. Mais ce monde fascine encore et l’expérience est y vraiment unique. Il est toujours agréable de se laisser guider et conseiller par la personne qui sera amenée à prendre nos mesures. C’est d’ailleurs à mon sens le plus important : trouver une personne qui comprenne bien vos attentes.

Dans le cas présent, j’ai eu la chance d’être pris en charge par un passionné du vêtement masculin (Antoine) au sein de la marque française Swann. Nous en avions déjà parlé ici.

 
 

Ayant déjà une idée précise de mon costume, j’ai été accompagné pour le choix de mon tissu ainsi que la coupe générale. Je souhaitais un tissu “4 saisons” assez aéré pour pouvoir être porté dans les bureaux surchauffés. Concernant la coupe, ce sera un croisé avec un minimum d’ampleur, aussi bien au niveau de la veste que du pantalon. Je veux m'y sentir à l’aise. Pas étriqué. Un peu à l’image des costumes de Gianni Agnelli. Il faut bien cela pour faire bonne impression auprès des nouveaux collègues et de ses clients.

Je porte ici:

  • Un costume gris de la marque Swann Paris

  • Une chemise à col anglais et patte de serrage (tab collar) également de chez Swann Paris

  • Une cravate en soie vintage de marque Céline

  • Une paire de Alden 986 en cordovan bordeaux

 
 

Le costume gris est sans aucun doute un indispensable du vestiaire masculin, ici dans un fresco 100% laine de chez Hardy Minnis avec poches plaquées, épaules naturelles et 6 boutons. Sa coupe ample me procure un grand confort ainsi qu’une belle tenue. Et l’avantage du Fresco est qu’il n’aura pas tendance à se froisser rapidement.

 
 

Quoi de plus classique qu’une chemise blanche en popeline ? Rien si ce n’est le collar tab et les poignets arrondis dans le cas présent.

La cravate vintage à motifs mors de chez Céline est l’accessoire qui empêche, selon moi, à la tenue d’être trop ennuyeuse.

 
 

Enfin le cordovan de mes Penny Loafers permet un rappel subtil du bordeaux de la cravate. Ou pas.

En somme une bonne tenue pour un 1er jour dans une nouvelle entreprise, non ?

La French Ivy en images

Il y a quelques magazines et personnes incontournables de la mode masculine que l’on suit régulièrement. Le blog de Tatsuya Nakamura en fait assurément partie, il s’agit du directeur créatif de Beams.

Deux de ses articles ont particulièrement retenus notre attention.

L’un publié récemment consacré à un numéro spécial de POPEYE datant de 1985 intitulé "Paris Youth Studies" (gauche) et l’autre sur un numéro datant du 25 septembre 1984 (droite).


On peut y apercevoir les looks de l’époque à Paris et en particulier le style French Ivy. Beaucoup de ces articles étaient vendus dans la boutique sélecte "HEMISPHERES" fondée entre autre par Pierre Fournier qui sera par la suite à l’origine d’Anatomica.

Vous nous direz, qu'est ce qui est typiquement French Ivy ?

  • Porter des pulls à col roulé rouges (eh oui !)

  • Le polo Lacoste était un incontournable

  • Le jean 5 poches porté avec une chemise et un pull sur les épaules ou noué à la taille

  • La M-65 : alors que la plupart des gens la considèrent maintenant comme un vêtement plutôt italien (style Aspesi), la M65 était un article incontournable pour la French Ivy

  • Les chaussettes Argyle

  • Les vestes de baseball en daim

  • Les blazer Ivy avec un patch floqué

  • La chemise Oxford col boutonné

La suite en images.

Sous bock 1664 Art

Qu’est ce qu’un sous-bock ? C'est un petit objet généralement de forme rectangulaire et en papier cartonné qu'on place sous une bière.

Certains sont devenus cultes. Nos préférés sont ceux édités dans les années 90 par la marque de bière 1664 de Kronenbourg. Quatre séries de Sous-Bock’Art réalisés par quatre artistes renommés ont été lancées chaque année entre 1991 et 1996.

Ces sous-bock se trouvent facilement sur Internet ou en brocante. Comptez 1€ par sous bock.

Ichizawa Hanpu - Notre tote bag favori

Si l’on devait choisir un seul tote bag, ça serait sans doute celui de Ichizawa Hanpu.
Il coche toutes les cases :

  • Solide

  • Beau

  • Durable, il se patinera et s'adoucira lentement

  • Fabriqué dans un atelier qui a plus de 100 ans

  • Des anses pas trop profondes : il peut se porter à l’épaule mais aussi à la main

 

AU CŒUR DE L’ATELIER D’ICHIZAWA
TOUS LES ARTISANTS TRAVAILLENT PAR DEUX : L’UN PRÉPARE LA TOILE ET L’AUTRE COUD
CRÉDIT PHOTO : TAYASU HITOSHI

 

La marque japonaise avait même collaboré avec J.M. Weston sur des hanses en cuir de la tannerie Bastin & Fils.

Exclusivement disponible (en Europe) chez Trunkclothiers ici.

Donald John Mackay - Le plus célèbre des tisserands de Harris Tweed

Connaissez-vous Donald John Mackay ?

Il s’agit du plus célèbre des tisserands de Harris Tweed. En février 2014 il a même eu son propre article dans le Financial Times.

Le tissage est une affaire de famille chez les Mckay, son père et sa grand-mère fabriquaient déjà du tissu. Pas étonnant donc que John, 70 ans, fabrique du Harris Tweed depuis plus de 50 ans dans son garage à l’arrière de sa maison sur une machine à pédales - à l’instar d’un vélo.
Car oui, le Harris Tweed respecte certaines conditions : fabriqué uniquement à partir de laine vierge, teint et filé dans les îles Hébrides extérieur, et doit être tissé à domicile !

Le renouveau du Tweed a eu lieu en 2004 lorsque Nike a commandé plus de 10 000 mètres de tissu pour l’une de leur basket Terminator. Une très grosse commande pour Donald John Mackay qui ne tisse que 27 mètres de tweed par jour.

 
 

Avec l’aide d’autres tisserands ils ont réussi à honorer la commande en 3 mois. Depuis le travail ne manque pas. D’autres marquent célèbres passent régulièrement des commandes : Chanel, Ralph Lauren…Si bien que le nombre de tisserands est passé de 80 (avant la commande de Nike) à plus de 200 aujourd’hui.

À partir de la 22ème minute dans le reportage ci-dessous.

La Blouse de Lyon - Paris 9

Créée en 1937, La Blouse de Lyon est une boutique spécialisée dans les vêtements de travail traditionnels et les articles de linge de maison. Située à proximité de la station de métro Anvers, entre la célèbre Butte Montmartre et le quartier populaire de Barbès, cette adresse est bien connue des artisans et des Compagnons du Devoir. Depuis plus de neuf siècles, les Compagnons du Devoir assurent une formation de qualité pour les jeunes dans une variété de métiers manuels. Les stagiaires passent d'un lieu de travail à l'autre dans toute la France et à l'étranger, apprenant un métier mais aussi à se connaître eux-mêmes, grâce à l'expérience de personnes et de cultures différentes.

En 1991, Pierre Renault devient le nouveau propriétaire et commence à travailler avec Le Laboureur, une petite entreprise familiale fondée en 1956 à Digoin (Bourgogne, France) et spécialisée dans les vêtements de travail à l'ancienne. La célèbre veste de travail en moleskine ou "Bleu de Travail" est l'une de leurs pièces maîtresses.

En juillet 2019, la boutique a évolué grâce aux nouveaux propriétaires de la société Gwendoline Van Opstal & Nicolas Le Jeune. Ils ont souhaité conserver l'ADN de la boutique et de leur fidèle clientèle tout en y apportant une nouvelle dynamique.

À La Blouse de Lyon, vous trouverez une sélection de vêtements professionnels, d'accessoires et d'objets utilitaires liés au travail avec des marques telles que Le Laboureur, La Botte Gardiane, Crow Canyon, ou encore la marque japonaise de jardinage Niwaki. La Blouse de Lyon, c'est aussi une marque qui propose de petites éditions collaboratives mettant en valeur un savoir-faire, une industrie textile, une envie créative, et toujours avec le souci affiché du prix juste.

La Blouse de Lyon - 21 Rue Gérando Paris 9ème

BLOUSE DE LYON MAGASIN
BLOUSE DE LYON MAGASIN
BLOUSE DE LYON MAGASIN

Thanx God I'm a VIP

Il m'arrive quelque fois de découvrir des boutiques françaises par le biais de médias internationaux. C'est le cas de la boutique que je vais vous présenter aujourd'hui et que j'ai découverte via un blog japonais.

Fondée en 1994 par Sylvie Chateigner, Thanx God I'm a VIP (ou TGV pour les intimes) est une boutique vintage pour hommes, femmes et enfants spécialisée dans les marques de luxe.

Après l'ouverture d'une première boutique dans le quartier Montorgueil, ce sont surtout les soirées TGV (avec l'émergence de la scène "French Touch") qui vont permettre à la marque de se faire connaître dans les années 90.

En 2008, la marque ouvre un nouvel espace à côté de la place de la République dans le 10ème arrondissement de Paris. Elle y propose une sélection pointue (costumes, chemises, vestes, pièces militaires et workwear, accessoires, etc…) et on y retrouve des marques comme Hermès, Marni, Burberry's ou encore Arnys.

Thanx God I'm a VIP est un magasin idéal si vous êtes à la recherche de pièces de luxe /créateurs à “petit prix”. L’ensemble des vêtements sont lavés, triés et tous de belle qualité. Le magasin est également bien organisé par couleurs et il y a toujours de nouveaux articles à découvrir.

Thanx God I'm a VIP - 12 rue de Lancry

Thanks god I'm vip
Thanks god I'm vip
Thanks god I'm vip
Thanks god I'm vip

Oi Polloi dans la tourmente

Avez-vous vu passer ce Tweet de Liam Gallagher ?
“Oi Polloi closing down noooooooooooooooo ffs there is no GOD”

 
 

Selon la rumeur, la boutique de Manchester pourrait être fermée et transformée en un magasin JD Sports.
Pour mémoire, Steve Sanderson et Nigel Lawson ont fondé Oi Polloi en 2002 et l'ont vendu à JD Sports en mai 2021.

Mais même si la boutique physique est sur le point de disparaître, Oi Polloi pourrait continuer d’opérer en ligne.
Comme de nombreux revendeurs multimarques - on pense à Très Bien Shop, Nitty Gritty ou Trunk Clothiers, Oi Polloi a su developper une identité de marque qui s’est matérialisée par la création de sa propre griffe.

En lisant cet article de The Face on est conforté dans cette idée. Leur collaboration avec Lyle & Scott intitulée “Mohair for the People" et qui renouait avec les racines écossaises de la marque, fût la meilleure sortie de Lyle & Scott depuis une décennie.

Affaire à suivre.

Quel débardeur porte Hugh Jackman dans X-Men Origins ?

Réponse : un Zimmerli, la marque suisse spécialisée dans les sous-vêtements de luxe. C’est désormais le seul fabricant suisse de sous-vêtements.

Hugh Jackman n’est d’ailleurs pas le seul à porter du Zimmerli dans des films Hollywoodiens. Les exemples ne manquent pas : Jamie Foxx dans "Ray", Joaquin Phoenix dans "Walk the Line" et même Sylvester Stallone dans "Rocky”.

Histoire et production

Depuis 1871, Zimmerli fabrique des sous-vêtements à partir des meilleures fibres naturelles disponibles dans le monde (tel que le coton Mako égyptien) pour un maximum de confort et de raffinement. Elle a été fondée par Pauline Zimmerli et Johann Jakob Zimmerli à Aarburg. En quelques années leurs produits étaient déjà distribués au Bon Marché où ils étaient appréciés pour leur finesse.

La matière n’est pas tricotée en interne mais par des sous-traitants tels que E. Schellenberg AG à Fehraltdorf ou Textil AG à Huttwil, une commune suisse à proximité de Aarburg. Dans un article du journal local Aargauer Zeitung, on apprend que c’est cette dernière qui réalise la fameuse côte richelieu du débardeur que porte Hugh Jackman dans X-Men. Une maille qui a des côtes différentes sur le devant, le dos et les côtés. On le distingue bien sur l’affiche. Celle-ci est tricotée sur une machine jauge…50 ! Extrêmement fine donc.

Une partie de la production (coupé/cousu) a lieu à Mendrisio dans un atelier de Zimmerli*. Elle avait lieu à Aarburg (siège de Zimmerli) autrefois mais elle a été transférée il y a cinquante ans de l'autre côté des Alpes au Tessin. Autrement dit la Suisse italienne où les savoirs-faire couture sont encore présents. Une cinquantaine de salariés sortent chaque jour plus de 1300 pièces.

*Comme précisé en commentaire par un lecteur, certaines pièces sont produites en-dehors de la Suisse.

DISTRIBUTION`

Zimmerli dispose d’une boutique à Paris, rue du Faubourg Saint-Honoré.

 

tricot richelieu

tricot richelieu

 

10 baskets blanches en toile pour l'été

  1. DOEK

  2. ASAHI

  3. REPRODUCTION OF FOUND

  4. SPRING COURT

  5. SPALWART

  6. NOVESTA (la moins chère à 65€ chez Merci)

  7. SHOES LIKE POTTERY

  8. COMMON PROJECT

  9. CONVERSE CHUCK 70

  10. NORTH SEA STORE

  11. THE REAL MCCOYS

  12. CATCH BALL

  13. MOONSTAR

Liens en cliquant sur les images.

Five Fits With de Esquire

Connaissez-vous la rubrique Five Fits With du magazine Esquire ?

Elle est animée par l’excellent photographe Christopher Fenimore. Il interview chacun de ses invités en même temps qu’il les photographie dans 5 tenues différentes.

Sans surprises, certaines des personnes les plus intéressantes du monde de la mode masculine ont été interviewées. À commencer par Antonio Ciongoli, le premier de cette nouvelle série d’articles, le 13 février 2020.

Ci-dessous quelques-uns des articles que l’on recommande particulièrement.
Surtout celui sur Brian Davis du e-shop vintage Wooden Sleepers. Sans doute moins connu que les autres noms ci-après, mais avec une histoire tout aussi intéressante et des tenues très réussies.

Extrait :
La plus grande opportunité que j'aie jamais eue de m'approvisionner pour Wooden Sleepers m'est en fait venue par l'intermédiaire de Richard Press (petit-fils du fondateur de J. Press et ancien président de l'entreprise). Il a aidé à négocier l'achat d'une garde-robe entière de vêtements Ivy de l'époque auprès d'un ancien maître tailleur J. Press qui a travaillé pour la marque dans les années 50, 60 et 70. Cela comprenait des chemises New Old Stock, des manteaux New Old Stock, des cravates, des costumes, des pantalons, etc. C'était une véritable capsule de style Ivy.

Son article complet est disponible ici :
Brian Davis

Les autres articles que l’on conseille :
Michael Hill
Mark Cho
Gianluca Migliarotti
Patrick Johnson
Jonathan Sigmon
Sid Mashburn
Emilie Hawtin
Jeff Hilliard
Sam Kershaw

Enfin, vous pourrez trouver l’intégralité des articles ici.

Quels sont les vêtements vraiment Made in USA ?

Quels sont les vêtements vraiment Made in USA ? Car oui, seul 2% des vêtements achetés aux États-Unis sont fabriqués aux États-Unis.
Pour le savoir, nous avons demandé à Alex Goulet and Willy DeConto de nous envoyer un exemplaire de "Crafted With Pride 2023", le livre de référence sur les vêtements fabriqués aux États-Unis.*

Plus de 750 entreprises qui fabriquent des vêtements, accessoires et chaussures aux USA y sont répertoriées.

Vous connaissez peut être déjà Alex Goulet (@tagsandthreads) car il est également l'auteur de plusieurs livres dont un que l’on recommande particulièrement pour tous les fans de champion : “Guide To Vintage Champion”. Vous pouvez relire à ce sujet notre article sur le Reverse Weave de Champion.
Alex a par ailleurs travaillé avec pour des entreprises bien établies telles que Hanes, New Balance, Nike, Jordan Brand, Adidas ou encore Reebok.

Quand on est créateur de contenu, on est toujours en recherche de nouveautés. On consacre une bonne partie de notre temps à découvrir (ou redécouvrir) de nouvelles marques afin de vous les partager. Enfin, uniquement celles qu’on juge intéressantes.
C’est tout l’intérêt d’un livre tel que Crafted With Pride 2023. Des bottes de cow-boy du sud-ouest américain, en passant par les vêtements outdoor du Pacifique nord aux costumes faits main de New York, la liste de marques est longue. Ils ont initialement commencé avec 150 marques, puis se sont retrouvés avec 750 à la fin. 70% des marques ont été découvertes grâce à leurs propres recherches et 30% ont été découvertes par le bouche à oreille.

La plupart des marques listées sont d’ailleurs bien plus que ça : elles possèdent leurs outils de production, ce qui les rend vraiment intéressantes à nos yeux.

On notera que beaucoup de ces entreprises sont relativement jeunes. Des années 2000 et au-delà. On n’est pas surpris car les initiatives pour consommer plus local et plus durable se multiplient partout dans le monde.
Mais nous devons avouer que nous sommes les premiers à être les plus “méfiant” envers ces nouvelles marques. Elles n’ont pas toujours fait leurs preuves. Il faut croire que l’invocation historiciste qui est souvent utilisée par les marques pour provoquer une image de respectabilité et de prestige chez le consommateur fonctionne également sur nous.

Crafted With Pride 2023 nous aura aussi permis de redécouvrir des marques que l’on connait déjà : Crescent Down Works, Martin Greenfield, Columbia Knit, Rancourt, Alden ou encore Victoria dont on a appris que leurs baskets étaient ressemelables plusieurs fois.

On a également eu la joie de découvrir de nouvelles marques : on pense à St Croix, Individualized Shirts ou encore Alpine Ludite un fabricant de sacs de randonnée sur-mesure.

Le magazine est disponible ici.

*Marcos l’a également acheté de son côté, il a payé 11€ de frais de douane à cette occasion.