Lookbook Berg & Berg⎜Automne Hiver 2023
/ ThomasLookbook très réussi cette saison pour la marque scandinave Berg & Berg.
Vous pouvez relire à cette occasion l’article que Marcos leur avait consacré il y a 3 ans ici.
Lookbook très réussi cette saison pour la marque scandinave Berg & Berg.
Vous pouvez relire à cette occasion l’article que Marcos leur avait consacré il y a 3 ans ici.
Il y a quelques reportages que l’on conseille vraiment. O’mast, I Colori di Antonio, The makers of E. Tautz ou encore Signé Chanel de Loic Prigent.
Quelque-uns de ces meilleurs documentaires sur le textile ont été produits par la BBC. On pense à The makers of E. Tautz comme évoqué précédemment mais aussi à Handmade: By Royal Appointment⎜John Lobb, BBC Fabric of Britain et surtout à…Savile Row.
Vous pouvez désormais visionnez les 3 volets de ce documentaire produit en 2008 grâce au site Internet Archive.
Bon visionnage.
Réponse : South Store
Tous les dimanches j’ai pris l’habitude de lire la story de Tyler Brûlé dans la newsletter de Monocle.
C’est à cette occasion que, ce dimanche 26 novembre 2023, j’ai découvert le magasin nippon South Store.
Tyler Brûlé le décrit comme l’un des meilleurs magasins menswear d’Asie. Sur la catégorie accessoires smart, il dépasserait même ceux de Tokyo et Séoul.
Comme on est curieux, on a regardé le site e-commerce de South Store. Rapidement, on fait le tour des marques : Paraboot, Nanamica, Tender Co, Corgi, GH Bass, Pantherella, Whitehouse Cox, Padmore & Barnes, Still by Hand, Studio Nicholson…voilà pour les marques que l’on connaît déjà et qui sont assez bien distribuée en Europe.
À côté de ça on y voit beaucoup de marques inconnues, principalement japonaises comme Mittan qui est évoquée par Tyler Brûlé. Comme il le dit, si vous dans le coin, n’hésitez pas à y faire un tour !
Petit bonus : quelques photos de leur collection spéciale de Padmore & Barne teintes à l’indigo traditionnel d'Okinawa appelé « Ryukyu indigo ». Un bleu profond unique qui s'estompe avec le temps. Le site précise d’ailleurs que le caoutchouc de la semelle extérieur est également peint à la main pour correspondre exactement à la couleur de la tige.
C’est en regardant les cabans de la marque italienne Sealup que l’on est tombé sur une illustration parfaite (à notre sens) du style des pardessus à la mode en 2010 et en 2020. Alors certes vous nous direz que la coupe et les détails que l’on appelle “2020” existent déjà depuis l’après-guerre. On répondra que oui, mais en 2010 la tendance menswear était tout autre.
Ces deux pardessus sont coupés dans le même tissu 100% laine Shetland. Et pourtant tout les sépare.
La longueur d’abord. L’un au niveau du genou et l’autre bien au-dessus.
L’ampleur. L’un relativement slim-fit et l’autre plutôt large. On le voit d’ailleurs dans le dos, le manteau ample dispose d’une large fente pour encore plus de confort.
L’emmanchure. Manche monté (2010) versus manche raglan (2020).
Le col. Petit col (2010) versus grand col (2020). Bon…ok ici ce n’est pas nécessairement le cas, on triche un peu.
Les détails. Aucun superflu (2010) versus une multitude de petits détails (2020) - pattes de serrage, patte de col, poches incurvées…
Et vous, quelle est votre préférence ?
La marque référence sur le cachemire écossais. Ce sont eux qui produisent d’ailleurs les célèbres écharpes de Burberry.
Les envois sont gratuits vers la France (et dans le monde).
Leurs chaussettes 100% cachemire sont encore disponibles dans toutes les tailles et couleurs.
Comptez 50€ frais de port inclus.
Quelques tailles encore disponibles pour les pulls également.
Notre préférence pour un pull torsadé ou à col V.
Au niveau des accessoires, on conseillerait cette écharpe tartan MacLeod of Lewis à moins de 60€. Un classique en 100% laine mérinos.
On vous également mis un plaid en cachemire (785€) et en laine motif Herringbone (285€) plus bas.
30% de remise + 10% de remise : attention les remises sont automatiquement appliquées lors de la mise dans le panier.
Ne vous inquiétez pas si vous ne les voyez pas dans un premier temps sur le site.
La pièce phare de notre sélection. Un très beau manteau Mackintosh en laine à manche raglan.
Initialement à 1030€, vous économiserez un peu plus de 300€ avec la remise.
Accès ici ou en cliquant sur les images.
Il est encore disponible dans toutes les tailles.
Gabucci vend un modèle similaire ici si vous voulez voir à quoi il ressemble bien porté. Un indispensable.
Dernière chose, si vous préférez l’acheter sur Matches Fashion, il est disponible ici. N’oubliez pas de mettre dans ce cas le code MATCHES30.
Autre bijou, cet imperméable de couleur “Sage Green”. Très beau en bleu également.
La Mackinaw Wool est un classic de chez Filson. Tissu 100% laine, on aime beaucoup la poche à gibier à l’arrière. Pratique lorsque vous voulez vous déplacer sans sac.
À notre avis, s’il y a un seul modèle à posséder, c’est la Barbour SL Bedale ici en Sage Green. “SL” pour Slim, la coupe est plus contemporaine. Si vous souhaitez quelque chose de plus large, partez sur une Beaufort telle que celle-ci qui célèbre son 40ème anniversaire. Ou une Bedale classique. Par exemple celle-ci dans un tissu en laine.
Vous connaissez notre prédilection pour la couleur Kelly Green, Marcos porte ci-dessous un pull Shaggy Bear de chez Howlin’.
Nous vous avons sélectionner un pull dans une couleur similaire.
Ainsi qu’un bleu qui s’approche d’un bleu roi et quelques bonnets.
Article initialement publié l’année dernière mais toujours d’actualité.
Liens en cliquant sur les images.
Suite de nos photos jamais publiées. Et cela tombe bien car depuis quelques semaines il n’arrête pas de pleuvoir.
Vous pouvez donc regarder chez Trunk pour avoir le même modèle que Jean, disponible ici en soldes. (il ne reste toutefois plus que les grandes tailles)
On vous a trouvé quelques autres alternatives un peu plus bas. Et pas nécessairement en beige.
Disponible ici en noir ou à carreaux ici.
Note : on a reçu les embauchoirs Bexley que vous allez découvrir plus bas.
Si vous lisez des blogs sur la mode masculine depuis un certain temps, vous connaissez probablement bien les bases d'un bon entretien des chaussures. À savoir espacer autant que possible les ports de vos chaussures, insérez des embauchoirs en cèdre pour absorber l’humidité après chaque utilisation et appliquez un revitalisant pour cuir ou un peu de cirage pour rehausser sa brillance si besoin.
Dans la pratique s’il y a vraiment une chose que l’on fait vraiment pour prendre soin de nos chaussures, c’est de mettre des embauchoirs après chaque port, de les brosser un peu et quelques fois de les nettoyer avec un chiffon humide.
Un contributeur sur Reddit a fait l’expérience pour en avoir le coeur net.
”Depuis six mois, j'ai laissé une bottine sans embauchoir et une bottine avec embauchoir. J'ai mesuré le degré de courbure vers le haut de la semelle de l'avant-pied au fil du temps et l'ai documenté avec des photos. Après six mois, la bottine sans embauchoir avait augmenté de 0,5 cm en termes de courbure et est inconfortable. La différence entre les deux bottines est très évidente tant au niveau des plissements que de la courbure de la semelle des avant-pieds.”
Le résultat parle de de lui même ci-dessous. La paire gauche est très plissée contrairement à la paire de droite.
Pour information le photo des bottines a été prise sans embauchoirs.
Maintenant que l’on sait qu’ils sont utiles, reste la question du choix.
Sans surprise nous pensons que les embauchoirs qui ont la même forme que vos chaussures sont vraiment l’idéal. Les autres embauchoirs peuvent parfois déformer vos chaussures.
Notre choix est donc assez simple : nos paires préférées sont choyées avec ce qui est plus adapté. Pour être sûr de mettre toutes les chances de notre côté et éviter une usure prématurée on choisit systématiquement les embauchoirs à la forme des chaussures comme c’est le cas ci-dessous avec ces embauchoirs J.M. Weston.
Mais parfois il n’existe pas de tels embauchoirs. Ou tout simplement vous avez déjà trop de chaussures. Ou alors un embauchoir '“standard” semble adapté.
Dans ce cas là, ceux de Bexley nous ont paru être un bon choix. Fabriqués en bois de cèdre, ils dégagent une très bonne odeur. Ils s’adaptent également assez bien à toutes les formes. Particulièrement pour les baskets. Car oui, nous ne limitons pas leur utilisation aux chaussures en cuir.
Exemple ici avec une de nos paires de Paraboot x Arpenteur.
L’esprit de l’Aloha, fait de tolérance, de compassion et de paix a donné son nom à l’une des plus célèbre chemise au monde : la chemise Hawaiienne. Depuis près d’un siècle, des ouvriers agricoles japonais aux G.I. américains en passant par les stars d’Hollywood, ce vêtement iconique est devenu un véritable miroir de l’histoire et de la philosophie hawaïenne. Ses imprimés puisent dans la culture locale et dans ses paysages.
Ce serait un japonais habitant de l’île qui aurait créé la première Aloha shirt au début 1930 en utilisant la soie de Kimono. Le tailleur Kichiro Miyamoto. On appelle alors ces chemises les Kimono like shirt. Elles vont se transformer petit à petit en chemises Hawaiiennes quand la soie des kimonos n’a plus été utilisée mais à été remplacée par des tissus avec des motifs hawaïens.
Une chemise qui tranche avec les codes vestimentaires strictes de l’époque. Succès immédiat auprès des premiers touristes occidentaux après les années 30.
Cette histoire est actuellement racontée dans un court reportage Arte actuellement disponible. Voir ci-dessous.
À Honolulu, l’indémodable chemise hawaïenne.
Avanti, le magasin évoqué dans le reportage propose des répliques des plus célèbres chemises Aloha, que ce soit en soie en rayonne ou en coton.
Notamment celle ci-dessous que Elvis portera sur la pochette de son album Blue Hawaï.
La soie et le coton ont été les premiers tissus utilisés pour les chemises hawaïennes, notamment à cause des influences japonaises. Ainsi, la soie était un matériau de choix pour beaucoup à cette époque. Plus tard, lorsque la première fibre synthétique similaire à la soie est apparue – la rayonne –, la production industrielle de masse fut possible.
N’étant pas experts on vous a retranscrit et traduit ci-dessous quelques passages d’une interview intéressante disponible ici.
Collectors Weekly : Quels sont les autres caractéristiques recherchées par les collectionneurs ?
Arthur : Habituellement, vous avez une poche plaquée, qui est cousue sur le côté gauche de la chemise. Sur les chemises de bonne qualité, la poche est raccordé avec l'imprimé en dessous. C'est un point clé de la qualité.
Les boutons étaient à l’origine fabriqués à partir de morceaux de noix de coco, de bambou, puis plus tard de métal, de jade ou de plastique – tout type de matériau que vous pouvez imaginer. Ceux en métal sont parfois conçus pour ressembler à l’écusson hawaïen. (Alfred) Shaheen, en particulier, produisait des boutons assortis à différentes tenues. Il en fit fabriquer en ivoire en forme de Bouddha.
Il y avait essentiellement trois types différents de chemises aloha. La plupart étaient boutonnés sur le devant, mais certaines étaient des “pulls”.
Collectors Weekly : Qu'est-ce qui rend une chemise aloha rare ?
Arthur : L'artiste, la qualité du graphisme, la couleur et l'intensité de la couleur. C'est avant tout la qualité de l'œuvre d'art, le design textile. […]
Actuellement, les gens ne sont pas aussi enthousiasmés par les motifs des chemises « barkcloth » (tissus qui ressemble à de la toile de jute). Ils aiment les motifs « éclaboussants ». […]
La qualité des graphismes, la couleur, l’état et la taille en font un bon design. Les Hawaïens étaient pour la plupart petits et les chemises produites étaient petites, mais les gens qui les collectionnent maintenant sont grands. Donc, si vous pouvez acheter une chemise grande ou extra-large, elle vaut plus car vous pouvez la porter. De plus, les chemises à manches longues n'ont été produites que pendant une courte période et sont rares ; elles font partie des chemises les plus précieuses. L'un d'eux s'est vendu chez Sothebys pour plus de 10 000 $.
Mamo Howell est une designer qui a toujours réalisé un travail lié aux courtepointes hawaïennes. Comme Shaheen, Mamo et certains artistes actuels signent leurs créations textiles. Sur certaines de ses chemises, vous pouvez voir comment la poche correspond à l'imprimé. Les boutons n'interrompent pas le design. C'est un textile technique. Pour ce faire, les concepteurs doivent déterminer à l’avance quelle quantité de tissu devra enrouler sous les boutons et les boutonnières. […] Cela gaspille beaucoup de tissu, mais vous obtenez un meilleur design.
Collectors Weekly : Est-il encore possible de collectionner les toutes premières chemises ?
Arthur : Oui, mais très peu de gens en savent suffisamment pour les collectionner. Les collectionneurs semblent courir après les chemises très visuelles et lumineuses des années dorées précédant les années 60. […]
Les chemises « drapées » sont des objets de collection car elles sont rares. Dans les années 30, 40 et 50, les grands imprimés floraux étaient un motif très populaire pour les textiles d'intérieur comme les rideaux et les housses. Ils étaient imprimés sur des cotons épais très appréciés pour les rideaux. Dans les années 40, Wong's Drapery à Hawaï fabriquait des chemises à partir de leurs chutes de tissus. Les chemises pesaient probablement une livre, alors qu'aujourd'hui, une chemise peut peser deux onces.[…]
Vous avez peut-être entendu parler de Dale Hope, un homme qui a travaillé dur pour faire connaître au monde l'histoire et les charmes de ce vêtement unique. Né à Honolulu et ayant consacré sa vie à l'industrie vestimentaire hawaïenne, il aime, possède, étudie et en sait probablement plus sur la chemise Aloha que quiconque.
Il est également interviewé dans le reportage Arte. Il évoque notamment les chemises assez rares de la collection dite Duke Kahanamoku.
Il a également écrit un des livres le plus complet sur le sujet : The Aloha Shirt: Spirit of the Islands. Il est disponible ici.
Court article aujourd’hui pour vous partager une vidéo de moins de 40 minutes publiée il y un an par Suitsupply que nous découvrons à présent. On y suit Jort Kelder qui parcourt le monde pour mieux comprendre à la source l’obtention des différentes matières naturelles, de la laine mérinos en Australie à l'alpaga au Pérou en passant par le lin en France ou la nacre en Indonésie.
Chose intéressante, on y voit la confirmation que la quasi totalité du lin cultivé en France (plus grand producteur mondial) est expédié en Chine pour y être filé, la France ne disposant plus des savoir-faire nécessaires à cette transformation. C’est d’ailleurs pour cette raison que le projet LINPOSSIBLE a été lancé en 2019.
Nous avions écrit un 1er article sur la marque anglaise Country Of Origin (COO) en 2021.
Ils ont introduit depuis lors une nouvelle collection intitulée Seamless Staples.
Tout comme une bonne majorité des pulls Shetland sur le marché (en particulier ceux provenant de chez Harley of Scotland), les pulls de cette nouvelle ligne sont tricotés en intégral. Il n’y a pas de coutures. Car comme vous le savez, plus traditionnellement chaque partie d’un pull est tricotée distinctement (panneau avant, panneau arrière, 2 manches et un col). Les pulls les plus haut de gamme sont ensuite assemblées par un processus assez long de remaillage.
Bonne nouvelle, certains de ces pulls sont vendus à 80€. Il s’agit des anciennes collections.
Made in UK à Wigston dans l’atelier en propre de la marque.
Pour en savoir plus, c’est par ici.
Suite de cet article sur le manteau Spitfire de Edesim. Voici le même manteau dans un très beau tissu 70% Alpaca wool / 30% Mohair de chez Vitale Barberis Canonico (550 g/m).
Jean le porte ici avec un pull Bosie brossé x4 fois coloris Ocean Force ainsi que des Solovière aux pieds et un jean Selvedge Uniqlo.
Comme expliqué dans notre article sur la French Ivy (partagé d’ailleurs sur Reddit par la célèbre communauté r/NavyBlazer), nous suivons régulièrement une poignée de blogs et magazines incontournables de la mode masculine.
Le magazine Mr Beams en fait partie. Une partie des articles de ce magazine sont consultables en ligne.
On y retrouve régulièrement David Retzlaff alias @mr_david_style dans leur lookbooks. Ou pour être plus précis dans la rubrique les “carnets de Tatsuya Nakamura”, le directeur créatif de la marque. Des tenues qui ne prennent pas une ride, comme celle-ci dessous de l’hiver 2021.
Ce qu’on voulait vous partager aujourd’hui c’est plutôt les photos des 38 employés de Beams provenant de tout le Japon qui se sont prêtés au jeu.
Car oui, c’est un jeu pour désigner l’employé le plus élégant. Il s’agit de la 2ème édition, la 1ère ayant eu lieu cet été. Un système de vote est disponible jusqu’au 30 novembre.
Difficile de faire un choix, non ?
La nouvelle collection automne hiver 2023 de Casatlantic vient de sortir. Intitulée art de vivre, elle comprend pour la première fois une grande variété de hauts. Cela va du pull col en V, au col polo en passant par le cardigan zippé. Le tout dans des laines 100% mérinos.
À noter aussi de très belles chemises militaires dites camp shirts. Le type de chemises que vous pouvez trouver par ailleurs sur leur autre site dédié au vintage broadwayandsons. Mathieu en porte une (de l’armée Suédoise de mémoire) lors de ce shooting pour Jacques Solovière.
La collection est disponible ici.
On l’écrivait il y a quelques mois, la mythique boutique de Manchester, Oi Polloi a fermée ses portes. Elle se définie comme étant en hibernation et continue dans le même de temps de travailler sur des collaborations avec des marques. On pense à Universal Works l’été dernier et Le Minor il y a quelques jours.
La collection disponible sur le site de la marque Le Minor, ici.
Le nouveau numéro de Lifewear Magazine d’Uniqlo est sorti il y a quelques semaines.
Vous y trouverez notamment quelques illustrations de MrSlowboy
Nous en avions parlé en stories sur notre Instagram. Notamment via une photo d’une publicité sur leur prochaine collaboration avec le designer JW Anderson. Elle avait généré beaucoup de questions et d’interrogations.
Il faut dire que ce trench en tissu extérieur micro carreaux 100% coton avec une finition déperlante à de quoi séduire. Il reprend tous les codes des classiques du genre : épaule raglante, col large et enveloppant, ampleur, ceinture…
Il est enfin disponible. Voir ici.
Note : À notre demande, Edesim avait accepté l’an passé de nous envoyer le manteau que vous allez voir ci-dessous.
Nous n’avions pas publié l’an passé les photos prises avec le Spitfire* de Edesim, un très beau manteau aux manches raglan dans un tissu 100% laine de Vitale Barberis Canonico (à 490 g/m).
Dans cet article sur des pièces hivernales Valstar, Marcos expliquait déjà que lorsque nous sélectionnons nos pardessus, nous avons tendance à se diriger vers la sécurité : le noir, le bleu ou le gris. Toutes ces options sont parfaitement possibles, presque obligatoires car ces gammes chromatiques permettent la sobriété et l’élégance.
Qu’en est-il lorsque nous avons fait le tour de ces couleurs ? C’est là que les tissus à motifs deviennent intéressants. Certains plus affirmés que d’autres, mais restants « portables ». C’est le cas par exemple ici pour ce carreaux rouge, camel et noir.
Marcos le porte ici avec un jean Uniqlo U ainsi que des Paraboot en cordovan et une écharpe de Locharron of Scotland.
Manteau toujours disponible ici.
Le suite en images.
*Spitfire comme le nom de l’un des avions de chasse britannique les plus emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Edouardo aime beaucoup l’aviation. D’où la veste Zéro, le manteau Rafale…
À notre demande, Crown Northampton a accepté de nous envoyer la paire que vous allez découvrir dans cet article.
Le 21 janvier 1956, le chanteur rockabilly Carl Perkins chante l’Histoire en 2 minutes et 14 secondes. Il vient en effet de sortir le tube planétaire “Blue Suede Shoes” qui devient un hymne du Rock’n’Roll. Elvis, The Beatles ou encore Johnny Cash proposeront successivement leurs versions.
Il faut dire que des “Blue Suede Shoes” (chaussures en velours bleu) ne sont pas communes. Alors forcément quand j’ai vu que Crown Northampton en proposait, j’ai tout de suite voulu les essayer.
La Hand-Stitch collection de Crown Northampton
Cette collection haut de gamme s'inspire des chaussures sur-mesure, fabriquées à la main. C’est justement un pari de proposer un niveau de finitions élevé dans une “Dress Sneaker”, soit une basket habillée.
Cela paraît en effet antinomique. Il suffit cependant de noter les détails de cette paire spéciale. À commencer par la présence de liège, rempli à la main. C’est la première fois que l’on voit une paire de basket qui fabriquée de cette façon. Car oui, la dernière fois que l’on a vu des paires de chaussures remplies de liège, c’était chez J.M. Weston lors d’une visite en mai dernier. Le liège forme un remplissage solide sur toute la colonne vertébrale de la sneaker et offre confort, stabilité ainsi qu’une bonne évacuation de l’humidité dans toute la sneaker. À noter aussi l’utilisation de cuir pour le contrefort (et non du plastique ou autre matière contrecollée). À cela s’ajoute un tannage végétal, des coutures faits main - notamment celles du contrefort à l’arrière - mais aussi une semelle gomme en lait d’hévéa ou lactae heveae qui se patine au fur et à mesure des ports. Une des caractéristique de cette semelle en caoutchouc est sa non-rigidité, elle est assez spongieuse et durable à la fois. Nous n’en avons jamais essayé auparavant donc ne savons pas comment elle tiendra dans le temps, mais Crown Northampton nous assure sa robustesse.
La marque britannique propose par ailleurs pléthore de cuirs et de semelles pour ce modèle assez unique ! Vous pourrez ainsi choisir un cordovan Horween couleur #8, comme une très fameuse marque américaine…
Le modèle que je porte est en cuir de cerf, un cuir extrêmement souple et peu habituel pour des baskets.
Une basket (très) haut de gamme
Ci-dessus nous vous laissons découvrir la vidéo de Rose Anvil qui désosse une autre paire de basket de la marque de Northampton. De notre côté, cela a conforté notre avis sur cette paire. Car s’il est facile de voir que la paire est à la fois collée et cousue sans la démonter, vous pourrez également une bonne idée de l’ensemble du travail effectué. Comme par exemple la présence de liège entre la semelle en caoutchouc et le cuir. Une somme de détails qui expliquent en grande partie le prix conséquent de cette paire.
Comment taille ce modèle ?
Tout comme l’Artizan, ce modèle taille normalement. Je porte ici du 6.5 UK.
Comment porter l’Everdon ?
Une basket habillée est un péril stylistique. S’il faut à tout prix éviter le combo basket-costume au risque de faire une sortie de route, Gianni Agnelli - comme souvent - a proposé plusieurs tenues avec ce type de basket et des pantalons habillés.
Je choisis tout de même d’opter pour un pantalon cinq poches blanc, un t-shirt gris et une veste noir Bleu de Chine.
Je peux dire que je détiens enfin mes Blue Suede Shoes.
La saison des écharpes vient de recommencer. Notre partenaire Trunkclothiers propose d’ailleurs une très belle sélection faite en collaboration avec le tisserand britannique Abraham Moon. Elles sont vendues à moins de 45€.
Si vous cherchez d’autres idées d’écharpes, jetez un oeil à notre collection d’articles qui abordent de près ou de loin la question. À commencer par Écharpes⎜Les meilleures marques.
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