Comment porter du noir ?
S’il y a une couleur qui fait progressivement son retour dans vestiaire masculin, c’est sans doute le noir. Même Drake’s s’y met dans sa dernière capsule avec Aaron Levine. Et comme tout le monde s’influence, on n’est pas épargné par cette tendance.
Pour être précis il n’avait jamais vraiment disparu. Disons surtout qu’il n’était pas vraiment conseillé par la plupart des personnes qui écrivent sur le vêtement masculin, nous y compris.
Ces conseils s’appliquaient principalement aux costumes et aux chemises. Voir même aux chaussures.
Choisir des chaussures marron plutôt que noir a souvent été une sorte de rite de passage pour ceux qui commençaient à lire toutes sortes d’articles sur les vêtements masculins.
Et c’est sans doute par les chaussures que petit à petit les mêmes personnes se réapproprient le noir.
Il existe aussi un autre article pour y (re)venir facilement : les pulls.
Aussi, au cours de l’année dernière, on a progressivement porté plus de noir. Par les chaussures comme évoqué précédemment - on aime beaucoup le Cordovan noir. Puis maintenant avec les pulls. Surtout ceux en laine Shetland. Avec les blousons en cuir, c’est sans doute le moyen le plus facile de porter du noir.
À notre avis le noir supporte bien les matières assez décontractées : la flanelle, le denim, le jersey en coton, la laine Shetland…plutôt que des popelines plus habillées.
Ici Jean porte un tricot shetland dit 1 ply (1 fil) de chez Malloch’s. Il est doux comme un cachemire, un bonheur à porter.
Vous pouvez le retrouver ici.
Historiquement le noir était un défi pour les teinturiers. Ou tout du moins un noir vraiment noir s’il l’on peut dire. Car il existe des variété naturelles de laines qui sont marrons foncées, proches du noir.
Dans le livre de Michel Pastoureau sur le noir on apprend que jusqu’au XVIIIe siècle, le noir était une couleur précieuse réservée aux élites, tandis que les tons foncés de gris, bleu ou brun prédominaient.
Après une parenthèse de teintes vives au XVIIIe siècle, le noir s’impose à nouveau au XIXe siècle, en partie à cause des fumées des usines et de la suie, moins visible sur du noir. Ce choix esthétique et pratique domine jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Un tricot noir va avec presque tout. Les autres vêtements ressortent mieux.
Notre préférence pour les jeans écrus, les chinos beige ou les jeans brut.
Ici Jean porte en l’occurence son chino William Crabtree (voir plus ici) en coton de chez Brisbane Moss bien épais pour l’hiver.
Pour terminer, quelques photos avec son blouson Manifattura Ceccarelli.