Lyria Tessuti - Riccardo Bruni

 
 

Image d’illustration : Nigel Cabourn, The Blanket Jacket en tissu Lyria

On continue notre série Les plus belles étoffes avec une entreprise Italienne, spécialisée dans la production de tissus créatifs mais néanmoins intemporels.
Si vous suivez Nigel Cabourn sur Instagram, vous connaissez sans doute déjà Lyria ainsi que Riccardo Bruni, son directeur artistique. Lyria collabore avec les plus belles marques menswear du monde. Hormis Nigel Cabourn, nous pourrions par exemple citer Comoli.

Histoire

Lyria est née en 2002 du partenariat entre le très célèbre tisserand Lanificio F.lli Cerruti et la créativité de Riccardo Bruni, plus de 30ans d’expérience dans la mode, il est notamment passé par Lanificio Luigi Ricceri ou encore Bartolini Sestilio. L'entreprise basée à Prato s’adresse à la fois au marché du Prêt-à-Porter Homme, Femme, Enfant mais aussi des Accessoires ou de la Maison. Elle s'appuie sur une approche créative et utilise des méthodes de production traditionnelles. Le succès de Lyria réside principalement dans une recherche esthétique poussée pour créer des tissus “intemporels”, en marge des tendances saisonnières, mais néanmoins empreints de modernité. Concrètement vous trouverez chez Lyria ce que vous ne trouverez pas ailleurs : contexture particulière, poids différents, motifs spéciaux, traitements inhabituels…Un travail qui a été récompensé en 2019 à l’occasion des Première Vision Awards. Le tisserand italien a reçu le Handle Prize, pour un tissu en mélange laine polyester. Le prix récompense un tissu ayant, on cite, “des qualités tactiles étonnantes”.

Je travaillais déjà sur les métiers à tisser à l'âge de 7 ans. J'ai grandi autour de l'odeur du tissu et du bruit des machines. J'ai rencontré un vieux tisserand, un type charismatique qui m'a guidé. A 13 ans, j'ai commencé dans une école d'ingénieur textile. Et un jour, des années plus tard, j'ai produit 1800000 mètres de tissu pour ma première collection d'été en 2001.
Ce métier, c'est la passion - celle qui vous donne la chair de poule, qui vous fait créer des textiles dont sont faits les rêves, qui peuvent vous plonger dans l'abîme quand un projet ne fonctionne pas […]
Riccardo Bruni pour Première Vision Paris ⎜ Février 2016

Je réinterprète les tissus du passé en essayant de créer des émotions, en mettant de l'amour dans ce que je crée. Je suis même un peu jaloux de ce que je fais. Je ne pense pas aux affaires quand je créé mes tissus et c'est pour cette raison que nous voyons des poids et des constructions inhabituels dans la collection: à mon avis, cette approche est à la base de la beauté d'un produit qui se conçoit comme une œuvre et transmet donc quelque chose.

Riccardo Bruni pour Iltirreno.gelocal.it ⎜Septembre 2010

Les locaux de Lyria, situés à Montemurlo dans la province de Prato Capture écran, Google Street View, Janvier 2021

Les locaux de Lyria, situés à Montemurlo dans la province de Prato
Capture écran, Google Street View, Janvier 2021

 

Howlin' - Une marque créative de pulls haut-de-gamme

 

Note : A notre demande, Howlin’ ont accepté de nous envoyer les 2 pulls que vous allez découvrir dans cet article.

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Howlin' by Morrison

Une marque créative spécialisée dans la maille

Texte : Marcos Eliades
Photos : Thomas M.

 

Qui n’a jamais senti à plein poumons un pull écossais en laine vierge non traitée ? Si vous n’avez jamais eu l’occasion de le faire, faites-le au plus vite. Les narines reniflent l’ensemble d’un troupeau de moutons : l’odeur est caractéristique. Pour certains, déplaisante, pour d’autres non. Je fais partie de la seconde catégorie. Ce parfum me fait voyager dans les lointaines contrées écossaises, une odeur presque rassurante. Alors quand les deux frères Belges Jan & Patrick Olyslager fondent leur marque de pulls en 2008, ils font un pied de nez aux conventions en baptisant leur marque Howlin’, comprenez « qui sent mauvais » en argot écossais. Un véritable tour de force ! 

Voici deux pulls de leur collection à motifs caractéristiques. 

Décryptage. 

 

Une histoire de localité

Howlin' est une marque belge spécialisée dans la maille depuis 40 ans. Elle est à la fois créative et respectueuse des savoir-faire. C’est finalement ce qu’on aime chez Howlin', cette association entre la modernité et la tradition. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que leurs pulls en laine Shetland sont toujours tricotés en Ecosse et en Irlande. La raison en est simple : ces deux pays sont le berceau historique de ce type de maille. Ils disposent d’un savoir-faire reconnu en la matière. Pourquoi aller ailleurs ?
Les t-shirts et les sweatshirts sont quant à eux fabriqués en Belgique. Lorsque c’est possible, le jersey est même directement tricoté dans la région. Le ton est donné : Howlin’ aime le local et le responsable. Dans un monde globalisé où tout va si vite et se brûle, la marque prend le pari de la lenteur pour favoriser la qualité. 

Question distribution le marque est très bien représentée dans le monde. Une centaine de points de ventes ! 

Deux pulls caractéristiques

Le premier pull est un Shetland sweater confectionné en laine écossaise à 100%. La pièce est entièrement tricotée et finie à la main en Ecosse. Et comme tous ces homologues haut-de-gamme tricotés en Écosse, le pull est seamless. Autrement dit, il n’y a pas de coutures, toutes les parties sont reliées ensemble maille à maille.
Le pull a un fit légèrement oversize, idéal pour mettre une chemise en dessous ou un t-shirt épais. Il est également brossé, ce qui lui confère ce côté shaggy

Le motif du pull est caractéristique des îles Shetland. L’histoire raconte qu’il permettait aux matelots d’être vus de loin par leur compagnes, lorsqu’ils rentraient d’un long séjour en mer.* Howlin’ fait revivre cet héritage et propose un pull complètement adapté à la vie citadine ou bucolique. Un pull à tout faire, en somme. 

Le coloris biscuit mélangeant des pointes de blancs et de marrons rend le pull à la fois sobre et percutant. Il se marie parfaitement avec un jeans brut. L’avantage d’une pièce sobre est qu’elle permet une association de couleurs plus vastes et étendues. N’hésitez pas par exemple à porter de belles chaussettes colorées aux pieds !

Le pull ici est une taille M pour un effet oversize voulu. 

 
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Le deuxième pull est caractéristique des cable-knit écossais. Ces pulls à torsades qui inondent le marché du vêtement depuis quelques années, pour notre plus grand plaisir. Il n’y a pas un pull à torsades qui se ressemble : historiquement les motifs étaient choisis par les femmes des marins et permettaient aux matelots d’emporter un souvenir familiale lors de leurs voyages. Aussi, chaque dessin permettait de distinguer les marins. Aujourd’hui nous dirions « signe distinctif ». 

Le pull est d’un beau coloris écru. Nous l’avions déjà dit précédemment, la couleur écru est fantastique en hiver. Elle se marie facilement avec tout et permet réellement d’illuminer une tenue en lui donnant de l’allure. 

Le fit est généreux. Sans doute aurait-il fallu que j’opte pour un S au lieu dans M, l’épaisseur de la laine accentuant le côté oversize – qui n’est finalement pas déplaisant du tout à l’œil comme au porté. La maille est épaisse et lourde, à l’inverse du premier pull qui compte une texture spongieuse et légère. 

Le pull présente les même caractéristiques que son voisin : tricoté en 100 % laine écossaise. L’odeur dont nous parlions en préambule est très subtilement présente, pas de doute : ce pull est authentique. 

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Des pulls authentiques

Les pulls tiennent chaud, grâce à eux, vous passerez un hiver douillet avec de l’allure. Quelle belle marque et surtout quels beaux designs ! Nous vous encourageons grandement à faire un tour sur l’eshop de la marque qui propose des pièces aux motifs caractéristiques écossais et irlandais. Howlin’ est une marque qui a du flair, un flair authentique. 

*Une histoire qui relève plus du mythe qu’autre chose, voir notamment les travaux de Siún Carden sur ce sujet.

 
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De 0 à 5 milliards: ma vie chez New Balance

 
 

De 0 à 5 milliards: ma vie chez New Balance est un livre écrit par Martin Jouanneau. Il a dirigé la filiale française de New Balance pendant 14 ans avant de rejoindre Mizuno puis de créer les marques Bluedy et Tinnson.
Le livre n’est malheureusement disponible qu’en format Kindle. Pour vous faire une bonne idée, on ne saurait trop conseiller de lire les premières pages via l’aperçu Google.

Résumé - 4ème de couverture

Comment la marque au design très seventies, née dans un atelier de la banlieue de Boston, devient la préférée des bobos du monde entier avec des ventes supérieures à 5 milliards de $.
A la recherche d'une paire de chaussures de course dans un magasin parisien je rencontre le responsable de New Balance France qui me propose de travailler à ses côtés.
Découverte d'une marque portée par les qualités humaines du fondateur mais qui néglige les fondamentaux du marketing.
Nommé patron de la filiale française, j'assemble une équipe liée par un sentiment de fraternité qui nous permet de garder l'espoir malgré d'innombrables difficultés.
Après 12 ans de lutte et de partage nous connaissons enfin le succès: le phénomène de mode avec l'ouverture de Colette dont l'influence résonne immédiatement dans le monde entier.
L'aventure humaine dans la multinationale.
New Balance vue de l'intérieur: les gens bien et les autres, la loyauté envers le propriétaire américain bienveillant, un marché du sport en pleine explosion qui s'éloigne des stades pour envahir la rue...

 

Subsequence Magazine

 
 

Subsequence Magazine est la revue semestrielle de la marque japonaise Visvim, elle-même fondée en l’an 2000 par le designer Hiroki Nakamura et appartenant au groupe CUBISM inc.
Ecrit en japonais et en anglais, le contenu de Subsequence est articulé autour d’une compilation unique de photographies et d’histoires ayant pour point commun une certaine dose de créativité.

Le numéro 3 est actuellement en vente sur EndClothing au prix de 59€.
Note : pour les achats de moins de 135£, il n’y a, a priori, pas encore de frais de douane à prévoir.

 

Tote Bag LL Bean

 
 
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LL Bean

Un tote bag historique

Une icône, le fameux «Boat and Tote» de LL Bean, lancé en 1944 avec la fonction de transport de glace. Oui, des sacs qui étaient littéralement destinés à transporter de la glace, elle-même principalement utilisée pour la conservation des aliments.
Pour restituer le contexte, LL Bean est une marque outdoor fondée en 1912 dans le Maine aux Etats-Unis, une région connue pour son stock et sa commercialisation d’une importante quantité de glace depuis le XIXème siècle. En 1944, la majorité des ménages américains n'avait pas encore de réfrigérateurs tels que l’on les connaît aujourd’hui. 

 
Le premier tote bag LL Bean Image global.llbean.com

Le premier tote bag LL Bean
Image global.llbean.com

 

Dans les années 1960, le design du tote bag LL Bean sera légèrement revu pour prendre une forme similaire à celle proposée aujourd’hui. Ce sera notamment l’apparition des anses colorées.
Le sac est toujours fabriqué dans l’usine de LL Bean à Brunswick, là où est située la société depuis sa création. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en fin d’article, le procédé implique toujours un certain nombre d’opérations manuelles, certaines étant relativement techniques. Environ 350 000 sacs sont fabriqués chaque année.

Construit pour durer

La marque prend la résistance de ses tote bags très au sérieux. Sur la fiche technique, on apprend par exemple que les anses sont conçues pour résister à une pression de 500 lb. Autrement dit, vous pouvez théoriquement transporter des objets de plus de 200kg avec ce tote bag. Amplement suffisant pour faire ses courses au marché.
Le tissu utilisé est une toile en coton 24 oz. Du solide. Les parties sont quant à elles assemblées avec un fil de nylon bonded T69 pour une durabilité accrue.

Plusieurs tailles et plusieurs couleurs disponibles sur https://global.llbean.com/.
LL Bean, livre également en France. Des frais de douane sont éventuellement à prévoir.

Ce tote bag est muni d’un zip Image global.llbean.com

Ce tote bag est muni d’un zip
Image global.llbean.com

Ce triangle est un détail très caractéristique des tote bags LL Bean Image global.llbean.com

Ce triangle de matière rabattue est un détail très caractéristique des tote bags LL Bean
Image global.llbean.com

Boat and Tote - Made in USA Image global.llbean.com

Boat and Tote - Made in USA
Image global.llbean.com

Les versions militaires Image global.llbean.com

Les versions militaires
Image global.llbean.com

 

Stitchdown

 
 

Stitchdown est un blog dédié aux chaussures créé par Ben Robinson, un passionné de chaussures habitant à New York. Tout est évidemment écrit en anglais, mais cela reste facile à lire et intéressant.
A première vue, la ligne éditoriale semble très portée sur des chaussures au style workwear américain, telles que l’on peut en trouver chez Viberg, Yuketen, Tricker’s, Red Wing, Alden, Paraboot, Grant Stone…Pour autant, le blog traite de presque toutes les marques de chaussures dignes d’intérêt : John Lobb, Edward Green, J.M. Weston, Crockett & Jones…

Pour vous faire découvrir le blog, nous avons sélectionné ci-dessous 3 articles que nous avons beaucoup aimés.
Vous pouvez y accéder en cliquant sur les images.

La premier est une longue interview de Brett Viberg, l’actuel propriétaire de la très belle marque Canadienne Viberg. Discussion intéressante sur le cousu Goodyear, sur la fabrication en général, sur les cuirs utilisés ou encore sur les sneakers de la marque qui sont produites en interne. Une interview qui est très complète et passionnante.

Le second est une interview avec Wyatt Gilmore, le fondateur de Grant Stone, une marque de chaussures cousu Goodyear fabriquées en Chine. La production chinoise intrigue et donc forcément la discussion tourne beaucoup autour de la qualité, des coûts, de la perception produit…on recommande la lecture.

Enfin pour finir, cet article intitulé Shoe-Musings from Paris qui nous a beaucoup amusé. Ben Robinson raconte ses quelques jours de vacances à Paris en juin 2019. Et bien entendu, il n’a pu s’empêcher de visiter quelques boutiques de chaussures même si ce n’était pas un shoe trip.
Au programme Paraboot, Heschung ou encore J.M Weston. Sur bien des points, on rejoint son sentiment. Un exemple ? On adore aussi les triples semelles de chez J.M Weston.

 

D'où vient le mot Tweed ?

 
 

Dù vient le mot Tweed ? Autant vous le dire tout de suite, on marche sur des oeufs. Car sur ce sujet, il est courant de trouver tout et son contraire. Ce qu’on peut dire, en préambule, c’est qu’il est communément admis que ce fût chez les tisserands de Hawick que le terme “Tweed” fût employé pour la première fois pour désigner l’emblématique tissu écossais que l’on connaît aujourd’hui.
A vrai dire ce fût même accidentellement qu’il fût employé. Enfin, disons plus précisément qu’il s’agit de la version rapportée par David Bremner dans son livre Industries of Scotland. Une histoire que l’on peut résumer comme suit.

En 1826, un marchand de tissu de Londres, James Locke, reçoit sa commande du tisserand William Watson & Sons. Sur l’étiquette figure l’inscription “Tweels” - dialecte écossais signifiant twill. Selon la légende, cette écriture était illisible. James Locke lit à la place le mot “Tweed”. Il n’est d’ailleurs pas illogique que ce tissu s’appelle ainsi puisqu’il était principalement utilisé à cette époque pour la chasse et la pêche, activités qui se tenaient à proximité de la rivière Tweed. Le malentendu a continué lorsque que le marchand a commandé un autre envoi de “Tweed” à William Watson & Sons. Le tisserand ne corrige pas l’erreur mais, au contraire, il décide de l’adopter pour tous ses tissus similaires.

 
The Industries of Scotland: their rise, progress, and present condition, David Bremner, publication originelle en 1869

The Industries of Scotland: their rise, progress, and present condition, David Bremner, publication originelle en 1869

 

Une variante de cette histoire serait que la personne ayant mal interprétée le mot “tweel” soit un certain Mr Harvey de Ebenezer Harvey & Co après que Thomas Watson de William Watson & Sons ait facturé une pièce de tissu pour des pantalons. Et enfin que le tout ait eu lieu en 1832 et non 1826.

Quoi qu’il soit, comme expliqué par Fiona Anderson dans son livre Tweed, s’il est difficile à croire que des professionnels connaissants parfaitement le mot “tweel” aient fait cette confusion avec le mot “Tweed”, il est plus fort probable que le mot tweed ne soit juste un dérivé des termes “tweel” et “tweedle”.

L’entreprise William Watson & Sons a désormais disparue mais on considère souvent que Lovat Mill en est l’héritière. Fondée en 1882, elle est l’une des dernières usines de production de Tweed de Hawick. Son usine est d’ailleurs située à quelques pas de l’endroit qu’occupais jadis William Watson & Sons.


Note : contrairement à ce que laisse sous-entendre la photo d’illustration, le mot Tweed n’est donc pas né dans les îles Hébrides extérieures mais dans la région des Scottish Borders.

 

Collection Personnelle - Interview

 

Texte : Mathieu @BestShopsInTown
Photos : collectionpersonnelle.com





A l’image d’une pièce de designer pouvant sublimer votre intérieur, une belle montre est un élément qui peut donner du sens à votre tenue avec l’avantage, non négligeable, qu’elle vous donnera l’heure. Et comme dans le domaine du vêtement, le choix est pléthorique. Les prix conviennent à toutes les bourses et les modèles rares ou ayant une histoire particulière sont très prisés. Beaucoup d’entre vous ont certainement entendu parler du record battu par la vente aux enchères de la Rolex Daytona (référence 6239) de l’acteur américain Paul Newman. Cette montre a été adjugée en Octobre 2016 pour la modique somme de 17,752 millions de dollars par la maison Philips à New York. Ce genre de pièce est bien entendue exceptionnelle, mais permet de se rendre compte à quel point certains de ces garde-temps sont précieux.

Avant d’être un signe extérieur de richesse ou “d’appartenance”, une montre est pour moi un objet de désir, que j’aime admirer pour sa forme, ses lignes, ses contrastes. Objet de plaisir, une montre est également une pièce de mémoire. Chacun est lié par une histoire avec sa ou ses montres. Et comme dans tout domaine, il y a des spécialistes. C’est pourquoi j’ai donné la parole à Clément Mazarian, créateur de la boutique Collection Personnelle.

 
Omega Speedmaster 321 / ST 105.012-66 'CB'

Omega Speedmaster 321 / ST 105.012-66 'CB'

Cartier Chambord 'Paris '

Cartier Chambord 'Paris '

Universal Geneve Polerouter Sub 'Jr'

Universal Geneve Polerouter Sub 'Jr'

Omega Seamaster 300/ ST 166.024-67 'Big Triangle'

Omega Seamaster 300/ ST 166.024-67 'Big Triangle'

Omega Constellation 'C-Case' Solid Gold

Omega Constellation 'C-Case' Solid Gold

Rolex Oyster Perpetual Datejust 'Sigma Dial '

Rolex Oyster Perpetual Datejust 'Sigma Dial '

 

Peux-tu te présenter ?

Clément Mazarian, 32 ans, collectionneur passionné de montres anciennes (entre autres) depuis l’âge de 18 ans, date à laquelle j’ai acquis ma première montre de collection.

J’ai beaucoup appris en chinant sur le net et en brocante grâce aux forums et à la littérature spécialisée, mais aussi et surtout grâce à des collectionneurs et marchands plus anciens.

Comment t’es venue la passion pour les montres et qu’est ce qui t’a amené à créer Collection Personnelle ?

Au départ il ne s’agissait que d’une passion parallèle à mes études de droit mais après 3 échecs successifs au concours d’avocat, j’ai décidé de faire de ma passion un métier en appliquant l’adage de Charles Eames (designer que j’apprécie beaucoup) : « take your pleasure seriously ».

J’ai créé ma société en 2015 avec un site proposant du mobilier design en dépôt vente et quelque unes de mes montres. Celui-ci a eu un certain succès et j’ai été débauché pour accompagner un blog horloger dans la création de son site marchand. Nous avons collaboré pendant plusieurs années mais l’aventure s’est terminée l’année dernière. Je ressentais le besoin de proposer des produits qui me correspondent plus sans avoir de pression liée à des objectifs financiers à remplir. C’est donc l’idée de « collection personnelle » : proposer des montres qui me ressemblent. J’ai d’ailleurs beaucoup de mal à en lâcher certaines.

En premier, je dirai Omega, particulièrement les Speedmaster vintage pour l’histoire que l’on connaît. Elles sont équivalentes, voire supérieures, en terme horloger à leurs concurrentes Daytona chez Rolex et sont beaucoup plus abordables.
— Clément Mazarian, créateur de Collection Personnelle

Quels services proposes-tu ?

Je ne suis pas à la recherche du client. J’aime que l’on s’adresse à moi car on sait quel type de montre je trouve. Il me semble avoir une certaine identité tout en étant assez éclectique. Je reste assez exigent. J’aime beaucoup de modèles différents mais pas n’importe lesquels. Par exemple, j’aime les Speedmaster mais pas n’importe laquelle, etc ...

Aussi, je fais de l’achat-vente classique avec une petite sélection visible sur mon site. Je fais, par ailleurs, du sourcing pour des professionnels car ils savent que je connais bien telle ou telle pièce. Je reçois aussi pas mal de commandes spéciales de clients exigeants me faisant exclusivement confiance et qui souhaitent garder un certain anonymat. Ou encore de clients classiques souhaitant respecter un budget tout en en ayant pour leur argent. Enfin, il m’arrive de faire du conseil mais ce n’est généralement pas rémunéré (sic).

Comme pour l’automobile, considère-t-on qu’une montre de collection doit avoir au moins 30 ans d'âge ? Et quels sont les avantages et les inconvénients d’une montre ancienne par rapport à une montre récente ?

Les montres de collection ne doivent pas forcément avoir plus de 30 ans puisque certains collectionnent les séries limitées. En revanche ce n’est pas du tout mon domaine. Je suis spécialisé dans les montres dites « vintage » même si ce terme ne veut plus rien dire aujourd’hui, et effectivement je m’arrête aux années 1980’s pour des raisons historiques et esthétiques. J’aime les montres cohérentes dans leurs composants, qui ont une histoire, pour certaines une patine (à condition qu’elle soit esthétique encore une fois).

Concernant les avantages et les inconvénients :

  • Les récentes présentent l’avantage d’être moins sujette aux « trafics » (quoi que) et nécessitent moins de connaissances à l’achat.

  • Les anciennes ont indéniablement plus de charme et d’histoire mais nécessitent que l’acheteur s’adresse à un professionnel. Ou si ce n’est pas le cas, la personne doit entre guillemet faire ses devoirs, c’est à dire étudier le modèle dans les moindres détails pour être certain d’acheter quelque chose de bon.

A ce titre, depuis quelques semaines, je propose les montres que je vends accompagnées d’un certificat d’expertise Blockchain en partenariat avec Watchfid. Le millieu des montres anciennes étant finalement assez fermé, cela permet à l’acheteur d’acheter de manière transparente en toute confiance.

Quel est ton Top 3?

Je ne parlerai pas de Rolex bien que certaines Datejust ou GMT soient encore abordables. Je n’ai généralement pas les moyens de proposer celle qui me plaisent véritablement.

  1. En premier, je dirai Omega, particulièrement les Speedmaster vintage pour l’histoire que l’on connaît. Elles sont équivalentes, voire supérieures, en terme horloger à leurs concurrentes Daytona chez Rolex et sont beaucoup plus abordables.

  2. En second, je pense aux petits modèles des années 60’s, 70’s aux formes oubliées chez Cartier ou Patek Phillipe. La qualité de fabrication est incroyable et elles sont parfois équipées de mouvements extraordinaires.

  3. En troisième, je pense à des montres outils des années 60’s de chez Heuer, Universal Genève, Nivada, ou même Aquastar. Encore une fois, certains modèles ont une histoire passionnante et un réel intérêt horloger.



Merci à Clément pour ces précieux conseils. Vous pouvez retrouver sa sélection sur son site Internet collectionpersonnelle.com, son Instagram @collection.personnelle ou le joindre directement par téléphone (06 17 43 46 86) pour une recherche spécialisée.



En résumé

Vous l’aurez compris, acheter une montre est avant tout une histoire de goût personnel. Certains opteront pour des diamètres plus ou moins gros, automatique ou mécanique, des bracelets cuirs ou acier, des chronographes, des montres de plongé, des montres “militaire”, récentes ou anciennes … C’est à vous de choisir. Mais si l’on vous demande “Quelle heure est-il?”, vous saurez où trouver la réponse.




 

Hawick - Haut lieu de la maille écossaise

 

Au milieu des années 1870, on dénombrais plus 250 usines de traitement de la laine en Écosse. C'est à cette période que l'histoire de la bonneterie à Hawick à commencé à prospérer. Elle a cependant démarré un siècle plus tôt, en 1771, lorsque Bailie John Hardie installe la première machine à tricoter à Hawick. Avantage considérable, elle tricote jusqu'à dix fois plus vite qu'un tricoteur reproduisant le même travail manuellement. Une invention qui avait à cette époque à peine changé par rapport à la première machine du pasteur du Nottinghamshire, William Lee, datant de 1589. Pour la petite histoire, il aurait inventé cette machine pour aider sa femme lorsqu’elle était étudiante. Comme beaucoup de jeunes filles pauvres, elle devait tricoter des bas pour gagner sa vie. A cette époque le bas tricoté était considéré comme un article de luxe. Les bas en tissus, beaucoup moins confortables, étaient plus courants.

Cent ans après l’arrivée de cette première machine à Hawick, plus de la moitié des articles écossais en maille y étaient produits. Aussi, la ville a vu naître les plus belles entreprises de maille du Royaume-Uni : Pringles en 1815, Lyle & Scott en 1874, Barrie en 1903, Peter Scott, Johnstons of Elgin…

Usine Pringle de Hawick dans les années 50 Image pringlescotland

Usine Pringle de Hawick dans les années 50
Image pringlescotland

Usine Pringle de Hawick dans les années 50 Image pringlescotland

Usine Pringle de Hawick dans les années 50
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Tout comme son invention originelle, la gamme produite ne concerne à ses débuts que des bas. Mais au milieu du XIXe siècle, les industriels élargissent leurs gammes pour y inclure des articles tels que des maillots de corps et des caleçons. Et si par le passé la majorité des tricoteurs travaillaient à la maison, la construction de grands ateliers équipés de machines plus modernes, plus grandes a encore permit d'amélioré le rendement de production.
Par la suite, avec la concurrence internationale, l'accent a été mis sur la qualité. L’importation de matières premières plus fines comme le cachemire a également augmenté et la production a évolué : elle est passée des sous-vêtements aux pulls, cardigans et autres grosses pièces. C'est d’ailleurs à Hawick que sera développé le concept de «twin-set» dans les années 30 par Otto Weisz, designer en chef de Pringle.

À ce jour, Hawick est toujours reconnue pour ses tricots de luxe.
Nos entreprises préférées sont sans doute :

Mais on oublie pas également Hawico, Maison de Cheviot, Teviotdale Mills ou encore Hawick Knitwear qui possédait probablement l'une des plus grande usine de maille du Royaume-Uni en terme de production.

 

End Clothing - Soldes

 
 

Suite de nos articles consacrés aux soldes outre-Manche avec une sélection chez le géant londonien End Clothing.

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CONVERSE CHUCK TAYLOR 1970S OX

55€

ICI
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CONVERSE CHUCK TAYLOR 1970S OX

59€

ICI
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SUNSPEL MOCK NECK TEE

69€

ICI
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BARENA TWILL CHORE JACKET

225€

ICI
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SUNSPEL CLASSIC ENGLISH STRIPE TEE

59€

ICI
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HOWLIN' WALLY SOCK

9€

ICI
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BARENA BATIVOGA DRAWSTRING PANT

119€

ICI
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BARENA CEDRONE TWILL CHORE JACKET

249€

ICI
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VELVA SHEEN REGULAR TEE

45€

ICI
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ORSLOW 1960S DENIM JACKET

245€

ICI

Gabucci - Promotions hivernales

 
 

Gabucci est une très belle boutique multi-marques installée à Stockholm. Elle propose une sélection de marques italiennes que l’on aime particulièrement, parmi ce qui se fait de mieux de l’autre côté des Alpes. Nous publions d’ailleurs régulièrement leurs lookbooks.

Pour le début de leurs promotions hivernales, nous avons pu obtenir un code préférentiel.
Il démarre aujourd’hui 8 janvier à 17h et se termine lundi 11 janvier à 10h.
La réduction est de -40% sur toute la sélection. Il suffit de mettre un produit de cette sélection dans son panier et la réduction s’applique automatiquement avant le paiement.

Ci-dessous des exemples de pièces qui ont retenues notre attention. Mais il y en a d’autres. Regardez par exemple chez Mazzarelli si vous cherchez une chemise. Ou chez Lardini pour un blazer ou un costume.

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ASPESI
Pull poids moyen en laine Donegal

100% laine

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MAZZARELLI
Blue wide striped button down shirt

Made in Italy
100% coton

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HERNO
Padded Laminar Coat

100% Polyester (tissu extérieur)
Slim fit
Zip double curseur
Rembourrée en duvet

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LARDINI
Veste en cachemire

100% Cachemire
Slim fit
Boutons en Corne
Made in Italy
2 fentes arrière (notre préférence)

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THE GIGI
Pantalon jogging en flanelle de laine

98% Laine 2% Elastane
Coupe tapered

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ASPESI
Surchemise en Corduroy

100% coton
Slim fit

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FINAMORE

Chemise Button Down Tokyo Leonardo
100% Cotton
Slim fit
Boutons en nacre
3 passages réalisés à la main

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ASPESI
Veste 3 poches en laine bouillie

100% laine
Coupe droite
Semi-doublée

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THE GIGI
Veste croisée en velours à grosses côtes

98% Coton 2% Elastane
Coupe droite
Epaules souples
2 fentes arrière (notre préférence)

 

Qu'est qu'un twinset ?

 
 

Un twinset est un ensemble composé d’un cardigan et d’un pull (à manches longues ou courtes) de la même couleur.
Le twinset (ou Twin Set - « ensemble jumeau ») a vu le jour dans les années 1930 lorsque le créateur de maille, Otto Weisz, a inventé l’ensemble cardigan et top assorti pour le célèbre marque Pringle of Scotland. Le twinset s'est ensuite adapté, dans les années 50 et 60, pour convenir aux vêtements de travail des femmes, principalement dans les métiers de l'enseignement et du secrétariat. Il deviendra également tendance lorsque des stars hollywoodiennes telles qu'Audrey Hepburn et Grace Kelly le portent régulièrement tel que dans le film à succès d'Alfred Hitchcock, Rebecca.

Bien que le twinset soit historiquement une tenue de travail classique pour femme, il peut très bien être porté et adapté aux hommes de nos jours.

Image pringlescotland.com

Image pringlescotland.com

Twinset en 1968 Image pringlescotland.com

Twinset en 1968
Image pringlescotland.com

 

Levi’s Type III

 

Texte et photos :
Mathieu @BestShopsIntown

 
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Suite de mon article sur la seconde main.

Revenons-en à ma veste en jean Levi’s Type III trouvée dans une friperie “grand public” en Belgique. Le jour où je suis tombé dessus, je n’étais bien entendu pas venu dans le but de trouver une pièce en particulier. Encore moins une Type III big E datant de la fin des années 60. Mais comment différencier une authentique Levi’s Big E d’une simple veste en jean. Pour ce faire je vous propose une petite analyse de l’histoire de Levi’s et des différents éléments qui m’ont permis de l’authentifier rapidement.

La société Levi Strauss & Co a été créé en 1853 à San Francisco en Californie par Mr Levi Strauss lui même. C’est en 1873, à l’aide de Mr Jacob Davis que l’histoire de la célèbre toile de Nîmes connaît son essor avec la naissance du fameux pantalon “jeans”. Jacob Davis, par manque d’argent, proposa à Levi Strauss de déposer le brevet permettant d’intégrer les fameux rivets sur les pantalons de travail afin de rendre la toile beaucoup plus solide. Le jeans était né, le reste fait partie de l’histoire du vêtement.
Rapidement les jeans Levi’s deviennent une référence. Mais le brevet ne dure qu’un temps et d’autres marques peuvent désormais utiliser les rivets sur leurs modèles. Les jeans sont de plus en plus difficiles à différencier les uns des autres.

C’est en 1936, sous l’impulsion du directeur des ventes de l’époque, Mr Chris Lucier, que les pièces Levi’s vont connaître une nouvelle révolution. Mr Lucier décide de créer la fameuse étiquette rouge (le Red Tab) et de l’intégrer sur la poche arrière droite des Jeans et avant gauche des vestes. Cela permet d’identifier les pièces de la marque et les différencier de ses concurrents. C’est d’ailleurs encore aujourd’hui un des meilleurs moyens d’identifier un jean Levi’s au premier coup d’œil. Ces étiquettes portent la marque LEVI’S. Les lettres sont inscrites en capitale uniquement d’un côté de l’étiquette et sans trademark (le fameux R entouré). Ce n’est qu’au début des années 50 que la marque sera inscrite des 2 côtés de l’étiquette.

Les trois types de Vestes Levi's

Concernant les vestes, on recense trois grandes déclinaisons :

• La Type I (ou 506 XX) : première des trois, elle a été produite entre 1905 et 1953. Elle est reconnaissable avec sa poche unique du côté gauche de la poitrine ainsi que son double pli d’aisance de chaque côté de la boutonnière

• La Type II (ou 507 XX) : très proche de la Type I dans sa conception, elle se différencie grâce à ces 2 poches poitrines. Elle a été produite de 1953 à 1962.

• La Type III (ou 557 XX) : c’est le modèle qui nous intéresse.

Produite de 1962 à nos jours, la type III est la plus répandue et la plus connue des trois. En effet, elle est facilement identifiable par ses deux poches poitrines et le célèbre V sous chacune d’entre elles. Aussi communément appelé “Trucker” jacket, cette appellation n’a cependant jamais été reconnue par Levi’s.

La première version de la Type III a pour nom de code 70557. Produite de 1962 à 1967, elle possède les deux poches plaquées sur la poitrine ainsi que son tag (étiquette) écrit en lettre capitale.

La deuxième version détient le code 70505 et a été produite de 1968 à 1971. Il s’agit du modèle présenté. Elle est identifiable grâce à la petite étiquette blanche situé sous l’étiquette principale (small label) à l’intérieur de la veste. Cette étiquette contient des instructions de lavage comme le stipulait la loi en vigueur aux Etats Unis à cette époque. On remarque aussi le code WPL 423 sur l’étiquette qui signifie Wool Products Labeling et 423 qui correspond au RN (numéro de registre des entreprises de textile fabricant aux Etats Unis) de Levi’s. La toile des vestes Big E est légèrement plus épaisse que les modèles qui suivront. De plus les coutures autour des boutons ainsi que sous les poches sont faites avec un fil de couleur noir (le fil utilisé par la suite sera de couleur gold). Enfin les boutons sont en cuivre.

1971 sonne la fin de l’étiquette LEVI’S avec le E capital, c’est l’intégration du “small e”. Mais jusqu’en 1984, la Type III ne connaîtra pas de grandes révolutions. Sa coupe reste boxy, c’est à dire courte en longueur mais large au niveau du buste.

L’ensemble de ces vestes sont Made in USA. Attention à certains exemplaires qui peuvent être Made in Hong Kong ou Made in Macau, ce qui signifiait qu’elles étaient faites pour le marché Canadien. De plus c’était souvent les modèles femmes qui étaient concernés.

En 1984, la Type III va connaître une grosse révolution avec l’intégration de deux nouvelles poches sur les côtés de la veste (Chest Pocket). Elle possède désormais 4 poches et le code 70506. Une des raisons évoquées par l’intégration de ces poches est le fait que Levi’s était un des sponsors des athlètes américains pour les JO de Los Angeles en 1984. Cela permettait aux sportifs de mettre les mains dans les poches afin de les protéger lors des soirées de remise de médailles. La coupe de la veste évoluera également avec une longueur plus importante et un “fit” plus prononcé, donc plus près du corps. Autre aspect important, l’apparition d’un double stitch (double couture) au niveau de la base de la boutonnière.

Le modèle Type III a connu un très grand nombre de déclinaisons comme les versions avec des doublures intérieures de type blanket / flannel ou sherpa mais également des versions en Corduroy.

Attention, aujourd’hui certaines pièces sont reproduites avec le Big E sous la gamme LVC (Levis Vintage Clothing). Mais vous pourrez voir sur l’étiquette qu’elles ne sont plus produites aux Etats Unis (ou du moins pas intégralement).

Concernant les déclinaisons de couleur des fameuses étiquettes BIG E, en voici quelques exemples :

  • Orange Tab : cette étiquette orange fait sa première apparition en 1969. Elle a été créée pour introduire une gamme plus “fashion” de la part de Levis avec des coupes plus expérimentales comme des jeans plus fit ou les fameux “pattes d’éléphants”, plus évasés à partir du genou. On peut d’ailleurs en apercevoir quelques exemplaires sur les photos du fameux Festival de Woodstock d’Août 1969. Cette étiquette a continué jusqu’en 1999 et une grande partie des modèles ont été créé pour le marché Européen.

  • White Tab : cette étiquette blanche avec l’écriture noire a été spécialement conçu pour les pièces en Corduroy (Jeans & Jackets) mais aussi sur la gamme “Levis for Gals” qui était une gamme destinée à la gente féminine.

  • Black Tab : étiquette noire avec son écriture dorée, essentiellement sur les pantalons de la gamme STA-Prest (non iron)

Puis vinrent d’autres couleurs avec le small e, comme l’introduction du Silver Tab en 1988. Cette étiquette grise avec son écriture blanche était destinée aux Jeans baggy essentiellement. Cette collection aux proportions larges était typique de ce qui se faisait dans les années 1990/2000.

Enfin le Blue Tab qui équipe les modèles de la gamme Made & Craft.

Vous l’aurez compris, les points d’attention sont nombreux et c’est à force de recherches que vous identifierez plus facilement les détails. Je vous recommande cependant deux ouvrages essentiels si vous souhaitez approfondir le sujet. Ils ont été écrits par deux des plus grands collectionneurs Japonais de jeans Levi’s d’époque, Mr Yutaka Fujihara (Patron de la boutique BerberJin à Tokyo) et Naoki Kawamata.

• Levi’s Vintage Denim Jacket Book (2020)

• The 501 XX A collection of Vintage Jeans (2015)

Mes recommandations :

Pour commencer je vous conseillerai de partir sur la Type III car c’est la plus simple à trouver, de par la quantité produite et en termes de prix, ça reste la plus abordable. En revanche, si vous pouvez vous le permettre ou que l’occasion se présente, pourquoi ne pas choisir une originale Type I ou Type II ?


levis type 3
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levis type 3
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Manches montées ⎜ Manches raglan

 
 

Si vous êtes comme Marcos, vous ne jurez sans doute que par les manches raglan. Comme expliqué dans son article review d’un manteau Beams Plus en Harris Tweed, ce type de manche offre une plus grand liberté de mouvement que la traditionnelle manche montée (set-in sleeve en anglais), même si c’est sans doute moins vrai dans le cas du tricot qui est par nature élastique et confortable.
A notre sens, la manche raglan adoucie également la silhouette générale du porteur.
La question peut se poser lors de l’achat d’un pull Shagyy Dog. Par définition, le pull étant brossé, il n’est pas toujours facile de savoir quel est le type de manche.

Nous tentons d’y répondre dans cet article.

LAURENCE J.SMITH

Les manches sont en général montées sur les pulls Laurence J.Smith.

Ce pull Shetland Laurence J.Smith n’est certes pas “Shaggy”, mais cela nous permet de distinguer clairement une manche montée. Image Frans Boone Store

Ce pull Shetland Laurence J.Smith n’est certes pas “Shaggy”, mais cela nous permet de distinguer clairement une manche montée.
Image Frans Boone Store

Pulls Shaggy Dog Laurence J.Smith

Pulls Shaggy Dog Laurence J.Smith

 

JAMIESON’S OF SCOTLAND

Les manches de leurs pulls Shaggy Dog sont raglan, légèrement déportées vers l’épaule. C’est une variante de la manche raglan, on parle parfois de manche marteau.

Image beige-habilleur.com

Image beige-habilleur.com

On distingue très nettement la manche raglan Image endclothing.com

On distingue très nettement la manche raglan
Image endclothing.com

 

J.PRESS

Les pulls Shaggy dog de chez J.Press sont majoritairement pourvus de manches montées. Cette indication est d’ailleurs systématiquement précisée sur le site de la marque.
Quelques exceptions cependant, tel que par exemple cet exemplaire orange vendu cette saison sur l’e-commerce Nitty Gritty. On y distingue des manches raglan.

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Image jpress.jp

Image jpress.jp

Image nittygritty.com

Image nittygritty.com

 

BOSIE

Les pulls Bosie sont montés avec des manches raglan.

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Image Bosie



HARLEY OF SCOTLAND

Les pulls Harley of Scotland sont montés avec des manches raglan.

Image stgermainshop.com

Image stgermainshop.com

Pull en Mohair Harley of Scotland : les autres pulls de la marque sont également pourvus de manches raglan Image harleyofscotland.com

Pull en Mohair Harley of Scotland : les autres pulls de la marque sont également pourvus de manches raglan
Image harleyofscotland.com

Image stgermainshop.com

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SHETLAND WOOLLEN CO

Les manches sont en général montées sur les pulls Shetland Woollen Co.

Image endclothing.com

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Image ameblo.jp

Image ameblo.jp

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HOWLIN`

Les pulls Howlin` sont en général montés avec des manches raglan.

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Image endclothing.com

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L'Homme Plissé - Wakouwa

 
 
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Pour la saison AH20/21, Homme Plissé Issey Miyake s’associe avec Wakouwa, la marque de Sneaker d’Anatomica dont on a déjà parlé ici. Cette première série de sneakers lancée par Homme Plissé est inspirée par les poèmes de la plus ancienne collection de poésie japonaise classique, Manyoshu (Man'yōshū, littéralement Recueil de dix mille feuilles). La collection se décline en 6 couleurs : Nezmu, Momo, Yamabuki, Matsu, Hanada et Kuwa.

La collection est distribuée sur le site en ligne Japonais de Homme Plissé - la livraison en France n’est pas assurée. Le site officiel de la marque indique également que certaines boutiques Anatomica (sans préciser lesquelles, vraisemblablement japonaises) disposent d’un stock.

 
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Images isseymiyake.com

Liverano Liverano - E-Shop

 
 

La première fois que l’on a écrit un article sur Antonio Liverano, c’était il y a 4 ans à la suite de l’excellent film de Gianlucca Migliarotti, O’mast. Dans un deuxième article, nous avions pu traduire une interview de Mark Cho menée avec Antonio Liverano.
En 4 ans, Liverano Liverano a monté une école de coupe, un e-shop et une ligne Prêt-à-Porter. Cette dernière est réalisée dans leur propre atelier à Marina di Carrara, acquis en 2016. Marina di Carrara a une riche histoire de couture “semi-artisanale” qui remonte à la fin des années 1960. Par “semi-artisanale”, Liverano & Liverano sous-entend qu’une partie du travail de montage des vêtements est réalisé à la machine. C’est la combinaison du savoir-faire sartorial traditionnel italien qui implique une quantité importante de travail manuel avec une approche plus moderne de la production de vêtements.

Les colletions Prêt-à-Porter sont disponibles en ligne sur le site Liverano.com. Les vestes, costumes et manteaux sont principalement fabriqués dans l’atelier à Marina di Carrara. Liverano & Liverano propose également des pièces en maille, des accessoires (dont les fameuses écharpes multicolores célébrées dans O’mast) où encore des blousons en cuir. Tout est fabriqué en Italie.
Quelques exemples ci-dessous qui ont attiré notre oeil, dont une ceinture en cuir de crocodile, un gilet en laine Casentino coloris Bleu Klein ou encore des souliers du bottier Japonais Clematis.

Double Breasted Suit

Double Breasted Suit

70% laine, 10% alpaga, 10%, mohair, 5% soie et 5% polyamide Doublure 100% cupro

70% laine, 10% alpaga, 10%, mohair, 5% soie et 5% polyamide
Doublure 100% cupro

Made in Italy, jauge 22

Made in Italy, jauge 22

Extérieur : 100% laine Intérieur : 100% duvet Doublure : 58% Polyamide & 42% Polyester

Extérieur : 100% laine
Intérieur : 100% duvet
Doublure : 58% Polyamide & 42% Polyester

Zoom sur la laine Casentino

Zoom sur la laine Casentino

Cuir suédé

Cuir suédé

100% veau grainé

100% veau grainé

Pocket Square fantaisie - 100% soie - roulotté fini à la main

Pocket Square fantaisie - 100% soie - roulotté fini à la main

Clematis Elder - Made in Japan

Clematis Elder - Made in Japan

100% laine

100% laine

Pardessus en laine pied-de-poule

Pardessus en laine pied-de-poule

T-shirt en maille 100% laine

T-shirt en maille 100% laine

Made in Italy

Made in Italy

100% cuir d'agneau - Made in Italy

100% cuir d'agneau - Made in Italy

Ceinture en crocodile - Fabriquée à Florence

Ceinture en crocodile - Fabriquée à Florence

Echarpe en cachemire fantaisie

Echarpe en cachemire fantaisie

Clematis Elder - Made in Japan

Clematis Elder - Made in Japan

Toutes les photos sont issues du site liverano.com.

 

Trouver des vêtements en Seconde Main

 
 
Texte : Mathieu @BestShopsIntown
Photos : marrkt.com

Comment trouver de bons produits en seconde main ? 

Se constituer tout un vestiaire en seconde main peut prendre du temps, beaucoup de temps. Il faut savoir être patient. Et ce d’autant plus si vous recherchez un produit vraiment spécifique. C’est là que les choses se compliquent, cela peut prendre des années. 

Aujourd’hui la prolifération de shops revendant des pièces préalablement sélectionnées, choisies pour leur histoire et leur état peut vraiment aider, il est vrai. Des boutiques comme LEVIF, BRUT, Doursoux,  Broadway & Sons, etc.…font d’ailleurs très bien le travail. Leurs sélections sont qualitatives et en bon état, il y a même quelques pièces neuves (New Old Stock). Que ce soit pour du militaria, du denim ou encore des vêtements vintages américain, japonais ou européen vous trouverez certainement votre bonheur. Mais cela ne remplacera jamais le temps consentit pour trouver une pièce qui vous obsède depuis longtemps. Et surtout le plaisir de finalement dénicher la pièce tant convoitée, sous vos yeux ébahis (un peu à  l’image de ma paire de Paraboot Michael en poil de lapin). De plus, aspect non négligeable, les prix pratiqués peuvent très fortement variés sur ce marché très concurrentiel où la “guerre” est rude  entre acheteurs et revendeurs.

Seconde main sur Internet ⎜marrkt.com CONTEXT x ALDEN - The Roy Boot

Seconde main sur Internet ⎜marrkt.com
CONTEXT x ALDEN - The Roy Boot

Seconde main sur Internet ⎜marrkt.com THE REAL MCCOY'S - Chemise en Chambray

Seconde main sur Internet ⎜marrkt.com
THE REAL MCCOY'S - Chemise en Chambray

Mais comment faire autrement me direz-vous ? 

Malheureusement il n’y a pas de raccourci possible. Je me répète mais il faut vraiment être patient, s’instruire, y consacrer du temps (j’insiste sur le beaucoup de temps) et bien souvent faire des erreurs. La récompense liée à cet art de “digger” se mérite.
En anglais le verbe “diggin’” signifie creuser,  déterrer, fouiller. A l’image des  chasseurs de denim (Denim Hunters) qui arpentent les Etats Unis, notamment les états de l’Ouest, à la recherche des premiers jeans (datant de la fin du 19ème et début du 20ème siècle), et autres vêtements de travail que portaient les chercheurs d’or. Que ce soit dans des mines d’or à l’abandon, dans des villes fantômes ou encore dans des greniers poussiéreux, rien ne les effraient. Vous pouvez retrouver de très beaux spécimens de ces jeans dans le reportage ci-dessous consacré aux archives de chez  Levi’s.

A ce propos je vous conseille également le film  “Blue Gold : American Jeans” qui retrace l’histoire de cette toile d’exception et le marché qui l’entoure. Des marques ont construit leur identité autour de pièces vintage en les réinterprétant. Le français Christophe Loiron s’est lancé sur ce marché il y a déjà quelques années avec sa marque Mister Freedom  mais on peut également citer bon nombre de marques japonaises pour qui la seconde main et le vintage sont une vraie culture et un art de vivre à part entière depuis la fin des années 80.

Comme tous ces gens qui travaillent dans la seconde main et le vintage, c’est plus le temps passé à chercher la pièce unique qui me passionne et me donne, une fois trouvée, un attachement particulier. Car j’ajoute une histoire (mon histoire) à une pièce qui en possède déjà une. Mais où trouve-t-on aujourd’hui des pièces intéressantes sans (trop) de concurrence ?

INTERNET

Je ne vous apprendrais rien mais Internet reste sans doute une très bonne option lorsque l’on a en tête un pièce très précise. Je pense à Vestiaire Collective, Ebay (privilégiez le Ebay International), Etsy, Depop, Grailed ou encore Vinted, le choix est vaste. Il va sans dire qu’il faut un minimum connaître le produit convoité, que ce soit le type et le placement des coutures, les boutons, les zips, les étiquettes, les matières utilisées...Cela permettra aussi de minimiser le risque de contrefaçon ou de se retrouver avec une pièce qui n’est pas originale. Originale dans le sens où la pièce peut avoir été reproduite ultérieurement par la marque.

LES BROCANTES, LES PUCES…

Je conseille naturellement aussi d’arpenter les brocantes et autres marchés aux puces. Et si vous avez l’opportunité d’aller au Japon (les quartiers d’Harajuku, Shinjuku ou Shimokitazawa) ou à  Los Angeles (notamment au Rose Bowl) c’est une chance. Mais ne sous-estimez pas les trouvailles que l’on peut faire parfois à côté de chez soi.  Enfin n’hésitez pas à visiter les magasins Emmaüs, La Croix Rouge, les Apprentis d’Auteuil ou encore les friperies “grand public”. Généralement tout est mélangé et au détour de nombre de vêtements sans réel intérêt, on peut tomber sur des pépites. 



Dans un second article, je vous parlerai plus en détail de ma Levi’s Big E Trucker Jacket, modèle Type III trouvée par hasard. 



Différence entre Vintage et Seconde Main : Il est communément admis que par Seconde Main on entend un article qui a été acheté il y a maximum 10 ans en arrière.
Au-delà on parle plutôt de Vintage.





 

Magee Tweed Donegal

 

Dans le monde du Tweed, les deux formes les plus connues sont le Harris Tweed de l'île de Lewis et Harris en Écosse et le Donegal Tweed de la région de Donegal en Irlande.
Si le Harris Tweed dispose d’un label pour garantir son origine depuis 1909, ce n’est pas le cas du Donegal Tweed. C’est de ce Tweed dont nous allons parler dans cet article, et en particulier d’une marque qui est au moins aussi connue que le label Harris Tweed : Magee 1866.

 

Voilà ce que vous pouvez trouver dans certaines vestes ou manteaux en Tweed :

The Real Magee Donegal Tweed Image poppysvintageclothing.com

The Real Magee Donegal Tweed
Image poppysvintageclothing.com

L'histoire de Magee commence en 1866 lorsque John Magee ouvre une boutique de vente de tissus en tweed tissés à la main à Donegal, en Irlande. En 1887, Robert Temple rejoint l'entreprise et commence son apprentissage. Vingt an plus tard il rachète Magee, John Magee étant alors proche de la retraite.
Pendant la Première Guerre mondiale, il fait construire une usine avec des machines à tisser manuelles. En moins d'un an, Magee gère environ 10 tisserands sous son toit. En 1931, le fils de Robert, Howard rejoint l'entreprise, et en devient le directeur général en 1949.
Au cours des années 1960 et 1970, les principales entreprises de tweed Donegal installent des métiers à tisser mécaniques, jusqu’à quatre fois plus rapides que les métiers manuels. À ce stade, Magee a commencé à se concentrer sur les tissus tissés machine, plus adaptés au marché.
Magee continue cependant de travailler avec des tisserands indépendants ayant des métiers manuels. Une centaine dans les années 80, aujourd’hui moins d’une dizaine tel que John Heena du Studio Donegal.

Après plus d’un siècle d’activité, Magee est toujours dirigée par la famille Temple. Charlotte et Patrick, les petits-enfants de Howard travaillent tous les deux pour Magee. Charlotte est à la tête de l'équipe de création de vêtements et Patrick s'occupe des clients grossistes en Irlande et au Royaume-Uni.

En 2015, Magee rachète Robert Noble, un célèbre tisserand écossais spécialisé dans les tissus homme.

Magee Clothing Ltd, l’usine de production de l’entreprise, est toujours située à Donegal en Irlande Capture écran Google Map - Décembre 2020

Magee Clothing Ltd, l’usine de production de l’entreprise, est toujours située à Donegal en Irlande
Capture écran Google Map - Décembre 2020

Le Donegal Tweed se reconnaît assez facilement grâce à son aspect moucheté : des petits fils de couleurs différentes sont mélangées au tissu.

Image Wikipédia

Image Wikipédia

Image ezraamarfio.com

Image ezraamarfio.com

Ci-dessous une vidéo présentant l’envers du décors de Magee.