Astorflex Deukeflex
Note : nous avons demandé à la marque de nous envoyer la paire que vous découvrir dans cet article
La première fois que l’on a écrit sur Astorflex, c’était en 2016. il y a 6 ans ! On était à l’époque les premiers en France à en parler. Et pour cause, la marque italienne propose une belle gamme de chaussures en semelle crêpe à des prix bien placés.
Si l’entreprise a été fondé au 19ème siècle en Italie - c’est aujourd’hui la 6ème génération de la famille Travenzoli qui a repris le flambeau pour perpétuer leurs traditions et savoir-faire - ce n’est finalement que récemment qu’elle s’est développée à l’internationale avec une présence importante chez les meilleurs revendeurs en France et en Europe. On pourrait par exemple citer John Simons à Londres.
La Deukeflex
Aujourd’hui, nous avons l’occasion de tester un des derniers modèles de la gamme qu’est la Deukeflex en coloris Whiskey. Le même coloris que nous avions déjà testé sur le modèle Coastlflex. Les trois autres coloris disponibles sont le noir, le Dark Khaki et le Dark Chesnut qui est l’équivalent d’un marron foncé.
A l’ouverture de la boîte, comme souvent chez Astorflex, nous sommes frappés par l’odeur. Pas dans le sens péjoratif du terme, mais plutôt une belle odeur de cuir pleine fleur qui réveille nos sens et nous rassure. Sans surprise les cuirs utilisés pour la tige proviennent de tanneries situées en Toscane. Le quartier de Santa Croce sull'Arno* à proximité de Florence est d’ailleurs l'une des plus grande zone dédiée au tannage en Europe avec plus de 250 tanneries.
Le rendu de ce cuir suédé est bon. L’intérieur est également très propre, garni de cuirs ayant reçu un tannage végétal.
Outre son odeur, ce modèle est monté sur une semelle crêpe, toujours très présente dans les collections de la marque. Elle est en latex naturel (et non en caoutchouc) et très flexible ce qui rend la chaussure immédiatement confortable. Pas besoin de “casser” la paire. Pas d’ampoules non plus.
En ce qui concerne la taille, comme souvent chez Astorflex, nous vous conseillons de prendre une taille en moins de votre taille habituelle. Si vous avez l’occasion de les essayer c’est encore mieux car il peut arriver que votre pointure soit entre deux tailles, mais la marque ne propose pas (encore) de demi-tailles.
Ce coloris est très facile à intégrer dans diverses tenues, qu’elle soit décontractée avec un jeans bleu clair (comme sur les photos) ou blanc, mais aussi plus formel avec un chino ou encore un pantalon à pinces. La marque britannique Drake’s propose d’ailleurs des visuels intéressant en costume avec un modèle très similaire fabriqué lui aussi en Italie.
Deux types de lacets sont fournis, une paire plate classique et une paire ronde waxé. J’ai opté pour la seconde option qui me parait plus équilibré visuellement et donne un aspect moins “massif” sur le dessus du pied. Le laçage est très simple avec ces trois œillets.
De profil, je trouve que la paire a tendance à vous donner un aspect “grand pied” et que l’avant de la paire remonte légèrement. Mais cela peut être facilement résolu avec un pantalon possédant une ouverture généreuse.
La paire est disponible chez différents revendeurs comme Royal Cheese, Monsieur Cam ou encore End Clothing et son prix avoisine les 200€.
En conclusion, cette paire est pour nous une alternative intéressante, représentant un bon compromis pour la demi-saison.
*on rappellera toutefois que dans l’une des émissions télévisé «Cash Investigation» de France 2, la présentatrice Elise Lucet et son équipe avaient épinglé des conditions de travailles déplorables dans certaines tanneries de Santa Croce Sull'Arno qui fournissent les grandes marques de luxe.