Le “Papier d'Arménie”, une marque française fondée en 1885

Il n’y a sans doute pas plus Français comme papier. Et pourtant, on l’appelle “papier d’Arménie”. Fabriqué dans le Sud de Paris, à Montrouge depuis 1885, ce papier désodorisant mythique a été inventé par le pharmacien Auguste Ponsot. Lors d’un voyage en Arménie, il remarque que les habitants désodorisent et désinfectent leur intérieur en brûlant de la résine de benjoin (celle que sécrète l’aliboufier, un arbre du Laos).

De retour en France, Auguste Ponsot s’associe avec un autre brillant pharmacien, Henri Rivier, qui découvre qu’en dissolvant le benjoin dans de l’alcool à 90°, une odeur tenace s’en dégageait. Rapidement, ils décident que le papier buvard sera le support idéal pour prolonger l’odeur. Le papier se consume ainsi lentement sans faire de flamme.

Le secret ? Le papier buvard est trempé dans des bains d’eaux salés. Si la fabrication reste entièrement secrète,  12 étapes de production étalées sur 6 mois sont nécessaires pour obtenir un simple carnet. 

Un indispensable pour son intérieur, disponible ici.

À visionner également, un court reportage sur l’entreprise.

 
 
 
 

image issue du site internet de la marque, tous droits réservés

 

Big Yank - Reproduction de chemises en chambray

Dans une interview pour valetmag l’an passé, Michael Hill - directeur artistique de Drake’s London - déclarait que ses 3 marques préférées du moment étaient Rocky Mountain Featherbed, Anatomica et Mogi Folk Art, une belle boutique/marque de textiles, de céramiques et d'art lancée par son ami Terry Ellis au Japon.

Pas étonnant donc de voir que 2 chemises Big Yank sont actuellement vendues sur le e-shop de Drake’s.

Car oui, Big Yank fait partie du groupe 35 Summers du designer japonais Kinji Teramoto au Japon, où toute la production est fidèle aux vêtements d'origine et entièrement réalisée au Japon. Pour rappel 35 Summers travaille également étroitement avec Anatomica.

Pour la petite histoire Big Yank a originellement été lancé en 1919 par Reliance (Reliance Manufacturing), une entreprise basée à Chicago dans l'Illinois qui a également produit des munitions pendant la Seconde Guerre mondiale. Big Yank a créé et breveté de nombreux détails innovants tel que les poignets “anti-tempête”.

 

Poignet anti-tempête

 

Big Yank est particulièrement célèbre pour ses chemises en chambray et ses poches pour cigarettes communément appelées “gacha pocket” et “mountain pocket” - brevetés dans les années 1930 et 1940.

Car oui dans les années 1930, les paquets de cigarettes n'étaient pas emballés dans un film plastique et étaient donc susceptibles d'être mouillés par la sueur dans une pochette standard en tissu simple. Celle-ci prévoyait donc notamment une couche de tissu supplémentaire à l’arrière du contenu des poches.

Gachapoke avec bouton en aluminium

Mountain pocket avec bouton en aluminium

Dans l’équipe on a une très nette préférence pour la chemsie en chambray Big Yank 1935 Original Chambray. Elle emploie un tissu dit “betashan”, les fils sont teints en chaîne et en trame contrairement aux tissus chambray ordinaires qui ont un aspect marbré car ils utilisent des fils blanc en trame.

La chemise Big Yank 1935 est vendue ici chez Clutch Café.


Autre modèle en chambray, 1942 Model Original, vendu ici chez Clutch Café.

Un modèle plus récent de 1952 vendu ici chez Clutch Café.

Dernier modèle en chambray, vendu ici chez Clutch Café.

Lartigue 1910 - Pays Basque

Rare sont les entreprises textile qui fabriquent encore en France. Celles qui s’occupent à la fois du tissage et de la confection / fabrication sont encore moins nombreuses.

Quelques-unes subsistent. Parmi elles, Lartigue 1910.

L’entreprise familiale a vu le jour en 1910 à Bidos avec la fabrication d’espadrilles. Elle s’est par la suite diversifiée dans le linge basque et a même obtenue en 2020 l'homologation officielle de l'indication géographique "linge basque" par l'INPI.

Car oui, Lartigue 1910 couvre les deux étapes de fabrication du linge : le tissage et ses différentes opérations ainsi que la confection des produits finis. Seul l’entreprise Moutet est également habilitée à apposer cet indication géographique “linge basque”.

Lartigue 1910 propose également toutes sortes d’accessoires, de la trousse de bain au sac de plage en passant par l’étui à lunettes.

Si vous voulez en savoir plus, leur site internet est accessible ici.


Connaissez-vous l'origine du linge basque ? Pourquoi tant de rayures ?

La réponse sur le site de Lartigue 1910 :

À l’origine, le linge basque était une toile en lin composée de 7 rayures colorées. Il était utilisé pour protéger les bêtes agricoles (bœufs autrefois présents dans le Pays-Basque), contre la chaleur et les parasites.

L’histoire du linge basque trouve donc son origine dans la mante à bœufs.

Pourquoi 7 rayures ?

Sur le linge basque traditionnel, on trouve encore les 7 rayures colorées. Ces 7 rayures représentent les 7 provinces basques, 3 du côté français (Le Labourd, La Basse Navarre et La Soule) et 4 du côté espagnol (L’Avala, La Navarre, La Biscaye, Guipuzcoa).

Les couleurs présentes sur le linge permettait de marquer l’appartenance à un corps de métier : le bleu pour les pêcheurs, le vert pour les agriculteurs, le rouge pour les éleveurs.

P.Johnson Automne Hiver 2024

On a déjà écrit quelques lignes sur la marque P.Johnson ici, nous avions même visité leur boutique à Londres il y a maintenant 7 ans.

Depuis cette date les coupes ont sensiblement évolué, tout le monde remarquera aisément qu’elles sont plus larges et plus longues.

La marque conserve par ailleurs des tons assez neutres.

Le reste en images.

Le lookbook en totalité ici.

François Rénier - Un jour un sac

Court article pour parler d’une marque française que l’on ne connaissait pas jusqu’à la semaine dernière : François Rénier. Ils proposent principalement des sacs fourre-tout made in France, que ce soit en cuir ou en tissu.

Nous l’avons découverte en surfant sur des blogs japonais (comme souvent). En l’occurence, voici ce qu’en a dit Tatsuya Nakamura, le directeur créatif de Beams, sur son blog le 9 août : (traduction Google)

“J'adore les tote bag et j'en ai beaucoup, mais en plein été j'utilise souvent ce cabas qui ressemble à un canard en coton. La marque est François Rénier, de France . Il s'agit d'un sac fourre-tout sur mesure vendu chez Beams il y a environ trois ans.
Il est fabriqué en France, ce qui est rare de nos jours, et je l'ai commandé moi-même spécialement, donc je l'aime beaucoup et je l'utilise.
Nous ne continuons pas à développer ce tote bag car il n'y a pas de nouvelles propositions de couleurs ou de matières, mais nous souhaiterions développer à nouveau ce tote bag si nous avons de nouvelles propositions.

Une belle opportunité pour la marque si elle lit ces quelques lignes.

Sur leur site en ligne, ici, il est également possible de personnaliser son tote bag comme vous pourrez le voir-ci dessous.

Il est aussi possible d’acheter directement les sacs de la collection en cours.

Pour ceux qui en veulent en savoir plus sur l’histoire de la marque François Rénier, on vous conseille cet article du Figaro : François Rénier, 20 ans de sac français.

Enfin, pour accéder au site internet de François Rénier c’est par ici : francoisrenierparis.com

 
 

Berg & Berg - Lookbook Été 2024

Vous l’aurez remarqué, l’été est loin d’être terminé. Pour alimenter notre inspiration, vous trouverez ci-dessous le lookbook printemps/été 2024 de Berg & Berg, capturé à Palma, Majorque, par Pablo Espinoza.

Gros coup de coeur pour leurs vestes en lin Gun Club de chez Maison Hellard qu’on a déjà interviewé ici.

Peris Costumes, un leader mondial

Connaissez-vous Peris Costumes ? Monocle a réalisé en 2023 un reportage très intéressant sur ce géant de la production de costumes pour le théâtre et le cinéma. Vous le trouverez en fin d’article.

Fondé en 1856, le groupe Peris Costumes est la plus grande entreprise au monde dédiée à la vente et à la location de costumes pour le cinéma, avec plus de 15 millions de pièces en stock.

Comme le laisse suggérer la miniature de cet article, ils ont notamment travaillé avec le costumier Thierry Deletre pour la production du Comte de Monte-Cristo récemment sorti en salle.

On pourrait également citer le très récent Napoléon ou encore Gladiador 2 et Zorro qui vont sortir prochainement.

Avez-vous déjà vu passer un personnage dans un film ou une émission de télévision avec un costume dont vous pensez l'avoir déjà vu auparavant ? C’est fort possible : il y a des centaines d'exemples de costumes qui ont été réutilisés sur de multiples films.

Sur le site de Peris Costumes il est d’ailleurs possible de se promener virtuellement dans leurs entrepôts de Madrid où sont stockés des millions de costumes.
Quelques images ci-dessous. Vous noterez d’ailleurs la chemise Guayabera sur la 1ère image.

Peris Costumes possède ses propres ateliers en interne pour concevoir leurs costumes mais aussi leurs propres chaussures. Des ateliers capables de réaliser des pièces sur-mesure en fonction des besoins.

Pour terminer, vous trouverez ci-dessous le reportage réalisé par les équipes de Monocle.

Maison Empereur

Si vous êtes de passage à Marseille, un arrêt chez Maison Empereur s’impose. Il s’agit de la doyenne des quincailleries françaises avec plus de 200 ans d'histoire.

Tout commence en 1770 près du Vieux-Port où travaille le maître cloutier André François Empereur. De cet atelier, transmis à son fils désireux de lier l'artisanat au commerce, débute en 1827 l'histoire de Maison Empereur.

Depuis, 7 générations s'y sont succédées et ont développé un lien unique avec les marseillais. Le magasin est ainsi entré dans le patrimoine de la ville.

Sur les 1200 m2 et 3 étages que compte le magasin, vous trouverez de tout : des arts de la table en passant par les luminaires, la savonnerie, les jouets, les vêtements... Maison Empereur réunit une grande quantité d’articles, en privilégiant les marques locales et françaises.

 
 

Leur sélection de vêtements m’a également beaucoup plu. Du bleu de travail aux chapeaux provençaux, la majorité des pièces sélectionnées sont imprégnées d’une tradition française ou locale.

Vous ne serez donc pas surpris d’y voir des marques telles que Le Laboureur, Le Minor, La Botte Gardiane ou encore la provençale Souleiado. À noter que Maison Empereur propose également ses propres pièces.

 
 

Et si vous êtes à la recherche d’un Bleu de Chine Anticher, vous êtes au bon endroit. Historiquement peu chers, vous en aurez pour 30€. Marcos plébiscite cette tenue depuis quelques étés, comme ci-dessous lors d’un shooting photo pour présenter Nos paires préférées de Paraboot.

La veste verte pétante de Mathieu est d’ailleurs une Le Laboureur.

Quelques autres images prises pendant ma visite, vous y verrez notamment de le maille de chez Harley of Scotland ou encore un largeot traditionnel de Le Laboureur.

 
 

Pour terminer on recommande d’aller chez MahBoule en sortant, le glacier se trouve directement en face. Le parfum Fleur d’Oranger vaut le détour.

 
 

Et si vous êtes actuellement à Paris, vous pouvez vous rendre au rez-de-chaussée du Bon Marché pour découvrir une sélection de pièces de Maison Empereur.

Leur site internet : Maison Empereur.

Seconde Main - Veste LBM 1911

Nouvel article de notre rubrique Seconde Main.

Vous pouvez également relire le
1er article de Mathieu ici sur son cuir Joe McCoy ou celui sur le Cardigan Izod Lacoste de Marcos ici.

À Marseille pour quelques jours, je suis tombé sur cet immeuble art-déco à la devanture très insolite lors d’une balade en ville. Grande fresque en mosaïque, portes noires en fer forgé, décors en céramique…j’avais envie d’en voir plus. Surtout qu’à l’entrée était proposé de vieux flacons vide de parfums iconiques avec la mention “Servez-Vous”.

 
 

Après quelques pas à l’intérieur je comprends qu’il s’agit d’un dépôt-vente. Vestes à partir de 5€, chemises à 2,5€…de bonnes affaires sont possibles.

Un oeil exercé trouve rapidement les pièces qui se démarquent. Il ne m’aura donc pas fallu plus de 1 minute pour trouver cette veste LBM 1911 au milieu des vestes H&M, Devred ou d’autres plus vintages.

Comme l’a décrit Mathieu dans son article sur son cuir Joe McCoy, c’est toujours une émotion spéciale lorsqu’on tombe sur une pièce qui à nos yeux sort du lot, que ce soit sur Ebay, Etsy, Vinted ou autres friperies. Et ceci arrive souvent lorsqu’on ne cherche rien de particulier.

Par chance, elle s’avère être à ma taille.

 
 

Elle n’est pas doublée et l’intérieur gansé est très propre. Je remarque aussi sans surprise qu’il y a très peu de rembourrage aux épaules. Son tissu 100% coton est par ailleurs très agréable. Une armure Oxford classique qui rend la veste très décontractée. La rayure large de type “Butcher Stripe” y contribue également.

Vendue en très bon état, je décide de sauter le pas.

Qu’en pensez-vous ?

 
 

Note : Après quelques recherches a posteriori, je découvre que la boutique est située au 118-120 Boulevard de la Libération. Elle héberge l’association Famille, Solidarité et Cultures.

Quel est le parfum de James Bond ?

Nous connaissons tous l’espion le plus connu de la planète. Sorti de l’imaginaire d’Ian Fleming en 1952 avec le premier opus Casino Royale, James Bond est une icône populaire. Son attirance pour les femmes fatales, son appétence pour les Martinis - “shaken, not stirred” - ses costumes Brioni ou Tom Ford, ses montres Rolex ou Omega au fil des années ont conquis le monde…un homme au goût certain.

L’apparence de l’espion Britannique a été mainte fois décortiquée, mais quelle est son odeur ?

Après quelques recherches on apprend que James Bond se parfume avec “l’Eau de Toilette Floris No. 89”, le parfum favori d’Ian Fleming lui-même. C’est en 1955, dans le roman Moonraker que l’auteur Britannique dévoile l’odeur du célèbre espion pour la première fois. Il le fera à deux autres reprises: dans Diamonds Are Forever (1956) et Dr. No (1958). Ce dernier sera le premier roman a être adapté pour la saga cinématographique qui embrassera les écrans en 1962 avec Sean Connery comme le premier James Bond.

Artisan parfumeur depuis 1730 et fournisseur officiel de la famille royale, Floris London est un monument de l’Histoire Britannique. Conçu en 1951, “Floris No.89” tire son nom du numéro de la boutique Floris sur Jermyn Street, à Londres. Les notes de têtes sont la bergamote, la lavande, le néroli, l’orange, la muscade et le petitgrain. Les notes de coeur, l’orris, le géranium, la rose, l’ylang ylang et les notes de fond le bois de cèdre, le musc, la mousse de chêne, le bois de santal et le vétiver. Un parfum résolument British.

Disponible ici ou  (à noter que vous pouvez commander un échantillon sur la boutique officielle, pour 13€, frais de port inclus pour la France).

 

Floris 89 SITE INTERNET TOUS DROITS RÉSERVÉS

 


The Index Shirt - Eton

Vous connaissez sans doute l’indice Big Mac mesurant la parité du pouvoir d’achat, inventé en 1986 par le magazine The Economist. L'indice Big Mac permet de déterminer combien d'unités monétaires sont requises pour acheter la même quantité de Big Mac avec une unité monétaire déterminée (basé sur le Dollar américain).

Mais connaissez-vous The Index Shirt ? La chemise de la marque Eton où le prix de cette dernière est fixé en fonction de l’indice NASDAQ  composite, curiosité ultime: “le prix de la chemise est actualisé toutes les cinq minutes lors des jours de Bourse” nous apprend la marque.

Confectionnée en cotton twill, elle arbore sur la patte de boutonnage interne des broderies de taureau et d’ours symbolisant l’optimisme et le pessimisme, “reflétant les perspectives de hausse et de baisse du marché boursier” nous indique la marque scandinave.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, la chemise coûte 242,63 €.

Disponible ici.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

pHOTOS: eton.com copyright

 


Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024: des tenues d'athlètes stylées

Note : Les images sont issues des sites des délégations nationales respectives, comptes Instagram, articles de presse ou autres réseaux sociaux. Tous droits réservés.

Cette 32ème olympiade est l’occasion de revoir les Jeux à Paris, après 1900 et 1924, les revoilà 100 ans après dans la capitale. Paris sera une fête pendant plus de deux mois: fête sportive avant tout, populaire ensuite mais aussi vestimentaire.

Durant la cérémonie d’ouverture du 26 juillet dernier, quelques tenues officielles d’athlètes ont retenues notre attention.

En voici le florilège.

FRANCE

Des tenues conçues par la maison Berluti qui imagine un dégradé du drapeau tricolore sur le col châle des vestes. Des baskets de la marque éponyme.

ÉTATS-UNIS

Historiquement façonnés par Ralph Lauren, ce sera à nouveau le cas pour Paris 2024. Blazer en laine, écusson national et symbole de la marque, bandes rouges et blanches le long du revers de la veste.

ESPAGNE

Ce sera la marque espagnole de sport JOMA qui habillera les athlètes. Le rouge vif des blazers a particulièrement retenu notre attention.

HAITI

Voici la tenue qui nous a le plus marqué. Un mariage culturel entre la créatrice Italo-Haïtienne Stella Jean et le peintre Haïtien Philippe Dodard. Les bas colorés reprennent les motifs du tableau du peintre, intitulé “Passage”. Les athlètes féminins étaient vêtues d’une chemise en chambray tissée en Haïti dans la tradition locale du “coton bleu”. Les hommes quant à eux portaient une chemise type Guayabera du plus bel effet. Nous avons écrit sur la chemise Guayabera, une chemise parfaite pour l’été.


CANADA

La marque nationale Lululemon habille tous les athlètes canadiens pour un look très sportif, qui a l’air tout aussi confortable.

EGYPTE

Le pays des pharaons est habillé par la marque Concrete avec à sa tête un directeur artistique Italien, Ettore Veronese. Il opte pour des matériaux naturels et surtout du coton egyptien de haute qualité pour les blazers et pantalons.

MONGOLIE

Les soeurs Michel Amazonka et Munkhjargal Choigaalaa derrière la marque Michel & Amazonka proposent cette audacieuse tenue brodée de significations mongoles comme les montagnes ou enccore les oiseaux sur fond bleu, palette nationale.

CORÉE DU SUD

Pays parfois avant-gardiste stylistiquement parlant, la marque Musinsa Standard a été choisie pour habiller les athlètes de la Corée du Sud. Une couleur baptisée byeokcheong vient baigner de douceur toute la délégation qui élève au rang d’art la symbiose entre palette chromatique et élégance presque sartoriale. Notez la ceinture de la veste ! 

BERMUDES

Il ne pouvait pas avoir tenue plus opportune pour les Bermudes: les athlètes masculins endossent des…bermudas ! Mention spéciale pour la cravate colorée ainsi que les mi-bas.

MONACO

Marinière à rayures rouges et blanches pour la Principauté et blazer rouge vif (encore et toujours) pour le Prince Albert II. Le blazer rouge - une fois de plus - nous a vraiment tapé dans l’oeil durant la cérémonie !

CHYPRE

La veste olive n’est-elle pas un indispensable de l’été ? La délégation Chypriote l’a bien compris.

Et vous, quelles étaient vos tenues favorites ?

Trois jeunes marques de chemises que l’on suit de près

L.E.J

Fondée par le designer londonien Luke Walker en 2020, L.E.J est la synthèse de 15 ans d’expérience dans l’industrie du vêtement. Après avoir travaillé chez Lanvin à Paris ou Dunhill et Drakes à Londres ainsi que pour diverses autres marques, il décide de créer sa propre marque L.E.J, une abréviation de ses initiales. L’objectif affiché est de produire des vêtements classiques d’inspiration militaire et aéronautique dans des tissus luxueux mais adaptés à un usage quotidien.

Vous ne trouverez pas de chemises OCBD (Oxford Cloth Button-Down) chez L.E.J contrairement à Wythe New York et Jake’s London, les deux autres marques de notre sélection. Pour autant, le modèle phare de leur collection The Come Up To The Studio est basé sur un patronage des années 50 pour créer un volume et une silhouette similaire tout en gardant une touche de modernité.

Prix : entre 250€ et 350€.

Site web de L.E.J

WYTHE NEW YORK

La chemise Oxford « parfaite ». Voilà comment est né Wythe New York en 2019 sur Kickstarter.

Pourquoi une chemise Oxford en particulier ? Peter Middleton, son fondateur, explique sur Kickstarter que contrairement aux autres chemises Oxford bleues disponibles un peu partout à l’époque, sa version rappelle l’âge d’or des années 1950, avec son grand col non doublé ni thermocollé à l’opposé des cols modernes plus petits et rigides. Le tissu conserve également sa texture et son aspect flammé, offrant une certaine douceur.

Elle s’inspire des icônes telles que Miles Davis, Paul Newman, JFK et Andy Warhol, visant à redonner à cette chemise classique son prestige d’autrefois.

Aujourd’hui Wythe New York propose une collection complète de vêtements que nous avons à maintes reprises eu l’occasion de voir de près lors du salon Man/Woman qui a lieu 2 fois par an à Paris, place Vendôme. On a toujours été agréablement de tous les petits détails exclusifs.

On recommande, vous pouvez jeter un oeil directement sur leur site ou passer par NoManWalksAlone Europe si vous voulez éviter les droits de douanes (USA). Vous également utiliser notre code INDISPENSABLES pour les articles non soldés.

Prix : entre 150€ et 250€.

Site web de Wythe New York

Jake’s London

Jake's est une marque de vêtements pour hommes fondée par Jake Wigham dans son atelier/studio de l'est de Londres.

Sur le site de Kennedy Magazine on apprend Jake Wigham a commencé en travaillant comme freelance pour divers tailleurs de Savile Row, utilisant son atelier pour confectionner leurs pantalons. Face à la baisse d’activité due à la pandémie, il a décidé fin 2020 de lancer son propre service de confection sur mesure, offrant des chemises et des cravates fabriquées à la main. Dans son atelier, il s’occupe de tout, de la conception à la couture en passant par la coupe et le pressage. Pour ses chemises, il utilise des boutons en nacre véritable et des tissus de qualité, mettant l’accent sur des détails comme un col roulé doux et ample et des poignets à cinq plis.

Tout comme les chemises de Wythe New York, celles de Jake’s London sont inspirées des chemises portées sur les campus des écoles de la Ivy League dans les années 50 et 60. Vous trouverez ainsi 6 boutons sur le devant, une poche poitrine, un col ample qui présente un beau “roulé” et des poignets à cinq plis.

Prix : entre 200€ et 300€.

Site web de Jake’s London

Anglo-Italian SS24

Nouvelle collection chez Anglo-Italian.
Comme toujours, aucune fausse note. Les couleurs sont toujours très faciles à associer.

Cela confirme également la tendance des pulls sur les épaules qui revient à la mode comme précisé dans notre dernier article sur les carnets de Tatsuya Nakamura.

On regrettera peut-être juste la coupe des jeans.
Une nouvelle proposition (un chouïa plus large) serait sans doute la bienvenue, non ?

Deux marques de sandales à connaître

En matière de sandales, on a une nette préférence pour deux marques historiques françaises : Rondini et K.Jacques. Il faut dire que ce sont les deux marques pionnières dans la fabrication des tropéziennes depuis les années 1930.

Leurs ateliers sont toujours situés dans le sud de la France. Ceux qui ont lu notre article sur la tannerie Bastin savent d’ailleurs que Rondini s’approvisionne chez eux pour leurs semelles en cuir.

Rondini

Notre préférence va pour le modèle “British”, un modèle fermé qui offre un meilleur maintient du pied.



K.Jacques

Autre institution tropézienne, K.Jaques fût portée par les plus grandes stars qui se retrouvaient à Saint-Tropez pour l’été : Picasso, Brigitte Bardot, Cocteau, Alain Delon…

Ci-dessous le modèle Garnik. Une fois encore il s’agit d’un modèle fermé. La marque propose néanmoins d’autres styles : tongs, mules…

Autres alternatives chez Paraboot, La Botte Gardiane ou encore Steve Mono.

14 Juillet 2024 - Nos images

Assister au défilé militaire du 14 juillet est un peu devenu une tradition au sein de l’équipe. Tout aussi intéressant que les défilés de mode, il offre une autre perspective sur le port des vêtements, des uniformes.

Une vraie source d’inspiration.

La suite en images.

Beams Nakamura Notes ⎜AW24

Chaque saison nous aimons particulièrement regarder les “carnets de Tatsuya Nakamura”, le directeur créatif de la marque japonaise Beams. Ces carnets comportent régulièrement des lookbooks qui ne prennent pas une ride, comme ici pour l’hiver 2021. Mais pas uniquement.

 
 

Les tendances sont également décryptées par un ensemble de mots clés et chaque acheteur de chez Beams montre sa sélection de pièces choisies pour la prochaine saison.
Exemple de tendance qui revient à la mode : les pulls sur les épaules. Pas seulement sur une chemise ou un t-shirt, mais aussi par-dessus un manteau ou une veste. Autre exemple avec le style western, particulièrement pour les chemises et les ceintures.

Regardons à présent ci-dessous quelques-unes des pièces ou des marques que l’on a repéré dans leur sélection.

STILE LATINO

Commençons par cette veste Stile Latino. Il s'agit d'un tissu mélangé Ferla composé de 80 % d'alpaga, 14 % de coton et 6 % de nylon. Sa main est à la fois épaisse et lisse. Le carreau vert superposé à un pied de poule à gros motifs marron est très élégant, lui donnant, je cite, “un look mature à la fois calme et affirmé.”

GUERNSEY WOOLLENS

On a déjà parlé des pulls Guernsey ici. La marque Guernsey Woollens fait partie des rares entreprises à perpétuer la tradition des pulls Guernesey. Simple et épais.

Pour les plus curieux on avait testé un modèle similaire chez Le Tricoteur ici.

DRAKE‘S

Toujours curieux de découvrir les nouvelles collections de chez Drake’s. Ici pour les chemises, les propositions correspondent aux ambiances actuelles, à savoir des pas de rayures larges ou irréguliers ainsi que des jeux autour des motifs tartan.

CINQUANTA

Marque italienne spécialisée dans le cuir, ce blouson est une réinterprétation de la flight jacket G-8 des années 1920 de l’armée américaine.

RECONTRANT

Marque française fabriquée au Japon - sous la direction d’une certaine Mme Sara Dubois a t-on pu lire. Le pull ci-dessous est fabriqué à partir de poils de renard.

Raffa Molina

Raffa Molina est une marque péruvienne créée en 1992. Elle est spécialisée dans l’utilisation de matières produites localement telle que le Baby Alpaca, l'Alpaga et le coton Pima.

Ci-dessous un cardigan 100% alpaga.

COHLAYS

Pour la saison automne/hiver 2024, de nombreuses silhouettes construites avec des pièces en maille de jauge moyenne et légèrement amples sont à prévoir. Cela correspond à l'émergence de styles dans lesquels les cardigans sont portés à la place des vestes.

En l’occurence vous reconnaitrez ci-dessous le Cardigan Cohalys 100% laine superfine d’agneau de la manufacture Todd & Duncan’s que l’on a déjà testé ici.

FINJACK

Finjack est une marque japonaise relativement peu connue en Europe. Vous trouverez ci-dessous une veste 100% laine en jersey.

MORGANO

Très belle marque italienne de maille qui est distribuée en Europe chez Gabucci à titre d’exemple.

Chato Lufsen

Modèle “Stobal”. Il s'agit d'un article exclusif Beams basé sur un modèle vintage avec une interprétation moderne.
Le tissu gris est un tweed Shetland de Moon de 420g mêlant des touches de bleue et rose, qui lui donne une certaine touche britannique.

Joshua Ellis

Duffel-coat 100 % de cachemire 720 g de Joshua Ellis - voir ici notre article à ce sujet. Il est je cite “irrésistible avec son élasticité moelleuse et sa douceur humide que l'on ne trouve que dans le cachemire.''

ALFONSO SIRICA.

Marque italienne qui gagne à être connue. Ici une veste dans un chevrons gris de chez MAGEE (voir ici si vous ne connaissez pas) pesant environ 340 g.

Enfin ci-dessous quelques autres images qui nous marqués pour la saison Automne Hiver 2024.

Buck Mason - Un complet en popeline de coton

Note : Buck Mason nous a offert le costume que vous allez découvrir dans cet article.

Une marque américaine à l’air californien

Buck Mason est née en 2013 à Los Angeles. Les fondateurs Sasha Koehn et Erik Allen Ford souhaitaient créer des vêtements imbibés d’un “esprit californien”, cool et décontracté. Mais aussi d’une culture du vintage. Des vêtements imaginés pour être durables et robustes.

La première fois que l’on vu passer un post sur Buck Mason, c’était sur Heddels. Puis sur le podcast Blamo! de Jeremy Kirkland et enfin plus récemment une publicité dans un numéro de l’Étiquette Magazine. Il faut dire que la marque tourne à plein régime ces dernières années. De leur rachat d’une usine de tricotage en Pennsylvanie à leur collaboration avec Eddie Bauer, Buck Mason redouble d’effort pour fabriquer aux États-Unis. Pour vous donner une idée, quelques 300 000 t-shirts sortent de leurs ateliers américains chaque année.

Fabriquer aux États-Unis mais aussi y vendre. L’ensemble de ses 33 points de ventes sont donc intégralement situés sur le territoire américain. Il est néanmoins possible d’acheter sur leur site Internet. Ce que nous avons fait. Nous n’avons d’ailleurs pas eu de frais de douanes à payer, mais peut être avons nous été chanceux - pour nos achats chez Crescent Down Works il en fût tout autrement.

Un complet pour les beaux jours

L’été, il fait chaud. L’hémisphère Nord est alors incliné vers le soleil. Les vêtements collent à la peau et l’envie d’être élégant est parfois reléguée au second plan. Comment faire dès lors lorsque l’envie irrépressible de porter un complet - veste et pantalon - envahi notre esprit ?

 
 

C’est ainsi que nous avons été attirés par un costume léger et élégant vert en popeline de coton. Cette couleur et cette matière confère un air estival indéniable et nous apprécions la tonalité militaire de l’ensemble. 

Mathieu a fait le choix de construire sa tenue avec une chemise Drake’s en Oxford bleu à col button-down, et des Alden pennies en cordovan aux pieds.

Une touche américaine en somme. 

 
 

Les vêtements en coton, qui plus est en popeline, ont tendance à froisser comme cela est visible sur les photos. Un peu de repassage pourra toujours lisser sensiblement le tissu, mais il a vocation à se froisser tout de même, vous êtes donc prévenus !

Question origine, il s’agit d’une fabrication indonésienne. Rien de surprenant à ce niveau de prix - un peu plus de 300$ pour la veste et le pantalon. Pour une fabrication plus haut de gamme, il faudra vous tourner vers leurs costumes en collaboration avec la marque américaine J.Mueser. Ces derniers sont alors montés à Naples.

La veste est disponible ici et le pantalon .

 
 

Anthony Delos

« La folie, c’est continuer à faire la même chose en attendant un résultat différent. » Cette définition, souvent attribuée à Albert Einstein, me semble un peu réductrice. 

Par exemple, si vous demandiez à mes parents en 2011, la folie c’était leur fils étudiant qui vidait ses économies pour se faire réaliser une paire de chaussures sur mesure. 

J’eu beau leur expliquer que ce n’étaient pas des chaussures mais des souliers, enfin, plus précisément des richelieus perforés à découpe balmoral, bout droit fleuri, talon légèrement cubain, lisse collante en cambrure interne et externe, double queue de chien (pour le délire) et couture des garants en col de cygne (pour un peu de coquetterie), rien n’y fit. Même l’argument d’autorité échouait : à l’évocation du nom d’Anthony Delos, le regard de mes parents trahissait toujours l’incompréhension et l’inquiétude. Leur fils était-il perdu ? (Spoiler : oui.)

À cette époque, la renommée Anthony Delos était à son apogée. Après son tour de France, le compagnon du devoir avait passé plusieurs années à la mesure de Lobb Paris avant de s’installer à son compte en 2004, dans un premier atelier situé rue Constance à Montmartre. Vous y trouverez aujourd’hui encore une excellente cordonnerie. Entre 2004 et 2011, Anthony a acquis une solide réputation auprès d’une clientèle française et internationale d'aficionados de la botterie et autres obsédés du cousu trépointe.

Pour nos rares lecteurs qui n’ont pas encore eu l’occasion de faire appel aux services d’un bottier, l’opération se déroule en plusieurs étapes espacées de quelques mois, voire davantage selon l’artisan et sa « bande passante » (pour reprendre la novlangue de l’open-space). 

Lors de notre premier rendez-vous, Anthony avait déjà déménagé son atelier aux Rosiers-sur-Loire et recevait ses clients dans une showroom de la rue Volta, très justement situé dans le quartier des Arts et Métiers. Cette rencontre est généralement l’occasion pour l’artisan et le client de faire  connaissance, de se mettre d’accord sur un modèle et une forme, les détails pouvant être ajustés en cours de processus. S’en suit, bien évidemment, la cérémonie de la prise de mesures.

J’étais arrivé avec quelques idées de patronage en tête, dont certaines un peu trop extravagantes, Anthony avait su me guider avec patience et bienveillance. Une fois les idées claires sur le modèle, la peausserie et le montage, Anthony dégaina son mètre ruban, son crayon et se lança dans la prise de mesure de mes pieds. Bien entendu, j’avais anticipé et apporté un soin encore plus particulier au choix de mes chaussettes ce matin là. 

Après quelques mois, vint le premier essayage. Je n’ai pas retrouvé de photo (j’ai pourtant le souvenir d’en avoir publié sur facebook à l’époque…) mais imaginez vous une paire d’essayage avec une semelle en liège, charcutée au tranchet pour s’assurer de la justesse du chaussant.

Quelques mois encore et arrivait la veille de mon anniversaire. Ce jour là, Anthony me remettait enfin la paire finale. Je dénouais les cordons des pochons de coton blanc épais et constatais la finesse du travail qui avait fait la réputation du maître. Une réalisation irréprochable et une précision chirurgicale. Au pied, la sensation unique d’un soulier au maintien étonnamment rigide, pourtant souple quand le pied se plie pendant la marche.

Difficile d’exprimer ce que j’ai ressenti à ce moment là. Dans un film cela aurait correspondu à des gros plans au ralenti sur un air du Duo des Fleurs de Lakmé (mais si, vous le connaissez). J’ai probablement entendu la musique dans ma tête. Il faut dire que mon impatience avait été particulièrement attisée par la nouvelle, quelques semaines plus tôt, qu’Anthony avait remporté le concours de meilleur ouvrier de France… 

Après ce moment suspendu, la vie reprenait son cours : derniers stages, derniers examens, premiers entretiens d’embauche… Mes Delos m’ont accompagné tout au long de ces étapes. Beau soleil ou jours de pluie. Flânerie débonnaire sur les pavés ou sprint dans les escalators du métro. Apéritif estival sur les quais de Seine ou évaluation professionnelle annuelle. 

Mais la vie, contrairement à un flan, se démoule rarement sans accrocs. Heureusement, un bon coup de cirage et les accrocs se fondent harmonieusement dans la peausserie. C’est ainsi que le temps honore d’une patine unique les beaux souliers et ceux qui les portent.  

Parmi les illusions dont se bercent les amateurs de souliers, il n’est pas rare d’entendre qu’une bonne paire bien entretenue peut durer une dizaine d’année, voire toute une vie (surtout quand on dispose d’une flotte de chaussures qui permet une rotation à un rythme pianissime). Mais cette longévité proverbiale doit être tempérée par la nécessité de procéder à un occasionnel changement de patins, voire à un ressemelage. En ce qui nous concerne, le besoin de ressemeler s’est fait sentir en 2018. Moins de dix ans donc, mais pour une paire qui n’a pas été particulièrement ménagée et dont le cuir des semelles n’a jamais été recouvert par des patins de caoutchouc, la performance est honorable. 

Bien entendu, on ne confie pas le ressemelage d’une paire sur mesure à n’importe qui. Après quelques hésitations, un peu de tergiversations, et beaucoup de procrastination, j’ai finalement pris attache avec Anthony l’année dernière. Il m’a confirmé que son atelier assurait toujours le SAV malgré son rachat par Berluti, en 2012. Ce qui était une bonne nouvelle car, en plus de son savoir-faire, l’atelier avait conservé tout le parc des formes qui y sont nées. Mes souliers ont ainsi pu être remontés sur leurs formes d’origine, et retrouver leur ligne de 2011 (ah, si seulement ça pouvait être aussi facile pour tout le monde…). 

Je vous laisserai juger des photos (qui datent, vous m’excuserez, j’ai été un peu occupé) de la réception des richelieus ressemelés, mais je les trouve encore plus beaux qu’avant. 

Je ne serais pas complètement honnête avec vous si je ne partageais pas l’épilogue, un peu amer, de cette belle histoire. Après une journée entière de souffrance, je dois me rendre à l’évidence, la morphologie de mes pieds a trop changé pour que les plus beaux souliers qu’il m’ait été donné de porter restent confortables. C’est un peu triste, mais ne dit on pas qu’il vaut mieux avoir perdu l’amour que ne jamais avoir aimé ? Et puis, c’est un très bon prétexte pour s’acheter de nouvelles chaussures, mais je vous en parlerai dans un prochain article...