Qui fabrique les chemises de Comme des Garçons ?
Le panthéon des créateurs de mode ne contient qu'une poignée de noms et Rei Kawakubo de Comme des Garçons en fait assurément partie. Largement reconnue parmi ses contemporains comme l’une des créatrices les plus importantes et les plus influentes des quarante dernières années, elle a, depuis ses débuts à Paris en 1981, défini et transformé l'esthétique de notre temps.
Parmi les ateliers français qui ont déjà travaillé avec la marque nippone, on pourrait citer Le Laboureur. Leurs célèbres vestes de travail sont faites à Digoin en Saône et Loire. La marque française collabore également ponctuellement avec Junya Watanabe.
Mais où sont faites leurs chemises made in France ?
Réponse dans cet article de France Bleu ici ou encore ici pour France 3 Région.
On cite :
“Créée par Henri Décurey en 1975, l’atelier Confection Boischaut Nord est spécialisé dans la chemise. En 1988, l’atelier connait un tournant décisif en signant un partenariat avec la marque Comme Des Garçons, société japonaise de vêtements de luxe. L’ancien patron cède son entreprise en 2004, et c’est en 2016 que Richard Boireau, l’actuel directeur, prend les rennes de l’entreprise en totalité. En plus de l’entreprise japonaise, CBN (Confection Boischaut Nord) a diversifié ses partenariats : elle travaille avec d’autres grandes marques de luxe connues à l’international et fabrique les chemises pour la marque Lordson (rachetée en 2013).”
Et :
“CBN emploie 49 salariés. Elle travaille pour de grandes marques de la haute couture, dont Comme des Garçons. "C'est un client historique depuis plus de trente ans qui a permis de sauver l'entreprise quand celle-ci a connu des difficultés. On a l'avantage de faire avec eux des modèles d'une créativité absolue qui font le bonheur de toute l'équipe quand elle voit nos produits mis en valeur par des stars et de grands noms de la chanson française", se réjouit Richard Boireau, qui dirige CBN depuis vingt ans. Son positionnement précoce dans le prêt à porter de luxe lui a permis de tirer son épingle du jeu et de profiter du boum de l'industrie du luxe ces dernières années.”