La Smock Jacket de Yarmouth Oilskin

Note : À notre demande, Yarmouth Oilskins a accepté de nous envoyer les 2 pièces que vous allez décrouvrir.

Dans un précédent article, Marcos rappelait l’héritage de Yarmouth Oilskin et la fabrication locale des produits de la marque britannique. Forcément, chez les Indispensables, ça ne nous laisse jamais insensibles...  

Pour ce nouvel article, j’ai choisi d’essayer l’Explorer smock (vous pouvez dire vareuse si vous n’êtes pas snob, ou si vous l’êtes encore plus) dans le coloris vert fougère, histoire de me changer des deux parkas et quatre Barbour vert olive déjà dans mon placard… Un bleu cobalt est également disponible. 

Cette smock jacket est une version hiver de celle actuellement en vente sur le e-shop de Yarmouth Oilskin, elle sera proposée pour la saison Automne Hiver 23-24.

 
 

L’extérieur de la vareuse est en coton ciré hydrofuge « dry wax ». Le touché est doux et naturel (loin de la toile cirée façon Barbour) et m’a permis de rentrer sec de notre séance de photo sous le crachin parisien. Avec son rembourrage en laine et sa doublure en coton, la veste est très agréable à porter même sans couche intermédiaire, et parfaitement respirante. 

Malheureusement, contrairement à Marcos, je n’ai pas de moto, j’ai donc du me contenter d’accessoiriser ma tenue avec un chapeau, ça tombe bien, il pleuvait ce jour là… 

 
 

Personnellement, je suis fan de la coupe et des détails qui rappellent les anciens vêtements outdoor (on ne disait pas encore gorpcore), comme les empiècements de cuir pour serrer les cordons ou les boutons façon oeil de chat. Les poches ventrales sont assez vastes pour y ranger une carte de la zone que vous souhaitez explorer, ou un téléphone portable XL, et deux poches latérales discrètes sont doublées d’un molleton de coton, pour se réchauffer les mains si vous avez oublié vos gants. 

 
 

La façon est sans fioritures, mais elle respire la robustesse. Cette vareuse est une excellente alternative aux versions vintage originales dont la rareté (et le prix) peut dissuader de les porter au quotidien. 

La seconde pièce de cette essai est le deck trousers. Je l’aurais originellement pris beige (là encore, pour changer de ma pile de chino….) mais il n’était plus en stock au moment du choix. Je me suis donc rabattu sur la version noire, finalement facile à porter. Ce pantalon figurait déjà au catalogue de la marque en 1969 (nice). 

 
 

La coupe est ample au bassin et aux cuisses et se rétrécit légèrement sous le genou (personne ne veut se prendre les jambes dans les cordages). Le pantalon s’enfile sans s’ouvrir et se resserre à la ceinture avec un cordon. Ce qui en fait un pantalon très confortable et facile à porter dans toutes les situations. Je le porte le mien quasi-quotidiennement en fin de journée, après m’être changé en rentrant de l’usine à e-mails. 

Bien entendu, la toile en coton épaisse et la fabrication solide en font un pantalon tout à fait adapté à des situations plus aventureuses qu’une soirée Netflix.

En conclusion, cet essai confirme nos précédentes impressions. Yarmouth Oilskin propose des vêtements de qualité et confortables, parfaits pour crapahuter dans la gadoue, pour affronter les éléments, ou simplement passer un bon moment sans avoir à s’inquiéter de la tournure que prend le ciel.