Chemise oxford Uniqlo - Un fil à 3 brins

 
 

Pour posséder quelques chemises oxford Uniqlo, on dirait qu’on est assez conquis par le tissu qui est parfait au quotidien et la coupe droite qui laisse respirer sans être trop large. Elle est déclinée également en modèle slim fit mais on recommanderait vraiment d’opter pour la coupe droite. Le col est plus grand, la gorge également.

Elles sont mises en avant cette saison dans le magazine d’Uniqlo, Lifewear. On y apprend que la première chemise oxford Uniqlo est sortie pour la collection Automne Hiver 2002. Elle célèbre donc ses 20 ans.

Junichi Toyofuku, rédacteur pour le magazine Monocle en est également fan. Enfin surtout celles qui sont blanches, il en possède une dizaine plus ou moins abimées, voire très abimées. Sans surprise, ce sont les cols qui souffrent le plus. Les poches également. Et on ne le voit pas à l’image, mais on imagine qu’il en est de même pour les poignets.
C’est globalement très bon signe, cela nous confirme que ces chemises durent dans le temps et que le tissu est de bonne facture.

Les chemises Uniqlo blanches en oxford de Junichi Toyofuku
Image Lifewear Magazine

Là où l’on serait plus prudent, c’est sur leur paragraphe vis-à-vis des fils utilisés. La marque a développé il y a un an un nouveau tissu pour ces chemises après avoir utilisé le même pendant huit années.
Celui-ci est composé d’un fil à 3 brins, c’est à dire un fil retordu 3 fois. Ce n’est pas précisé, mais on imagine qu’il y a un fil à 1 brin en chaîne et ce fameux fil 3 brins en trame.

“Prisé en couture pour sa résistance, on trouve en revanche très peu – pour ne pas dire aucun – exemple de l’utilisation de ce type de fils dans la confection de tissu.” Lifewear Magazine, Uniqlo

Il est vrai qu’il est beaucoup plus courant d’utiliser un fil à 2 brins (double retord) que 3 brins. Mais cela existe, du titrage le plus fin à des titrages plus grossiers comme cela est le cas pour ce tissu utilisé par Uniqlo.

Le groupe Albini propose par exemple des tissus oxford à 4 brins dans un titrage particulièrement fin, le Golden Jubilee 330/4 à plus de 100€ le mètre. Ou à trois brins avec le Millennium Star 330/3. A noter que le fil est 330/3 en chaîne et en trame, un luxe.
Mais Albini propose aussi des titrages plus grossiers et moins chers en 60/3, et dans ce cas uniquement en trame.


Vous en possédez une dans votre vestiaire ? N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez en commentaire.

 

Porter une veste en laine en été ?

 

Nouveau shooting photos plus estival avec la veste et le jean Edesim.

Une parfaite illustration que le laine - que ce soit pour les vestes mais aussi la maille - se porte pendant toutes les saisons, de l’hiver à l’été. Tout dépend du titrage et du type de tissage - on parle d’armure.

Avec un fil fin et une construction aérée vous serait bien à votre aise, même en pleine chaleur. Ici le tissu VBC utilisé par Edesim est plutôt mi-saison, idéal pour le printemps ou l’autonome. La construction de la veste participe également à la sensation de légèreté et de mouvement qui facilite une utilisation en toute circonstance, même à vélo.

 

Les couvertures de la Compagnie de la Baie d’Hudson

Vous avez forcément déjà vu ce motif si particulier, des bandes vertes, rouges, jaunes et indigo sur fond blanc.

Il s’agit de la couverture “à points” de la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH). Elle est en laine et fut conçue pour la première fois pour la CBH en 1779.
Les points (= les bandes) indiquent la taille de la couverture : un seul point signifie une petite couverture, et quatre points en indiquent une très grande.

Pour la petite histoire, les couleurs de cette couverture mythique de Compagnie de la Baie d’Hudson n’ont aucune signification particulière. Vous pouvez toujours vous la procurez sur le site thebay.com de la marque. Elle est 100% laine et fabriquée en Angleterre.

Si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de cette couverture, nous vous recommandons 2 livres.

Notes au verso de la couverture : « Avec ses fières rayures et ses marques noires distinctives, la couverture à points de la Baie d'Hudson est une icône canadienne. En 1779, HBC a chargé l'usine de textile de Thomas Empson de Witney, dans l'Oxfordshire, de produire des couvertures « à points ». Au cours des années 1800, leur chaleur et leur durabilité en ont fait un favori des peuples autochtones, des commerçants et des pionniers. Aujourd'hui, ces couvertures sont toujours des équipements essentiels. Elles ont accompagné les explorateurs au sommet de l'Everest et au cœur de l'Antarctique et ont été utilisés pour tout, du le traîneau au bateau jusqu'à l'orpaillage. Ce livre richement illustré raconte l'histoire remarquable de la couverture qui a "recouvert des siècles".

La Compagnie de la Baie d'Hudson façonne l'histoire et la culture du Canada depuis plus de 300 ans. Au fur et à mesure que l'entreprise est passée de commerçant de fourrures à leader de la mode contemporaine, les hommes et les femmes de La Baie ont laissé leur marque sur le pays et ses habitants. Là où des Écossais échangeaient autrefois des couvertures et des outils avec des trappeurs en échange de peaux de castor, ce détaillant offre aujourd'hui le meilleur et le plus brillant de la mode mondiale à une clientèle exigeante. La marchandise peut être différente, mais la mission est la même : offrir ce qui est nouveau, ce qui est passionnant et ce qui est avant-gardiste. De l'exploration de l'Arctique à la colonisation de l'Ouest en passant par la création d'un empire moderne du commerce de détail, l'histoire de la Compagnie de la Baie d'Hudson est une tapisserie de richesse et de diversité. C'est une marque que les Canadiens reconnaissent instantanément, des rayures multicolores de sa couverture à points à la bannière en ruban de La Baie. Ici, à travers plus de 200 illustrations, découvrez le passé emblématique de la marque et comment elle continue de façonner son futur.



A noter qu’en 1916, Pendleton, un producteur de couvertures établi en Oregon, crée son modèle Glacier Stripe, qui utilise le même motif de bandes et de couleurs que les couvertures à points de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Depuis lors, la CBH appose une étiquette d’authenticité dans un coin de ses couvertures à points pour les distinguer des produits similaires. Les couvertures Glacier Stripe sont encore produites aujourd’hui par Pendleton.

Lemaire x Magazine B

 
 

Notre article sur Magazine B est sorti pour la première fois en 2020. Depuis lors d’autres marques ont collaboré avec le magazine coréen. Mais une marque en particulier a attiré notre attention. Il s’agit de Lemaire. Comprendre et aimer Lemaire, c’est redonner de la valeur à la créativité et au stylisme.

C’est en 1991 que Christophe Lemaire a fondé sa marque de mode éponyme à Paris. Elle a rapidement été salué pour ses vêtements aux allures résolument urbaines. Lemaire a développé une palette de couleurs réduite, une esthétique discrète et des vêtements pratiques. Au fil des années leur offre s’est étoffée avec une ligne de maroquinerie, des bijoux et des collaborations avec la marque japonaise Uniqlo - actuellement sous la forme d’une ligne dédiée : Uniqlo U.
Les incontournables de la marque sont réalisés en soie sèche. La marque a aujourd’hui une portée plus grande que jamais, transcendant le genre ou l'âge.

Le duo créatif à la tête de la marque, Christophe Lemaire et Sarah-Linh Tran, s'inspirent de la beauté dans le quotidien. Des vinyles des années 1970 aux livres photo contemporains en passant par les magazines de mode alternatifs et les objets naturels, leurs bureaux regorgent d'inspirations culturelles qui donnent un aperçu de l'identité de la marque de vêtements française.

Sommaire*

LETTRE DE LA RÉDACTION
ARCHIVES PERSONNELLES
Des notes créatives de Christophe Lemaire et Sarah-Linh Tran retrouvées dans leurs espaces de travail

DANS LE MARAIS
Le siège social de Lemaire se fond dans le Marais, quartier historique de Paris

BANALITÉS
Les gens de Lemaire affirment leurs convictions personnelles sur le vêtement et la trajectoire inébranlable de la marque

INTERVIEW : CHRISTOPHE LEMAIRE & SARAH-LINH TRAN
Co-directeurs créatifs de Lemaire

ATELIER SUR PLACE
L'atelier maison de Lemaire matérialise l'univers de la marque

ARMOIRE LEMAIRE
Le style emblématique de Lemaire imprègne les chemises, vestes, pardessus et autres essentiels de la marque

EUPHÉMISME
Langage de conception délicat exprimé à travers les couleurs, les matériaux, les silhouettes et d'autres détails

AVIS : ANJA ARONOWSKY CRONBERG
La journaliste de mode Anja Aronowsky Cronberg atteste que Lemaire apporte un confort physique et mental à travers ses vêtements

PRÉCIS
Les regards singuliers des fans de la marque Lemaire qui refusent de se comparer aux autres

À LA BOUTIQUE
Les boutiques Lemaire reflètent l'esprit confortable et calme de la marque

PARTENAIRES ARTISANS
La marque élargit son domaine esthétique grâce à des partenariats ingénieux avec des artisans et des artistes

AVIS : SONYA DYAKOVA
La graphiste Sonya Dyakova dit que l'attrait de Lemaire est qu'il a créé son propre récit en incorporant des éléments culturels à la mode

DANS LES COLLECTIONS
Des collections Lemaire impressionnantes créées en collaboration avec des créateurs extérieurs

PERSONNES
Des personnalités fortes apparues sur les podiums Lemaire

ESSAIS
Réflexions sur les charmes de Lemaire comme vêtements de tous les jours qui sont tout sauf banals

UN POÈME OPTIQUE
La palette de couleurs de Lemaire reflète la lumière, l'ombre et la nature

HISTOIRE DE LA MARQUE
Comment Lemaire a grandi en se concentrant sur la création de styles plutôt que sur la mode

INSPIRATIONS
Musique, films, livres et architecture qui inspirent le duo de designers Lemaire

*le magazine est uniquement disponible en anglais - il s’agit de notre traduction anglaise

 

Marinière Pablo Picasso

 

La marinière est étroitement liée à l’histoire militaire. En France, un décret de 1858 l’établit comme faisant partie de l’uniforme pour de la Marine Nationale. Un glissement du militaire vers le civil s’établit peu à peu, principalement via les vêtements enfants. Elle connaîtra une gloire internationale à partir des années 1950 et sera portée par les plus grands artistes français de l’époque dont Jacques Prévert, Brigitte bardot ou encore Pablo Picasso.

C’est de ce dernier que s’est inspiré Le Minor pour le design de leur dernière marinière. Sur une photo d’archive, Pablo Picasso, derrière une vitre, arbore non pas la traditionnelle marinière aux 21 rayures qu’il avait coutume de porter mais une marinière dont les rayures irrégulières font davantage penser aux motifs du linge basque. Il est traditionnellement écru avec sept rayures bleues qui symbolisent les sept provinces du Pays Basque : trois pour la France, quatre pour l’Espagne.

Tout comme pour leur pull marin 3 rayures, la marinière Pablo la coupe est légèrement ample qu’une marinière traditionnelle. Elle est aussi plus courte pour la rendre plus moderne. Le Minor a également ajouté un bord-côte sur le col pour accentuer le style plus sportswear.

On aime beaucoup la matière utilisée. Le coton n’est pas blanc mais écru et est cardé (non peigné), ce qui qui lui donne un aspect slub, légèrement flammé, irrégulier.

Un must.

Où trouver une chemise Madras pour cet été ?

 
 

Qu’est ce qu’une chemise Madras ?

Une chemise en madras est confectionnée dans un tissu coton léger, tissé en Inde. Elle présente un motif tartan, souvent dans des couleurs vives et estivales, et peut être à manches longues ou courtes.

Pour être considéré comme authentique, un tissu madras doit présenter le même motif sur l’envers et l’endroit et, un peu comme le champagne, être fabriqué dans la région dont il tire son nom.

 

L’imprimé qui recouvre le Preppy Handbook n’est autre que du Madras

 

Comme expliqué dans un article de Redingote dédié à ce tissu, le madras eu ses heures de gloire dans les années 50-60 avec la tendance preppy. Le premier à en importer aux USA n’est autre que le fameux Brooks Brothers (BB pour les intimes) à la fin du 19 siècle. La matière n’est devenue à la mode que quelques années après, dans les années 30 et est encore disponible chez des marques très Ivy telles que J.Press, Brooks, Paul Stuart ou encore the Andover Shop.

Autres exemples ci-dessous.

Drake’s London

Gitman Vintage

J.Press

John Simons (ancienne collection)

Nitty Gritty

 

Rose rose et rose

 
 

Avez-vous vu que Jinji distribue une paire rose exclusive de baskets Asahi Shoes ? La première fois que l’on a vu un tel coloris pour une paire de deck shoes, c’était à l’occasion du défilé Homme Plissé Issey Miyake saison AH20/21. La marque nippone s’était alors associée avec Wakouwa, la marque de Sneakers d’Anatomica.

On en profite pour faire une petite sélection de 4 vêtements rose et 1 parfum à la rose.
On conseille particulièrement le rose pâle pour les chemises ou les hoodies.

Liens en cliquant sur les images

42€

 

Eduardo De Simone - EDESIM⎟Une usine tailleur napolitaine de haute volée

 

Note : nous avons demandé à Edesim de nous envoyer les pièces que vous allez découvrir dans cet article



« Vedi Napoli e puoi muori »
disait Goethe. Comprenez « voir Naples et mourir ». Cette fascination pour la cité parthénopéenne s’est exacerbée au fil des siècles. Si au XVIII et XIXème siècles elle est le centre du Grand Tour, ce voyage initiatique des aristocrates de l’Europe entière, elle connaît un déclin au XXème. Reléguée au second plan durant le siècle dernier, marquée par la Seconde Guerre et estampillée comme ville sale, bruyante et dangereuse, elle connait aujourd’hui une renaissance. Ceux qui sont déjà allés à Naples peuvent l’attester, cette ville a un charme fou. Les ruelles, les habitants, la nourriture et bien sûr les sartorie par centaines. 

Nous vous proposons un voyage dans ces ruelles étroites, cette ambiance si spéciale, grâce à la marque Eduardo De Simone.

Décryptage.

Histoire 

Nous sommes en 1954, Eduardo De Simone vient d’ouvrir la sartoria « Edesim » à Naples. Avec l’aide de sa famille – sa femme Carmela et ses fils Vincenzo, Michele et Rino – l’atelier tailleur devient une entreprise industrielle florissante et travaille pour les plus grandes maisons européennes.

En 2006 s’ouvre un nouveau chapitre. Eduardo Jr. prend les rennes de l’entreprise et en redéfini l’identité. C’est ainsi que voit notamment le jour de la marque en propre de l’usine : Edesim.
Chose plutôt rare pour un atelier de confection, l’offre d’Edesim va du costume sur-mesure au prêt-à-porter en passant par le MTM.

Les vestes Edesim reprennent les caractéristiques de l’école napolitaine : elles sont déstructurées, les épaules sont naturelles et les tissus ont souvent des accents britanniques.

Une offre qui est désormais accessible en ligne. Car oui, Edesim vient s’ajouter à notre longue liste d’ateliers qui sont connus et reconnus dans le milieu professionnel du textile mais pas encore suffisamment du consommateur final. Cet atelier fait sans aucuns doutes parti des plus belles entreprises de confection de costume au monde. Une petite pépite.


Nous avons pu converser avec Eduardo, qui a très gentiment accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Nous avons le plaisir de vous dévoiler une petite interview avec Eduardo De Simone.

Comment est née la marque Eduardo De Simone ?

En l'honneur de mon grand-père Eduardo, dont je porte le nom et le prénom. C'est à lui et à mon père que je dois mon amour pour cette profession.

Quelles sont vos sources d'inspirations ?

Je ne pense pas que l'on puisse parler d'une source d'inspiration, mais les grandes marques pour lesquelles je travaille ont certainement eu une influence indirecte sur ma vision de la mode.

Pouvez-vous nous dire comment est fabriquée la veste que nous présentons ? Et le pantalon ?

La veste est en partie produite selon une construction traditionnelle qui comprend l'entoilage complet du devant de la veste, les coutures à la main du bas de la veste, de la patte de boutonnage, du dessous de col, de la doublure des manches, des boutonnières et des boutons.

La poche poitrine est en « barchetta » et les poches rappellent la forme Pignatiello.

Bien sûr, nous pouvons aussi fabriquer la veste entièrement à la main, mais cela n'est disponible que pour le service Bespoke.

Le "fait main en Italie" est-il important dans le paysage actuel de la mode masculine ?

Il est important que vous acceptiez d'être ouvert à la nouveauté et donc que votre travail et votre savoir-faire évoluent et soient mis à jour. Une caractéristique que je trouve d'ailleurs intrinsèque à la figure de l'artisan, toujours prêt à relever de nouveaux défis, et j'aime donc m'imaginer comme un artisan entrepreneur.

Enfin, si vous deviez recommander un vêtement essentiel à posséder dans la votre garde-robe, quel serait-il et pourquoi ?

Il est vrai que l’habit ne fait pas le moine, mais je crois que lors des 10 premières minutes d'un rendez-vous, qu'il soit romantique ou d'affaires, la première impression est fondamentale.


Notre ressenti des pièces

Nous avons essayé 2 pièces de chez Edesim. Evidemment une veste, en taille 48. Son design classique et élégant est confectionné dans un tissu 100% laine Vitale Barberis Canonico de 240 gr/mt, ce qui est parfait pour le printemps même si au moment du shooting photo il faisait particulièrement froid !

La veste a vraiment une belle allure, elle est complètement déstructurée et on aime beaucoup ce carreaux vert et rouge/orangé qui sort de l’ordinaire.

C’est un modèle “Zéro” de la nouvelle collection capsule d' Eduardo de Simone.

Caractéristiques principales :

  • veste à simple boutonnage

  • three-button roll two

  • emmanchure « a camicia »

  • poches plaquées

  • double fente (notre préférence)

  • fabriquée en partie à la main à Naples

La deuxième pièce que nous avons essayé est un pantalon sartorial en jeans : c’est la deuxième fois que nous en proposons sur Les Indispensables et nous sommes conquis. La première fois c’était avec Prologue. Si historiquement la matière du jeans est destinée à un usage plus casual, nous adorons ici le rendu plus formel.

Plusieurs modèles sont proposés par Edesim. Ils font partis de la nouvelle collection Zed fabriqués dans un denim 10 oz en coton composé d'une trame blanche et d'une chaîne bleue. 
Selon les modèles, trois styles se dessinent :

  • 1er style : Devant plat, taille haute et coupe légèrement cintrée

  • 2ème style : Un pli traditionnel, taille moyenne et coupe classique 

  • 3ème style : Deux plis, taille moyenne et coupe droite : celui que nous avons essayé

Les trois modèles sont dotés d'une braguette zippée, de boutons en métal et de passants de ceinture. 
Le bas est livré non fini pour que vous puissiez le faire retoucher à la longueur idéale.

Nous avons essayé la taille 46. La taille était légèrement serré, un 48 aurait sans doute était plus adéquat. Mais cela n’est pas d’importance car Edesim laisse suffisamment de matière pour gagner une taille.
Question coupe, la jambe est assez large pour être confortable sans en faire trop. Le juste milieu.

En résumé, ces pièces sont le parfait compromis entre un vestiaire casual et plus habillé. Un double registre que nous apprécions beaucoup.

En bref

Naples s’invite à Paris, mais pour de bon cette fois. EDS fait partie de ces marques ateliers qui ont un savoir-faire reconnu et qui avec l’avènement d’Internet cherchent à la développer au maximum tout en misant sur ce qui fait leur force : des vêtements haut-de-gamme proposés à des prix contenus.

Chez EDS, le produit est roi et son royaume est Naples.

 

Vente des effets personnels de Karl Lagerfeld

 

Images : sothebys.com

Les possessions de Karl Lagerfeld sont mises aux enchères par Sothebys lors d’une série de ventes en trois parties, qui se déroulent / se sont déroulées dans les trois lieux de résidence du défunt créateur : Monaco, Paris et Cologne. La vente finale aura lieu à Cologne, en Allemagne, en mai 2022. Elles comprennent des œuvres d'art, des meubles, des croquis mais aussi des vêtements et des accessoires.

Justement, ce sont ce eux qui ont capté notre attention. Ont été vendues ces célèbres mitaines, c’est à dire ses gants en cuir sans doigts qu’il enfilait régulièrement lors de ses sorties publiques. Il les achetait chez la marque Causse dans les années 2000 puis Chanel des années plus tard - qui rachètera Causse entre temps. Karl Lagerfeld possédait également quelques exemplaires de chez Maison Fabre, une autre référence de la ganterie.

Question vêtements, beaucoup de pièces de chez Dior et Yves Sain Laurent. Plus rares, il y a également de belles vestes Comme des Garçons et Martin Margiela.

Vous noterez que la plupart sont customisées avec des détails Chanel, principalement pour les boutons.

Tote Bags Anta and Yagi Tsusho

Junya Watanabe Comme des Garçons Man pour Brooks Brothers

Boutons Chanel

Costume Dior Homme en laine à carreaux Prince de Galles gris

Veste militaire en laine bleu et rouge

Comme des Garcons Edited, sac en velours vert

Un ensemble de quatre épingles de cravate dorées

Peignoir en twill de soie

Ses initiales KL brodées

Hilditch & Key : Karl lagerfeld fait alors confiance depuis de longues années à cette boutique, il possédait plusieurs centaines de chemises de la marque

Christopher Farr, Tapis moderne en laine, modèle "Rockburne"

 

Jeans toxiques, la face cachée de l’industrie textile en Turquie

 
 

La Turquie fabrique des millions de jeans pour les grandes marques de mode. Dans la filière textile, ce sont souvent les sous-traitants qui font le boulot. Leur main d’oeuvre est exposée à des produits chimiques toxiques, quand elle ne trime pas dans des conditions infernales. Bego Demir, ancien ouvrier du textile, est lui-même une victime de ces pratiques et défend depuis des années les droits de ses camarades.

 

Le Laboureur - 2 raisons supplémentaires d’aimer leurs vestes

 
 

Deux choses que l’on avait pas précisé dans notre article initial sur Le Laboureur et qui conforte notre avis positif sur cette marque française historique de vêtements de travail.

Le premier point concerne les poignets de leurs vestes de travail. Cela reste un détail, mais on apprécie particulièrement la coupe boxy de l’avant bras. La manche se resserre jusqu’au poignet et donne un look plus sportif et plus moderne. Le même esprit que l’on retrouve actuellement sur beaucoup de pantalons.

Le deuxième point, ce sont les multiples collaboration avec Junya Watanabe, la marque japonaise fondé sous l'égide de Comme des Garçons en 1993. Une reconnaissance du du savoir-faire français pour les vestes de travail.
On aime d’ailleurs beaucoup le modèle ci-dessous dans un tartan en laine. Des pantalons et tote bag ont également été produits en collaboration, entièrement faits en France à Digoin, lieu de l’atelier de Le Laboureur.

 

Ceintures Beams Plus Double Boucle

 
 

Les ceintures D-Ring (ou Double D en français ou encore Double Boucle) font parties de nos ceintures préférées parce qu’elles s’ajustent parfaitement au tour de taille, quelles que soient les variations de poids de son porteur.

Vous conviendrez qu’une ceinture mal ajustée ou trop grande n’a pas beaucoup d’intérêt…avec une ceinture Double Boucle il y a peu de chances que cela arrive.

Pour le printemps été, Beams Plus a réédité l’un de ses modèles phares, une ceinture en gros-grain au look très preppy qui ira parfaitement avec un jean blanc ou brut. Elle est confectionnée au Japon à partir d’un tissu en nylon très résistant.

 

Tenue des Lecteurs #6 - Michaël

Tenue des lecteurs #6

 
 

Aujourd’hui, j’ai eu envie de porter une tenue plutôt classique, l’association de la veste bleu / pantalon gris mais avec un twist.

La veste est une Tybourg de chez Scavini - où je travaille maintenant depuis quelques semaines après avoir été client chez eux pendant de nombreuses années. J’aime beaucoup l’esprit workwear de cette veste que je trouve très facile à porter. Le tissu est une flanelle de chez Vitale Barberis et pour y apporter un peu de fantaisie le col est en velours. Je trouve cette veste parfaite pour l’hiver ou la mi-saison, elle est à la fois élégante et décontractée.

Le pantalon, en flanelle également, vient de chez Natalino. J’aime beaucoup sa couleur anthracite, qui me permet de l’associer à de nombreuses couleurs et qui s’intègre parfaitement dans des tenues plus classiques ou plus décontractées.

Pour apporter un peu de couleur et un peu de peps à l’ensemble, j’ai décidé de porter mon pull violet de chez Octobre Éditions façon Shaggy Dog. Cela faisait pas mal de temps que je cherchais un pull façon shaggy dog, mais je n’étais pas sûr du rendu sur moi, c’est pourquoi j’ai décidé de tester celui-ci dans un premier temps. Je dois dire que je suis conquis, cela m’a donné très envie d’en avoir d’autres dans de nombreuses couleurs, je vais regarder du côté de chez Bosie pour mes futures acquisitions.

Pour les chaussures, j’ai choisi mes Hi Top de chez Sanders. C’est la paire de chaussures que je porte le plus souvent, je peux les mettre aussi bien avec un pantalon en flanelle comme aujourd’hui, qu’avec un jean ou un chino. Je trouve cette paire très polyvalente. Je comprends pourquoi Steve McQueen portait une paire similaire. Elles sont à la fois habillées et décontractées. C’est la deuxième fois que j’utilise ces mots, mais c’est un leitmotiv dans ma façon de m’habiller, j’aime être élégant mais pas guindé.

L’écharpe est un cadeau de ma copine, je ne sais absolument d’où elle vient, l’étiquette s’est détachée il y a longtemps. elle est en mélange de cashmere et de laine. J’adore son motif tartan et sa douceur au quotidien.

Pour la bague, je l’a porte depuis maintenant plus de dix ans, elle vient d’une petite boutique située à Eze Village dans le Sud de la France - entre Monaco et Nice - où j’ai grandi. Je l’ai achetée durant ma période « jeans moulants, mods dandy un peu classe, je ne vivais plus que la nuit » - on a tous un passé ahahah. J’aime beaucoup sa pierre turquoise, je ne m’en sépare jamais.

Je trouve que cette tenue me représente bien à la fois décontractée tout en restant élégant - jamais deux sans trois ;).

 

Mugler - Exposition Couturissime

 

Du 30 septembre 2021 au 24 avril 2022, le Musée des Arts Décoratifs de Paris accueille l’exposition «Thierry Mugler, Couturissime », conçue, produite et mise en itinérance par le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Cette exposition d’envergure retrace l’œuvre du créateur à l’imaginaire singulier qui a révolutionné la mode, la haute couture et le parfum. Cette étape parisienne signe le retour de cet artiste visionnaire, photographe, inventeur de parfums et metteur en scène, dans la ville où il a connu tous les succès

Ci-dessous quelques images que nous avons prises lors de notre visite de cette exposition.

 

Johnstons Of Elgin - Écharpe Tartan Mackenzie

 
 

Johnstons of Elgin, c’est un peu la Rolex des écharpes. Une référence depuis des siècles. Les meilleures marques au monde travaillent avec eux, Burberry en tête.

On est donc très content d’avoir (enfin) pu essayer leurs écharpes. Et on a pas été déçu.

Marcos a opté ici pour un tartan Mackenzie, un classique à dominantes de bleus et de verts fringants entrecroisés de quelques touches de rouge.

Un must.

Disponible ici - et le prix du cachemire n’est pas prêt de baisser, bien au contraire.

 

La mode à la montagne

 

Beaucoup de livres ont été publiés sur les vêtements que portent et portaient les marins. Les livres se font plus rares concernant la montagne mais ils en existe tout de même. C'est le cas de Fashion Altitude, une synthèse d’une exposition de la Fondation Glénat qui s’est tenue au couvent Sainte-Cécile, à Grenoble, de novembre 2016 à février 2017.

Disponible ici.

“Doudoune, Moon Boot, pull rouge et pull jacquard, fuseau, fourrure polaire et bottes à poils... Uniforme de chasseur alpin, tenue de moniteur de ski, look de snowboarder... Tant d'éléments du vestiaire des loisirs de montagne se sont installés dans notre imaginaire comme dans notre garde-robe ! Comment les vêtements destinés à la fréquentation de la neige et des cimes sont-ils nés ? Comment leur aspect, leur fabrication, leurs codes ont-ils évolué ?À la fin du XIXe siècle, les convenances dictaient le code vestimentaire davantage que le confort et la protection contre les éléments. Et la pratique des sports de montagne ne se concevait pas sans élégance. Longues vestes blanches pour les femmes et paletots aux couleurs vives pour les hommes.Au fil du temps, avec la démocratisation du tourisme en montagne et l'industrialisation de la confection, à force d'inventivité, on a cessé de s'habiller et on s'est équipé. Puis, les vêtements de sport étant devenus chauds, techniques, légers et performants, l'esthétique et la mode ont repris le dessus.Les lignes et les matières nées sur les pentes ont conquis la vie quotidienne urbaine ; elles se remarquent jusque dans les défilés des créateurs. Moncler, Fusalp, Vuarnet sont installés rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le Marais ou au Japon. Rossignol Apparel participe à la fashion week de Milan et prône le « chic » à la montagne ». Jean-Charles de Castelbajac « habille » des téléphériques, Chanel estampille des skis, et des carrés Hermès continuent d'illustrer les « joies de la montagne ».Au moment où l'inspiration vintage souffle sur les collections de vêtements de sport, cette histoire très documentée de la Fashion Altitude séduira les fans de mode comme les dingues de sport.“

“L’exposition raconte l’évolution de la silhouette des origines de la pratique des sports d’hiver à nos jours à travers des œuvres iconographiques, vêtements, accessoires, revues, films et photographies.

Au début du XXe siècle, il n’existe pas de costume spécifique pour la montagne. Quelques rares témoignages montrent des ensembles confectionnés dans de la laine tissée pour les compétitions de luge mais les hivernants, quelques familles de l’aristocratie européenne ou de la haute finance, improvisent des tenues en fonction de leur imagination. Superpositions de vêtements de chasse ou de sports d’extérieurs, associées à des lainages de couleurs vives, sont les seules alternatives. Les années entre deux guerres connaissent pourtant de vraies inventions avec la création de pièces dédiées à la montagne comme le fuseau, l’anorak et la doudoune notamment.

Les textiles synthétiques, mis au point pendant la seconde guerre mondiale vont lancer une vraie révolution en permettant la réalisation de vêtements toujours plus performants tandis que l’industrie touristique développe les loisirs de montagne. Tourisme et prêt-à-porter travaillent alors de concert pour permettre l’accès aux sports d’hiver au plus grand nombre, dans les meilleures dispositions possibles et équipé de tenues de plus en plus techniques.”

 

Quels chemisiers travaillent avec le tisserand Thomas Mason ?

 
 

Trouver les meilleures addresses, voilà ce nous anime depuis nos débuts fin 2016. L’un des moyens les plus fiables reste encore de regarder avec qui travaille les meilleurs tisserands ou filateurs. Et Thomas Mason, du groupe Albini, fait sans aucun doute partie des meilleurs fabricants de tissus de chemises au monde.

La marque dévoile quelque-uns de ses clients les plus prestigieux lors d’éditions spéciales de tissus réalisés en quantités limitées.

Exemple en 2020, lorsque Thomas Mason propose une réinterprétation contemporaine d'une icône des années 20-30 : un tissu Oxford nommé Kennedy, en l'honneur du président américain John F. Kennedy, qui adorait porter ce genre de tissus. Grâce à sa versatilité et sa résistance, le Kennedy est idéal pour la création de chemises sportives et de surchemises décontractées, dans un parfait style 'collège'.

Cette édition limitée était disponible uniquement chez les chemisiers suivants.

Tailleurs participants :
ANGLO-ITALIAN - Londres, Royaume-Uni
A. SELMEIYER - Berlin, Allemagne
AURINDA PEREIRA - Lisbonne, Portugal
BROTHERS TAILORS - Phoenix, Arizona
CAMISERIA BURGOS - Madrid, Espagne
DANIEL LEVY - Paris, France
DELLA SORTE - Rome, Italie
FREDERICK LYNN HABERDASSHERE - Chicago, USA
GALARD - Praha & Brno, République tchèque
IW HVIDBERG - Copenhague, Danemark
IN LANE - Zurich, Suisse
JOSÉ LUIS PEYRA SAN VICENTE - Barcelone, ​​Espagne
P. JOHNSON TAILORS - Sydney, Australie
Q CLOTHIER - Dallas, USA
RAVIZZA - Milan , Italie
VENTURINI - Vienne, Autriche
YAMAGAMI - Tokyo, Japon

Une liste de bonnes addresses en quelque sorte.

Idem en 2019 avec la collection Icons qui est une collection capsule qui redonne vie à des tissus issus des archives de Thomas Mason, un trésor composé de plus de 700 volumes. Elle redonne vie à des motifs qui étaient emblématiques dans les années 1960. Les cinq motifs à rayures sont développés dans une qualité nommée Langham : une riche popeline à 2 épaisseurs, densément tissée à partir de coton égyptien Extra-Long Staple et équipée de la lisière « Thomas Mason Icon ».

Cette collection était uniquement disponible chez les chemisiers ci-dessous :

ANTO - USA
ASCOT CHANG - Chine
ATELIER FASAN - Allemagne
CAMISERIA BURGOS - Espagne
CRANE BROTHERS - Nouvelle Zélande
DANIEL LEVY - France
DELLA SORTE -Italie
HAMILTON SHIRTS - USA
ISETAN-MITSUKOSHI - Japon
LA CHEMISE BLANC - Espagne
RAVIZZA - Italie
ROSSI - Singapour
RUBINACCI - Italie
SIMONE ABBARCHI - Italie
TRUNBULL & ASSER - Angleterre
VENTURINI - Autriche

 

Lutays

 
 

Certains d'entre vous connaissent peut-être déjà Lutays, nous avons rencontré son fondateur Jean-Baptiste il y a quelques mois dans son showroom du 7ème arrondissement parisien.


Pourrais-tu revenir sur ton parcours ?

Rêvant de travailler dans l’artisanat d’exception pour homme, je suis arrivé à Paris après mes études de droit pour effectuer un stage chez le bottier Pierre Corthay en vente et marketing. L’expérience s’étant bien passée, je suis revenu chez eux en contrôle qualité et logistique.

On m’a alors conseillé d’évoluer au sein d’un grand groupe. Je suis donc parti chez Bottega Veneta (Kering) en boutique d’abord pour finalement m’occuper de la formation des vendeurs en grands magasins.

Par la suite, j’ai dirigé la ganterie Lavabre Cadet et son atelier pendant quelques années avant de lancer Lutays en 2020.

Un parcours assez long au final (une dizaine d’années), sans raccourci mais à l’issue heureuse !

Comment est né le projet ?

Le projet est né d’une double observation : au salon Pitti Uomo à Florence en constatant l’absence de représentation d’un style français clairement défini comme peuvent l’être les styles italiens, anglais et américains. Contrairement au style de la parisienne chez la femme qui est mondialement connu.

Ensuite, lors d’un trunk show à Hong Kong où les clients en grande mesure cherchaient désespérément une tenue élégante et décontractée adaptée à leur quotidien sans paraître satisfaits par les solutions proposées par les tailleurs, la mode, le sportswear ou le vintage.

Puriste dans l’âme, je souhaitais élever le vestiaire décontracté au niveau de qualité de la grande mesure. Style, patronage, façon, matières… Tout a été repensé pour obtenir des pièces exceptionnelles et être à la hauteur de ce projet ambitieux.

Lutays fut dès lors créé en développant une élégance décontractée typiquement française fondée sur le savoir-faire couture.

Quelle offre proposes-tu ?

Nous proposons avant tout des vestes décontractées. Il y a actuellement 8 modèles permanents pour convenir à tous les goûts et toutes les morphologies.

Tout est réalisé à la commande, dans une seule et même qualité, en prêt-à-porter ou en grande mesure.

Nos accessoires partagent la même philosophie et le même souci de qualité que nos vestes.

Les commandes se font à notre showroom parisien (au 4bis Passage Landrieu, Paris 7ème) sur rendez-vous ou sur notre boutique en ligne. Concernant la livraison, il faut compter un délai de 6 semaines.



À qui s’adresse-t-elle ?

Aux hommes qui souhaitent investir dans un vestiaire élégant et confortable en toute circonstance pour leur style de vie actuel qui mélange voyages, carrière, famille et amis.

Notre clientèle est internationale, cultivée, dynamique, avertie et francophile.

Nous commençons également à recevoir des commandes de femmes qui apprécient la qualité et le caractère de nos pièces.


Pourquoi avoir fait le choix du Made In France ?

La France est le pays de l’excellence, de l’élégance et de la haute couture.

Les talents et les ateliers avec lesquels nous travaillons sont uniques en leur genre.

C’est finalement une question d’honnêteté puisque le style, la culture et le savoir-faire français sont au cœur de Lutays.

Après, produire localement, encourager l’emploi et la préservation d’une culture extraordinaire, avoir des conditions sociales optimales pour les travailleurs… Pour certains ce sont des arguments marketing mais pour nous cela fait partie intégrante de la marque.

Quelle est ta pièce préférée ?

Nous avons la chance d’avoir des clients qui ont du goût, les commandes sont souvent intéressantes.

Comme les modèles sont pensés comme des permanents et nos tissus souvent limités, on continue d’être surpris par le potentiel de chaque pièce au fur et à mesure des commandes.

Cela dit, j’apprécie actuellement particulièrement la Pilote en barathea qui est parfaite pour le voyage et la ville avec ses nombreuses poches et son tissu qui ne froisse pas.




Merci Jean-Baptiste !

 

Tenue des lecteurs #5 - René

Tenue des lecteurs #5

 

La veste Ivy MTM J.Keydge est en tissu tweed de chez Depaz à Bologna et confectionnée par mon ami Ahmet Temel de l’atelier Temel. Ahmet a travaillé pendant de longues années chez J.Keydge et fabrique aujourd’hui dans le nord de Paris des vestes en MTM pour J.Keydge mais aussi d’autres marques. Ces vestes sont déstructurées et complètement sans doublures. Un bonheur à porter. J’en ai plusieurs mais celle-là est unique. J’ai même la chance de connaître personnellement Francois Ferdinand, le fondateur de cette marque mythique française. Un précurseur dans sons genre. F.Ferdinand a été visionnaire car il a anticipé déjà depuis longtemps cette tendance de l’épaule naturelle et du « soft look ».

Le 5 poches, la doudoune sans manches, la chemise en chambray et la cravate tricot sont de chez Breuer. Walter Breuer est un ami de longue date et j’ai énormément appris étant client depuis plus de 20 ans désormais. C’est une des références du « french preppy » et de la french Riviera avec Façonnable. Pour moi Breuer est le vrai héritier du casual chic à la Façonnable.. Incontournable !

Les chaussures sont de chez Tricker’s, modèle Bourton. Achetées sur Jermyn Street à Londres, ce sont les plus belles country shoes que je connaisse. Une icône, quoi.

L’écharpe est de chez Drake’s, une marque que je considère comme une des boussoles dans le menswear d’aujourd’hui. Un bon mix de Ivy, british, french et italian chic. En plus je connais et apprécie énormément Michael Hill le Creative Director. Un vrai gentlemen !

La casquette est une Brooks Brothers, Made in USA, à New York. On admire tous Brooks Brothers pour leur histoire même si la marque n’est plus ce que c’était. Mais ça reste tout de même un mythe pour moi.

Les lunettes sont des « Lunor », made in Germany, comme moi ;) Un bel exemple d’ingénierie dont sont capables les allemands. En plus elles sont très belles je trouve :).

La monte est une Vintage Ducado en or. Celle de mon père que je ai hérité. Merci Papa, je t’aimerai toujours !

Et pour finir le bracelet avec la petite médaille en argent est de chez GabyLF. La marque de joaillerie de ma femme, qui a une vraie histoire et du sens. Disponible au 4 rue de Sèvres à Paris.

 

Le costume cravate, l'uniforme du monde moderne - Reportage Arte

 
 

Une silhouette nouvelle pour un monde nouveau : l’histoire du costume cravate, à partir de la fin du XIXe siècle, recouvre celle de l’américanisation du monde industriel. Manuel Charpy décrypte cet idéal de dynamisme et de modernité et les distinctions sociales qu’il exacerbe en les reconfigurant.

C’est l’histoire, aussi, de celles et ceux qui rejettent le costume pour résister au monde dont il devient le symbole, où l’endossent au contraire pour y réclamer une place qu’on leur refuse. Une histoire politique, à fleur de peau.