Rose rose et rose

 
 

Avez-vous vu que Jinji distribue une paire rose exclusive de baskets Asahi Shoes ? La première fois que l’on a vu un tel coloris pour une paire de deck shoes, c’était à l’occasion du défilé Homme Plissé Issey Miyake saison AH20/21. La marque nippone s’était alors associée avec Wakouwa, la marque de Sneakers d’Anatomica.

On en profite pour faire une petite sélection de 4 vêtements rose et 1 parfum à la rose.
On conseille particulièrement le rose pâle pour les chemises ou les hoodies.

Liens en cliquant sur les images

42€

 

Eduardo De Simone - EDESIM⎟Une usine tailleur napolitaine de haute volée

 

Note : nous avons demandé à Edesim de nous envoyer les pièces que vous allez découvrir dans cet article



« Vedi Napoli e puoi muori »
disait Goethe. Comprenez « voir Naples et mourir ». Cette fascination pour la cité parthénopéenne s’est exacerbée au fil des siècles. Si au XVIII et XIXème siècles elle est le centre du Grand Tour, ce voyage initiatique des aristocrates de l’Europe entière, elle connaît un déclin au XXème. Reléguée au second plan durant le siècle dernier, marquée par la Seconde Guerre et estampillée comme ville sale, bruyante et dangereuse, elle connait aujourd’hui une renaissance. Ceux qui sont déjà allés à Naples peuvent l’attester, cette ville a un charme fou. Les ruelles, les habitants, la nourriture et bien sûr les sartorie par centaines. 

Nous vous proposons un voyage dans ces ruelles étroites, cette ambiance si spéciale, grâce à la marque Eduardo De Simone.

Décryptage.

Histoire 

Nous sommes en 1954, Eduardo De Simone vient d’ouvrir la sartoria « Edesim » à Naples. Avec l’aide de sa famille – sa femme Carmela et ses fils Vincenzo, Michele et Rino – l’atelier tailleur devient une entreprise industrielle florissante et travaille pour les plus grandes maisons européennes.

En 2006 s’ouvre un nouveau chapitre. Eduardo Jr. prend les rennes de l’entreprise et en redéfini l’identité. C’est ainsi que voit notamment le jour de la marque en propre de l’usine : Edesim.
Chose plutôt rare pour un atelier de confection, l’offre d’Edesim va du costume sur-mesure au prêt-à-porter en passant par le MTM.

Les vestes Edesim reprennent les caractéristiques de l’école napolitaine : elles sont déstructurées, les épaules sont naturelles et les tissus ont souvent des accents britanniques.

Une offre qui est désormais accessible en ligne. Car oui, Edesim vient s’ajouter à notre longue liste d’ateliers qui sont connus et reconnus dans le milieu professionnel du textile mais pas encore suffisamment du consommateur final. Cet atelier fait sans aucuns doutes parti des plus belles entreprises de confection de costume au monde. Une petite pépite.


Nous avons pu converser avec Eduardo, qui a très gentiment accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Nous avons le plaisir de vous dévoiler une petite interview avec Eduardo De Simone.

Comment est née la marque Eduardo De Simone ?

En l'honneur de mon grand-père Eduardo, dont je porte le nom et le prénom. C'est à lui et à mon père que je dois mon amour pour cette profession.

Quelles sont vos sources d'inspirations ?

Je ne pense pas que l'on puisse parler d'une source d'inspiration, mais les grandes marques pour lesquelles je travaille ont certainement eu une influence indirecte sur ma vision de la mode.

Pouvez-vous nous dire comment est fabriquée la veste que nous présentons ? Et le pantalon ?

La veste est en partie produite selon une construction traditionnelle qui comprend l'entoilage complet du devant de la veste, les coutures à la main du bas de la veste, de la patte de boutonnage, du dessous de col, de la doublure des manches, des boutonnières et des boutons.

La poche poitrine est en « barchetta » et les poches rappellent la forme Pignatiello.

Bien sûr, nous pouvons aussi fabriquer la veste entièrement à la main, mais cela n'est disponible que pour le service Bespoke.

Le "fait main en Italie" est-il important dans le paysage actuel de la mode masculine ?

Il est important que vous acceptiez d'être ouvert à la nouveauté et donc que votre travail et votre savoir-faire évoluent et soient mis à jour. Une caractéristique que je trouve d'ailleurs intrinsèque à la figure de l'artisan, toujours prêt à relever de nouveaux défis, et j'aime donc m'imaginer comme un artisan entrepreneur.

Enfin, si vous deviez recommander un vêtement essentiel à posséder dans la votre garde-robe, quel serait-il et pourquoi ?

Il est vrai que l’habit ne fait pas le moine, mais je crois que lors des 10 premières minutes d'un rendez-vous, qu'il soit romantique ou d'affaires, la première impression est fondamentale.


Notre ressenti des pièces

Nous avons essayé 2 pièces de chez Edesim. Evidemment une veste, en taille 48. Son design classique et élégant est confectionné dans un tissu 100% laine Vitale Barberis Canonico de 240 gr/mt, ce qui est parfait pour le printemps même si au moment du shooting photo il faisait particulièrement froid !

La veste a vraiment une belle allure, elle est complètement déstructurée et on aime beaucoup ce carreaux vert et rouge/orangé qui sort de l’ordinaire.

C’est un modèle “Zéro” de la nouvelle collection capsule d' Eduardo de Simone.

Caractéristiques principales :

  • veste à simple boutonnage

  • three-button roll two

  • emmanchure « a camicia »

  • poches plaquées

  • double fente (notre préférence)

  • fabriquée en partie à la main à Naples

La deuxième pièce que nous avons essayé est un pantalon sartorial en jeans : c’est la deuxième fois que nous en proposons sur Les Indispensables et nous sommes conquis. La première fois c’était avec Prologue. Si historiquement la matière du jeans est destinée à un usage plus casual, nous adorons ici le rendu plus formel.

Plusieurs modèles sont proposés par Edesim. Ils font partis de la nouvelle collection Zed fabriqués dans un denim 10 oz en coton composé d'une trame blanche et d'une chaîne bleue. 
Selon les modèles, trois styles se dessinent :

  • 1er style : Devant plat, taille haute et coupe légèrement cintrée

  • 2ème style : Un pli traditionnel, taille moyenne et coupe classique 

  • 3ème style : Deux plis, taille moyenne et coupe droite : celui que nous avons essayé

Les trois modèles sont dotés d'une braguette zippée, de boutons en métal et de passants de ceinture. 
Le bas est livré non fini pour que vous puissiez le faire retoucher à la longueur idéale.

Nous avons essayé la taille 46. La taille était légèrement serré, un 48 aurait sans doute était plus adéquat. Mais cela n’est pas d’importance car Edesim laisse suffisamment de matière pour gagner une taille.
Question coupe, la jambe est assez large pour être confortable sans en faire trop. Le juste milieu.

En résumé, ces pièces sont le parfait compromis entre un vestiaire casual et plus habillé. Un double registre que nous apprécions beaucoup.

En bref

Naples s’invite à Paris, mais pour de bon cette fois. EDS fait partie de ces marques ateliers qui ont un savoir-faire reconnu et qui avec l’avènement d’Internet cherchent à la développer au maximum tout en misant sur ce qui fait leur force : des vêtements haut-de-gamme proposés à des prix contenus.

Chez EDS, le produit est roi et son royaume est Naples.

 

Vente des effets personnels de Karl Lagerfeld

 

Images : sothebys.com

Les possessions de Karl Lagerfeld sont mises aux enchères par Sothebys lors d’une série de ventes en trois parties, qui se déroulent / se sont déroulées dans les trois lieux de résidence du défunt créateur : Monaco, Paris et Cologne. La vente finale aura lieu à Cologne, en Allemagne, en mai 2022. Elles comprennent des œuvres d'art, des meubles, des croquis mais aussi des vêtements et des accessoires.

Justement, ce sont ce eux qui ont capté notre attention. Ont été vendues ces célèbres mitaines, c’est à dire ses gants en cuir sans doigts qu’il enfilait régulièrement lors de ses sorties publiques. Il les achetait chez la marque Causse dans les années 2000 puis Chanel des années plus tard - qui rachètera Causse entre temps. Karl Lagerfeld possédait également quelques exemplaires de chez Maison Fabre, une autre référence de la ganterie.

Question vêtements, beaucoup de pièces de chez Dior et Yves Sain Laurent. Plus rares, il y a également de belles vestes Comme des Garçons et Martin Margiela.

Vous noterez que la plupart sont customisées avec des détails Chanel, principalement pour les boutons.

Tote Bags Anta and Yagi Tsusho

Junya Watanabe Comme des Garçons Man pour Brooks Brothers

Boutons Chanel

Costume Dior Homme en laine à carreaux Prince de Galles gris

Veste militaire en laine bleu et rouge

Comme des Garcons Edited, sac en velours vert

Un ensemble de quatre épingles de cravate dorées

Peignoir en twill de soie

Ses initiales KL brodées

Hilditch & Key : Karl lagerfeld fait alors confiance depuis de longues années à cette boutique, il possédait plusieurs centaines de chemises de la marque

Christopher Farr, Tapis moderne en laine, modèle "Rockburne"

 

Jeans toxiques, la face cachée de l’industrie textile en Turquie

 
 

La Turquie fabrique des millions de jeans pour les grandes marques de mode. Dans la filière textile, ce sont souvent les sous-traitants qui font le boulot. Leur main d’oeuvre est exposée à des produits chimiques toxiques, quand elle ne trime pas dans des conditions infernales. Bego Demir, ancien ouvrier du textile, est lui-même une victime de ces pratiques et défend depuis des années les droits de ses camarades.

 

Le Laboureur - 2 raisons supplémentaires d’aimer leurs vestes

 
 

Deux choses que l’on avait pas précisé dans notre article initial sur Le Laboureur et qui conforte notre avis positif sur cette marque française historique de vêtements de travail.

Le premier point concerne les poignets de leurs vestes de travail. Cela reste un détail, mais on apprécie particulièrement la coupe boxy de l’avant bras. La manche se resserre jusqu’au poignet et donne un look plus sportif et plus moderne. Le même esprit que l’on retrouve actuellement sur beaucoup de pantalons.

Le deuxième point, ce sont les multiples collaboration avec Junya Watanabe, la marque japonaise fondé sous l'égide de Comme des Garçons en 1993. Une reconnaissance du du savoir-faire français pour les vestes de travail.
On aime d’ailleurs beaucoup le modèle ci-dessous dans un tartan en laine. Des pantalons et tote bag ont également été produits en collaboration, entièrement faits en France à Digoin, lieu de l’atelier de Le Laboureur.

 

Ceintures Beams Plus Double Boucle

 
 

Les ceintures D-Ring (ou Double D en français ou encore Double Boucle) font parties de nos ceintures préférées parce qu’elles s’ajustent parfaitement au tour de taille, quelles que soient les variations de poids de son porteur.

Vous conviendrez qu’une ceinture mal ajustée ou trop grande n’a pas beaucoup d’intérêt…avec une ceinture Double Boucle il y a peu de chances que cela arrive.

Pour le printemps été, Beams Plus a réédité l’un de ses modèles phares, une ceinture en gros-grain au look très preppy qui ira parfaitement avec un jean blanc ou brut. Elle est confectionnée au Japon à partir d’un tissu en nylon très résistant.

 

Tenue des Lecteurs #6 - Michaël

Tenue des lecteurs #6

 
 

Aujourd’hui, j’ai eu envie de porter une tenue plutôt classique, l’association de la veste bleu / pantalon gris mais avec un twist.

La veste est une Tybourg de chez Scavini - où je travaille maintenant depuis quelques semaines après avoir été client chez eux pendant de nombreuses années. J’aime beaucoup l’esprit workwear de cette veste que je trouve très facile à porter. Le tissu est une flanelle de chez Vitale Barberis et pour y apporter un peu de fantaisie le col est en velours. Je trouve cette veste parfaite pour l’hiver ou la mi-saison, elle est à la fois élégante et décontractée.

Le pantalon, en flanelle également, vient de chez Natalino. J’aime beaucoup sa couleur anthracite, qui me permet de l’associer à de nombreuses couleurs et qui s’intègre parfaitement dans des tenues plus classiques ou plus décontractées.

Pour apporter un peu de couleur et un peu de peps à l’ensemble, j’ai décidé de porter mon pull violet de chez Octobre Éditions façon Shaggy Dog. Cela faisait pas mal de temps que je cherchais un pull façon shaggy dog, mais je n’étais pas sûr du rendu sur moi, c’est pourquoi j’ai décidé de tester celui-ci dans un premier temps. Je dois dire que je suis conquis, cela m’a donné très envie d’en avoir d’autres dans de nombreuses couleurs, je vais regarder du côté de chez Bosie pour mes futures acquisitions.

Pour les chaussures, j’ai choisi mes Hi Top de chez Sanders. C’est la paire de chaussures que je porte le plus souvent, je peux les mettre aussi bien avec un pantalon en flanelle comme aujourd’hui, qu’avec un jean ou un chino. Je trouve cette paire très polyvalente. Je comprends pourquoi Steve McQueen portait une paire similaire. Elles sont à la fois habillées et décontractées. C’est la deuxième fois que j’utilise ces mots, mais c’est un leitmotiv dans ma façon de m’habiller, j’aime être élégant mais pas guindé.

L’écharpe est un cadeau de ma copine, je ne sais absolument d’où elle vient, l’étiquette s’est détachée il y a longtemps. elle est en mélange de cashmere et de laine. J’adore son motif tartan et sa douceur au quotidien.

Pour la bague, je l’a porte depuis maintenant plus de dix ans, elle vient d’une petite boutique située à Eze Village dans le Sud de la France - entre Monaco et Nice - où j’ai grandi. Je l’ai achetée durant ma période « jeans moulants, mods dandy un peu classe, je ne vivais plus que la nuit » - on a tous un passé ahahah. J’aime beaucoup sa pierre turquoise, je ne m’en sépare jamais.

Je trouve que cette tenue me représente bien à la fois décontractée tout en restant élégant - jamais deux sans trois ;).

 

Mugler - Exposition Couturissime

 

Du 30 septembre 2021 au 24 avril 2022, le Musée des Arts Décoratifs de Paris accueille l’exposition «Thierry Mugler, Couturissime », conçue, produite et mise en itinérance par le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Cette exposition d’envergure retrace l’œuvre du créateur à l’imaginaire singulier qui a révolutionné la mode, la haute couture et le parfum. Cette étape parisienne signe le retour de cet artiste visionnaire, photographe, inventeur de parfums et metteur en scène, dans la ville où il a connu tous les succès

Ci-dessous quelques images que nous avons prises lors de notre visite de cette exposition.

 

Johnstons Of Elgin - Écharpe Tartan Mackenzie

 
 

Johnstons of Elgin, c’est un peu la Rolex des écharpes. Une référence depuis des siècles. Les meilleures marques au monde travaillent avec eux, Burberry en tête.

On est donc très content d’avoir (enfin) pu essayer leurs écharpes. Et on a pas été déçu.

Marcos a opté ici pour un tartan Mackenzie, un classique à dominantes de bleus et de verts fringants entrecroisés de quelques touches de rouge.

Un must.

Disponible ici - et le prix du cachemire n’est pas prêt de baisser, bien au contraire.

 

La mode à la montagne

 

Beaucoup de livres ont été publiés sur les vêtements que portent et portaient les marins. Les livres se font plus rares concernant la montagne mais ils en existe tout de même. C'est le cas de Fashion Altitude, une synthèse d’une exposition de la Fondation Glénat qui s’est tenue au couvent Sainte-Cécile, à Grenoble, de novembre 2016 à février 2017.

Disponible ici.

“Doudoune, Moon Boot, pull rouge et pull jacquard, fuseau, fourrure polaire et bottes à poils... Uniforme de chasseur alpin, tenue de moniteur de ski, look de snowboarder... Tant d'éléments du vestiaire des loisirs de montagne se sont installés dans notre imaginaire comme dans notre garde-robe ! Comment les vêtements destinés à la fréquentation de la neige et des cimes sont-ils nés ? Comment leur aspect, leur fabrication, leurs codes ont-ils évolué ?À la fin du XIXe siècle, les convenances dictaient le code vestimentaire davantage que le confort et la protection contre les éléments. Et la pratique des sports de montagne ne se concevait pas sans élégance. Longues vestes blanches pour les femmes et paletots aux couleurs vives pour les hommes.Au fil du temps, avec la démocratisation du tourisme en montagne et l'industrialisation de la confection, à force d'inventivité, on a cessé de s'habiller et on s'est équipé. Puis, les vêtements de sport étant devenus chauds, techniques, légers et performants, l'esthétique et la mode ont repris le dessus.Les lignes et les matières nées sur les pentes ont conquis la vie quotidienne urbaine ; elles se remarquent jusque dans les défilés des créateurs. Moncler, Fusalp, Vuarnet sont installés rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le Marais ou au Japon. Rossignol Apparel participe à la fashion week de Milan et prône le « chic » à la montagne ». Jean-Charles de Castelbajac « habille » des téléphériques, Chanel estampille des skis, et des carrés Hermès continuent d'illustrer les « joies de la montagne ».Au moment où l'inspiration vintage souffle sur les collections de vêtements de sport, cette histoire très documentée de la Fashion Altitude séduira les fans de mode comme les dingues de sport.“

“L’exposition raconte l’évolution de la silhouette des origines de la pratique des sports d’hiver à nos jours à travers des œuvres iconographiques, vêtements, accessoires, revues, films et photographies.

Au début du XXe siècle, il n’existe pas de costume spécifique pour la montagne. Quelques rares témoignages montrent des ensembles confectionnés dans de la laine tissée pour les compétitions de luge mais les hivernants, quelques familles de l’aristocratie européenne ou de la haute finance, improvisent des tenues en fonction de leur imagination. Superpositions de vêtements de chasse ou de sports d’extérieurs, associées à des lainages de couleurs vives, sont les seules alternatives. Les années entre deux guerres connaissent pourtant de vraies inventions avec la création de pièces dédiées à la montagne comme le fuseau, l’anorak et la doudoune notamment.

Les textiles synthétiques, mis au point pendant la seconde guerre mondiale vont lancer une vraie révolution en permettant la réalisation de vêtements toujours plus performants tandis que l’industrie touristique développe les loisirs de montagne. Tourisme et prêt-à-porter travaillent alors de concert pour permettre l’accès aux sports d’hiver au plus grand nombre, dans les meilleures dispositions possibles et équipé de tenues de plus en plus techniques.”

 

Quels chemisiers travaillent avec le tisserand Thomas Mason ?

 
 

Trouver les meilleures addresses, voilà ce nous anime depuis nos débuts fin 2016. L’un des moyens les plus fiables reste encore de regarder avec qui travaille les meilleurs tisserands ou filateurs. Et Thomas Mason, du groupe Albini, fait sans aucun doute partie des meilleurs fabricants de tissus de chemises au monde.

La marque dévoile quelque-uns de ses clients les plus prestigieux lors d’éditions spéciales de tissus réalisés en quantités limitées.

Exemple en 2020, lorsque Thomas Mason propose une réinterprétation contemporaine d'une icône des années 20-30 : un tissu Oxford nommé Kennedy, en l'honneur du président américain John F. Kennedy, qui adorait porter ce genre de tissus. Grâce à sa versatilité et sa résistance, le Kennedy est idéal pour la création de chemises sportives et de surchemises décontractées, dans un parfait style 'collège'.

Cette édition limitée était disponible uniquement chez les chemisiers suivants.

Tailleurs participants :
ANGLO-ITALIAN - Londres, Royaume-Uni
A. SELMEIYER - Berlin, Allemagne
AURINDA PEREIRA - Lisbonne, Portugal
BROTHERS TAILORS - Phoenix, Arizona
CAMISERIA BURGOS - Madrid, Espagne
DANIEL LEVY - Paris, France
DELLA SORTE - Rome, Italie
FREDERICK LYNN HABERDASSHERE - Chicago, USA
GALARD - Praha & Brno, République tchèque
IW HVIDBERG - Copenhague, Danemark
IN LANE - Zurich, Suisse
JOSÉ LUIS PEYRA SAN VICENTE - Barcelone, ​​Espagne
P. JOHNSON TAILORS - Sydney, Australie
Q CLOTHIER - Dallas, USA
RAVIZZA - Milan , Italie
VENTURINI - Vienne, Autriche
YAMAGAMI - Tokyo, Japon

Une liste de bonnes addresses en quelque sorte.

Idem en 2019 avec la collection Icons qui est une collection capsule qui redonne vie à des tissus issus des archives de Thomas Mason, un trésor composé de plus de 700 volumes. Elle redonne vie à des motifs qui étaient emblématiques dans les années 1960. Les cinq motifs à rayures sont développés dans une qualité nommée Langham : une riche popeline à 2 épaisseurs, densément tissée à partir de coton égyptien Extra-Long Staple et équipée de la lisière « Thomas Mason Icon ».

Cette collection était uniquement disponible chez les chemisiers ci-dessous :

ANTO - USA
ASCOT CHANG - Chine
ATELIER FASAN - Allemagne
CAMISERIA BURGOS - Espagne
CRANE BROTHERS - Nouvelle Zélande
DANIEL LEVY - France
DELLA SORTE -Italie
HAMILTON SHIRTS - USA
ISETAN-MITSUKOSHI - Japon
LA CHEMISE BLANC - Espagne
RAVIZZA - Italie
ROSSI - Singapour
RUBINACCI - Italie
SIMONE ABBARCHI - Italie
TRUNBULL & ASSER - Angleterre
VENTURINI - Autriche

 

Lutays

 
 

Certains d'entre vous connaissent peut-être déjà Lutays, nous avons rencontré son fondateur Jean-Baptiste il y a quelques mois dans son showroom du 7ème arrondissement parisien.


Pourrais-tu revenir sur ton parcours ?

Rêvant de travailler dans l’artisanat d’exception pour homme, je suis arrivé à Paris après mes études de droit pour effectuer un stage chez le bottier Pierre Corthay en vente et marketing. L’expérience s’étant bien passée, je suis revenu chez eux en contrôle qualité et logistique.

On m’a alors conseillé d’évoluer au sein d’un grand groupe. Je suis donc parti chez Bottega Veneta (Kering) en boutique d’abord pour finalement m’occuper de la formation des vendeurs en grands magasins.

Par la suite, j’ai dirigé la ganterie Lavabre Cadet et son atelier pendant quelques années avant de lancer Lutays en 2020.

Un parcours assez long au final (une dizaine d’années), sans raccourci mais à l’issue heureuse !

Comment est né le projet ?

Le projet est né d’une double observation : au salon Pitti Uomo à Florence en constatant l’absence de représentation d’un style français clairement défini comme peuvent l’être les styles italiens, anglais et américains. Contrairement au style de la parisienne chez la femme qui est mondialement connu.

Ensuite, lors d’un trunk show à Hong Kong où les clients en grande mesure cherchaient désespérément une tenue élégante et décontractée adaptée à leur quotidien sans paraître satisfaits par les solutions proposées par les tailleurs, la mode, le sportswear ou le vintage.

Puriste dans l’âme, je souhaitais élever le vestiaire décontracté au niveau de qualité de la grande mesure. Style, patronage, façon, matières… Tout a été repensé pour obtenir des pièces exceptionnelles et être à la hauteur de ce projet ambitieux.

Lutays fut dès lors créé en développant une élégance décontractée typiquement française fondée sur le savoir-faire couture.

Quelle offre proposes-tu ?

Nous proposons avant tout des vestes décontractées. Il y a actuellement 8 modèles permanents pour convenir à tous les goûts et toutes les morphologies.

Tout est réalisé à la commande, dans une seule et même qualité, en prêt-à-porter ou en grande mesure.

Nos accessoires partagent la même philosophie et le même souci de qualité que nos vestes.

Les commandes se font à notre showroom parisien (au 4bis Passage Landrieu, Paris 7ème) sur rendez-vous ou sur notre boutique en ligne. Concernant la livraison, il faut compter un délai de 6 semaines.



À qui s’adresse-t-elle ?

Aux hommes qui souhaitent investir dans un vestiaire élégant et confortable en toute circonstance pour leur style de vie actuel qui mélange voyages, carrière, famille et amis.

Notre clientèle est internationale, cultivée, dynamique, avertie et francophile.

Nous commençons également à recevoir des commandes de femmes qui apprécient la qualité et le caractère de nos pièces.


Pourquoi avoir fait le choix du Made In France ?

La France est le pays de l’excellence, de l’élégance et de la haute couture.

Les talents et les ateliers avec lesquels nous travaillons sont uniques en leur genre.

C’est finalement une question d’honnêteté puisque le style, la culture et le savoir-faire français sont au cœur de Lutays.

Après, produire localement, encourager l’emploi et la préservation d’une culture extraordinaire, avoir des conditions sociales optimales pour les travailleurs… Pour certains ce sont des arguments marketing mais pour nous cela fait partie intégrante de la marque.

Quelle est ta pièce préférée ?

Nous avons la chance d’avoir des clients qui ont du goût, les commandes sont souvent intéressantes.

Comme les modèles sont pensés comme des permanents et nos tissus souvent limités, on continue d’être surpris par le potentiel de chaque pièce au fur et à mesure des commandes.

Cela dit, j’apprécie actuellement particulièrement la Pilote en barathea qui est parfaite pour le voyage et la ville avec ses nombreuses poches et son tissu qui ne froisse pas.




Merci Jean-Baptiste !

 

Tenue des lecteurs #5 - René

Tenue des lecteurs #5

 

La veste Ivy MTM J.Keydge est en tissu tweed de chez Depaz à Bologna et confectionnée par mon ami Ahmet Temel de l’atelier Temel. Ahmet a travaillé pendant de longues années chez J.Keydge et fabrique aujourd’hui dans le nord de Paris des vestes en MTM pour J.Keydge mais aussi d’autres marques. Ces vestes sont déstructurées et complètement sans doublures. Un bonheur à porter. J’en ai plusieurs mais celle-là est unique. J’ai même la chance de connaître personnellement Francois Ferdinand, le fondateur de cette marque mythique française. Un précurseur dans sons genre. F.Ferdinand a été visionnaire car il a anticipé déjà depuis longtemps cette tendance de l’épaule naturelle et du « soft look ».

Le 5 poches, la doudoune sans manches, la chemise en chambray et la cravate tricot sont de chez Breuer. Walter Breuer est un ami de longue date et j’ai énormément appris étant client depuis plus de 20 ans désormais. C’est une des références du « french preppy » et de la french Riviera avec Façonnable. Pour moi Breuer est le vrai héritier du casual chic à la Façonnable.. Incontournable !

Les chaussures sont de chez Tricker’s, modèle Bourton. Achetées sur Jermyn Street à Londres, ce sont les plus belles country shoes que je connaisse. Une icône, quoi.

L’écharpe est de chez Drake’s, une marque que je considère comme une des boussoles dans le menswear d’aujourd’hui. Un bon mix de Ivy, british, french et italian chic. En plus je connais et apprécie énormément Michael Hill le Creative Director. Un vrai gentlemen !

La casquette est une Brooks Brothers, Made in USA, à New York. On admire tous Brooks Brothers pour leur histoire même si la marque n’est plus ce que c’était. Mais ça reste tout de même un mythe pour moi.

Les lunettes sont des « Lunor », made in Germany, comme moi ;) Un bel exemple d’ingénierie dont sont capables les allemands. En plus elles sont très belles je trouve :).

La monte est une Vintage Ducado en or. Celle de mon père que je ai hérité. Merci Papa, je t’aimerai toujours !

Et pour finir le bracelet avec la petite médaille en argent est de chez GabyLF. La marque de joaillerie de ma femme, qui a une vraie histoire et du sens. Disponible au 4 rue de Sèvres à Paris.

 

Le costume cravate, l'uniforme du monde moderne - Reportage Arte

 
 

Une silhouette nouvelle pour un monde nouveau : l’histoire du costume cravate, à partir de la fin du XIXe siècle, recouvre celle de l’américanisation du monde industriel. Manuel Charpy décrypte cet idéal de dynamisme et de modernité et les distinctions sociales qu’il exacerbe en les reconfigurant.

C’est l’histoire, aussi, de celles et ceux qui rejettent le costume pour résister au monde dont il devient le symbole, où l’endossent au contraire pour y réclamer une place qu’on leur refuse. Une histoire politique, à fleur de peau.

 

Où trouver un vrai Cowichan Sweater ?

 
 

Où trouver un vrai Cowichan Sweater ? Réponse plus bas.


Histoire

Depuis la fin des années 1800, le peuple salish de la côte vivant en Colombie-Britannique au Canada tricote les célèbres pulls en laine Cowichan. Le design unique de ces vêtements est souvent facilement identifiable grâce à leurs motifs d’animaux typiques du Canada : l’aigle, le renne, l’ours. Mais aussi via des formes géométriques répétées à la taille et aux épaules.

Un vrai pull Cowichan commence avec de la laine de mouton de l'île de Vancouver. Les familles des tribus Cowichan maintiennent la tradition du pull Cowichan depuis plus de 150 ans. Elle se transmet généralement de mère en fille, mais pas nécessairement.

Les pulls et cardigans Cowichan sont tricotés à la main, parfois d’une seule pièce. Traditionnellement la laine était achetée brute aux agriculteurs locaux. Les tricoteurs devaient alors la nettoyer, la sécher et la carder afin d’en faire un fil. Cette laine peu transformée sentait fortement la lanoline, cette graisse qui protège la laine des éléments extérieurs.

Les pulls Cowichan traditionnels ne sont pas teints et ne sont donc disponibles que dans les couleurs naturelles des moutons : noir, gris, blanc, marron...Les couleurs synthétiques ont l’avantage d’offrir un colorama plus important mais aussi d’être plus profondes. Le noir est vraiment noir.


Canada Sweater Compagny

Si de nos jours les pulls Cowichan sont plus susceptibles d’être tricotés avec de la laine néo-zélandaise ou en matière synthétique, certains fabricants continuent de proposer d’authentiques cardigans et pulls Cowichan. C’est le cas de Canada Sweater Compagny, fabricant de pull Cowichan fondé en 1977.

La majorité de leurs pulls sont toujours tricotés à la main par des artisans canadiens à l'aide de laines provenant de filatures de laine canadiennes.

Leurs tricots de leur gamme Heritage sont même fabriqués à partir de laines naturelles non teintes, filées à la main en donnant au fil une légère torsion pour plus de solidité tout en conservant la douceur. Les fils étant exempts de produits chimiques ou de colorants, ils conservent davantage cette pellicule naturelle qui recouvre la laine (la lanoline) et aident ainsi à repousser l'eau en cas de pluie.


Il y a quelques années pouviez les trouver sur Mr Porter dont on a conservé quelques photos.

Carhartt WIP a également collaboré avec Canada Sweater Compagny cette saison pour proposer son propre modèle.

 

Les illustrations Ivy de Kazuo Hozumi

 
 

The Illustrated Book of IVY est un livre d'illustrations de mode qui capture l'essence de l'Ivy League. Il présente des illustrations colorées et joyeuses très appréciées depuis les années 1950. Chaque look est facile à copier : du col roulé sous un caban en laine au par-dessus en tweed façon Sherlock Holmes. Une vraie source d’inspiration ludique.

Ces illustrations sont nées d’une logique simple, celle de promouvoir le style Ivy League sans nécessairement disposer des lieux qui ressemblent à des campus Américains. Les illustrations permettaient de ne pas compter uniquement sur la photographie pour emmener les lecteurs dans l'univers Ivy. Des visuels emblématiques qui continuent à ce jour d’être plébiscités.

Parmi les illustrateurs Ivy les plus connus, Kazuo Hozumi.
Kazuo Hozumi est né en 1930 à Tokyo mais à fuit à la campagne lors de la deuxième guerre mondiale.
Architecte de formation, Kazuo Hozumi a néanmoins décider de suivre sa passion pour le dessin en travaillant avec des magazines japonais tel que Men’s Club ou encore pour des publicités de Van Jacket. Il s’est essayé à un grand une grande diversité de styles mais il est surtout connu pour être le créateur en 1963 des “Ivy Boy”, des personnages empreints du style Ivy et aux visages identiques : une tête ronde, des joues rosées ainsi qu’un sourire généreux.

Disponible ici.

 
 

Tenue des lecteurs #4 Maxime

 

Tenue des lecteurs #4

 
 

J’ai sorti mon trench-coat kaki. Je l'ai trouvé dans une fripe vers Châtelet il y a quelques années, j'ai dû le payer 30 balles a l'époque. J’en suis content, je le porte assez souvent. J'aime bien le kaki de manière générale, tu peux mettre ça avec tout et n'importe quoi, il est assez ample, la longueur est correcte et il a pris une belle patine avec le temps. C'est un trench de US army, des années 1950 utilisé pendant la guerre de Corée.

Mon costume est un Suitsupply - où je travaille. Je l'aime bien, le tissu est souple, il est de chez Vitale Barberis Canonico. Je peux aller en boîte ou travailler avec, il fait le job.
J’aime bien porter certains de mes costumes avec le col relevé, surtout quand la météo est assez mitigée comme aujourd'hui.

Les tassel loafers  viennent de chez Ypsons, une boutique rue Saint-Honoré. J'y vais uniquement pour les classiques tous les 8 ans, une fois que ma paire est flinguée. J'aime bien cette boutique, c'est une petite famille de passionnés, tu peux y trouver du cousu goodyear - entre autres - à un prix sympathique et cela tient bien. Je les porte au naturel (comme tous mes vêtements d'ailleurs) et les use jusqu'à la moelle. Je ne suis pas un fada du poliche, même si c'est plus élégant pour certains événements.

La chemise western est de chez Levis. Je l'aime bien car elle est rouge, je n'en voit pas trop sur les réseaux, on voit souvent la classique en bleu. Je l'ai aussi trouvé dans une fripe la semaine dernière pour 10 balles, je voulais la placer aujourd'hui car je trouve quelle se marie bien avec les pinstripes du costume. On peut y voir mon schlass accroché à la poche. Je peux aussi facilement la porter avec un chino classique ou un pantalon gris en flannel par exemple. Attention tout de même, ça peut vite faire Antoine de Maximy, le gars de J'irais Dormir Chez Vous.

En dessous, c'est un t-shirt de chez Arpenteur,  je peux le mettre pour aller au plumard, avec un cargo ou ici par exemple. Il me fait penser un peu au fameux t-shirt de Nirvana…je le porte assez discrètement car ça peux vite faire ado attardé, là je trouve que ça passe bien avec le costume, ça casse un peu l'aspect formel de celui-ci et on reste dans les tonalités de bleu.

Le parapluie, c'est un Muji. C'est le genre de pièce où je n'investi pas vraiment, c'est comme les lunettes de soleil ou les gants : soit je les perd, les casse ou les oublie ! J’ai opté pour un coloris tartan Black Watch.

La montre est une Seiko trouvée à Los Angeles pour 40 $…c'est un mouvement à quartz, finition dorée avec un cadran bleu. Elle en jette pas mal je trouve et elle est assez facile à matcher.

Pour la bague, c'est une Anatomica qui représente une tortue. Je ne suis pas certains que cela me représente réellement mais jaime bien ce design. En règle générale, j'ai du mal à trouver de belles bagouses, c'est souvent toujours les mêmes, comme les ceintures d'ailleurs.

Je pense être resté assez sobre sur les photos, ça reflétait pas mal mon humeur ce jour là. Le temps était couvert, je n'avais pas vraiment envie de sortir lunettes, casquette, cravate et tout le tralala…

 

Leuchtfeuer Strickwaren - Des pulls et des bonnets made in Germany

 
 

C’est en surfant sur le site coréen Noclaim.co.kr que nous sommes tombés sur une très belle marque fabricant de maille allemande : Leuchtfeuer Strickwaren.

Leuchtfeuer-Strickwaren est une entreprise familiale fondée en 1956 par Adolf Grohmann, dans le quartier de Brême à Woltmershausen. Il fabriquait à l’époque des manchettes pour gants de pêche. En 1968, l'entreprise et la famille déménagent à Lilienthal.
L’atelier est toujours spécialisé dans la production de tricots marins et tout ce qui s’y rattache : pulls, cardigans, chaussettes épaisses, bonnets. C’est ce qui explique sans doute que le logo de la société reste un phare. La gamme est également complétée d’écharpes. Comme beaucoup d’ateliers, ils fabriquent à la fois en marque blanche mais aussi pour leur propre label.
Si tous les modèles sont produits sur les 11 machines que compte l’entreprise, les finitions sont en partie faites à la main. La production est opérée dans l’usine familiale de Lilienthal.

Leuchtfeuer-Strickwaren est connue en Asie pour ses bonnets faciles à porter et très atypiques de part leur grosses mailles en côtes perlées.

LEUCHTFEUER STRICKWAREN Image noclaim.co.kr

LEUCHTFEUER STRICKWAREN
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Mais la marque allemande produit également de très beaux pull. Principalement des “troyers”, c’est à dire des pulls en laine avec un col roulé qui peut être ouvert à l’aide d’une fermeture éclair. On parle aussi de pull camionneurs.

On distingue les finitions caractéristiques de la marque aux poignets et à la taille Capture écran leuchtfeuer-strickwaren.de - Mars 2020

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Capture écran leuchtfeuer-strickwaren.de - Mars 2020

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Pour les résidants européens, les bonnets sont distribués via Amazon.
En particulier les modèles 323 et 303, tous les deux 100% laine vierge. Le modèle 323 est légèrement plus court.
Leuchtfeuer Strickwaren est également distribuée sur des sites professionnels de pêche tel que Engel Netze.

Les pulls, quant à eux, sont majoritairement - voire exclusivement - distribués en Allemagne.

Capture écran Amazon.com - Mars 2020

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Capture écran engelnetze.com - Mars 2020

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Article mis à jour le 14/02/2022